Alors voilà, c'est un petit truc écris vite fait, il y a quelques instants alors que je (re)lisais fanfics et commentaires sur les trois forums auxquels je suis inscrite...C'est un remerciement comme il m'est déjà arrivée d'en faire, un merci pour tous les auteurs qui nous offrent des petites merveilles et aussi pour tous ceux qui laissent des commentaires (un vrai merci car moi-même je ne prend pas toujours le temps d'en laisser ) et qui me soutiennent...Je suis désolée de ne pas citer tous ceux dont les commentaires m'ont encouragé et m'ont donné l'envie de continuer mais il me faudrait deux pages de topics... donc un merci à vous tous... Et un merci tout spécial à ma Tweety, Dine, Cathy, Ali, Niout,Lynxette,Nady, Kim, Pitchounette,Majandraelo, Anne charlotte, Blandine, Justine...Et je suis sûre que j'en oublie (mille excuses ) c'est un plaisir de partager quelques instants avec vous sur ce fabuleux outils qu'est msn, même si parfois ces instants sont espacés scusez d'avoir fait parler mon côté "trop sentimental"mais sincérement merci Douze lettres pour je t’aime…Noël et toutes ses lumières…Un sourire illumine son visage…magique…Malgré la froideur ambiante, il est bien, emmitouflé sous l’amour qui lui arrive de tous côtés…
Là devant ce mur, il rit…face à ces bougies, dont la lumière crée des ombres passives, passantes…des ombres qui se recueillent, en silence, en douceur et parfois en pleurs…
Il y a ces personnes, qui bien souvent viennent ici en famille…Les anciens qui ne se lassent pas de raconter 1975…Et les jeunes qui écoutent, certains souriants devant l’étincelle au fond des regards et d’autres au bord des larmes…frissonnants, écoutant les tirs de mitrailleuses qui résonnent encore…mémoires de l’histoire…
Il y a ceux qui n’ont nulle part où aller, ceux qui ce soir de Noël, sont seuls comme les trois soixante quatre autres jours de l’année, ceux qui viennent pour s’inventer un passé, ce passé que la société leur a volé, que leurs familles ont rayé…il y a longtemps déjà… Ames seules flottant dans un crépuscule de joie…
Et puis eux... ceux qui sont là pour veiller sur le souvenir d’un amour disparu…1969…Les larmes, les cris…l’absence…une vie, une vie noyée dans un passé, jusqu’à ce que…Rencontre…une femme, qui le sauve…Cet homme qui la sauve…
Vous avez un homme qui vous aimera toujours…Et vous avez une femme qui vous aime…Eternité…Un fantôme, celui du père, qui s’envole grâce à elle…Mais les démons qui restent…il dit
pas maintenant, elle répond
jamais…Deux âmes seules qui se sont trouvées, deux êtres qui se sont compris, un amour qui est né et puis…
déchirure…Là, devant ce mur, il rit…il sourit aux gens qui passent, les mains entrelacées, les yeux rougis, le cœur lourd…et puis la magie de Noël, la douceur des flocons, la joie de son regard océan…Alors des sourires qu’on lui rend, des gestes, simples gestes…Grimaces, une langue qui sort, des doigts qui se transforment en cornes animées, une main qui passe sur sa joue...vieille main qui depuis trop d’années dépose une bougie aux pieds de ses noms sans visages…Cette main passée qui transmet au futur…
Eclat de rire…
Là, devant ce mur, il rit…passant ses doigts sur les lettres dorées, gravées dans le marbre noir…
Harmon Rabb Sr…Ses doigts s’accrochent aux lignes incrustées, comme s’il cherchait la personne que décrit se nom…douze lettres pour un souvenir qui veut en dire sept…
Je t’aime…Là, devant ce mur il rit, alors que ces deux mots, simples et sincères résonnent à ses oreilles… Depuis bientôt deux ans il les entend tous les jours, un sourire pour réponse, un rire et quelques baisers, et puis…
Ye t’aime Papa…alors deux bras forts qui l’attrapent, qui le font descendre de son perchoir…les épaules de son père…
Le pouce dans la bouche, la tête au creux de l’épaule du Capitaine de Vaisseau
Harmon Rabb Jr, il se laisse bercer au rythme des pas du pilote dans la neige fraîche…
Elias Harmon Rabb...Dans une voiture un peu plus loin des rires transpercent les vitres embuées…Une jeune fille décrit à celle qui un an plus tôt est devenue sa mère, la dernière invitation foireuse à laquelle elle a eu droit…La femme brune, rigole, les larmes de joie apparaissant aux coins de ses yeux chocolats…
Sarah Mackenzie... et puis la porte qui s ‘ouvre et deux têtes brunes qui apparaissent… on installe l’angelot à côté de sa sœur, il tend les bras vers la jeune femme aux cheveux bouclés…
Mattie…Elle lui ébouriffe les cheveux et dépose un baiser sur son front…sourires…
Devant, ceux qui ont fait l’histoire…ensemble…Il était une fois une roseraie…Puis…mutations…Londres…San Diego…Il était une fois une roseraie, et puis…Un aéroport, deux personnes, deux destinations mais finalement…le destin…Washington…ensemble…
Là, devant ce mur, des gens passent et repassent, effaçant peu à peu les huit empreintes de pas qui font face à un nom…
Harmon Rabb Sr…Huit empreintes au milieu des bougies, des rires, des pleurs et des mots…
Huit empreintes pour un avenir…
The end