Death Watch façon shipper
Résumé de l'épisode: Cela fait deux ans jour pour jour que Diane Schonke, sosie de Mac, est décédée. Femme dont Harm était éperdument amoureux. Harm découvre de nouvelles pistes pour arrêter le meurtrier de Diane. Harm, décidé à tuer le meurtrier de Diane, sème Mac et arrive sur le quai seul. Là bas, le meurtrier dupé par une Mac, qui a emprunté un uniforme de Harriet, se tue accidentellement. Harm complètement déphasé en vient à embrasser Mac, la prenant pour Diane.
Résumé de la fic: Je commence dès la fin du baiser.
Mac vit Harm s’approcher, se pencher et poser ses lèvres sur les siennes partageant un baiser.
Il s’écarta d’elle, sans rien dire, l’esprit ailleurs.
- Je sais, vous embrassiez Diane…
Elle le regarda. Il ne lui répondit pas, restant inerte, depuis le baiser.
C’était elle qu’il voyait, un fantôme, comme l’avait vu son assassin.
Ils commencèrent à s’éloigner du quai où commençait à arriver les secours.
S’approchant de la voiture.
Mac s’arrêta
- Attendez-moi là
Elle revint au bord du quai.
- Bud, je vais ramener le capitaine chez lui.
- Et votre voiture ?
- Je la récupérerais au JAG. Je vous laisse vous occuper du constat d’accident, c’est ce que c’est un accident.
- Oui madame.
Ils partagèrent un coup d’œil complice, cela resterait entre eux.
Les militaires présents cherchaient comment un tel accident, avait pu se passer. Mais cette soirée était plus que bizarre, même l’atmosphère brumeuse, succédant à la pluie donnait l’impression d’une étrange soirée.
Elle repartit vers la voiture.
Harm était appuyé contre le capot de sa corvette, les mains dans les poches de son veston noir. Les yeux dans le vide.
- Harm.
- Euh, oui je vais rentrer.
- Je vous ramène, vous n’êtes pas en état de conduire. S’il vous plaît Harm.
- D’accord.
Harm monta sans sourciller à la place du passager. Elle qui aurait en temps normal du batailler des pieds et des mains pour conduire sa corvette.
Elle n’eût même pas un regard noir, quand elle fit grincer accidentellement la boite de vitesses.
Elle se gara dans la cour de chez Harm.
- On est arrivés ! Harm ?
Il s’était endormi.
Elle posa la main sur son bras, Harm se réveilla en sursaut, eut même un mouvement de recul en la voyant. Son regard se radoucit, quelque peu. Elle fut surprise de voir des larmes naître dans ses yeux.
- Harm, venez.
Elle l’attira à elle, lui fit poser sa tête sur son épaule. Sentant Harm pleurer contre son épaule d’uniforme.
Apaisant son chagrin du mieux qu’elle pouvait, en passant les doigts dans ses cheveux. Serrant Harm contre elle.
Il s’écarta d’elle.
- Vous avez besoin de vous reposer, cela vous fera le plus grand bien. Cela va bientôt être le jour mais vous avez besoin de dormir, un peu.
- D’accord.
- Que j’aime quand vous êtes si obéissant. Par contre, je ne vous laisse pas seul et je vous emprunte votre canapé.
Elle sortait déjà de la voiture sans laisser Harm le temps de répondre.
Harm regardait comme hypnotisé Mac devant lui, elles avaient la même démarche. Pouvant passer pour deux sœurs jumelles. La suivant.
Et avec cet uniforme, elles étaient indissociables.
Il fut surpris d’arriver dans son appartement, elle se tournant vers lui pour qu’il ouvre la porte.
Il la fit passer avant la laissant s’engouffrer dans l’appartement obscur.
Harm se dirigea directement vers le canapé où il s’assit.
Regardant alternativement la photo de Diane posée sur la table basse, Mac encore sur le pas de la porte, passant de l’une à l’autre. Identiques.
- Je crois que vous devriez ranger ça, cela vous met mal à l’aise, et moi je vais vous emprunter quelque chose à mettre, je crois que… vous avez besoin d’arrêter de penser que je suis sa copie.
- Vous n’êtes pas sa copie. Mac. Ca serait mentir que dans cette tenue, vous êtes indissociables mais vous êtes différentes.
Le regard avec lequel Harm la regardait l’hypnotisa sur place. Elle se sentit frémir.
- Vous avez froid ?
- Oui, mon meilleur ami m’a laissé tomber sous des trombes d’eau tout à l’heure.
- Je vais vous chercher quelque chose.
Harm se leva jeta au passage l’arme qu’il détenait encore, et passa près de Mac.
Se dirigeant vers la salle de bains.
Mac s’assit. Regardant à son tour les photos, plein de photos, Harm était visiblement amoureux. Harm et elle enlacés, Harm et elle rigolant, Harm faisant le clown, des lettres, des cartes postales, des photos d’elle avec apparemment une amie….
Elle eut une pointe de jalousie pour cette femme, les regards tendres que Harm posait sur elle, ne lui étaient pas destinés mais à un fantôme.
Commençant à les rassembler pour effacer, toute trace, de Diane pour Harm.
Voulant se débarrasser de cet uniforme. De toute urgence ! Jetant la coiffe au passage, retirant les hauts talons.
Harm la regarda, faire.
- Elle faisait pareil après son retour, enlever ses talons hauts. Elle adore rester pieds nus. Diane, je t’ai mis un T-shirt Navy sur le lit… Tu te rappelles… Harm s’arrêta comprenant son erreur, restant immobile au pied des marches.
Mac se leva rejoignit Harm, frappant avec ses poings son torse.
- Elle est morte, Harm, morte bon sang, depuis deux ans. Je ne suis pas Diane bon dieu, cessez de faire ça, je vous en supplie, arrêter de chercher les points de comparaison.
Elle sentit les larmes commençaient à couler.
- Morte et moi je suis vivante. Harm, vivante. Laisse-moi te donner tout ce qu’elle t’a donné.
Se mit sur la pointe des pieds, cherchant ses lèvres, les caressant des siennes.
Les poings serrés bougèrent pour se poser, tout simplement sur le torse de Harm.
Harm restait stoïque ne répondant pas au baiser.
Elle s’écarta de lui.
- Je vais me changer, vous allez vous coucher !
Elle effleura sa main avec la sienne. La frôlant.
- Mac, je suis désolé, je suis crevé, et… et vous ne méritez pas ça.
Elle leva les yeux vers lui, les larmes coulant librement.
S’enfuyant presque vers la salle de bains, prenant au passage le caleçon et le T-shirt que Harm lui avait préparé.
Elle regarda à travers la séparation vitrée Harm lui tourner le dos, quittant ses habits. Réagissant qu’il était tout de noir vêtu, si seulement c’était pour lui un moyen de faire son deuil. Si seulement...
Elle regarda ailleurs.
Il était déjà dans le lit, torse nu. Quand elle sortit de la salle de bains.
- Mac, venez. Je vous en prie. Tendant la main vers elle.
Elle le laissa l’attirer à lui, s’allonger dans le lit, s’éloignant du bord droit. Se mettant face à face. Aperçevant que Harm n'était vêtu que d'un caleçon.
- Je ne vous ferai rien mais excusez moi encore pour le mal que je vous ai fait.
- Ce n’est rien, oubliez les baisers qu’il y a eu d’accord
- Mac, je voudrais vous dire quelque chose, vous parler de Diane et de moi.
- Harm, j’ai assez…
- Je sais, quelques instants, vous êtes différentes Mac, je ne vous ai pas confondues avant ce soir, pardonnez-moi, si je vous ai blessé, je vous jure qu’à aucun moment depuis que je vous connaîs, je l’ai vu en vous regardant si ce n’est ce soir. Vous êtes le jour et la nuit….
- Sommes nous si différentes, c’est pour ça que… Ah oui je suis moins drôle, c’est du moins ce que m’a dit, Bud.
Elle tenta de sortir du lit, mais Harm la retint, attrapa ses poignets, l’encourageant à rester face à lui.
Avec le jour qui commençait, elle voyait distinctement Harm.
- Vous êtes différente, c’est indéniable. Je la connaissais depuis si longtemps, cela avait tissé des liens tellement forts.
Elle voulu prendre la parole.
- J’étais amoureux d’elle Mac.
- Non Harm, vous êtes amoureux d’elle. Avoir l’impression qu’elle est vivante dans votre cœur passe encore, mais vous n’avancerez jamais en vous mettant dans la tête qu’elle est là. Elle est morte, Harm, allez de l’avant.
- Je ne peux pas Mac. Allez de l’avant comme vous dites.
- C’est peut-être pour ça que vous ne parvenez pas à vous convaincre que votre père est mort. C’est pour ça, que les femmes qui sont dans votre vie, se tournent ailleurs, pour ne pas être face à un mur du silence. C’est pour ça que Annie est partie, que je me…
- Que vous vous êtes quoi, Mac, tournée vers Lowne, c’est ça ?
- Oui, Harm.
- Je crois que c’est clair.
- Cela l’est Harm. Je vais aller sur le canapé.
- Je vous en supplie restez. Mac, je n’ai pas fini… Vous êtes diamétralement opposées l’une de l’autre. Si je vous donne l’impression de vous éloigner de ma vie, c’est pour une raison toute simple, c’est pour ne pas vous perdre.
- Vous ne me perdrez pas Harm.
- Vous avez dit quelque chose tout à l’heure que vous ne saviez pas ce que c’était le pire : tuer pour la personne qu’on aime, ou se rendre compte qu’on l’aimait quand cette personne est partie. Mac, je crois que le pire c’est d’avoir une seconde chance, de vouloir la saisir, et d’un autre côté avoir peur que tout recommence. Revivre ça, la mort de la personne qu’on a aimé.
- Harm, je… je ne veux pas être le fantôme de Diane….
- Mac, je vous en prie taisez-vous. Bon sang, laissez-moi parler, je ne vous demande pas d’être son fantôme, depuis deux ans ma vie est bouleversée : la mort de Diane, le fait qu’on m’ait suspecté de sa mort, votre arrivée, tout ce qui s’est passé entre nous, ma relation amoureuse avec Annie, les nouvelles pistes sur mon père. Bon sang, Mac, j’ai failli tuer un homme froidement ce soir même. Vous me dites que je ne sais pas ce que je veux, c’est tout le contraire Mac, je sais ce que je veux c’est vous Mac! Pas parce que vous êtes sa copie parfaite mais parce que vous êtes son opposée. Je vous ai menti en disant que j’étais son amant. Il n’y a rien eu Mac, rien de rien et en vous mentant je me suis dit que vous me tourneriez le dos. Diane et moi on se l’étaient refusé, peut-être pour le règlement ou les années, qu’on étaient bien ainsi, qu’on avaient peur de tout perdre si on étaient ensemble et si ça ne marchait pas. Mac la différence entre vous et Diane, c’est que elle et moi on était comme frères et sœurs, même si j’étais fou d’elle, je n’ai jamais osé lui dire. Et là, je refais exactement le même schéma avec vous, mais je ne veux jamais vous voir comme ma petite sœur. Je vous veux, Mac.
Harm l’enlaça, commençant à parsemer ses lèvres de baisers auxquels répondait Mac.
Les mains de Harm cherchaient à caresser la peau nue du dos de Mac, l’attirant à lui, accentuant le baiser. Mac caressant la nuque de Harm glissant la main sur le torse.
Il se sépara d’elle. Mac eut un grognement de mécontentement quand les caresses s’arrêtèrent.
- Mac, attend, pas ce soir. Pas maintenant. Pas encore.
Tentatrice, elle fit courir ses lèvres sur le cou de Harm, glissant pour aller vers son torse.
- Pourquoi ? Entre deux baisers
- Car je t’aime.
Elle se dressa surprise par la déclaration.
- Moi aussi, je t’aime Harm, et je ne vois pas en quoi justement ça serait une mauvaise idée.
- Parce que je ne veux pas ce soir te dire Diane en te faisant l’amour. On a vécu de sales moments ces temps-ci, et je ne veux pas partir dans une relation ainsi, et j’ai le souvenir d’un amiral qui nous a défendu d’être trop proches. Car on travaille ensemble. Laissons-nous quelques temps avant d’être tout à fait ensemble.
- Combien de temps ? Quelques années ?
Harm lui sourit
- Tu me connais mal.
- Quelques mois ?
Harm glissa un baiser dans son cou.
- Quelques semaines, quelques jours, quelques heures, ou quelques minutes ?
Sentant les lèvres de Harm devenir plus ardentes.
- Quelques semaines ça t’ira ?
- Ca dépend le nombre.
- Tu seras la première au courant.
- Chic, je pourrais goûter au pouvoir des ailes dorées.
- Je croyais que c’était exagéré.
- En tout cas, je suis dans ton lit. Et j’ai envie d’être avec toi.
- Viens.
Harm et Mac mêlèrent leurs jambes, elle posa la tête sur son torse.
Regardant Harm pour lui dire quelque chose. Il s’était endormit, elle se remit au creux de ses bras, et s’endormit, un sourire au coin des lèvres.
Fin