auteur: majandraelo
e-mail:
majandraelo@aol.comrésumé: quand Mac se retrouve à penser à sa vie.
Spoilers : aucun
Saison: 9
Note d'auteur: comme d'hab, je dédie cette fic à mes deux anges coco et Mars qui me suivent et me supportent depuis tant de temps. J'espère que cette fic là vous plaira, elle est née dimanche soir en regardant lara croft (qui n'a aucun lien avec l'histoire de la fic lol) et en attendant une prochaine très longue. Le titre vient en faites d'une oeuvre de Shakespeare que j'adore Songe d'une nuit d'été, sauf qu'étant donné que l'action se passe en hiver lol....j'ai fait un ptit mix
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Je me demande souvent ce qu’est la chance? Ce que c’est vraiment? Je n’ai pas été chanceuse dans ma vie: un père alcoolique et violent, une mère qui s’est enfuie, un alcoolisme dévastateur…. Et pourtant, j’ai eu des opportunités que j’ai saisies et celles qui feraient mon bonheur, je les ai fuies. La dernière en date est celle que j’ai eu au Paraguay sur le lit de ma chambre. Je pouvais enfin avoir l’homme de ma vie avec moi, mais je l’ai repoussé.
J’ignore pourquoi on m’a attribuée une autre chance, pourquoi il m’en a donnée une autre. Ce soir là, il aurait pu me claquer la porte au nez, sa dernière mission avait été épuisante et je devais être la dernière personne qu’il souhaitait voir, mais quand je lui ai demandé si on pouvait parler, il m’a laissée entrer. On a discuté toute la nuit, je venais d’apprendre le remariage de ma mère auquel j’étais conviée et dans un moment de réflexion, faisant un bilan de ma vie, l’angoisse a pris le dessus de mes émotions.
J’avais besoin de parler, de tout sortir.
« Vous avez de la peine parce que vous vous dites qu’elle va refaire sa vie et donner tout l’amour qu’elle vous a enlevé à d’autres? »
« Peut être. En faites, je m’en fiche je crois. J’ai tiré un trait là dessus, c’est du passé pour moi. »
« Mais le passé est toujours là Mac. On…..on n’oublie jamais son passé, on vit seulement avec. »
« Je sais, peut être que je n’ai pas bien accepté ça. Ce qui m’a fait le plus de peine c’est de me dire…qu’une personne comme elle, qui a été aussi dure, méchante et égoïste puisse trouver l’amour, un homme qui l’aime. Alors que moi, je suis physiquement attirante d’après mes ex, mais je suis toujours seule, pas de mari, pas d’homme dans ma vie. »
« Vous avez Webb, ne l’oubliais pas. »
« C’est censé me redonner le moral? »
Il fronce les sourcils quand il m’entend lui demander ça sur un ton très sarcastique.
« Je ne suis pas avec Webb, » dis je dans un murmure. « Enfin pas comme vous penser. J’ai une dizaine de demandes de rendez vous sur mon répondeur. Et plus le temps passe et plus je me rends compte que cette mission était en faites un plan drague. »
« Et bien, il a sorti le grand jeu. »
« Ouais, mais j’aurais préféré un dîner dans un restaurant ou à la maison. Je peux me contenter de peu. »
« Ah oui? »
« Bien sur. Je n’ai pas besoin qu’on m’emmène dans une mission suicidaire pour me séduire. »
« Vous n’êtes pas du genre intrépide alors. »
« Et bien non. Je pense que les femmes qui aiment l’intrépide sont celles qui mènent une vie plus calme. Je suis un Marin’s alors j’aime bien quitter l’intrépide quand il s’agit d’amour. »
« Bienvenue au club. Et puis, je préfère un dîner fait maison, avec des bougies dans l’appartement, de la musique jazz, au lieu d’un endroit plein de monde, de bruits et d’un dîner qui tue la carte bleue. »
J’ignore si c’est à ce moment là que ma seconde chance est arrivée mais quoique ça puisse être, je l’ai saisi. On a flirté encore un peu, il devait être au moins 3 heures du matin quand les premiers bâillements ont fait leur entrée, il m’a ensuite proposé de rester chez lui cette nuit là et j’ai accepté.
On a dormi ensemble dans les bras l’un de l’autre, on a trouvé cette position dans notre sommeil, je le sais car il était tout aussi surpris que moi. Je ne suis pas allé travailler ce jour là, je suis restée dans ses bras à dormir toute la matinée et quand midi fut passé, nous sommes revenus à la réalité. Non pas que nous avions raté notre journée de travail. Plutôt le fait que nous étions à ce moment là, un homme et une femme attirants et attirés l’un par l’autre. Nous n’étions plus ce capitaine et ce colonel qui s’étaient battus l’un contre l’autre pendant des années, nous n’étions plus ces Harm et Mac, ces amis si fidèles l’un à l’autre.
Nous étions juste un homme et une femme dont le cœur battait pour l’autre, dont le corps se consumait pour l’autre, dont les rêves étaient hantés par l’autre et dont la vie ne tenait qu’à l’autre. Nos regards étaient suspendus, plongés l’un dans l’autre et nos lèvres se trouvèrent comme si ce geste était ordinaire et routinier.
Cela fait 6 mois maintenant depuis cette journée de baisers que nous avons partagé et beaucoup d’autres ont suivi. D’autres journées où nos regards se sont croisés, nos lèvres se sont touchées, où nos corps ont fusionné, et notre amour s’est communiqué et partagé.
Je souris en l’entendant siffler dans sa cuisine alors que je suis assise en tailleur devant la table basse à taper ce que je pourrais appeler mon journal intime. Il me suffit de tourner la tête pour le voir faisant la vaisselle d’un doux dîner que nous avons partagé. Les discussions sur le travail furent la première partie de la soirée. Harm était revenu depuis peu au JAG, depuis l’affaire Imes.
Maintenant qu’il est redevenu avocat, notre relation a changé, elle est devenu moins compliquée par rapport à avant, à cause des missions que lui donnait l’Agence. On pouvait se voir plus souvent et donc en travaillant à proximité la tentation de se toucher, de s’embrasser était tellement forte que le soir même lorsque nous y cédions, c’était magique.
« Sur quoi tu travailles? » Me demande t’il soudain.
« Pas grand chose. »
« Pourtant tu tapes à une allure, tu devrais t’entendre. »
« Je sais que je tape vite, je tape juste un rapport. J’ai presque fini. Tu peux aller dans le lit, je te rejoins dans 5 minutes. Le temps d’enregistrer et d’éteindre, et je suis à toi. »
« Toute à moi? »
« Oui, » je relève le regard pour que nos yeux se rencontrent « et dans tous les sens du terme, » dis je d’une manière plus qu’équivoque.
Il la comprit fut le sourire et le regard qu’il me lance avant d’aller dans sa chambre. Je termine donc d’écrire ces quelques lignes que je compléterais demain au bureau.
C’est ce que je fais, je suis au bureau à cette heure ci, je devrais étudier l’affaire que l’amiral m’a confiée mais je n’en ai pas envie pour le moment. J’ai relu ce que je pourrais appeler mes songes d’une nuit qui s’est terminée tellement bien. On a fait l’amour comme on le fait depuis 6 mois et c’est toujours aussi bien pourtant quelque chose me turlupine. On le fait depuis 8 semaines ininterrompues. Ce qui veut dire que je n’ai pas été indisposé une seule fois, et j’ai assez mal au dos ces derniers temps, de plus hier soir alors que Harm me caressait, j’ai eu légèrement mal aux seins.
En regardant de plus près sur le net, j’ai su ce que j’avais. Tout bonnement les symptômes d’une femme enceinte. J’ai rendez vous avec ma gynéco cet aprem, elle m’a prescrit une prise de sang que j’ai faite Samedi et elle a reçu les résultats ce matin. Elle m’a appelé pour me dire que ma première échographie serait ce matin pour vérifier si il est bien là, au chaud.
Je n’ai encore rien dit à Harm mais ça ne saurait tarder. Je lui ai demandé de nous préparé un délicieux dîner romantique, et de mettre l’ambiance qu’il fallait: music jazzy et bougies dans tout l’appartement. Pour une soirée comme il les aime, pleines de surprises.
FIN
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Mar 20 Fév - 19:13
