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 Plus une seule larme

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2 participants
AuteurMessage
niout
Baby-Sitter de Gemma
Baby-Sitter de Gemma
niout


Féminin Nombre de messages : 1104
Age : 36
Localisation : Ile de la Réunion... Merci Mackenzie pour ce sublime avatar et Marie pr la bannière.
Date d'inscription : 26/05/2005

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MessageSujet: Plus une seule larme   Plus une seule larme Icon_minitimeVen 20 Jan - 12:02

C'est contrainte et forcée que je poste ma fic ! lol !

La plupart d'entre vous l'a probablement déjà lue sur un autre forum...Et vous avez d'ailleurs été adorables et m'avez laissé des coms vraiment touchants ! MERCI encore ! Plus une seule larme Am04_t

C'est donc sous la menace que je m'éxécute... Sachez qu'il y a une personne assez diabolique qui sévit sur ce forum et s'en prend aux pauvres auteurs innocents Plus une seule larme Me15_t ... Mais je ne citerai pas son nom... AnneSoMac... Plus une seule larme Me23_t Méfiez-vous

Ma chouri, tu le sais déjà mais celle-là elle est rien que pour toi ! Plus une seule larme Am06_t

Voilà, voilà... bonne (re)lecture ! Plus une seule larme Pa04_t

******************************************************************
Plus une seule larme

Plus une seule larme pour me battre contre toi
Plus une seule larme pour pleurer quand tu n’es pas là
Tu ne verras dans mes yeux qu’un feu qu’il faut craindre
Quand il n’y a plus de larme pour l’éteindre


_____________________________________________________________________


- « Tu n’avais pas le droit ! »

Des flots de larmes dégringolaient en cascade le long de ses joues, laissant des sillons brillants sur ses pommettes déjà rougies par la colère.
Elle s’empara du premier objet qu’elle put trouver sur le plan de travail de la cuisine - en l’occurrence une tasse à thé qu’elle avait dénichée dans une petite boutique de faïence et dont le motif représentait un biplan sur le flanc duquel elle avait fait graver son prénom avant de la lui offrir. Elle lança le précieux présent aussi fort que possible, aussi fort que ses mains tremblantes sous l’effet de la rage et des sanglots le lui permettaient. Le projectile frôla de peu sa cible avant de finir sa course contre le mur et d’éclater en des dizaines de petits morceaux de porcelaine.

- « Tu n’avais pas le droit de me faire ça ! »

Elle cria ces mots en espérant que toute la rancœur qu’elle éprouvait disparaîtrait en même temps que ses paroles se perdraient dans le silence insupportable de l’homme qui se tenait en face d’elle. Mais cela n’apaisa en rien la boule d’angoisse qui lui enserrait la gorge et lui nouait l’estomac.

- « Mac… »

Mac. La lumière se fit alors dans son esprit. Depuis combien de temps ne l’avait-il pas appelé Sarah ? Depuis combien de temps n’avait-il pas prononcé son prénom ? Elle-même n’aurait pas su le dire tant cela paraissait lointain.
Elle se souvenait parfaitement du jour où il s’était mis à nu, où il avait baissé les armes. Elle se rappelait encore de l’odeur de jasmin qui emplissait la pièce, du bruit régulier de l’horloge trônant au-dessus de sa cheminée et sur lequel elle avait vainement tenté de calquer les battements de son cœur qui cognait à tout rompre dans sa poitrine, de la douceur de sa main posée sur sa joue et de la délicatesse avec laquelle il avait repoussé une mèche de cheveux qui lui tombait dans les yeux. Mais bien plus encore, les quelques mots qui étaient sortis de sa bouche dans un murmure étaient gravés à jamais dans sa mémoire. Je t’aime Sarah. Sarah. Pas Mac.
Et depuis ce jour il ne l’avait plus jamais appelée par son surnom. Excepté peut-être au bureau au début de leur liaison pour ne pas éveiller les soupçons sur la nouvelle nature de leur relation. Il laissait cela à ses collègues, ses amis; lui était devenu son amant, son amour, son âme sœur.

Mais même si pendant un long moment elle n’avait pas voulu se l’avouer, elle savait au plus profond d’elle-même qu’il s’était éloigné, qu’il l’avait abandonnée et que plus jamais elle ne ressentirait dans sa voix ce besoin qu’il avait de la sentir près de lui, de s’accrocher à elle, en l’entendant simplement prononcer les deux syllabes qui formaient son prénom.

- « Sarah… »

Soudain son cœur manqua un battement et elle sentit ses jambes se dérober sous son poids. Elle se laissa glisser lentement jusqu’au sol et une fois à terre elle enfouit son visage dans ses mains. Elle fut secouée par un violent spasme et s’effondra une nouvelle fois en larmes. Elle replia ses jambes, les serrant le plus possible contre sa poitrine et enfouissant sa tête entre ses genoux, comme si elle voulait disparaître, et essayant ainsi de se persuader que lorsqu’elle relèverait la tête tout serait terminé.

Il la considéra un moment puis s’approcha et s’accroupit pour se mettre à sa hauteur. Il posa une main prudente sur son bras en murmurant quelques pitoyables excuses d’une voix incertaine.

- «  Je suis désolée. Je ne voulais pas… Sarah, parle-moi… »

Elle cessa de renifler et un silence pesant se fit entre eux. Elle sortit son visage de sa cachette rassurante et se tourna vers lui, le foudroyant des yeux.

- « Ne m’appelle plus jamais comme ça. »

Le ton de sa voix était glacial et son regard aussi perçant qu’un poignard en plein cœur. Elle planta ses yeux dans les siens et elle y vit la sincérité de ses regrets. Ce qu’elle ne put supporter. Elle savait qu’il s’en voulait de l’avoir faite souffrir mais c’était trop tard. Il lui avait fait bien trop de mal. Pourtant il lui avait promis de tout faire pour la rendre heureuse. A de nombreuses reprises il avait juré d’être toujours là pour elle. C’est ce qu’il lui avait dit devant l’autel le jour de leur mariage. Je ne commettrai plus les mêmes erreurs que par le passé. Je ne laisserai rien nous séparer.

Elle joua longuement avec l’anneau à sa main gauche, symbole de leur amour, avant de le retirer et de le contempler un instant. Une larme solitaire coula sur sa joue presque sèche. Elle resta perdue dans ses pensées, les yeux toujours rivés sur la bague.

- « Ça ne voulait rien dire pour toi ? Toutes ces promesses que tu m’as faites c’étaient des paroles en l’air ? »

- « Tu sais bien que non…mais…les choses ont changé… »

Elle leva des yeux embués vers lui. Elle ne savait pas quel sentiment était en train de s’emparer d’elle. Quelque chose à mi-chemin entre l’incompréhension, l’incrédulité et le dégoût.

- « Qu’est-ce qui a changé ? »

- « Je ne sais pas…toi…moi…nous sommes différents… » Bégaya-t-il avec difficulté.

L’irritation remplaça tous ses doutes. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’elle venait d’entendre.

- « Je n’ai pas changé ! Je suis la même femme que tu as épousée il y a quatre ans ! La même qui n’a pas cessé de t’aimer toutes ces années ! »

Elle pouvait sentir son alliance s’enfoncer dans sa peau à l’intérieur de son poing serré. Elle espérait que la douleur causée par le bijou dans sa chair lui ferait oublier celle qu’elle ressentait dans sa poitrine. Mais c’était peine perdue. Rien ne pourrait jamais lui faire oublier.

- « Je croyais que toi aussi tu m’aimais. »

Elle se sentait impuissante. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui avait pu se passer entre eux pour qu’ils en arrivent à un tel point. Il l’avait aimée. Elle en était sûre. Pourtant ça n’avait pas suffit. Elle n’avait pas su le retenir. Ou bien peut-être n’étaient-ils tout simplement pas faits pour être ensemble. Elle ne put se résoudre à cette seule explication. Il n’existait pas sur terre deux personnes plus parfaites l’une pour l’autre qu’eux. Ils étaient destinés l’un à l’autre.
Ses yeux devinrent tout à coup sombres. Si leur amour était si fort pourquoi l’abandonnait-il ? Pourquoi la laissait-il pour aller la rejoindre ?

- « Est-ce que tu l’aimes ? »

De longues secondes s’écoulèrent avant qu’il ne se décide à la regarder dans les yeux. Elle avait posé cette question en désespoir de cause. Elle l’observait, mal à l’aise et fuyant, agissant comme un petit garçon venant de faire une bêtise. Mais quand leurs yeux s’accrochèrent et qu’il lui répondit elle sut…

- « Oui, je l’aime. »

Elle sut qu’elle l’avait perdu. Elle sut qu’elle était perdue. S’il ne voulait plus d’elle à quoi lui servait-il de continuer ? Pendant quatorze ans elle n’avait existé qu’à travers lui. Elle, la marine indomptable, d’ordinaire si fière et farouche, devant lui s’était faite douce et docile. Il était le seul à la comprendre, le seul à l’accepter avec ses faiblesses, le seul à la soutenir… Il était le seul. Sans lui elle sombrait.

Elle voulait pleurer. Elle voulait se noyer dans des torrents de larmes. Elle voulait perdre pied une bonne fois pour toute et ne plus jamais remonter à la surface. Et pourtant aucune larme ne perlait au coin de ses yeux. Pas la moindre petite gouttelette d’eau pour l’aider à évacuer toute cette douleur. Elle était vide. Elle n’était même plus capable de ressentir de chagrin.

La seule chose qui l’envahissait à présent était la rage. Une rage incommensurable envers l’homme qui l’avait trahie. Elle lui avait accordé toute sa confiance, elle s’était entièrement donnée à lui et il l’avait lâchement abusée.
A cet instant aucune larme n’aurait pu apaiser les flammes qui prenaient vie dans son regard. Tout son être semblait s’abreuver de cette colère. Chaque parcelle de son corps paraissait rejeter son bourreau.
Sa main vint s’abattre violemment sur sa joue alors qu’elle se relevait d’un bond. Elle avait frappé de toutes ses forces mais elle savait pertinemment qu’il n’aurait jamais aussi mal qu’elle.

- « Va-t-en ! » Chuchota-t-elle avant de le crier une deuxième fois.

- « Va-t-en ! »

Voyant qu’il ne bougeait pas elle s’éloigna de lui. Elle ne pouvait plus supporter d’être près de lui, de le frôler. Il la rebutait.

- « Je suis fatiguée. Fatiguée de devoir me battre sans arrêt. De toucher une nouvelle fois du doigt tout ce qui m’a toujours faite rêver et de voir tous mes espoirs anéantis. Fatiguée de voir les gens que j’aime me fuir. Fatiguée de me retrouver seule… J’en ai assez ! Je veux que tout ça cesse ! »

En hurlant ces mots elle s’était retournée pour ne plus le voir. Le dos tourné, appuyée sur le rebord de l’évier, elle pouvait sentir son regard la parcourir. En d’autres circonstances elle aurait frissonné de plaisir rien qu’à l’idée de savoir que ses yeux bleus la scrutaient. Mais aujourd’hui cette pensée lui donnait la nausée.

- « Sors de ma vie ! Oublie-moi ! »

Elle ne perçut rien d’autre qu’un long silence puis des pas sourds se firent entendre et enfin le bruit de la porte se refermant derrière lui. Elle se retourna lentement pour s’assurer qu’il était bien parti. La pièce lui parut soudain immense, aussi vide qu’elle, et elle eût l’impression que toute la solitude du monde pesait sur ses épaules.

Machinalement, elle marcha jusqu’à l’escalier qui menait à l’étage,monta les marches quatre à quatre et pénétra dans sa chambre. Leur chambre. Épuisée, aussi bien physiquement que nerveusement, elle se laissa mourir sur le lit. Des images lui revinrent et elle se recroquevilla, se pelotonnant dans les draps comme pour se protéger. Son regard se posa alors sur la trace faite par sa bague dans la paume de sa main. Leur union avait laissé des marques. Mais celle-ci s’estomperait avec le temps. D’autres plaies plus profondes ne se refermeraient sans doute jamais. Elle aurait des cicatrices que même la colère ou l’oubli ne pourraient effacer.
Et pourtant elle se relèverait. Elle n’avait d’autres choix.

- « Je te hais Harmon Rabb Junior. Plus jamais je ne pleurerai pour toi. Tu n’auras rien d’autre de moi que du mépris et de la haine. »

Elle referma le poing et ses yeux firent bientôt de même.

Oui, elle se relèverait. Elle ne le laisserait pas gagner.

Et peut-être même qu’un jour elle pardonnerait…
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AnneSoMac
Connaissance de Catherine
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AnneSoMac


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Localisation : Avec Catherine Bell!! Merci ma Gazelle!
Date d'inscription : 11/09/2005

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MessageSujet: Re: Plus une seule larme   Plus une seule larme Icon_minitimeVen 20 Jan - 22:39

Plus une seule larme Em06_t Plus une seule larme Hi22_t Plus une seule larme Hi22_t Plus une seule larme Hi25_t Plus une seule larme Sp16_t

Outin comment chui trop forte mdrrrr et oui je suis impressionnante!!! Plus une seule larme Me18_t

My marines tu le sais déjà mais ça ne coûte rien de le redire voilà ta fic et bien je l'adore et merci de me la dédier j'en suis honorée et ravie.

Franchement lire une fic où Harm trompe Mac et surtout où Mac est triste je croyais ça impossible pour moi mais voilà toi my marines tu écris superbement bien et j'ai réussi à lire jusqu'au bout sans détester mdrrrr!!!

Elle est superbe cette fic j'adore comment tu écris et je suis contente de t'avoir poussé à la poster Plus une seule larme Em06_t !!!

Merci à toi je t'adore!!!! Plus une seule larme Am06_t
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