Et voila enfin le début. Désolé si vous ne vous attendiez pas du tout à ce genre de fic, mais j'espère qu'elle vous plaira... Pendant que vous commencez à lire le début moi i lfaut que j'aille écrire la suite...
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Quartier Général du JAG
Bureau de Mac
Lundi 21 Juin 2004
14h30Mac : Je n’arrive toujours pas à croire que Harm est réussi à me damer le pion sur cette affaire. On pourra dire que ce coup la je ne l’ai pas vu venir, mais je n’ai pas dit mon dernier mot Harmon Rabb. La prochaine affaire je la gagnerai et vous ne pourrez rien contre moi…Elle était totalement perdue dans ses pensées, aussi, elle n’entendit pas Harriet pénétrer dans son bureau.
Harriet : Madame ? Madame…
Mac sursauta légèrement, sortant brusquement de sa réflexion.
Mac : Excusez moi Harriet, je pensais encore à l’affaire de ce matin.
Harriet : Vous avez du mal à vous faire à l’idée que le Capitaine vous ai battu, Madame ?
Mac sourit à son amie, elle la connaissait très bien, même trop. Mais qui aimait perdre ?
Mac : On ne peut rien vous cacher Harriet, mais il faut voir le bon côté des choses, celui qui gagnait ce procès devait offrir un repas à l’autre.
Harriet : Connaissant les talents du Capitaine en cuisine, vous êtes gagnante, Madame !
Mac : Oui, c’est bien la seule chose qui me permet de bien digérer cette défaite…
Les deux jeunes femmes se sourirent. Puis reprenant un peu de sérieux Mac reprit.
Mac : Vous étiez venu pour quelque chose en particulier, Harriet ?
Harriet tendit une enveloppe à Mac qui la saisit de suite.
Harriet : Oui, Madame. On a posé ceci pour vous, ce matin. Je l’ai réceptionné comme vous étiez encore au tribunal.
Mac : Je vous remercie, Harriet. Je me demande ce que cela peut bien être.
Et sans plus attendre, elle ouvrit l’enveloppe. Elle en sortit un carton d’invitation qu’elle lut à voix haute pour que son amie découvre avec elle la nouvelle.
Mac : Vous êtes conviée au week-end des anciens de votre promo le vendredi 25 Juin 2004. Votre présence ainsi que celle de votre conjoint ravirait vos anciens camarades de classe, pour un week-end qui s’annonce prometteur…
La présence en couple est obligatoire…
Harriet : C’est génial, Madame. Vous allez y aller ?
Mac : Je ne sais pas, Harriet. J’ai très envie d’y aller, mais je suis seule et je ne vois pas qui accepterait de m’accompagner.
Une lumière malicieuse éclaira les yeux d’Harriet.
Harriet : Moi j’ai une idée, Madame.
Mac regarda son amie avec étonnement.
Mac : Qui donc, Harriet ?
Harriet répondit non sans une pointe d’hésitation, peut être allait-elle trop loin.
Harriet : Le Capitaine !
Mac avala difficilement sa salive face à l’affirmation du Lieutenant.
Mac : Vous voulez que je demande à Harm de m’accompagner durant ce week-end ?
Harriet : Oui, il vous doit un repas, vous n’avez qu’à négocier le week-end entier. Vous êtes avocate, vous devriez trouver les arguments…
Harriet sortit du bureau, laissant son amie décontenancée.
Mac : Demander à Harm… Je ne peux pas faire cela… Mais d’un autre côté j’aimerai tellement revoir mes camarades de promo… Revoir les filles, qu’est ce qu’on a pu rire toutes les quatre ensembles. Je ne garde un bon souvenir de cette époque, que grâce aux merveilleux moments qu’on a passé toutes les quatre réunies. Bon, c’est décidé je vais demander à Harm. Après tout il peut bien faire cela pour une amie…Sans attendre une minute de plus, Mac sortit de son bureau pour se rendre dans celui de son partenaire. En passant devant Harriet, elle lui sourit, lui faisant comprendre par ce simple fait, qu’elle allait passer à l’action et convaincre le Capitaine qu’il devait accepter sa requête. Bud qui avait remarqué le petit échange entre sa femme et le Colonel, vint à la rencontre de Harriet.
Bud : que se passe-t-il avec le Colonel ? Elle a l’air déterminé.
Harriet : Elle l’est, il va lui falloir persuader Harm de l’accompagner à son week-end avec les anciens de sa promo.
Mac se trouvait maintenant devant la porte de son partenaire, celle-ci était entrouverte. Elle frappa au montant puis entra dans le bureau.
Mac : Je ne vous dérange pas ?
Harm leva la tête, et voyant le visage de sa partenaire il lui offrit un magnifique sourire.
Harm : Bien sûr que non, j’étais en train de faire la paperasse pour ma victoire !
Elle entra dans le bureau et prit place sur le fauteuil juste en face de lui, répondant à son sourire.
Mac : Il n’y a pas que des avantages à gagner… C’est bien la seule chose qui me réconforte.
Harm : Vous êtes venu me donner un coup de main ?
Il connaissait déjà la réponse, mais il voulait s’amuser un peu et la taquiner.
Mac : Certainement pas, matelot. Vous assumerez vos actes tout seul cette fois-ci… Si je suis ici c’est pour une toute autre raison.
Harm lui lança un regard interrogateur et s’enfonça un peu plus dans son fauteuil.
Harm : Je vous écoute, Marin’s. Qu’est ce qui vous a conduit jusque dans mon bureau.
Tout à coup elle ne se sentait plus aussi sure d’elle. Mais elle finit par se lancer, sur un ton assez hésitant.
Mac : Eh bien voila, Harriet m’a apporté une lettre ; il s’agit d’une invitation pour un week-end avec les anciens de ma promo…
Harm : J’ai eu droit aussi à ce genre de soirée, il y a déjà quelques temps. Mais je ne vois pas pourquoi vous venez me dire ça.
Mac : Eh bien, l’une des conditions pour le week-end est de venir accompagné. Alors je me suis dit que comme vous êtes mon meilleur ami, et qu’en plus vous me devez un repas, vous consentiriez à m’accompagner là-bas…
Mac essayait de paraître sure d’elle, mais au fond d’elle-même elle avait peur qu’il refuse, et elle comprendrait très bien qu’il ne soit pas d’accord.
Harm : Je suis flatté que vous aillez pensé à moi, et je sais par connaissance, que ce genre de rencontre est très révélateur. J’espère pour vous Marin’s que vous n’avez rien a cacher, car à la fin de ce week-end je saurai tout de vous.
Il lui souriait avec un de ses fameux flyboy grin. Mac le regarda et fit mine de réfléchir.
Mac : En y songeant bien, cela n’est peut être pas une si bonne idée que cela…
Harm : On aurait peur de ce que je pourrais apprendre sur vous, par vos camarades de classes ?
Mac : Un Marin’s n’a peur de rien Harm, et certainement pas de petites révélations frivoles sur mes années d’études… Alors vous êtes d’accord pour m’accompagner ?
Harm se redressa dans son fauteuil et regarda sa partenaire dans les yeux.
Harm : Ce sera avec joie… Quand devons-nous partir ?
Mac : Nous devons être a Cleveland, ce vendredi, au plus tard à 19h. Et cette petite rencontre prendra fin dimanche dans la soirée. Je vais donc de ce pas demander à l’Amiral s’il veux bien nous accorder notre vendredi après-midi, ainsi que notre lundi.
Harm : Vous me tiendrez au courant de sa réponse. Remarquez, si on entant crier d’ici, c’est que la réponse est négative.
Cela lui avait terriblement manqué de plaisanter ainsi avec lui. Alors qu’elle se levait et se dirigeait vers la porte, elle se retourna brusquement.
Mac : Au fait j’ai oublié de vous préciser un petit détail, le samedi soir, il y aura une soirée costumée. Ne vous inquiétez de rien, je m’occupe des costumes, on m’a donné les consignes à suivre pour le choix de notre déguisement.
Elle le laissa agar dans son bureau, ne lui laissant pas même le temps de répondre. Elle se rendit immédiatement dans le bureau de l’Amiral pour lui demander une permission, pour elle et Harm. A son grand étonnement, il la lui accorda sans aucun problème, mais il voulait les voir tous les deux vendredi pour qu’ils rendent leurs conclusions sur leurs dossiers en cours. Une fois sortie du bureau de son supérieur elle retourna voir son partenaire.
Harm l’ayant vu arriver de loin anticipa son arrivée. Il se leva et s’adossa au chambranle de la porte de son bureau.
Harm : Alors Marines, pas de cris… Je suppose qu’on a notre permission !
Mac : Vous supposez bien, matelot. Mais il va falloir nous mettre au boulot, car l’Amiral veut nos conclusions sur les 3 affaires en cours pour demain.
Harm : Dans ce cas, je m’y remets de suite.
Mais avant qu’il ne retourne dans son bureau, elle l’interpella à nouveau.
Mac : Harm au fait, pour être sur de ne pas être en retard il vaudrait peut être mieux prévoir de prendre nos bagages avec nous vendredi matin. On ne sait pas quand l’Amiral va nous libérer…
Harm se mit dans un semblant de garde à vous.
Harm : Très bien, Madame.
Mac ne put s’empêcher de sourire, et le tapa gentiment sur l’épaule.
Mac : Harm arrêtez un peu de faire l’enfant, et retournez plutôt travailler…
Il lui fit son plus beau sourire et retourna à ses dossiers en cours.
La semaine passa rapidement, rythmée par les coups de téléphone et les recherches, pour rendre au plus vite le travail demandé par l’Amiral.
Voiture de Harm
Sur une route de l’Ohio
Vendredi 25 Juin 2004
19h00Mac : Je n’arrive pas à croire que nous allons être en retard. Evidement, étant donné que vous m’accompagnez c’était prévisible.
Harm sourit faiblement devant l’état de stress de sa partenaire. Il posa alors gentiment sa main sur celle de Mac.
Harm : Du calme Marines… Nous n’aurons tout au plus, 5 ou 10 minutes de retard. Rien de bien méchant. Je suis sûr que notre arrivée passera inaperçu.
Mac : Il est certain qu’avec nos uniformes, nous allons nous fondre considérablement dans la masse. Si vous n’aviez pas prit du retard dans vos dossiers, nous serions partis à l’heure convenue…
Harm prit un air faussement vexé.
Harm : Je n’y suis pour rien si Bud est venu m’apporter de nouveaux éléments jeudi soir. Vous n’allez pas m’en vouloir tout le week-end à cause de cela, sinon je rentre à Washington sur le champ.
Mac tourna la tête à sa remarque, elle vit de suite le sourire qu’il avait sur les lèvres. Elle resserra alors la main qui était toujours dans la sienne.
Mac : Je suis désolé, Harm. Mais la semaine a été longue et pénible pour tous les deux je crois bien.
Harm : Ce n’est pas grave, Mac. Regardez, je crois que nous sommes arrivés.
Alors qu’ils disaient cela, ils franchirent un panneau indiquant : Bienvenu à l’hôtel Lake Parc.
Le décor qui se dressa alors devant eux les subjugua.
Harm : Eh bien, apparemment ils n’ont pas fait les choses à moitié.
Mac : En effet. Au fait Harm, j’aurai aimé vous demander quelque chose.
Harm vit de suite l’hésitation de Mac et l’invita à continuer dans un sourire.
Harm : Je ne mords pas Mac.
Mac : J’ai pensé qu’il serait peut être bien que durant le week-end on se tutoie.
Harm : Eh bien, je dirai que ce serait une excellente chose. Bon je prends les bagages dans le coffre, pendant ce temps vous allez voir s’il reste une chambre de libre pour moi.
Mac : C’est pas gagné pour le tu…
Harm qui sortait de la voiture, fit demi tour.
Harm : Quoi ?
Mac : Tu m’as dit vous !
Harm lui sourit.
Harm : On n’efface pas 8 ans d’habitudes comme cela. Je TE promets de faire un effort.
Il haussa un sourcil et prit un air songeur.
Mac : Qui y a-t-il ?
Harm : Cela ne te paraît pas étrange de se dire tu ?
Mac : Eh bien, c’est comme tout, on va finir par s’y faire.
Sur ce, elle sortit également du SUV d’Harm et se dirigea vers l’entrée de l’hôtel. Arrivée à la réception, elle se trouva face au maître d’hôtel.
Mac : Bonsoir, Monsieur.
MH : Bonsoir, Vous venez certainement pour la réunion des anciens.
Mac : En effet, mais j’aurai aimé savoir si nous pouvions avoir une autre chambre ?
Harm rejoignit Mac à ce moment là et posa leurs bagages à côté de lui.
MH : Je suis désolé, mais il n’y a plus aucune chambre. Elles ont toutes été réservées pour le week-end.
Mac : C’est bien notre veine ça.
Harm que tout cela amusé beaucoup décida de taquiner un peu sa collègue.
Harm : Eh bien j’ai l’impression que nous allons devoir jouer les couples pour le week-end.
Mac : Oh Harm ça va, pas la peine d’en rajouter.
Elle lui avait lancé un regard noir. Elle se retourna sur le Maître d’Hôtel.
Mac : Pourrions nous avoir la clé de notre chambre pour pouvoir nous changer et poser nos bagages.
MH : Nous allons nous occuper de vos bagages. Et, on nous a demandé de vous conduire dans la salle de réception dès votre arrivée.
Mac était de plus en plus exaspérée, décidément ce week-end commençait pour le moins d’une façon étrange.
Mac : On est plus à ça près maintenant, autant faire une entrée remarquée en uniforme militaire.
Sans rien ajouter de plus, elle se dirigea dans la direction indiquée par le Maître d’hôtel, suivit de près par Harm. Arrivant devant la porte close, il posa sa main au creux de ses reins, et rapprocha sa bouche de son oreille.
Harm : Prête pour les retrouvailles Marines ?
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Et voila... Le suite pour je sais pas trop encore quand, mais j'essaie de ne pas trop vous faire attendre.