Auteur : Stephjag
Email : Stephjag
Genre : Romance H / M, action / drame.
Classification : PG
Petit résumé : Et ben non et le suspense alors !!?
Disclaimers : Les personnages de la série JAG ne m’appartiennent pas, ils appartiennent à Donald P. Bellisario…
Feedbacks : Ceux-ci sont les bien venus, mais seulement s’ils sont positifs. Chacun a le droit d’avoir son opinion, mais si celle-ci est négative, je préfèrerais que vous ne me dites rien.
Spoilers : La saison 3 et 5, « L’enfant de personne » et « Tout recommencer »
Note de l’auteur : c’est ma première fanfic alors soyez indulgents. J’ai écris cette fic par plaisir et parce que je voulais pouvoir changer l’issue de certains épisodes … enfin, ce sera à vous de juger.
Merci à Nicolette et Cathy qui me supportent et écoutent toutes mes bêtises et qui sont toujours là pour moi. Je voudrais également remercier Imagina, une amie canadienne que je connais depuis quelques semaines grâce à David James Elliott ou plutôt grâce à une certaine photo de lui. Quoi qu’il en soit merci Imagina du fond du cœur. Un petit clin d’œil aux talents de chanteuse de Trisha Yearwood.
21 : 00 GMT appartement de Harm
Au nord de Union Station
Washington, D.C.
Harm venait de rentrer depuis une heure, il était assis dans son canapé, un verre de bourbon à la main. Il fixait le verre sans vraiment le regarder. Il réfléchissait à ce qu’il avait abandonné aux gens à qui il avait dit au revoir, à Mac. Le capitaine Rabb se demandait s’il avait prit la bonne décision. Mais de toute manière il était trop tard pour faire marche arrière. Le Capitaine de corvette Rabb n’arrêtait pas de ressasser les événements de ces dernières semaines dans sa tête. Il avait tourné une page de sa vie, encore une ! Pourtant il doutait, ce qui lui arrivait très rarement. Harm avait enfin « réalisé » son vœu le plus cher, revoler !
Mais réaliser ce rêve demandait pourtant quelques sacrifices. Jordan l’avait quitté en lui faisant une scène : elle ne le comprenait pas. Elle ne pouvait concevoir le fait que Harm puisse remettre les pieds dans un Tomcat, surtout qu’il ne lui avait pas parlé de la chirurgie aux lasers qu’il avait subis il y a trois semaines au centre ophtalmologique Hamilton à Georgetown. Ensuite il était allé voir Mac, il voulait lui parler car il était certain que celle-ci comprendrait. Il se rendit donc chez cette dernière. Là Mac ouvrit la porte, Harm lui expliqua qu’il désirait lui parler. Chloé, qui était présente car elle passait un peu de temps avec sa « grande sœur » avant de repartir avec son père, leur demanda s’ils voulaient qu’elle les laisse seuls. Harm dit oui et Mac dit non, ils le dirent pratiquement simultanément.
La « petite sœur » du Major Mackenzie alla donc dans la pièce d'à côté enfiler son pyjama. Harm et Mac restèrent seuls. Ils discutèrent de la demande de transfère et Harm se rendit compte que son équipière réagissait comme sa petite amie, il ne comprenait pas très bien pourquoi cette dernière réagissait de la sorte. Il aurait pourtant cru que sa meilleure amie aurait compris ce que revoler représentait pour lui, mais voilà que Mac elle aussi réagissait comme Jordan. Est-ce si difficile d’accepter qu’il ait fait ce choix ? Il voulait juste faire ce pourquoi il était fait même si cela signifiait faire un pas en arrière dans sa carrière, pour lui cela n’avait pas vraiment d’importance parce que retourner sur un porte-avions et servir son pays en tant que pilote était une chose qu’il devait accomplir. Mais enfin pourquoi les personnes les plus proches de lui n’arrivaient-elles pas à comprendre ça ?!!
Cette conversation, il l’avait eue avec Mac il y a trois semaines et le Capitaine de corvette Rabb s’en souvenait encore aujourd’hui comme si elle avait eu lieu cinq minutes avant. Mais pourquoi se souvenait-il si précisément de tous les moments qu’il passait avec Mac? Il n’arrêtait pas de se poser cette question, mais sans trouver de réponse. Pourquoi ces moments sont-ils si présents dans ma tête? Pourquoi? Tout en se posant encore ces questions, il but une gorgée du breuvage que contenait le verre qu’il tenait à la main. Demain à cette heure-ci Harm serait sur le Patrick Henry, il allait enfin pouvoir refaire ce pourquoi il avait été formé : piloter des F-14 Tomcat. Il retrouverait enfin ces chers avions de chasse. Pourtant la joie qu’il éprouvait n’était pas totale, une ombre planait dans son cœur… Il ne reverrait plus ses amis…
Il ne reverrait plus Mac et le pire c’est que l’Amiral Chegwidden allait le remplacer par cet Australien qui était arrivé il n’y a pas si longtemps et qui se croyait tout permit, il était arrogant en plus… Harm ne comprenait pas comment les officiers au JAG pouvaient le trouver si sympa. Ce n’était pas son cas à lui: le Capitaine Rabb détestait cordialement ce Capitaine « brise-miche », il était fier de lui avoir trouvé son nom, c’était un nom qu’il portait à merveille. Ses pensées dérivèrent une nouvelle fois, mais pas vers le JAG ou Mac, non, cette fois il pensait à Darling, la petite fille qu’il avait sauvée des griffes de ce cinglé de Charlie Lynch. Il ne ferait plus jamais de mal à personne celui-la. Harm était heureux d’avoir pu tenir la promesse qu’il avait faite à la petite Annie, la sœur jumelle de Darling, qui avait été tuée par ce dernier parce que, d’après lui, elle n’écoutait pas et ne faisait jamais ce qu'on lui disait de faire.
Cette affaire l’avait rendu malade depuis le départ. Dès la seconde où il avait posé les yeux sur cette petite fille que l’on avait retrouvée battue et étranglée dans les toilettes de l’annexe navale du Potomac. Harm ne comprenait pas. Comment pouvait-on tuer avec une telle sauvagerie et, qui plus est, une enfant de cinq ans ? Il n’arrivait vraiment pas à le comprendre. Il ne savait qu’une seule chose avec une absolue certitude : c’est qu’il aurait cette ordure même si pour cela il devait aller jusqu’au bout du monde. Il ne pouvait plus rester dans cet endroit une seconde de plus. Harm avait la nausée, il avait un besoin urgent de prendre l’air. Une fois dehors, il se mit à fixer un trou béant dans une carcasse d'avion ayant servi pendant la deuxième Guerre Mondiale.
C’est là qu’il eut une vision de la petite fille dont le cadavre gisait encore sur le sol des toilettes. Elle le regardait comme si elle essayait de lui dire quelque chose. Mais le temps qu’il réalise ce qu’il venait de voir, elle avait disparu. Un agent de la police de Washington et l’agent Holland, la représentante du NCIS se chamaillaient car aucun des deux ne voulait écoper de cette affaire sinistre. De plus, l'agent de police de Washington considérait qu’il y avait trop peu d’éléments pour ouvrir une enquête. Mac arriva à ce moment-là près du Capitaine.
— Venez Harm, on ne peut rien faire de plus ici.
— Allez-y, moi je reste avec l’enfant.
— Vous prenez la voiture ?
— Non, je rentrerai avec l’agent Holland. Je suis sûr qu’elle voudra bien.
Harm devait rester avec cette petite fille… il ne savait pas vraiment pourquoi, mais il devait rester avec elle. Il ne voulait pas la laisser seule. Rabb assista même à l’autopsie, ce qui lui donna encore plus la nausée et le mit encore plus en colère contre le meurtrier. Entendre le médecin légiste énumérer tout ce que cette enfant avait subi le rendait fou: mal nutrition, tympans éclatés, brûlures de cigarette, …
Lorsqu’il revint de l’annexe navale du Potomac, Harmon avait insisté auprès de l’Amiral Chegwidden car il voulait le dossier. Il voulait que cette fillette ait quelqu’un dans son camp. Harm avait ensuite tendu le rapport d’autopsie à ce dernier et lorsque l’Amiral l'eut lu, il accorda l’affaire au Capitaine sans aucun problème. Chegwidden confia les autres dossiers que le Capitaine avait déjà à Bud et Harriet ainsi qu’à Mac qui protesta car elle aussi voulait rester sur l’affaire de la petite fille, mais l’Amiral avait pris sa décision. Cette affaire était très éprouvante émotionnellement, les photos de la petite fille dans le dossier étaient horribles, il n’y avait aucun mot pour décrire l’horreur et l’atrocité qui en ressortaient. Lorsque Harriet apprit la nouvelle du décès de l’enfant qui était encore alors inconnu, elle commença à agir étrangement, ce qui était normal puisque cette dernière était enceinte, mais ce fut encore pire lorsqu’elle eut vent du fait que Harm enquêtait sur l’affaire, pour elle c’était au NCIS de s’en charger. Deux jours plus tard, Harm retourna sur les lieux du crime afin de parler avec l’agent Holland. Celle–ci était frigorifiée et proposa à Rabb d’aller dans sa voiture car le chauffage était mis à fond.
— Vous avez des nouvelles concernant l’identité de l’enfant ?
— Non j’appelle les services de la protection à l’enfance deux à trois fois par jour.
— Mais enfin comment est-ce possible ? Comment est-elle arrivée sur la base ?
— N’en faites surtout pas une affaire personnelle Capitaine.
Pour ça il était trop tard, Harm en faisait déjà une affaire personnelle. Le meurtre de cette petite fille l’avait plus secoué qu'il ne voulait l’admettre, même Mac le lui avait fait remarquer. Il était évident que ce dossier le touchait de près. Seulement le Capitaine de corvette Harmon Rabb Jr ne comprenait pas exactement pourquoi cela lui tenait tellement à cœur…
21 : 45 GMT
Toujours dans l’appartement de Harm
Au Nord de Union Station
Washington D.C.
Harm sortit de ses souvenirs. Quelqu’un frappait avec insistance à sa porte. Le Capitaine se leva pour se diriger vers la porte. Il tenait toujours son verre de bourbon à la main.
— Mac ?!! Que faites-vous ici ?
— Puis-je entrer ?
— Bien sûr quelle question!
— Harm il faut que je vous parle, c’est important !
— Qu’y a-t-il ?
Mac se dirigea nerveusement vers le canapé. Elle semblait anormalement agitée, mais que lui arrivait-il pensa Harm. Mac, le Major Mackenzie, prit place dans le canapé, elle n’avait même pas retiré son manteau. Le Capitaine Rabb ne dit rien et se dirigea vers sa cuisine. Il vida son bourbon dans l’évier, prit un autre verre, y versa de l’eau fraîche et l’apporta à Mac.
— Que se passe-t-il Mac ?
— Harm vous ne pouvez pas partir.
— Pardon ?
— Vous ne pouvez pas partir sur le « Patrick Henry ».
— Pour quelle raison ?
— Parce que… parce que… parce que…
Harm s’était accroupi devant elle. Sarah tendit la main et la déposa sur une des joues du Capitaine, puis la deuxième et elle approcha son visage du sien. Sarah posa doucement ses lèvres sur celles de Harm et ce contact la fit frissonner. Harm, tout d’abord surpris, ne savait trop que faire, mais il ne lui fallut qu’une faction de seconde pour répondre au baiser et entrouvrir la bouche pour que Sarah puisse y laisser passer sa langue. Le baiser devint plus passionné. Harm commençait à se laisser aller, ce qui n’était pas dans ses habitudes. Peut-être était-ce le bourbon ou bien le fait de sentir les lèvres de la femme qu’il aimait de tout son cœur et de toute son âme, il ne voulait pas que ce baiser s’arrête. Il voulait la sentir si près de lui. Il ne voulait plus faire marche-arrière, pourtant il mit doucement fin à ce doux moment.