Happy birthday...(terminée-G)

Je sais ce n'est pas la plus joyeuse mais j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire
bonne lecture

Happy Birthday

Comment l’aimer ?... Deux yeux couleur océan, deux prunelles de glace…ses deux yeux, tout grand ouvert sur ce nouveau monde, sur cette nouvelle vie…pleine de promesses… c’est deux yeux qui contraste sur sa peau déjà couleur de miel et ce sourire…

Comment l’aimer ?... lui qui tient dans ses deux mains, lui qui vit, lui au cœur qui bat… mais son cœur à Lui, à cet homme que désormais on appelle « papa », qu’en est-il ?... Comment l’aimer alors que son cœur se déchire, ce cœur en lambeau, ce cœur qui ne se souvient que de son visage, ce cœur qui veut se souvenir de son visage parce qu’aujourd’hui…tout est fini…

Comment l’aimer ?...On ne lui a jamais appris…On ne lui a jamais laisser le temps d’apprendre…était-il seulement possible d’apprendre à aimer lorsque l’on s’appelle Harmon Rabb Jr… peut-on seulement encore aimer…Pourtant elle il l’a aimé…plus que tout, plus que le destin a bien voulu lui accorder…et maintenant comment l’aimer ?...

A-t-il le droit de l’aimer…l’aimer sans peur, sans la peur de la mort, cette mort qui frappe à chaque fois qu’il aime…et ce cœur qui ne sait pas, qui ne sait plus et qui peut-être ne veut plus savoir…

Comment l’aimer ?...Perdu dans ce hall blanc au carrelage gris, aux gens teintés de vert, de bleu, de rose… Perdu au milieu de gens figés dans leur douleur, noyé dans leur bonheur, impuissants dans leur attente…L’attente, cette attente où naît l’espoir, où se perdent les larmes, où se brisent les cœurs, cette attente qui sait… qui nargue ces naufragés, ces orphelins perdus dans ces carrefours d’émotions, ce brouhaha de nouvelles heureuses, ces cris de désespoir et toujours les larmes de l’impuissance, les larmes qui disent ce que les mots ne peuvent pas, ne peuvent plus exprimer…Les pleurs…

Combien d’heures a t-il attendu, combien de minutes ont serré son cœur, combien de larmes ont creusé ses joues, combien de pleurs ont secoué son corps, combien de souvenirs ont hanté ses pensées, combien de « Et si… » a t-il prononcé…
Mais il savait, ils savaient… on leur avait dit, que c’était risqué, que ça ne marcherait pas… mais elle n’avait rien voulu entendre et comme toujours il l’avait suivi, parce qu’il l’aimait…et puis il avait promis …

Comment l’aimer ?... Elle qui disait que les marine’s étaient les plus forts, elle qui avait déjà choisi les prénoms, elle qui se voyait lui donner le sein, passer des nuits blanches à veiller sur ce petit ange, voir ses premier pas, entendre son premier rire, voir son sourire… Elle qui y croyait…elle qui l’aimait déjà…

Comment l’aimer ?...Cette prise de risque pour ce petit miracle, deux yeux bleus et peau de miel…ce sera son physique pour sa matière grise…mais il n’y aura pas, il n’y aura plus de petite fille avec son physique à elle et sa matière grise à lui…

Comment l’aimer ?...Maintenant qu’il est tout seul…qu’ils ne sont plus que tous les deux, le père et le fils…

Comment l’aimer ?... Lui qui vit, qui le regarde…alors qu’elle est morte … hémorragie…Ils savaient ont leur avaient dit... un miracle peut-il en entraîner un autre ?... Pas cette fois…

Comment l’aimer ?... Petit garçon aux allures d’ange…Comment l’aimer ?...
Il l’aimera…souvenir vivant et éternel de la femme de sa vie, de celle qui lui a donné ce cadeau dans un dernier « merci »…
Il sort, il quitte cet enfer blanc…callé contre son cœur, son fils, leur fils…et là devant tout droit l’avenir...et puis…

Cette femme qu’il ne connaît pas vraiment, cette femme qui n’a su aimer que durant treize années, mais aujourd’hui il faut qu’elle réapprenne et qu’elle lui apprenne…à lui le cœur meurtri…tous les deux ils y arriveront…Cette femme qui aujourd’hui sur le perron de sa maison le regarde s’approcher, cet enfant dans les bras…elle ne l’a jamais rencontré pourtant ce sourire sur son visage qu’elle ne peut empêcher de se former, l’un vers l’autre ils s’avancent…le cœur à nu…leurs âmes qui veulent réapprendre l’espoir…
Le jour où Deanne Mackenzie rencontra Harmon Rabb Jr et Evan Mackenzie- Rabb…

The End …

outin trop pour mon pti coeur là

En tout cas cette fic est vraiment magnifique même que j'aime pas les fics où c'est triste et c'est très rare que je les lise. Mais magnifique pi la fin .

je crois que ca montre tres bien ce que ressens mon poetit coeur!!!!


triste mais magnifique

Est-il besoin de me répéter ?!?

J'ai déjà fait la comparaison entre tes fics et la peinture il me semble...c'est un art que j'aime beaucoup...Et chaque fois j'ai l'impression de regarder une toile en te lisant...

Une belle aquarelle avec des couleurs pastel douces...comme tes mots...tendres...même si cette fois-ci ils illustrent un événement dramatique...ça ne fait qu'en accentuer la beauté...

Merci encore pour tous ces moments d'évasion...