Auteur : Stephjag
Email :
StephRabb@hotmail.com Disclaimers : Les personnages ne m’appartiennent pas, mais sont la propriété de Donald P. Bellisario et de la CBS…
Genre : Drame / Romance (H/M)
Classification : 12+
Spoilers : aucun
Résumé : Un soir Mac se remémore de précieux moments de sa vie…
Note de l’auteur : My baby’s gone… une fic que je ne n’aurais jamais cru être capable d’écrire. Pourtant elle est là couchée sur papier et je peux vous dire qu’il ne m’a pas été facile de le faire pourtant c’était quelque chose qu’il fallait que ce fasse. J’en ignore la raison. Tout ce que je sais c’est qu’il fallait que je l’écrive. Et voilà le résultat. Je me doute aussi que cette fic va surprendre plus d’une personne. Cette histoire qui s’est imposée à moi d’elle-même me prouve que j’ai plus d’une corde à mon arc et je suis fière de l’avoir cette corde, elle me montre aussi que je suis plus forte que je ne le pense vraiment. Je dois encore préciser une petite chose pour les lecteurs sensibles ou qui n’aiment pas les histoires tristes, passez votre chemin.
Merci aussi à Trisha Yearwood de chanter d’aussi belles chansons. Les paroles de la chanson « Powerful Thing » ont été écrites par Al Anderson et Sharon Vaughn.
Et un merci tout particulier à Isajag qui m’a tout de même un tout petit peu mise sur cette voie.
Mille mercis a Isa (ma fleur) et Imagina pour la béta-lecture
Feedbacks : Ceux-ci sont les bien venus, mais seulement s’ils sont positifs. Chacun a le droit d’avoir son opinion, mais si celle-ci est négative, je préfèrerais que vous ne me dites rien.
10:23 GMT
Appartement de Mac
Georgetown, Washington DC
Sarah Mackenzie ne dormait pas. Passer des nuits blanches était devenu une habitude à présent, elle était debout, les bras croisés, devant la fenêtre regardant la pluie rouler le long des carreaux… cela faisait maintenant une semaine que sa vie avait changé à tout jamais. Elle était pourtant certaine que les choses étaient enfin rentrées dans l’ordre, que sa vie était enfin normale. Harm lui avait avoué qu’il l’aimait lors de la soirée la plus romantique qu’elle n’eut jamais vécu. Son pilote, lui avait réservé une surprise pour son anniversaire. Sarah Catherine Mackenzie allait devenir après tant d’années de sentiments cachés, refoulés, tant d’occasions perdues Sarah Mackenzie Rabb…
****
Deux mois plutôt…
Ce jour là, Harm était venu la chercher chez elle pour, lui avait-il dit, l’emmener travailler, mais il n’avait pas pris le chemin vers les bureaux du JAG, non il avait pris une toute autre direction. Harm l’avait emmenée dans un petit chalet que sa mère et Frank possédaient depuis quelques temps déjà. Mac fut surprise que son ami ne la conduise pas à Falls Church pour aller aux bureaux. Mac regarda autour d’elle émerveillée par le magnifique paysage qui s’étendait devant elle, le regardant avec un sourire elle lui demanda.
« En quel honneur ? »
« C’est votre anniversaire il me semble non ? »
« C’est exact… »
« Et bien c’est votre cadeau. J’ai parlé à l’amiral de ce que j’avais l’intention de faire et il nous a donné la fin de la semaine à tous les deux. »
Quelques minutes plus tard, ils entrèrent dans la petite maison, Sarah fit de grands yeux lorsque Harm lui ouvrit la porte et découvrit l’intérieur. La décoration était splendide. Devant eux s’ouvrait une pièce qui faisait office de living-room. Au centre trônait une table ronde en chêne entourée de quatre chaises. Sur cette dernière se trouvait un vase dans lequel s’entrelaçaient deux douzaines de roses rouges. Elle s’en approcha pour humer la fragrance de ces fleurs qu’elle aimait tant. Arrivée près des fleurs, Sarah en prit délicatement une dans la paume de sa main et l’approcha de son visage, fermant les yeux elle laissa doucement l’odeur la transporter, Harm de son côté ne dit rien, il voyait tous les gestes que faisait Mac au ralenti. Elle est si belle…
Sarah rouvrit tout doucement les yeux et remarqua qu’il y avait une enveloppe posée sur la table à côté du vase. Elle la souleva et sourit reconnaissant instantanément l’écriture de Harm. Se retournant vers lui elle le regarda un long moment avant de décacheter la missive, Sarah retira la petite carte qu’elle contenait et lut :
« Ma Sarah,
Vous êtes la meilleure chose qui me soit arrivée dans la vie.
Je vous aime plus que tout au monde.
Harm »
Des larmes tracèrent doucement leurs sillons sur les joues de la jeune femme lorsque celle-ci releva les yeux vers lui. Harm se rapprocha d’elle en lui faisant un sourire, ce sourire qui la faisait fondre comme neige au soleil, ce sourire qui dès qu’elle le voyait ne lui faisait plus rien voir d’autre que lui. Il s’arrêta devant elle posant son front contre le sien.
« Oh Harm enfin, soupira-t-elle. Si vous saviez depuis combien de temps j’attends de vous entendre me dire ces mots-là… moi aussi je vous aime. »
A ces mots, le capitaine Rabb sentit son cœur se gonfler de joie, il recula un peu afin de pouvoir l’observer. Les yeux de Mac étaient remplis de larmes. Harm lui sourit. Ils se regardèrent un long moment sans rien se dire, les mots n’étaient pas nécessaires, aucun mot n’aurait pu exprimer ce que reflétaient leurs yeux, tout l’amour et le respect du monde y était présent.
Harm prit le visage de Sarah dans ses mains puis posa tout doucement ses lèvres sur les siennes. Un baiser tendre. Ils se séparèrent, un sourire illuminait leur visage. Ensuite ils se serrèrent dans les bras l’un de l’autre pendant quelques minutes avant que leurs lèvres ne s’unissent à nouveaux, mais cette fois-ci le baiser fut bien différent : il était avide et passionné.
Mac se serra encore un peu plus contre Harm, elle sentit son désir pour lui grandir de plus en plus tout comme elle sentit le sien. Il glissa tout doucement sa main le long du dos de la jeune femme et plaça l’autre à l’arrière de sa tête. Elle fit de même passant une main dans son dos et Mac glissa les doigts de l’autre main dans les cheveux courts de son partenaire. Quelques instants plus tard, il mit fin, à contre cœur, à ce baiser.
« Nous ne devrions pas faire ça. » Dit-il d’une voix rauque.
« Je sais ». Murmura-t-elle.
« Seulement il n’y a qu’un seul petit problème, j’ai envie de le faire. »
« Moi aussi et je voudrais que cela ne s’arrête jamais. »
Harm reprit les lèvres de Sarah celle-ci laissa échapper un grognement de plaisir, il abandonna ensuite sa bouche pour déposer de petits baisers le long de sa gorge. Mac rejeta sa tête en arrière. Il la regarda ensuite encore une fois pour être certain que c’était bien ce qu’elle voulait. Les yeux de la jeune femme ne lui reflétaient qu’une seule chose : de l’amour. Alors tout doucement, il commença à déboutonner la chemise blanche qu’elle portait. Elle releva lentement la tête, se sentant observer Harm la regarda lui aussi. Sarah le regarda intensément il n’y avait aucun doute, aucune appréhension dans ce regard, il aurait même juré y voir de la gratitude. Il lui fit un sourire qu’elle lui rendit.
Cette nuit-là, ils la passèrent dans les bras l’un de l’autre, une nuit que ni l’un ni l’autre n’oublierait jamais. Ils s’étaient aimés avec tant de tendresse, mais également tant de passion. Maintenant ils se connaissaient entièrement et n’étaient pas près de se quitter. Harm et Mac avaient enfin franchi le pas et n’avaient pas l’intention de faire marche arrière cette fois… oh que non.
11:46 GMT
Appartement de Mac
Georgetown, Washington DC
Sarah se dirigea lentement vers sa salle de bain, même ça lui demandait de faire un effort considérable. Elle se traînait littéralement, elle entra dans la pièce, fit couler l’eau chaude et commença à se déshabiller, ce qui lui prit quelques minutes car elle ne portait qu’une petite culotte et une chemise en jean bleu clair de Harm. Tout en fermant le robinet d’eau elle se glissa dans sa baignoire, elle ferma les yeux espérant ainsi se relaxer, mais c’était peine perdue. Elle vit comme à chaque fois qu’elle avait les paupières closes son sourire, ses yeux bleu acier si expressifs, l’amour qu’elle y avait lu juste avant qu’ils fassent l’amour pour la dernière fois, les si belles paroles qu’il avait prononcées cette nuit-là.
« Sarah Mackenzie, je t’aime plus que ma propre vie. Je ne trouve pas de mots assez forts dans tous les mots que je connais qui puissent exprimer la force de mon amour pour toi et cela depuis le premier jour de notre rencontre dans la roseraie de la Maison-Blanche et ce, même si au début les choses n’étaient pas parfaites. J’étais effrayé et ne savais pas quoi faire de tout cet amour. Aujourd’hui je ne regrette rien, remerciant Dieu, chaque jour de t’avoir fait croiser mon chemin, de pouvoir t’aimer et d’avoir ton amour en retour. Depuis que tu fais partie de ma vie celle-ci est plus belle, plus facile. Tu es le soleil qui me réchauffe lorsque j’ai froid. Tu es m’a bouffée d’air, mon oxygène, ma raison de vivre, sans toi je ne suis rien. Si je suis heureux c’est grâce à toi, si je suis malheureux c’est à cause de toi et quand tu n’es pas là, chaque minute, chaque seconde est une souffrance. Je t’aime Sarah, je t’aime plus que tout au monde… »
Dans ses bras, Sarah pleurait doucement car elle ne s’attendait pas à de telles paroles. Harm la berça doucement.
« Shhhh, bébé ne pleurs pas. Je t’en prie. »
Il l’embrassa. Mac répondit à ce baiser avec ferveur et ils s’aimèrent cette nuit-là comme ils ne l’avaient jamais fait auparavant. Cette nuit-là, le Lieutenant-colonel Sarah Mackenzie l’avait gravée à tout jamais dans sa mémoire….
Mac sentit des larmes rouler le long de ses joues, ce souvenir la faisait tellement souffrir. Cette si forte douleur qu’elle ressentait ne partirait-elle donc jamais ? Pourquoi avait-il fallu que les choses prennent une telle tournure ? Il y a encore quelques semaines tout allait si bien...
00:39 GMT
Appartement de Harm
Au nord de Union Station
Washington DC
Trois semaines plutôt
Ils étaient tous les deux assis dans le canapé, Harm avait le bras posé sur les épaules de Mac qui, quant à elle, avait sa tête posée sur l’épaule droite du capitaine Rabb, ses jambes étaient repliées sous elle. Ils écoutaient de la musique et profitaient du simple bonheur d’être ensemble. Des bougies étaient placées un peu partout dans l’appartement. Tout doucement Harmon Rabb ôta son bras des épaules de Mac, se redressa, regarda Mac sans rien dire et lui sourit. Il se dirigea vers la cuisine, ouvrit le réfrigérateur et prit la bouteille de champagne dans la porte de celui-ci, souriant pour lui-même… Harm était sur le point de faire quelque chose qui changerait radicalement son existence. Rabb prit deux flûtes dans un placard et retourna auprès de Sarah avec le champagne et les verres. Sarah le regarda intriguée.
« En quel honneur dis-moi ? »
« Quoi donc ? »
« Ce que tu tiens dans les mains. »
« Ah ça ! Oh pour rien c’est juste comme ça… » Lui dit-il avec un sourire aux lèvres.
« Harm !? »
« Quoi ? »
« Je te connais. Je pense même pouvoir dire sans trop me vanter que je te connais mieux que quiconque. » Dit-elle un sourire en coin sur les lèvres.
« Oui, je crois que l’on peut dire cela, » répondant à son sourire en posant un doux baiser sur sa bouche.
Harm déposa les flûtes sur la table pour pouvoir ouvrir la bouteille contenant le liquide doré.
Mac sourit dans sa baignoire en repensant à ce moment précis. Harm lui faisait l’effet d’être un petit garçon qui était assis devant le sapin de Noël, un petit garçon sur le point d’ouvrir le cadeau qu’il désirait tellement qu’il en a mal au ventre. Il avait le même pétillement dans les yeux. Ce qu’il était mignon…
Sarah sortit du bain. Elle ramassa son peignoir avant de l’enfiler reprenant également la chemise en jeans -- qu’elle portait avant de se plonger dans la baignoire –- qu’elle avait laissé traîner sur une chaise et en huma l’odeur pendant quelques secondes en fermant les yeux. Le visage souriant de Harm lui apparut. Elle rouvrit à nouveau ses yeux qui étaient à présent embués par les larmes. Sarah jeta brusquement la chemise à terre. Elle courut dans sa chambre, ouvrit assez violement son placard, fouilla quelques instants et sortit une paire de jeans, fouilla encore un peu et décrocha un pull, celui qu’elle aimait plus que sa propre vie sur lequel était inscrit en grandes lettres « Navy ». Sarah Mackenzie s’habilla, prit ses clés et se précipita hors de son appartement, dévalant les escaliers pour sortir le plus vite possible de son immeuble, Mac avait besoin d’air.
Elle monta dans sa voiture, tourna la clé de contact, démarra et roula sans avoir de direction précise où aller. Quelle importance cela avait-il à présent ? Quelle importance ?
Au bout d’une demi-heure, Sarah arrêta le moteur, posa sa tête contre le volant et sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit pour les retenir, des larmes ruisselèrent le long de ses joues.
« Pourquoi Harm ? »
Elle redressa la tête et regarda autour d’elle. Réalisant soudain où elle s’était arrêtée. Apparemment la voiture avait l’habitude de la conduire là car Sarah avait l’impression que sa voiture l’avait conduite là toute seule.