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 Ensemble à jamais [Terminée]

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didine
Crayon machouillé de Catherine
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MessageSujet: Ensemble à jamais [Terminée]   Ensemble à jamais [Terminée] Icon_minitimeDim 30 Oct - 14:01

Ensemble… (à) jamais !!!

Deux mains qui se sont serrées comme de futurs équipiers, de futurs amis, des êtres amoureux l’un de l’autre.
- Mac
- … Harm…

Deux mains qui n’ont fait que se frôler, se caresser à des moments dangereux : dangers de mort, réanimations ; et intimes : des baisers, des soirées entre amis, des confidences….

Mais là ces deux mains vont se serrer peut-être pour une dernière fois.

QG du JAG
6 Décembre 2004

La main masculine frappe contre le chambranle.

- Mac, je peux vous déranger…
- Oui entrez

Elle l’accueillit avec un grand sourire.

Harm entra dans le bureau et ferma la porte derrière lui :

- Je ne vais pas vous déranger longtemps, voilà je pars… Mac.
- Ah, pour où ? , on remettra notre pizza pour un autre jour, mais… on n’avait rien planifié, à ce que je sache.
- Non Mac, nous n’avions rien planifié…

Dans un souffle, ses yeux bleus se figèrent dans les siens.

- J’ai démissionné.
- Pardon ? C’est une blague
- Non c’est ferme et définitif, je quitte le jag dès ce soir et je quitte l’état demain. J’étais venu vous dire au revoir. Je vous contacterais à mon arrivée, par email. Et on reste en contact.

Le visage devant lui se fermait, couvert d’une infinie tristesse. Harm commença à se relever, mais Mac se releva rapidement et s’interposa entre la porte et lui.

- Alors là non, Harmon Rabb, vous n’allez sans doute pas partir comme çà, vous allez me donner votre raison, et… en… ne m’abandonnez pas, Harm, vous m’aviez promis que vous seriez là pour moi.

Les larmes s’écoulèrent. Elle recula vers la porte.

- Je déteste vous voir pleurer, Mac, je vous en prie, laissez-moi partir.
- Non, ne partez pas Harm, mon dieu, ne m’abandonnez pas encore. Vous m’aviez juré, il y a peine six mois, bon sang vous ne pouvez pas, pas comme çà. Par un bonjour, au fait je m’en vais, vous ne pouvez pas encore recommencer comme après le Paraguay, j’avais besoin de vous, de votre soutien et vous m’avez laissé tomber, j’étais seule.
- Eh qui a laissé tomber l’autre, vous m’aviez dit jamais, j’avais tout sacrifié, je n’avais plus rien. Vous vous êtes jetée dans les bras de cet abruti, très rapidement pour quelqu’un qui avait besoin de moi. Surtout pour quelqu’un qui n’était pas amoureuse de lui, mais peut-être que vous avez la faculté de tomber amoureuse quand un type écarte vos jambes. Oh mais non vous les écartez toute seule. Laissez moi partir maintenant, je doute d’avoir besoin de vous.

Il la repoussa près du mur.

- Bon dieu, laissez-moi partir, je n’avais pas envie d’être odieux, ne m’en veuillez pas. J’ai rencontré quelqu’un Mac et je vais la rejoindre, peut-être est ce que vous serez heureux pour moi. On reste en contact, Mac.

Harm sortit du bureau, ferma la porte derrière lui.

Il alla à son bureau, Jen s’approcha de lui, mais il leva la main, son sourire fut timide. Il ferma la porte derrière lui. Il devait partir, sa décision était prise, cela serait dur, mais il referait sa vie, mais sans elle. Il avait tout fait pour qu’elle soit écoeurée de lui, qu’elle le laisse partir. Cela serait mieux pour eux. Un jour il lui expliquerait, quand ce serait inévitable.

Mac alla à son bureau et s’écroula, son univers s’écroulait, elle qui croyait que Harm serait là éternellement, il lui avait mis toute la vérité en pleine face, et çà lui faisait mal, car il avait entièrement raison, elle s’était rabattue sur lui quand Harm s’était éloigné d’elle, c’était simple, et au moins elle s’était sentie aimer, il n’était jamais là, et grâce à ce fait pensait à Harm, ses nuits emplies de Harmon Rabb.
Quand elle le sentait s’éloigner, elle le rassurait sur ses sentiments, des sentiments simulés, et avec sa mort elle avait été libérée, elle n’aurait plus à lui mentir, Harm l’avait rassuré, il serait là pour elle pour l’éternité. Pour le plaquer, elle n’avait eu aucun problème. Harm était là.

Elle pourrait convaincre Harm, elle pourrait lui avouer, lui avouer qu’elle avait peur de s’engager avec lui qu’ils se perdent, qu’ils en viennent à se haïr, elle devait lui dire qu’elle l’aimait, qu’elle l’aime tout simplement, il resterait. Oui, il resterait, elle allait faire dégager sa rivale, foi de marines, il y avait plus de neuf ans d’histoire entre eux deux, elle n’allait pas le perdre pour une aventure, une simple aventure.

Elle quitta son bureau et rejoignit Jen

- Madame, vous avez pleuré ?
- On peut parler, dans un coin plus tranquille, la kitchenette par exemple ?
- Oui, bien sûr.

La kitchenette est vide

- Jen, Harm m’a dit qu’il partait, et il m’a expliqué, je ne sais pas comment je vais faire sans lui, mais il m’a certifié qu’il resterait en contact, j’aimerais tant qu’il reste, même s’il veut partir, s’il changeait d’avis, il y a un moyen, j’en suis sûre, j’espèrerais tant qu’il ne quitte pas nos vies comme çà. Cà doit être le cas pour vous également.
- Oui, mais il est fort et cette épreuve il va la traverser comme beaucoup de tempêtes. C’est terrible hein ?
- Bien sûr quelqu’un sera là pour l’épauler. Elle a du faire beaucoup.
- Ah oui, Sydney a fait beaucoup, pour l’aider, elle l’a envoyé chez les…
- JEN !!! Silence

Harm les interrompit,

- Elle vous manipule, elle ne sait rien. Et n’a rien à savoir. Jen, sortez s’il vous plaît que je mette au point les choses avec elle, je passerait à l’appart ce soir, comme convenu.

Jen la fusilla du regard,

- Mackenzie, vous en avez fait mais je ne croyais pas que vous soyez capable de manipuler quelqu’un. Cela ne vous regarde pas, c’est MA VIE.
- Et celle de Jen, non ? Elle est au courant, elle ? Qu’y a-t-il de si terrible dans votre vie, et qui est votre Sydney, où vous a-t-elle envoyé ? Au 7e ciel, c’est çà. Bon sang, Harm je vous aime. Harm, bon sang je veux un nous, je vous ai menti, mais ne partez pas, ne m’abandonnez pas. Vous avez entendu, je vous aime, Harmon.

Harm reste silencieux, au mot aimer, il a eu tendance à s’approcher d’elle, entrouvant la bouche, un sourire au coin des lèvres, ses yeux brillent, puis s’est renfermé.

- Nous deux ? Désolé, Mac… Mais les paroles d’une femme de votre vertu m’indifférent peu, je ne me doute pas que vous puissiez faire un « beau couple » très rapidement, l’hiver approche et il ne faut pas que attrapiez froid. Je n’ai pas envie de crever rapidement. Et en plus, vous n’avez plus besoin de moi, enfin précisons de mon sperme vous ne pourrez même pas vous reproduire.

La gifle partit rapidement, d’abord surprise par son geste, elle laissa la main en l’air. Harm l’attrapa, par le poignet, il la serrait. Il allait la broyer, il l’attira à lui, inévitablement, son bras droit l’attrapa, sa main au creux des reins, sa main gauche toujours tenant celle de Sarah. Elle se sentit perdue dans ses yeux bleus.

Il l’agrippa, se saisissant de ses lèvres, leur étreinte était inévitable. Il l’embrassa, elle répondit à son baiser, ardemment. Elle ne pouvait pas sortir de ses bras, et elle ne voulait pas en sortir.

- Non… Je ne peux pas, je le dois.

Il disparu aussi vite qu’il était apparu.

L’étreinte avait duré si peu de temps, mais elle se sentait seule, perdue. Elle parti à sa suite.

Harm commençait à partir, quand Bud arriva

- Monsieur, téléphone, le docteur Walden pour vous.

Elle recula dans la cuisine, eut le temps de voir Harm regarder si elle n’avait rien entendue.

- Monsieur, c’est bien ?
- Passez la moi dans mon bureau.
- Bien monsieur.

« Sydney… Sydney Walden… Docteur Walden, l’ancienne petite amie de AJ. Non impossible, il ne vit pas quelque chose avec elle. »

Harm ressortit et se dirigea vers le bureau du général, il repartit presque aussitôt. Mac fila dans son bureau, trouva ses clés et descendit au parking. Elle devait le suivre.

Harm roulait vite, et apparemment se souciait peu de voir quoi que ce soit dans son rétroviseur.

Il s’arrêta brusquement devant une maison

- Oh Harm, c’est donc ici qu’elle habite. Tu t’empresses de la retrouver, comme çà. Tout le monde manifestement est dans la confidence sauf moi.

Harm ne descendit pas tout de suite, une Ford, arriva, elle reconnaissait la conductrice : Docteur Sydney Walden, Harm lui ouvrit la porte. Ils étaient en pleine discussion, ils n’avaient aucun geste intime l’un pour l’autre. Ils rentrèrent. Mac se décida à les suivre.

Ses yeux s’arrêtèrent devant la plaque dorée : Professeur Ben Cohn, spécialisé en ophtalmologie.

« Ophtalmologie »

Elle rentra, le couloir était long, elle aperçu le cabinet au long du corridor, mais une secrétaire était derrière un bureau massif.

- Madame, bonjour, c’est pour un rendez-vous, vous devez savoir que le délai d’attente est de 6 mois.
- En fait ce n’est pas un rendez-vous, mais j’ai mon époux qui vient d’arriver, Harmon Rabb, il vient d’arriver avec un docteur, il a oublié quelque chose, puis-je le voir ?
- Madame, c’est impossible. Mr Rabb est en rendez-vous et je ne peux pas le déranger.
- Puis-je au moins l’attendre, ici. Est-ce que ce sera long ?
- Au moins 25 minutes, d’après ce qu’on m’a dit. Mais vous pouvez aller à la salle d’attente, vous le verrez sortir.
- Merci.

« Le délai d’attente est long, qu’est-ce qui m’est arrivé de dire mon mari, que fait-il chez un ophtalmologiste, cela fait 5 ans que son problème est résolu, est-ce un examen de routine, oui c’est çà, un pilote se doit d’avoir 10/10 sans correction, mais pourquoi ne va-t-il pas à Bethesda, pourquoi ? En quoi Sydney Walden y est mêlée»

Elle entendit la porte s’ouvrir.

- Monsieur, je suis désolé de ne pas pouvoir en faire plus.

La voix de Harm était déçue

- Merci encore d’avoir pu me recevoir, si vite.
- Sydney est une de mes amies, j’aurais aimé pouvoir faire quelque chose.

Ce fut le docteur Walden qui aperçut Mac en premier.

- Lieutenant-colonel Mackenzie ? Quelle surprise ? Harm, je suis heureuse que vous lui en ayez parlé. Vous qui aviez peur qu’elle ne puisse vous aider, vous voyez…

Elle s’approcha de Mac

- Rassurez-vous Mac, ce n’est pas définitif, cela a été diagnostiqué mais c’est évolutif et… avec un miracle, la maladie ne va peut-être pas évoluer même si beaucoup de choses vont changer pour lui. Il aura besoin de vous.

Mac regarda dans la direction de Harm, il avait les bras ballants, la regardait. C’était la deuxième fois qu’elle le voyait détruit.

- Qu’est ce qui se passe, Harm ? Pourquoi un ophtalmo ? Harm ? Répondez-moi, ne me regardez pas comme çà ?

Son ton fut cassant

- Au moins, je peux encore vous voir. Merde, expliquez-lui Sydney.

Harm se dirigea vers la sortie.

Mac le rattrapa, retenant sa main, mettant sa main dans la sienne. Elle regarda leurs deux mains, surprise.

- Non, Harm, vous !
- Allez dans mon bureau, je peux bien prendre un peu de retard, il faut d’ailleurs que je prépare votre dossier pour Philadelphie.

« Philadelphie, Pennsylvanie où vit Sarah Rabb, la seule. Est-ce qu’un jour, elle le serait, Me Harmon Rabb»

Harm entraîna Mac vers le bureau, ferma la porte derrière lui. Il s’adossa à la porte et regarda leurs mains liées, il leva les yeux sur elle. Les larmes s’écoulaient

- J’ai peur, Sarah, j’ai tellement peur.

Elle se glissa dans ses bras, posant sa tête sur son torse, Harm posa le menton sur sa tête, les cheveux de Mac lui caressant le cou, elle avait toujours eu peur de çà, de se sentir perdue, petite dans ses bras. Mais là elle réalisa qu’elle n’avait plus peur, que si elle quittait ses bras, elle tomberait dans le vide.

Harm, doucement, lui releva le menton, posa ses lèvres sur les siennes, ce baiser était moins torride, mais plus intime, il avait un goût de sel.

Il la quitta, et alla vers la fenêtre. Tirant sur les stores pour laisser entrer la lumière.

- Oh, on voit l’obélisque, vous saviez après mon opération j’y suis allé pour voir le coucher de soleil, on ne le voit pas entièrement, mais on voit son sommet. Bizarrement, je m’étais juré de voir deux autres obélisques Louxor et Paris, pour voir comment c’est en vrai. Je ne sais pourquoi, certains psys pourraient me diagnostiquer, un problème exacerbé de virilité, que sais-je ? Mais non, c’est un rêve, chacun à ses rêves. Un de plus qui s’écroule. Un de plus à l’approche de Noël. Je ne sais pas pourquoi, j’y ai été après mon opération, pour voir le soleil, quelle ironie, après mon opération une des premières choses que j’ai apprécié. Et là apprendre, que… Ca fait 6 mois que je triche, j’ai senti la différence, vous savez avec ma batterie, je croyais que c’était çà une conséquence, mais non, j’ai triché pour mes quotas, j’ai failli me crasher encore, mais j’ai triché, j’ai menti…. Mac je ne pourrais plus jamais voler, mais cela doit vous rassurer.

La tristesse gagnait sa voix, amplifiant sa voix grave.

Mac arriva derrière lui, passant les bras autour de sa taille, posant la tête sur son dos.

- Ne dites pas çà, ça fait partie de vous, c’est le Harm que j’aime.

Elle le fit reculer, pour se mettre devant lui et caressa les ailes dorées.

- Elles sont brisées…

Harm tenta de lever la main, pour les enlever.

- Harm, non çà c’est toi. C’est Harmon Rabb. Est-ce que ce sont tes yeux ? Ca doit être opérable, comme la dernière fois, Harm tu as quarante ans, tu devais t’en douter que çà t’arriverait, un jour, je me doute que tu devais espérer encore 10 ans, Harm tu sais ce que c’est ce n’est plus ta priorité, tu avais du penser que tu en avais tellement bavé que tu aurais un répit.
- Mac, c’est un glaucome.

Elle recula, se cogna à l’appui de la fenêtre.

- Ce n’est pas contagieux.
- Harm, je… Et moi qui pensais à la presbytie, euh je suis désolée.
- Il y a 50% de chances pour que je sois aveugle, 50%, tu parles d’une chance.

Il avait dit ces deux phrases, avec de l’ironie amère.

Elle ne trouvait rien à dire, elle savait avec Harm, que la pitié, les regrets seraient inutiles.

- Harm, si on partait là maintenant, allons prendre l’air.

Après avoir payé, Harm se dirigea vers sa voiture, Mac fut surprise. J’ai encore une vue satisfaisante, enfin avec correction. Elle s’approcha de lui, regardant l’éclat de ses yeux.

- Lentilles ?
- Mmmh, Mac je ne voulais pas que tu l’apprennes, Mac, je ne voulais pas que tu dises que j’avais besoin de toi, …
- Harm, je veux faire partie de ta vie, je serais là, je veux un nous, je t’…

Harm posa un doigt sur ses lèvres

- Moi aussi, mais je ne veux pas t’entendre me le dire. Je veux un je t’aime, sincère. Et pas simulé. Je préfère attendre, que tu sois sûre, je veux te laisser le choix de t’en aller. Je t’aime trop pour te voir malheureuse, par ma faute. Je préférais te voir heureuse avec un type qui ne te fasse pas souffrir.
- Et donc, tu préférais fuir chez ta grand-mère, plutôt que d’accepter mon aide, je t’aime Harm, je t’aime vraiment, c’est vrai que j’ai eu peur d’un nous, qui nous fasse nous haïr. Comment peux-tu faire çà, hein, ne pas vouloir notre bonheur. J’ai dit notre, donne-moi une chance, je te prouverais que je t’aime. Harmon Rabb, rien ne m’empêchera de te le dire, jusqu’à que tu me crois, j’ai tellement de fois menti sur mes sentiments, mais c’est la dernière fois, Harm. Je t’aime. Dis-le moi.
- Je t’aime.

Harm baissa les lèvres vers les siennes, mais Mac le repoussa gentiment

- Tout à l’heure. On y va ?
- Où çà ?
- Au jag,
- Mac, je ne reviendrais pas sur ma décision
- Je démissionne Harm

Elle monta dans la corvette, mettant sa ceinture.

- Mac, non je ne te laisserais pas faire çà
- As-tu le choix, j’ai envie de rencontrer Sarah Rabb
- Mais bon dieu, qui a pu me faire tomber amoureux d’un tel caractère.
- Trop tard, tu es tombé dans mes filets

Elle enlaça les doigts sur ceux de Harm qui étaient sur le pommeau de la boîte de vitesses.

- Harm, ma démission n’est que la première étape. Après j’aimerais que tu m’emmènes voler.
- Mac, ce n’est pas conseillé.
- Une fois Harm.
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MessageSujet: Re: Ensemble à jamais [Terminée]   Ensemble à jamais [Terminée] Icon_minitimeDim 30 Oct - 14:01

Dans le ciel de la Virginie,

Il regarda la femme devant lui, écarter les bras et les passer au dessus de l’avion. Elle se mit à éclater de rire.

- C’est génial.

Mac avait accepté de monter dans un avion, ce fut la chose qui lui fit penser qu’elle l’aimait vraiment. Il l’aimait follement. Elle avait tout quitté, elle lui avait dit que pendant la semaine, elle prenait les rênes.

7 Décembre 2004
Nuit

Leurs mains se serraient encore une fois, tellement forts. Leurs doigts étaient enlacés.

Harm, reprit son souffle, la regarda intensément, la lumière de la rue à travers les stores vénitiens ouverts tombant sur le lit, les éclairant dans leur folle nuit, leurs corps étaient en sueur, collés l’un à l’autre.

- Tu vas avoir froid.

Il tenta doucement de quitter sa main, pour remonter le drap, et la prendre dans ses bras.

- Restes, Harm, restes sur moi. Encore.
- Bébé, je vais t’écraser.

Mac monta ses jambes le long des cuisses de Harm, l’enserrant encore plus en elle, elle le sentit se raidir, immédiatement en elle.

- Fais-moi l’amour Harm.

Il eut un sourire,

- Depuis quand on se tutoie ?
- Est-ce le moment ? En cherchant d’attraper ses lèvres. Explique moi, qu’est ce que tu voulais dire comme sentiment exacerbé de virilité en évoquant les obélisques ?
- Attends-toi !

Le va-et-vient commença, plus fort que les précédents. L’orgasme les vainquit, ils n’avaient pas eu besoin de se caresser seulement de garder leurs mains enlacées, les serrant plus ou moins selon la force de leurs ébats…

- Mac
- Laisse-moi quelques instants.
- Mac épouses-moi.

Pour toute réponse, elle l’embrassa

- C’est oui ?
- Idiot.

Il la regarda avec intensité, elle eut froid,

« Mon dieu, il a tellement souffert, on a eu tellement de mal à nous trouver, mon dieu, s’il vous plaît ne lui faites pas çà, ne lui faites pas perdre ses yeux, mon dieu, je vous en supplie, il n’aura déjà pas d’enfants par ma faute, alors ne lui enlevez pas l’éclat de ses yeux. »

- Prends-moi dans tes bras, j’ai froid.
- Mmh, et j’aurais quoi si je te réchauffe.
- Ah non, Harm, ce sera un de tes premiers devoirs d’époux
- Ah oui ?
- Oui, c’est marqué l’homme s’engage à réchauffer son épouse et ses pieds.

Collant ses pieds gelés contre les siens. Harm sursauta et les enserra entre les siens

- Et tes devoirs ?

La main de Mac s’en fut baladeuse, le long du corps de Harm.

- J’aime bien ce devoir, avant de laisser la bouche bée, quand elle arriva à l’objet de ses désirs. Tu ne me laisses donc pas de repos.
- Pour çà jamais.

Lieu inconnu
Année 2005

Après s’être déshabillé, Harm rejoignit Sarah dans le lit, caressant ses doigts fins.

- Bonjour, mon ange
- ‘jour. Mon amour. Où tu étais ?
- Te chercher ton petit-déj, à la boulangerie.

Elle se nicha dans ses bras,

- Harmon Rabb, on est dans un des hôtels les plus célèbres du monde, et tu ne fais pas confiance au service du petit-déjeuner au lit.
- Pas question, qu’un type puisse entrevoir quoi que ce soit de Me Sarah Rabb.
- Donc, on ne peut pas aller sur le balcon de l’hôtel pour déjeuner, dans notre tenue.
- On est mieux ici, au chaud que nus sur un balcon d’un hôtel parisien. Et en plus, on est fin avril, mais il fait frais. Et ils n’aiment pas les attentats à la pudeur.

Mac éclata de rire.

- C’est toi qui dit çà, toi qui a failli me sauter dessus dans l’ascenseur, hier soir.
- Et c’est toi qui m’as cherché !
- En faisant ériger l’obélisque.

Harm embrassa doucement le cou de son épouse.

- Harm, il faut que je te dise quelque chose, à propos de m’entrevoir.
- Quoi ?
- Il va bien falloir qu’un docteur s’occupe de moi.
- C’est ton problème de stérilité.

Il était très inquiet.

- Ca va, hein ?
- Harm, oui c’est à propos de ma stérilité, Harm, je suis enceinte, tu vas être papa, je n’étais pas sûre et je ne savais pas comment te le dire, on m’a dit qu’il y a eu un petit miracle.

Harm se recula, le sourire au coin des lèvres, tout en posant sa main sur son ventre

- Je croyais que ça serait difficile, enfin j’avais lu que ça pourrait être long. C’est vrai ?
- Oui, tu es heureux ?

Harm doucement l’embrassa, la serrant contre lui.

- Oh oui, je t’aime ma toute belle. Depuis combien de temps ?
- Un mois
- Pour fin décembre, c’est çà
- En principe, pour la semaine de Noël.
- Au moins ça fera une bonne chose qui arrivera, il faut de temps en temps un miracle

La joie de Harm, bien que sincère était amère. Elle savait de quoi il parlait. Depuis qu’ils étaient montés dans l’avion pour Paris, il s’était renfermé.

Elle se nicha dans ses bras.

- Je suis un bien trop médiocre mari, excuse-moi, bien sûr que je suis heureux, je t’adore ma belle, je suis tellement heureux, c’est juste que je ne veux pas que notre enfant ait la même chose de moi, le glaucome pourrait être héréditaire. Mon dieu, je devrais faire çà plutôt… il la serra contre lui, se mit à la cajoler. Oh mon amour, ma toute belle.

Sa bouche quitta sa bouche et glissa le long du corps.

- Harm, le petit- déjeuner.
- Je m’en occupe

Ses lèvres s’arrêtèrent sur son ventre, se firent plus légères, s’arrêtèrent, cherchant un détail, quand elles frôlèrent son ventre. Puis descendirent plus bas, papillonnant sur sa peau, puis plus bas, sa langue travaillant en même temps, il attrapa un oreiller et installa Mac, il lui donna la plus douce caresse. Mac adorait quand Harm posait ses lèvres à un endroit si intime. Il savait comment faire, elle ferma les yeux, depuis 5 mois qu’ils étaient amants et maintenant mariés, il connaissait tout ce qui la faisait frémir, grimper au 7e ciel, et y arrivait à coup sûr. Elle l’attirait à elle, ses ongles griffant ses épaules.

Elle gémit : Harm, encore, avant de crier son nom.

Elle se mit à trembler, Harm la serra dans ses bras. Elle voulait l’attirer à elle :

- Je n’ai pas envie de vous faire du mal, on devrait lever le pied.
- Ne te fais pas de souci, viens. Prends-moi.

Harm ne se fit pas prier. Et exauça le vœu de Mac.

Essoufflé, il la prit dans ses bras.

- On devrait vraiment lever le pied.
- Promis, mais pas pendant notre seconde lune de miel, après l’Egypte promis. Tu te rends compte, quand tu m’as proposé de repartir en vacances un mois après notre lune de miel. Je me suis demandé où tu voulais m’emmener.
- Et je t’avais négligé avec le cabinet à préparer, toutes nos affaires. Mais je promets que je vais t’octroyer beaucoup plus de temps à la maison, et en plus il va falloir embaucher un avocat en plus, avec ton congé maternité.
- Comment çà tu m’as négligé, tu as exaucé l’un de mes plus beaux rêves, faire de moi, la mère de ton enfant.

En attrapant sa main, la posant sur son ventre.

24 Décembre 2005
Un peu avant minuit.
Sous une tempête de neige.

Harm donnait la main à Mac

- Mon dieu, çà fait trop mal.
- Encore un effort, ma belle.
- Ne me touches pas, je veux pas que tu me touches, c’est de ta faute : c’est toi qui m’a mis dans cet état. Fini les câlins, plus rien à moins que tu passes par la castration, si ça continue, c’est moi qui t’émascules. Mon dieu, je veux un hôpital, je veux une péridurale, je veux un lit d’hôpital, je veux une civilisation, je veux que cette neige fonde tout de suite, je veux un médecin, je veux que tu me prennes dans tes bras. Je te hais Harm, oh mon dieu, j’ai si mal, rejetant la tête sur les oreillers
- Mais oui, ma belle, je t’aime aussi.
- Ca fait trop mal, ta main vite.

Harm était agenouillé entre ses jambes. Mac au milieu de coussins, dans leur lit conjugal. Elle broya la main de Harm, une fois de plus.

- Je ne veux pas que tu me touches. Oh Harm, aide-moi. Je suis odieuse avec toi.
- Si tu continues, je vais faire un tour.
- Très drôle, oh non pas encore, Harm, aide-moi.

Il se pencha sur elle, l’embrassa.

- Je suis fier de toi, ma chère épouse, il embrassa sa main.
- Oh Harm, tu es un amour.
- Ca va être bientôt fini.
- J’ai mal.

25 Décembre 2005
3h00 du matin

Harm entendit l’ambulance, il posa un baiser sur le front de Mac, et alla ouvrir la porte.

- Mr Rabb, on a fait au plus vite, où est votre femme.
- Elle est là.

Le médecin chef regarda, sur le lit, Me Rabb était allongée dans le lit, la couette, la recouvrant, elle avait deux petits paquets dans les bras. L’un des deux pleurait.

- Harm, tu peux prendre ton fils.
- Deux enfants, bravo. Où est le placenta ?
- Je l’ai mis dans le lavabo, dans un sac. Je ne savais pas trop quoi faire avec les bébés.

Tout en prenant le bébé dans ses bras, le regarda intensément.

- Viens-là mon trésor, tu vas réveiller ta petite sœur. J’ai donc coupé le cordon assez large.
- On va voir çà ! Vous allez bien madame ?

Mac, fatiguée, hocha de la tête. Le médecin le regarda :

- Au fait, Joyeux Noël.

Après les premiers examens, les pompiers commencèrent à embarquer la famille Rabb.

Harm fut le dernier à quitter la chambre, laissant les pompiers descendre la civière. Le lustre éclairait l’escalier, la lumière commença à faiblir devant ses yeux, il mis çà sur le compte de la fatigue.

Vers 14h, il quitta l’hôpital et rentra chez lui, il avait veillé sur Sarah, regardé ses enfants dormir. Il était exténué, il avait du mettre ses lunettes de soleil, la neige l’aveuglant avec le soleil.

Il mit à plus tard, le nettoyage de la chambre, et s’affala sur le canapé, regardant le polaroid qu’avait fait les infirmières. Il s’endormit.

Il se réveilla, quelqu’un avait posé une main sur son épaule.

- Mac
- Non, mon chéri, c’est maman.
- J’avais oublié qu’elle n’était pas là. Vous avez vu la neige.
- Oui, on a failli rester coincé plusieurs fois. On a téléphoné à Mac, elle nous a demandé de venir ici avant. Tu dois nous annoncer une surprise.

Harm leva le pouce et l’index.

- Deux, maman, Un petit garçon et une petite fille. Ils sont nés là-haut, dans notre chambre. Avec la tempête, je n’ai pas eu envie de prendre le 4X4 pour les emmener.
- Tu as bien fait, chéri.
- Oui, mais on a prit de grands risques, j’aurais du m’installer en ville avec elle.
- Eh Harm, tes enfants vont bien, et ma belle-fille va bien. Tu as l’air crevé. On devrait aller voir Sarah.
- Je vais faire un peu de rangement dans la chambre, avec les bébés. Je dois préparer le sac de Sarah, des bébés. Je prends une douche et on y va !
- Harm, je vais nettoyer, toi tu fais ta douche, tu manges un morceau et on y va.
- Maman, tu ne vas pas ranger ma chambre.
- Je l’ai fait pendant 15 ans et tu n’étais pas un roi du rangement.

« Je sors de la douche, je n’ai pas eu le choix, je suis crevé et j’ai une migraine affreuse. »

Il commença à se raser. Sa vue se troubla, encore. Il s’appuya sur le lavabo.

« Oh mon dieu, non pas çà. Je ne veux pas, laissez-moi voir mes enfants grandir, laissez-moi continuer à voir Sarah, s’il vous plaît je vous en conjure. Je veux voir à qui ressembleront mes enfants. Je vous en supplie, laissez-moi encore du temps, un peu de temps.»

Hôpital
Deux heures plus tard.

Mac dormait quand ils rentrèrent, Harm s’assit sur le côté du lit, doucement l’embrassa sur les lèvres.

- Je t’aime
- Harm, moi aussi.

Elle lui sourie

- Mac, t’ai-je dit merci pour ce beau cadeau de Noël ?
- Merci à toi. On recommence quand ?
- Après un stage chez les sages-femmes, promis !
- On leur dit ?
- Mmmh, maman, Franck. Cette petite chose rose, Mac le tapa, ma fille chérie, deuxième tape de Mac, notre fille s’appellera Olivia, et notre petit garçon j’avais l’intention de donner le nom de mon père, Mac n’appréciait pas d’avoir un deuxième Harm à s’occuper, on se demande pourquoi, tout le monde éclata de rire. Je lui ai expliqué que je souhaitais le prénom de celui que je voyais comme mon père, il s’appellera Franck.
- Oh, fiston je ne sais pas comment te dire, ça me va au fond du cœur.

Franck remercia Harm, celui-ci s’éloigna avec sa mère, Mac les regarda, surprise.

- Maman, je sais que ça va être dur, mais j’aimerais que vous veniez vous rapprocher. Mac va avoir besoin de toi, les bébés aussi, je vais avoir besoin de toi.
- Harm, ne me dit pas ?
- Je ne sais pas, mais j’ai tendance à avoir la vision qui se trouble, je n’ai pas été chez le docteur, ce n’est peut-être que de la fatigue. Mais j’ai assez peur, que ce ne soit pas ça.
- Est-ce que Mac est au courant ?
- Non, pour l’instant, je ne veux pas trop lui dire, elle est tellement heureuse avec les bébés, je lui dirais l’année prochaine, j’aurais l’impression d’y avoir échappé pendant un an, encore.

Son sourire fut timide.

- Que va tu faire si jamais ?
- Tu le sais maman, je partirais, je ne la quitterais pas, mais je devrais apprendre à me débrouiller, je ne veux pas dépendre de Sarah.
- Harm, ne l’abandonnes pas, pas elle, ni tes enfants.
- Ne fait pas comme papa, c’est ça ? Désolé
- Je mets çà sur la fatigue, Harm, mais tu n’es pas assez vieux pour ne pas avoir une tape si tu la mérites.

Il sourit à sa mère.

- Promis.

Ils revinrent vers la chambre, Harm se pencha sur les deux berceaux.

- Coucou, mes trésors, posant une main sur chaque bébé.

Ils ouvrirent les yeux.

- Oh, Mac ils ont tous les deux mes yeux.

Trish eut un hoquet, Mac la regarda, elle faillit quitter la chambre, en disant

- C’est l’émotion d’être enfin grand-mère. Tu as tellement mis du temps, Harm.
- Oui, mais des faux jumeaux qui plus est imprévus. Harm ne fait pas les choses à moitié.

Harm se tourna vers ses enfants, les regardant comme s’il voulait regarder chaque être aimé et ne jamais les oublier, au cas où.

« Ne fait pas les choses à moitié. 50% de chance. Moitié. 50%. Ses mots restent dans mon cerveau et résonnent encore et encore. »

Il regarda par la fenêtre, le soleil se couchait. Il avait réussi à en voir encore un.

« C’est un de gagné ! »

Il se tourna vers Sarah, qui le regardait. Il lui sourie.

« Oui quoiqu’il arrive, j’y ai beaucoup gagné. Je ne veux pas tout perdre »

Fin
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