L'affaire Patters [Terminée]

TItre : L'affaire Patters
Auteur : Didine
email : amddje@hotmail.fr
Avertissements : PG13.
Catégorie : Romance, Action..
Personnages : Harm, Mac, AJ
Disclaimer : « La série JAG ne m'appartient pas. Elle est en la possession de DPB, Bellisarius Production, CBS et Paramount. Je ne fais qu'emprunter les personnages un petit moment, mais je promets de les rendre plus tard. Je ne touche aucune somme d'argent pour cette histoire. Ce n'est qu'un divertissement. »
NDLR : Fic assez ancienne qui était sur papier, que j'ai recopié avec le "gentil" harcèlement de Bluebell, Mac79, Macmicrob et Matrix, bises les filles. Les mettrait en ligne une fois écrites ( il m'en rese 6) avant de recommencer à ecrire. Celles qui ont lu la première version noteront des différences.

Merci à ma harminoumaniaque préférée pour sa relecture. Merci ma petite Bluebell

Résumé : Se passe au cours de la S6, et rencontrent quelques difficultés

L’affaire PATTERS

Californie
Au large des côtes.

Il égrenait les secondes, le bateau s’était éloigné, depuis une bonne minute, sans doute pour laisser au spectateur le plaisir d’admirer le feu d’artifice.

Elle n’avait pas pu résister contre la drogue.

Harm tentait de veiller, il fallait qu’il le fasse, même si ses paupières se fermaient de plus en plus. Il ne leur restait que deux minutes.

Il s’appuya contre le mur à côté de la porte qu’il venait de défoncer.

Il attrapa le couteau, qu’il avait pu prendre.

Il devait le faire, il savait que ce geste, lui permettrait de tenir le choc. Et de contrecarrer les effets de la drogue. Que l’adrénaline lui permettrait de tenir.

Le risque qu’il prenait était grand.

Il attrapa un bout de drap qu’il mit dans sa bouche, et mordit.

Tandis qu’il attrapait fermement le manche du couteau de sa main, serrant le poing autour. Et se poignarda la main, hurlant à travers le drap.

Il regarda sa main ensanglantée. Avant de se pencher sur elle, de passer le bras autour de sa taille.

- C’est bon, Mac, toi et moi on va s’en sortir. Tiens le coup.

Il parcourut le couloir, ne pouvant tenir Mac dans ses bras.

Arrivant sur le pont. Distingua un objet de salut, qui pourrait les aider, une bouée.

Plongea avec Mac dans l’eau.

Il parvint à faire quelques mètres avant que le bateau n’explose. Des débris tombèrent dans l’eau. Il remonta à la surface traînant Mac derrière lui.

Sa main lui brûlait, le sel ravivant la douleur.

Il mit le dos de Mac contre son torse, maintenant sa tête hors de l’eau. Sa main blessée sur elle, nageant de sa main non blessée.

Se motivant pour ne pas s’endormir. Car il n’était pas seul. Il devait résister pour elle.

A bout de force, sa nage commençait à ralentir. Il passa la bouée autour d’elle, s’accrochant à la bouée. Se laissant dériver par le courant, en espérant qu’il les fasse échouer sur la côte, ou du moins qu’il les en approche.

Flashback

Enquêtant sur un colonel, Harm l’avait suspecté dès qu’ils avaient été chez lui. Découvrant que le domicile était un voilier, qu’il disposait également d’une autre résidence en Floride. Et Harm s’y connaissant, il savait le prix d’un de ces petits bijoux. Ce n’était pas avec la solde d’un colonel qu’on pouvait se payer ça, à moins de vendre son appartement, sa voiture et peut-être son âme au diable.

Le colonel avait prétexté un héritage pour expliquer l’acquisition de son voilier.

Mais cette enquête avait été le début du piège dans lequel ils étaient tombés.

Ils l’avaient suivi. Décidant de fouiller dans la résidence principale quand le colonel Patters avait quitté la marina avec son 4x4, flambant neuf.

Harm avait senti, une crosse se poser sur sa tempe, et le cliquetis de la sécurité. Distinguant du coin de l’œil Mac subir le même sort, tenue en joue par Patters, et lui par Palmer.

L’enfer avait commencé. 24 heures prisonniers de Palmer, en pleine mer, tous les deux seuls sans savoir ce qu’il leur préparait.

Même s’ils s’en sortaient, et s’ils s’en sortaient, ce serait le début d’énormes menaces, complicité avec Patters, et fraternisation.

Harm s’était occupé de Mac. Cependant pendant qu’ils étaient enfermés, ils s’étaient peut-être trop occupés l’un de l’autre. Il ne savait pas où il en était. Tout s’était passé très vite, Mac ayant eu une crise d’angoisse.

Il avait eu à la rassurer. Et avec la promiscuité de leur cellule, tous les deux seuls. Ils avaient fait l’amour.

Irrémédiablement attirés l’un par l’autre, passant une partie de la nuit à s’aimer. S’écartant l’un de l’autre plus exténués que rassasiés du corps de l’autre.

Ils s’étaient rhabillés en silence, se disant que le fait de remettre leurs uniformes leur permettait d’oublier ce qu’ils avaient fait. Leur permettait de se rappeler qui ils étaient. Et ce qu’ils ne pouvaient pas.

Palmer avait débarqué un peu plus tard. Harm se mettant devant Mac.

Il leur exhiba ce qu’il tenait à la main, une cassette

- Voici une petite cassette souvenir de vos exploits. Et ébats.
- Espèce de salaud !

Harm avait tenté de se relever, mais il s’était rassis en distinguant Patters juste derrière lui, brandissant une arme.

- Voyons, Harm. Sinon je repars avec mon plateau télé. Et avec vos exploits, je pense que vous en avez besoin.

Patters posa le plateau, regardant Mac. Qui se mit plus contre Harm espérant échapper à son regard.

- Pas la peine ma belle, j’ai déjà tout vu.

Posant le canon, contre sa joue.

Le sang de Harm ne fit qu’un tour quand il se jeta sur Patters, pour lui envoyer une droite.

Palmer n’eut pas le temps de réagir, et aperçut Harm tenant l’arme à la main et ayant collé le bras sous le cou de Patters.

- Palmer, pose ton arme ! C’est fini !
- Ah ouais ?

Il pointait son arme vers Harm.

- J’ai pas fini de jouer moi, en plus c’est exactement ce que j’avais prévu.

Harm vit le doigt de Palmer ôter la sécurité.

- Au revoir, Patters.

Il tira.

Harm relâcha le corps sans vie de Patters. Surpris, et n’ayant pas le réflexe de pointer l’arme vers Palmer.

- Allez les deux tourtereaux. On va procéder à un visionnage qui va vous plaire.
- Je t’ai connu plus inventif, pour te débarrasser de quelqu’un.
- Tu apprécies mes talents, Rabb ?
- Non.
- Oh, manifestement déçu. Peut-être veux tu tester sur toi-même ou le voir sur le colonel, enfin, trésor. C’est bien comme ça que tu l’appelles, Harm. Ton trésor. Ce fut très intéressant d’ailleurs.
- Sale petit fils de….
- Pas de grossièretés, voyons, pas en présence d’une femme. Vous êtes prêts pour le visionnage.
- Colonel attrapez ça et levez vous.

Mac se releva, attrapant une petite clé, que lui avait lancé Palmer.

- Et ouvrez le petit placard à ma gauche. Et plus vite que ça, et pas de mouvement brusque. Votre chéri, c’est bien ça, chéri ! Est dans ma ligne de mire.

Mac ouvrit le placard pour découvrir un combiné téléviseur magnétoscope.

- Retournez vers Rabb.

Palmer, toujours l’arme braquée sur eux, de dos enfonça la cassette dans le lecteur.

Et appuya sur la lecture.

- Je vous laisse les passages X ? Qui feraient rougir les censeurs. Vous battez les records tous les deux. Non, c’est vrai que je n’ai pas trop le temps, ce qui est intéressant c’est le début. Ca va vous plaire.

Il rembobina la cassette.

Harm et Mac pouvaient apercevoir leurs ébats. Se rendant compte de ce qu’ils avaient faits, quelques heures précédemment. Même si jusque là, ils refusaient de se l’admettre.

Ils quittèrent des yeux l’écran pour se regarder intensément l’espace d’un instant.

Ils regardèrent à nouveau l’écran quand ils entendirent leurs voix. Mais dans le cadre d’une discussion qui ne leur disait rien.

Tout avait été changé, et ce qu’ils disaient les faisaient passer pour des soldats qui auraient dissimulé des informations concernant Patters, qui leur avait proposé une collaboration.

- Découpage d’une discussion bien sûr. On peut tout faire avec l’informatique. Tout dire. Mais en tout cas, vous m’avez grandement aidé pour accréditer la thèse de vous deux amants.
Dois je mentionner, que les preuves sont en ce moment sur le bureau du secrétaire d’état avec le passage X. Et bien sûr, étant convaincu que les gouvernements peuvent manipuler et que les médias sont rois, ils en ont reçus.
- Et tu comptes quoi faire maintenant nous tuer ?
- Evidemment, je vais repartir et m’installer devant la télé, et voir vos deux carrières ternies. Tout le monde pensera que vous avez fui, après avoir tué Patters. Quoique vous laisser vivants et voir Harm affronter Mic pour lui avoir piqué sa fiancée m’aurait plu. Mais bon. On fera avec. La prison ne serait jamais assez, et je n’ai pas confiance en la justice. Colonel, venez ici. J’ai peur que Harm ne tente quelque chose. Mais ne vous inquiétez pas, je ne te l’enlève pas. Je vais vous laisser mourir ensemble.

Mac se releva. Harm tenta de la retenir.

Palmer vit que Mac n’allait pas assez vite à lui. Il l’attrapa par le bras. Et lui planta une aiguille dans le bras.

Harm vit Mac s’écrouler, tout à coup paniqué que ce soit un poison.

Se relevant pour se jeter sur Palmer.

Mais affaibli par la faim, par le manque de sommeil, il reçut un coup de poing à l’estomac, le faisant tomber à genoux, et sentit un coup de pistolet en plein dans sa tempe, ayant l’impression que son cerveau allait exploser par la douleur. Il sentit à son tour une aiguille s’enfoncer dans le bras, au moment où son corps rencontrait le sol.

Il se sentait faible.

- Une drogue.
- Bravo Harm.
- Somnifère pour être précis, mais somnifère étonnant. Très rapide, mais avec votre morphologie, chez toi il ne sera efficace que dans 5, peut-être 6 minutes. Mais vu que tout cela va exploser dans cinq minutes. Tu feras Boum !

Avec un éclat de rire.

Harm entendit la porte se claquer derrière Palmer. Harm avait les paupières lourdes, et tenta de se lever du sol.

Harm revint à la dure réalité. L’océan était calme. Aucun bateau. Il coinça sa main entre la corde et la bouée, pour avoir un point d’appui. L’autre, celle blessée, il la maintenait dans le dos de Mac, qui avait les bras à l’extérieur de la bouée et le corps renversé à l‘arrière.

Même s’ils s’en sortaient, et ce n’était pas une donnée très sûre, il ne savait pas ce qu’il se passerait. Ils avaient fait l’amour. L’effondrement du fauteuil sous lui, et la phrase de Kate, et ce qui s’était passé, en plein danger, le faisaient se demander si cela ne pouvait pas marcher entre eux deux.

Mais elle avait Brumby. Et lui Renée, même si au fond de lui, il ne pourrait pas continuer avec elle. Préférant être franc avec elle.

Le soir allait tomber dans quelques heures. Il commençait à avoir froid, à perdre toute notion de réalité. Il savait que s’il s’évanouissait, sa main était de telle manière qu’il n’entraînerait pas Mac avec lui.

Il essayait de penser à des choses, des dossiers, des choses qu’il pourrait faire, ce qu’il repoussait toujours, pour éviter de penser que sa main le faisait atrocement souffrir.

Il sentit sa main être tirée, au moment où il commençait à perdre connaissance. Constatant que le soir commençait à tomber et que dans une demi-heure, il ferait nuit noir, et qu’il ne pourrait pas tenir.

Réagissant que cela faisait quelques heures qu’ils étaient là.

- Harm, restez avec moi.

L’eau l’attirait de plus en plus.

Une vague l’enfonça, tandis qu’il éloignait un peu la bouée de sa main.

Sentant la main de Mac empoigner la sienne pour revenir à la surface. Crachant l’eau salée.

- Où vous allez comme ça, matelot ? Ayant un sourire.

Il constata son inquiétude. Et répondit à son sourire.

- On reste avec moi, Harm.

Harm changea de main.

Mac aperçut la blessure.

- Ta main, Harm.
- Ca va.
- Palmer.
- Non moi.

Il regarda Mac dans les yeux. Et la vit déchirer un bout de manche d’uniforme, pour la nouer autour de la main.

- C’est trempé.
- M’en fiche, il faut arrêter l’hémorragie.

Mac caressa la joue de Harm, sentant contre sa paume, la barbe de deux jours.

- Merci Harm.
- De rien.

Mac prit la main de Harm dans la sienne.

- Beau coucher de soleil. Tentant d’alléger l’atmosphère.
- Je ne pourrais pas tenir.
- Oh que si. Ne me faites pas le coup de Titanic.
- Mac.
- Entre DiCaprio et vous, j’ai choisi. Je n’aime pas les blonds.

Il ne répondit pas, ne voulant pas faire de promesse qu’il ne tiendrait pas.

Ils restèrent encore trente minutes quand entendirent le bruit d’un bateau s’approchant d’eux, et une voix qu’ils reconnaîtraient entre mille : l’amiral.

Le bateau des grades côtes les repéra vite, pour les hisser à bord.

Harm et Mac furent installés sur le pont, chacun emmitouflé dans une couverture de survie, grelottant.

- Harm.
- Oui
- Merci. Votre main, Harm, vous disiez que c’était vous.
- C’est bien moi. Il nous a drogué, et je savais que nous ne nous en sortirions pas si je ne faisais pas ça. L’adrénaline et la douleur m’ont permis de tenir. Pour te sauver.

Elle regarda Harm, les larmes aux yeux.

- Ca va, ce n’est pas ce qui m’inquiète le plus.
- Vous n’avez pas tout à fait tort, Rabb. La vidéo a été diffusée sur CNN. Avec un titre percutant : « Marine et marine’s : deux corps pour une union. Sexe et corruption ». Le Secnav est furieux, et vos relations respectives, sont fous de rage.
- Pour la corruption c’est faux.
- Je sais.

Harm grelottait de plus en plus.

Un infirmier s’approcha d’eux pour voir l’étendue des blessures. Il le soigna. Mais Mac pouvait constater qu’il était soucieux. Elle décida de lui tirer les vers du nez.

Quand il se rapprocha pour la soigner.

- Comment va-t-il ?
- Je….
- S’il vous plaît.
- L’entaille est profonde. J’ai vu les ailes. Il est pilote ?
- Oui, il pilote encore.
- L’eau et le sel ont peut-être aggravé la blessure. Sa main est affaiblie. Il s’est peut-être sectionné un nerf.
- Il pourrait perdre l’usage de sa main ?
- Non mais son aptitude pourrait être fortement diminuée. Pour le moment, il vaut mieux éviter de lui en parler, et la microchirurgie fait des miracles.

Mac regarda vers Harm, inquiète pour lui. S’il perdait l’usage de sa main, elle s’en voudrait éternellement. Il s’était encore sacrifié pour elle, et elle n’était même pas capable de le faire pour lui.

Il croisa son regard, tentant de la rassurer d’un sourire.

C’est dans cet état d’esprit, qu’ils furent débarqués.

Ils furent tous les deux envoyés à l’hôpital pour être soignés. Ils souffraient tous les deux d’hypothermie. Et elle était plus importante chez Harm par l’effort fourni.

Mac n’en pouvait plus de ne rien savoir. AJ avait ramené leurs sacs, laissés à l’hôtel, elle enfila des vêtements propres après avoir été un peu dans la petite salle de bain, enfilant un jean, un t-shirt, et un pull au-dessus. N’étant pas totalement réchauffée

Elle sortit de la chambre commençant à chercher celle de Harm. Elle trouva AJ, qui lui annonça les dernières nouvelles pour l’état de santé de Harm.

Il faisait de l’hypothermie. Un état de fatigue le fragilisait. La blessure serait longue à cicatriser. Sa main mettrait plusieurs mois à guérir.

AJ fit diversion avec Mac quand ils virent arriver Renée.

- Descendons à la cafétéria, ils doivent s’expliquer. Vous devriez manger.

Mac vit Renée leur passait devant, sans la regarder.

AJ resta quelques minutes silencieux avant de poser la question qui lui brûlait les lèvres.

- Mac, aimez-vous Harm ?
- Je…
- Ne faites pas diversion. Je vous ai observé. Vous n’avez même pas cherché à contacter Mic.
- Je l’appellerai demain.
- Je ne crois pas, on dirait que votre liaison était attendue par vous.
- Oui, j’aime Harm. Mais…
- Pardon. Vous dites un mais. Mais quoi ! Vous croyez qu’il s’est entaillé la main pour le plaisir. Il l’a fait pour vous sauver la vie. Je vous ai vu sur le bateau, Harm ne vous quittait pas des yeux. Alors vous allez ravaler votre fierté malsaine et aller voir Harm. Ouvrez les yeux, Mac, bon sang. Lui dire que vous tenez à lui.

Mac se rappela qu’elle avait cru entendre Harm lui dire des je t’aime quand ils faisaient l’amour, quand elle avait senti ses grandes mains la caresser, comme si elles étaient partout sur son corps. Elle ne pût s’empêcher de frissonner.

- Et pour…
- Mic, il m’a remis ça.

En lui tendant une lettre.

- Mais je voulais vous la donner une fois que vous auriez réalisé.

Dans la lettre, Mic annonçait son départ pour l’Australie, il ne supportait plus d’apercevoir des œillades, et la vidéo attestait ce qu’il pensait. Qu’il n’avait même pas envie de lutter.

Mac déchira la lettre.

De son côté, Renée entrait dans la chambre de Harm.

- Renée.
- Harm.

Ils restèrent silencieux quelques secondes.

- C’est d’un ridicule comme situation. J’ai appris que tu étais blessé ? Ca va ?
- Rien de grave.
- J’ai vu la vidéo.
- Beaucoup de personnes l’ont vu, on dirait.
- Oui, et tout le monde ne parle que de ça.
- Je suis désolé.
- Tu n’as pas à l’être. J’étais la roue de secours.
- Ne dis pas ça, tu vaux plus que ça. Tu es quelqu’un de bien.
- Mais je ne suis pas la femme que tu aimes, n’est ce pas ?
- Oui, je suis amoureux d’elle. Je ne voulais pas te faire souffrir. Tu as été là au moment où je ne savais plus où j’en étais. Ma carrière de pilote était finie, j’avais perdu mes marques au JAG. Tu as été là à la mort de Jordan. Tu as été là pour m’écouter. Tu m’as appris à me confier plus que je ne l’avais fait à une femme. Tu mérites quelqu’un qui t’aime, et qui te rendra heureuse.

Renée s’approcha de Harm, posant un baiser sur ses lèvres.

Ils entendirent la porte s’ouvrir, s’éloignant l’un de l’autre.

- Me Rabb.
- Euh non, son ex. La nouvelle est dehors, et je vais d’ailleurs y aller.
- Renée, je n’ai pas envie de rester seul.
- Tu veux que j’aille chercher Mac.
- Reste s’il te plaît.
- D’accord.

Mac revint vers la chambre de Harm, jeta un coup d’œil à l’intérieur par la petite fenêtre. Elle aperçut Renée proche de Harm, en pleine discussion avec un docteur.

- Elle est encore là.
- Lt colonel, elle est peut-être avec lui car il ne voulait pas entendre le bilan seul.

Ils virent le docteur partir, laissant Renée et Harm seuls.

Mac s’approcha du docteur.

- Docteur, vous pourrez nous donner des nouvelles du Capitaine Rabb ?
- Je ne peux pas, il ne nous a pas donné la permission. Ce ne sera qu’à lui de vous expliquer.
- Au moins c’est des bonnes nouvelles ou des mauvaises ?
- Désolé.

Le docteur s’éloigna. Ils virent Renée qui quittait la chambre.

- Renée, comment va Harm ?

Elle passa près d’elle sans lui répondre et sans la regarder.

- Elle a Harm, elle sait ce qui arrive, et elle ne nous dit rien.
- Restez calme, Lt colonel.

Renée s’approcha du docteur et lui dit quelques mots avant de partir.

- Je vais craquer.

Le docteur s’approcha d’eux.

- Mlle Mackenzie. Puis-je vous parler seul à seul ?
- Oui.

AJ s’éloigna.

- Mlle Peterson m’a demande de vous communiquer l’état de santé du capitaine Rabb, avec l’accord de celui-ci.
- Renée vous a dit ça.

Elle était surprise de la réaction de Renée.

- Comment va Harm ?
- Je ne vais pas vous cacher que l’état de sa main est assez grave. Ca n’a pas été la blessure qui a causé le plus de dégâts mais tout le temps qu’il a passé dans l’eau. Au niveau général, il souffre de fatigue, d’hypothermie. Le sel et l’eau de mer ont entraîné une infection locale de la blessure. Il va subir certainement une rééducation de la main. Il aura certainement du mal à pouvoir plier la main, pendant quelque temps. Pour cette nuit, on lui a donné des anti-douleurs et antibiotiques pour l’infection.
- Va-t-il pouvoir encore piloter ?
- Pas prochainement mais dans quelques mois, tout devrait revenir à la normale. Il s’est sectionné un ligament du muscle. Mais il n’y a pas de nerf sectionné. En plus.
- En plus ?
- Une luxation de l’épaule. Une commotion cérébrale à cause d’un coup sur la nuque. Mr Rabb doit se reposer, et demain il devrait sortir.
- Merci, docteur.

Elle approcha de la chambre, espérant pouvoir voir Harm. Elle l’avait eu comme amant, et elle le voulait.

Elle enleva sa bague de fiançailles et la jeta dans la poubelle, sous les yeux d’AJ, qui eut un sourire. Il était convaincu de leur innocence, et ferait tout pour coincer Palmer et les laver de tout soupçon.

Elle poussa la porte.

Harm était allongé dans le lit.

- Hey.

Elle pouvait déceler que sa voix était fatiguée.

- Hey.
- Je sais tout pour ta main, je suis désolée.

Harm se rassit, et oubliant sa main blessée gémit de douleur.

- Tu n’as pas à l’être. J’aurais pu tout simplement ne pas chercher à ce qu’on s’en sorte, et ne rien faire. Mais si c’était à refaire, je le referais. Même si je devais perdre l’usage de ma main.
- Pourquoi ?
- Approche, tu vas le savoir.

Mac s’assit sur le bord du lit, à la droite de Harm. Tandis qu’il passait sa main meurtrie derrière son dos. Et son autre main sur sa joue.

- Pour ça.

En posant ses lèvres sur les siennes.

- Parce que je t’aime.

Mac passa les bras autour du cou de Harm, pour l’embrasser plus passionnément.

Harm s’écarta d’elle.

- Je veux te dire quelque chose. Renée et moi on a rompu, mais tu es avec fiancée avec Brumby. Et tout ce que je veux c’est ton bonheur, même si c’est avec lui. Même si je t’aime. Brumby t’as promis beaucoup, alors que nous, rien n’est fixé, et on ne sait pas où tout cela va nous mener.

Mac pour arrêter le discours de Harm, posa les mains sur ses deux joues et l’embrassa passionnément.

- C’est toi, que je veux, pour la première fois de ma vie, je sais qui je veux. Toi. Il a rompu avec moi, et je m’en fiche, car je t’aime. On va voir doucement, nous deux. Avec nos accusations.
- L’amiral nous croit, il va nous sortir de là. On va coincer Palmer, j’en suis sûr. Je le coincerais moi-même.
- Ma carrière, je m’en contrefiche tant que j’ai toi. Mais toi, ta carrière à l’aéronavale, c’est toute ta vie.

Elle caressa sa main blessée, qu’elle avait posée sur sa cuisse.

- On verra bien. Je suis fatigué, Mac.
- Je vais te laisser.
- Non reste, je vais te faire une petite place.

Harm s’allongea en attirant Mac à lui.

Elle prit place dans ses bras.

- Ainsi on va finir ce qu’on devait faire quand Palmer est arrivé.
- Pardon ?
- Dormir.
- Ah. En plus, je suis très bien dans tes bras.

Elle caressa doucement ses biceps.

Tout en mêlant leurs jambes.

Mac posa la tête sur son torse. Et s’écarta un peu, en sentant Harm gémir de douleur.

- Harm, chéri. Je t’ai fait mal ?
- Ca va. Ne t’inquiètes pas. Mon épaule c’est temporaire. Et bientôt ma main ira mieux, et tu pourras glisser une alliance à mon annulaire.
- Pardon.

Mac se releva, arrachant un gémissement de douleur à Harm.

- Doucement marine’s.
- Désolé, j’ai bien entendu ce que tu viens de me dire ?
- Oui une demande en mariage, alors c’est oui ?
- Je croyais que tu voulais vivre au jour le jour ?
- C’était ton idée. Moi je veux t’épouser. Alors tu m’épouses ou pas ?
- Oui.

Elle s’approcha de ses lèvres.

- Chérie ?
- Oui.
- J’aimerais que bientôt on soit plus que deux. J’ai envie de te faire un enfant.

Tout en la regardant.

- A moins que ce ne soit déjà fait.
- Tu insinues quoi là, Harm ? Même si je n’ai pas pris ma pilule, cela ne veut pas dire que…
- Douterais tu de mes capacités ? Je t’aime, et j’aimerai ce bout de chou.
- Je ne doute pas de tes capacités. En tout cas, pas en matière d’appontages, de tirs de cibles. Tu es un très bon coup, Harmon Rabb Junior. Que des cases vertes, capitaine.

FIN

Superbe fic ça c'est du Harm lol !!!!

magnifique fic Didine ! Palmer, de l'amour et Mic et Renée qui sont out! tout pour me plaire! j'adore !
bravo

Excellent Didine!!!!!!!!!!!!!!!!