Les ailes de l'amour [Terminée] (tout public)

Titre: Les ailes de l'amour
Auteur: Sarah0076
Rating: tout public
Catégorie: romance, drame...
Résumé: L’amour ne demande aucun sacrifie…
Personnages: Harmon Rabb Jr, Mac et bien d'autre

Disclaimers:
La série JAG ne m'appartient pas. Elle est en la possession de DPB, Bellisarius Production, CBS et Paramount. Je ne fais qu'emprunter les personnages un petit moment, mais je promets de les rendre plus tard. Je ne touche aucune somme d'argent pour cette histoire. Ce n'est qu'un divertissement.

A/N : Alors cette fic est le résultat d'un chantage de Mac79, mais je la remercie infiniment de m'avoir poussée à faire cette fic, car sinon elle serait restée au fin fond de ma mémoire et je ne l'aurai sans doute jamais écrite...
Une des conditions d'écriture de cette fic imposée par Mac79 aura était de ne divulguer l'histoire à personne et que personne, exceptée ma relectrice, ne lise la fic avant... En résumé inutile d'agresser personne pour la lire avant l'heure personne ne pocède d'exemplaire excepté moi et ma relectrice en qui j'ai une totale confiance...hihi (gare à tes 6h Coco si tu me fais mentir...)

Remerciements:
Un grand merci tout d'abord à Finou pour les superbes banières qu'elle me fait en temps record et qui sont toujours de plus en plus belles...
Merci a ma petite caille, Majandraelo, pour m'avoir soutenue et poussée pour écrire cette fic même si tu n'avais pas le droit de la lire avant qu'elle soit postée...
Et pour finir un immence merci à Coco, ma relectrice, pour ses conseils son soutien et son anthousiasme...
Merci les filles d'être tout simplement toujours la pour moi...

Informations:
La fic est finie d'écrire, comme toujours pour ma part vu que je commence pas à poster avant que ma fic soit finie... Si je ne la poste pas de suite il faut vous en prendre à Mac79 je commencerai à la poster pour ceux qui sont intéressés quand Mac79 m'aurais fournie son nouveau chapitre...

Purée je viens de voir la banniere pour ma fific j'ai hate que tu la commence elle est trop belle et le titre SOS ange en détresse Wouah rien que le titre est beau

Bon maintenant Sab t'a interêt à bouger tes fesses et nous pondre le prochain chapitre de ta fic pour qu'on puisse commencer à lire celle-là et la tienne bien sûr aller poulette calme tes phéromones et consacre toi à la fic.
Allez MARS poste là

Et voila Mac79 a enfin donné son dernier chapitre, donc voici la fic que je lui ai écrite et qui lui est entièrement dédiée... En espérant de tout coeur ne pas te décevoir la miss...

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L’amour ne demande aucun sacrifie…

Il reste avant tout patient, pour laisser le temps aux sentiments de devenir profonds et sincères…

Notre amour ne souffrira pas de notre manque de temps…

Le seul engagement qu’il nous impose est de le chérir, l’embellir et l’amplifier chaque jour un peu plus…

Et c’est tout cet amour que j’ai en moi qui fait de toi un être unique et indispensable à mon bonheur …


Cinq mois qu’elle se trouvait ici. Son affectation devait être temporaire et pourtant elle avait du mal à se faire à cet environnement. Loin des siens, de son pays… Elle savait en s’engageant qu’elle pouvait être amenée à partir à l’autre bout du monde, sur les zones de front. Elle était préparée à cette éventualité, mais cela n’était pas pour autant plus facile à vivre.
La seule chose qui la confortait dans tout ceci était sa présence. Ils avaient été affectés sur le même campement. Cela lui permettait de se sentir bien moins seule. Il est vrai qu’au départ elle avait été exaspérée par l’ego de ce pilote. Son oncle l’avait prévenu de l’arrogance des fous volant comme il aimait à les appeler. Elle n’avait pas voulu le croire sur le coup mais sa rencontre avec ce pilote buté lui avait montré toute la véracité des dires de son cher oncle.

Elle était perdue dans ses songes quand une main chaude se posa sur son épaule.

- Alors, Mac, on rêve ?

Elle ne l’avait pas entendu venir, trop perdue dans ses pensées.

- Oui, pilote, je songeais à notre rencontre et à combien je t’avais trouvé arrogant et j’étais exaspérée de la façon dont tu exposais tes ailes fièrement sur ta poitrine…
- Pourquoi je ne t’exaspère plus maintenant ?

Il avait ce petit sourire fier d’accroché sur le visage. Sarah le regarda et ne put que lui rendre son sourire.

- Avec le temps, je pense que j’ai fini par me faire à l’idée que tu ne perdrais jamais ton ego et ton arrogance. Je pense juste que je suis… blasée.

Il approcha son visage légèrement de l’oreille de Mac.

- Mais voyons, Mac… C’est cet ego qui fait tout mon charme… Avec le sourire bien sûr…

Mac ne put s’empêcher de lui donner une légère tape sur l’épaule avant d’approcher sa bouche de celle de son compagnon.

- Tu as de la chance que je t’aime… Je me demande comment je supporte encore ton arrogance.

Rapprochant lui aussi ses lèvres de celles de sa partenaire.

- Tu l’as dit toi-même : Parce que tu m’aimes…

Un magnifique sourire illumina leur visage avant que leurs lèvres ne se rencontrent dans un baiser langoureux. Voilà des moments qu’elle appréciait par-dessus tout. Et tout cet amour lui faisait oublier qu’ils se trouvaient en pleine zone de combat. Dans ses bras elle avait l’impression d’être comme une princesse vivant au milieu d’un conte de fée.

Sarah détacha à regret ses lèvres de celle de son partenaire, mais elle resta néanmoins dans le creux de ses bras.

- Tu penses que notre mission ici va être longue ? J’aimerai qu’on soit à la maison… Tous les deux, qu’on puisse commencer notre vie à deux… Que l’on mette nos amis au courant… Que l’on ait plus à se cacher de la sorte… J’aimerai pouvoir crier au monde entier que je t’aime et pas seulement devoir le murmurer au creux de ton oreille pour que toi seul l’entendes.

Il resserra son éteinte. Lui aussi aurait aimé qu’ils soient chez eux, aux USA qu’ils puissent vivre pleinement leur amour. Mais ils risquaient la cours martiale tous les deux. Et vu les temps incertains, et les tensions politiques qui les entouraient, cela n’était pas le bon moment pour dévoiler leur relation au grand jour.

- Je sais, mon cœur… Moi aussi j’aimerai crier au monde entier que j’aime follement Sarah Mackenzie. Je te promets que ce jour arrivera… Mais nous devons faire notre devoir avant tout. Souviens-toi les engagements que tu as pris à l’égard de ton pays. Je sais que cet engagement est tout aussi important pour toi que pour moi.

Elle savait qu’il avait parfaitement raison. Le corps des marines lui avait tellement apporté, plus qu’elle ne pourrait sans doute rendre…

- Je sais, mais je ne peux cesser de me dire qu’il aurait été plus simple pour tous les deux si tu avais été simplement vendeur de voiture et moi institutrice…

- Moi, vendeur de voiture…

Il avait adopté un air faussement outré et Sarah ne put retenir son rire plus longtemps. Il avait réussi à lui ôter de son visage cet air mélancolique et c’est tout ce qu’il avait espéré depuis qu’il l’avait retrouvée assise au pieds de cet arbre, un peu à l’écart du campement. Il lui déposa un tendre baiser sur son front.

- Je préfère nettement quand tu souris.

Ils restèrent ainsi, l’un contre l’autre durant un long moment. Voulant oublier le monde d’horreur qui faisait rage tout autour d’eux. Etre loin de ce monde de désolation, de famine, ce monde où régnait encore la guerre et l’affrontement. La présence des soldats américains sur les lieux, n’empêchait pas les pillages et les affrontements réguliers entre les différents peuples. Malgré l’entraînement militaire rigoureux qu’ils avaient suivi, on ne les avait pas préparé à l’horreur qu’ils allaient affronter. Le plus dur avait été le jour où ils s’étaient rendus au centre même de la ville, Sarah avait aperçu dans une petite ruelle une petite fille, elle ne devait pas avoir plus de 6 ans. Cette enfant était là, seule, ses vêtements pleins de boue, elle semblait complètement perdue, assoiffée et affamée… Mac avait délicatement pris la petite dans ses bras pour la conduire au premier centre de secours. La petite n’avait plus voulu lâcher Mac. Mais le plus dur pour Mac avait été de faire face à la mort de la petite fille. Les médecins avaient tout tentés pour la réhydrater, mais il semblait que la jeune fille avait dû rester de longs moment sans nourriture et boisson aucune. C’est complètement effondrée qu’elle était rentrée au campement, ne pouvant sortir de son esprit l’image du corps sans vie de la petite fille.

Elle s’était dirigée en courant, ne voulant pas que ses camarades la voient pleurer, vers un endroit plus isolé pour laisser libre cours à ses larmes. Pourquoi le monde était-il aussi cruel. Elle était maintenant accroupie dans l’herbe, secouée par les sanglots incessants qui s’échappaient d’elle. Deux bras puissants étaient venus l’encercler dans une étreinte réconfortante. Elle n’avait pas eu besoin de lever les yeux pour savoir qu’il s’agissait de lui, elle avait reconnu son odeur si familière et la chaleur de ses bras. Elle laissa toute sa peine s’exprimer librement.

- Chuttttt… Sarah… Je suis là… Laisses-toi aller…

Ils étaient restés ainsi durant plusieurs minutes, peut-être même des heures, elle n’aurait su le dire. A bout de force elle s’était endormie dans ses bras, trop épuisée pour penser à nouveau à quoi que ce soit. Il s’était installé contre un arbre, la tenant toujours fermement dans ses bras. Cela lui fendait le cœur de la voir dans un état pareil.
Ils ne s’étaient réveillés qu’au petit matin. Et après un seul regard, Sarah Mackenzie avait su qu’elle était désespérément folle amoureuse de cet homme. Il avait ce don de la rassurer et la calmer par sa simple présence. Le simple son de sa voix raisonnait comme un chant apaisant pour elle. Sans même y réfléchir, elle s’était légèrement redressée et avait délicatement posée ses lèvres contre les siennes. Ce qui au départ n’était qu’une caresse du bout des lèvres s’était vite transformé en un baiser passionné quand tout deux y avaient pris part. C’est à bout de souffle qu’ils s’étaient séparés, mais restant front contre front pour prolonger le contact entre eux.

- Waow…

Mac se sentit légèrement gênée face à son audace.

- Je suis… désolée… je me suis laissée guider par le moment…

- Eh bien j’espère que cela se reproduira souvent…

Il ne lui avait pas même laissé le temps de répondre que déjà il se saisissait à nouveau de ses lèvres. Il avait attendu ce moment depuis longtemps, mais il n’avait jamais trouvé le courage de faire le premier pas. Sans cesse les questions : ‘Et si elle ne m’aimait pas’, ‘Et si notre amour était voué à l’échec’ lui parcouraient la tête. Mais une fois qu’elle l’avait embrassé toutes ses interrogations s’étaient envolées. Maintenant qu’elle était là au creux de ses bras, il n’avait plus aucun doute sur leur avenir. Ils avaient encore beaucoup de chemin à parcourir, mais si elle restait à ses côtés il se sentait prêt à déplacer des montagnes.

Ce jour là, Mac avait oublié, le temps de quelques secondes, la dure réalité de la guerre à laquelle ils faisaient face.

wouah c'est beau les mots glissent tous seuls.
le mélange de beauté de fragilité d'hostilité de tristesse et d,amour sont infiniment bien décrit.
c'est un régal. bravo miss

C'est super, j'aime beaucoup!!! Vive la suite!!!

Merci pour vos coms, cela fait toujours plaisir de savoir que la fic est appréciée...

Bon ma Mac79 est pas sur le net, mais comme on arrive pas à se voir ben je poste la suite quand même comem ça elle la trouvera quand elel passera...

En espérant que ca vous plaira toujours.

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Elle revint à la réalité quand elle sentit les lèvres de son compagnon tracer un chemin sur son cou.

- Nous devrions arrêter là, je te rappelle que le commandant nous attend pour un débriefing.

Non sans une mauvaise fois certaine, il se releva en lui tendant la main.

- Il faudrait dire à Burton qu’on a plus important à faire que ses débriefings hebdomadaires.

Mac partit dans un fou rire incontrôlé. Trois mois qu’ils étaient ensembles et son petit air enfantin la faisait toujours autant rire.

- Allez mauvaise graine en route…

Sur ce, ils se levèrent tous les deux et après un dernier baiser ils se rendirent sur le lieu de la réunion, réadaptant une tenue militaire irréprochable.

La réunion n’avait durée pas moins de 1h30. Au programme les avancements de leur déploiement, les projets et les prochaines missions à préparer. Les actions à accomplir étaient plus que nombreuses et leur retour dans leur pays ne semblait pas être pour prochainement. A la fin de la réunion, le général Burton demanda à l’escadrille de pilote alpha de bien vouloir le rejoindre dans son bureau.
Le cœur de Mac se serra, son pilote allait encore partir voler pour une nouvelle mission. La légère pression que son compagnon exerça sur sa main la sortit de sa stupeur passagère.

- Je te retrouve plus tard à notre point de rencontre.

Elle ne put qu’acquiescer de la tête avant qu’il ne suive son escadrille dans le bureau du général.

Plus de 2 heures qu’elle l’attendait à leur point de rencontre, cela l’inquiétait grandement. Elle connaissait sa passion pour les avions et la joie qui l’emplissait quand il se trouvait au dessus des nuages, mais elle ne pouvait s’empêcher de se faire du souci à chaque fois qu’il partait en mission.
Un craquement de branche la fit se retourner brusquement. Elle le fixa quelques secondes seulement avant de lui demander :

- Il s’agit encore d’une mission à haut risque ?

C’était plus une question qu’une affirmation, durant les 3 mois de leur relations, elle avait déjà eu l’occasion d’apercevoir ce regard, et même lorsqu’ils n’étaient qu’amis, il avait déjà la même expression lorsqu’il venait lui annoncer qu’il partait en mission périlleuse.
Il connaissait l’inquiétude qui la rongeait lorsqu’il partait voler, la même inquiétude qui le rongeait lui quant elle devait se rendre elle sur le terrain.

- Tu pars quand ?

- Le débriefing de pré mission est pour la fin de soirée… On doit décoller cette nuit, à minuit précise.

Elle ne pouvait rien dire, qu’aurait elle pu dire… Elle connaissait les risques qu’imposait leur métier. Ils l’avaient tous les deux acceptés en connaissance de cause. Seulement elle se préoccupait plus de sa survie à lui que de la sienne. En amour la vie de l’être aimé passe bien avant la notre…

- Sarah, regardes-moi...

Sans réellement en prendre conscience, elle avait baissé le regard et fixait avec une curiosité non perçue ses rangers. Avec hésitation, elle releva les yeux et les ancras dans le regard de son partenaire. Il la fixa comme elle le faisait, essayant de sonder son âme. Il inspira profondément pour trouver les mots juste à la révélation qu’il voulait lui faire.

- Ma passion pour les avions m’a poussé bien au delà de ce que j’avais pu imaginer. Je pensais que la seule façon pour moi de retrouver le bonheur qui m’avait quitté durant mon enfance était de monter à bord d’un cockpit… Cela a été le cas… tout du moins durant un certain temps. Et puis un jour, mes rêves ont changés.

Sarah le regardait toujours, mais soudain face à sa demi révélation, un regard empli d’étonnement et d’interrogation éclaira son regard. Elle allait l’interroger mais il la devança, voulant poursuivre sur sa lancée.

- Mes rêves et mes ambitions ont été détournés par le fabuleux sourire d’une Marine.

Sans qu’elle n’en prenne vraiment conscience, des larmes commencèrent à tracer leur sillon sur les joues de la jeune femme. Elle qui durant son enfance n’avait jamais ressenti ce sentiment d’amour, en était aujourd’hui emplie de toute part.

- Bon je dois le reconnaître, elle peut parfois être bornée et têtue comme le sont les chiens du diable. Mais comme elle me le ferait gentiment remarquer, je suis atteint jusqu’à la moelle.

La petite boutade eue l’effet escompté, un magnifique sourire s’était formé sur le visage de Mac parmi les larmes qui se frayaient toujours leur chemin.

- Sarah, je ne veux plus partir en mission et te laisser à terre. Le temps est venu pour moi de raccrocher de me trouver une autre carrière. J’y ai réfléchi, je sais que notre relation est récente, mais toi et moi on se connaît depuis bien longtemps. Nous avons été les pires ennemis avant devenir les meilleurs amis du monde. Durant tout ce temps, je t’ai toujours aimé. Je ne voulais pas me l’avouer, sans doute mon arrogance de pilote tu me diras. Une femme avait réussi à me voler mon cœur et mon âme, moi le célibataire endurci…

Sarah émit un nouveau sourire face au qualificatif dont s’était affublé son amant.

- J’en ai parlé avec Burton et une fois cette mission exécutée, je prendrais ma retraite de pilote. Je serais en charge de l’entraînement et de la supervision à terre des équipes de vol. Et une fois qu’on rentrera au pays, je poursuivrais comme instructeur pour les nouvelles recrues.

- Tu ne peux pas faire ça, c’est toute ta vie.

- C’est toi ma vie Sarah…

N’écoutant que son cœur et sa raison, il lui présenta sous les yeux le plus grand symbole de son ancienne vie.

- Je n’ai pas pu trouver mieux pour le moment, mais dès notre retour au pays je remédierai à ce problème. Sarah accepterais-tu de devenir ma femme ?

Elle voulut lui répondre mais aucun son ne voulait s’échapper de sa bouche. Retenant au fond d’elle la réponse à cette subite question. N’arrivant plus à contrôler les tremolos qui la secouaient, elle ne trouva d’autres solutions que de se jeter dans ses bras. Il accueillit et la serra contre lui le plus possible, voulant ressentir au mieux la présence de l’être aimé à ses côtés. Après quelques secondes, ou minutes, il n’aurait su exactement le dire. Il se dégagea délicatement de cette douce étreinte et sonda une fois de plus son âme pour être certain de sa réponse.

- Je peux prendre ton élan impulsif pour un oui ?!

Elle lui sourit affectueusement.

- Oui, oui et définitivement oui !!!

Toujours autant magnifique!!! Personnelement j'adore la façons dont c'est écrit. Ne regardez surtout pas à quel heure je poste LOL....

Merci pour tous vos commentaires...

Pour savoir ce qu'il va se passer par contre je resterai muette comme une carpe, il faudra lire...

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S’en suivi un long baiser, passionné. Peu importait en ce moment qu’ils soient hors la loi, une fois leur mission ici finie ils pourraient enfin vivre leur vie et ce sans contrainte aucune. Construire leur petit monde à eux. Une fois rassasié de ses lèvres, Mac se dégagea légèrement et glissa sa main dans celle de son fiancé pour lui prendre l’objet qu’il lui avait tendu quelques minutes plus tôt. Elle le prit délicatement et l’admira à la lumière du soleil. Les rayons de l’astre se reflétaient dedans, renvoyant des étincelles presque aussi lumineuses que les éclats qui brillaient au fond des yeux des deux amants. Sans attendre plus, il récupéra son bien et les accrocha délicatement sur le tee-shirt juste sous sa veste.

- Mes ailes t’appartiennent maintenant, ainsi que mon cœur et mon âme.

Une fois ses ailes de pilote mises en place sur le côté gauche de la poitrine de Mac, il lui déposa à nouveau un court baiser sur les lèvres.
Ils auraient bien passé la journée enlacés dans les bras l’un de l’autre mais ils avaient un travail qui les attendait. C’est donc à contrecœur, qu’ils durent se quitter, mais ils se promirent de se revoir en fin d’après-midi avant la réunion de pré mission du pilote.

Contre toute attente la journée passa relativement vite. Le travail ne manquait pas. Vers 17h, Sarah se rendit donc à leur point de rencontre. Cet endroit était devenu leur petit jardin secret. Un petit coin de paradis dans cet univers de désolation et d’horreur. Elle repensait à la demande en mariage qu’elle avait eu plus tôt dans la journée. Il lui avait demandé de l’épouser, elle, la petite fille au passé sombre, l’adolescente en cavale. Jamais elle n’aurait imaginé mériter un jour autant de bonheur et surtout avoir le droit d’y goûter. Finalement, tous les obstacles qu’elle avait dû surmonter en valaient la peine. Elle repensait à toutes ces épreuves et puis à son intégration dans le corps des marines. Elle devait bien reconnaître que quand son oncle Matt l’avait poussé dans cette voie, elle était restée plus que sceptique, il lui avait dit que le corps prenait toujours soin des leurs et que c’était tout ce dont elle avait besoin pour surmonter et oublier tous ses propres déboires. Les marines avaient été bien plus qu’une famille, le corps était devenu une terre d’asile. Elle avait dû se battre pour arriver là où elle en était et avait dû s’imposer pour avoir droit au respect de ses camarades. Mais elle était plus que déterminée et n’avait jamais fléchi. Aujourd’hui elle était un officier respecté. Le fait d’être une femme posait encore parfois problème fasse à certains machos, mais elle savait vite les remettre à leur place.

- Vous rêvez à quoi jolie étrangère ?...

Deux bras puissants venaient de lui encercler la taille et elle put sentir un doux baiser se déposer à la base de son cou, lui provoquant mille papillons au creux du ventre.

- Je pensais juste à la chance que j’avais de t’avoir dans ma vie et au bonheur que tu m’apportais.

Il la resserra plus contre lui, accolant son torse au dos de la jeune femme dans ses bras.

- Tu es mon rayon de soleil… Je ne pensais pas rencontrer un jour quelqu’un comme toi et encore moins ici… L’amour est quelque chose d’étrange.

- Il est certain que notre rencontre est plutôt atypique…

Mac rit légèrement, accompagnée de suite par son partenaire. Mais très vite la réalité du moment les rattrapa. D’ici quelques heures il allait devoir faire son devoir. Mac n’avait jamais regretté son engagement dans l’armée mais pour la première fois depuis son entrée dans le corps elle commençait à entre apercevoir les sacrifices que l’armée pouvait leur demander. Elle se serra le plus possible contre lui, pour ressentir tout l’amour qui les animait. Il semblait comme ressentir à cet instant les questions qui l’envahissaient.

- Je te promets d’être très prudent, Sarah… J’ai une excellente raison de rentrer entier à la maison.

- Tu as plutôt intérêt à me revenir en un seul morceau. Sinon je me chargerai de te faire payer de m’avoir abandonnée.

Elle essayait de dire cela sur un ton détaché, mais elle ne pouvait empêcher les battement de son cœur de s’accélérer rien qu’en pensant à l’idée qu’il puisse ne pas revenir vivant de cette prochaine mission.

Les secondes se changèrent en minutes, puis rapidement en heures et le moment tant redouté où ils devraient se séparer arriva bien trop vite.
Mac n’aurait su dire pourquoi, mais elle avait un mauvais pressentiment. Elle essayait de se raisonner et de se dire que sa réaction était injustifiée, mais ce sentiment ne la quittait pas. Elle ne préféra pas en informer son amant de peur de lui porter mal chance.
Le moment des adieux arriva. Mac ne put empêcher une larme de couler sur sa joue.

- Ne pleure pas, Sarah… Souhaites-moi bonne chance comme à chaque fois et je suis sûr que tout se passera bien.

De son pouce il essuya furtivement la larme qui continuait sa longue descente sur le contour du visage de Mac. Elle embrassa doucement ses doigts quand ceux-ci se posèrent sur ses lèvres et dans un murmure elle accéda à sa demande.

- Bonne chance, pilote.

- J’ai le meilleur porte-bonheur qui soit avec moi…

Il sortit de sa veste une toute petite chose totalement dépourvu d’aspect. Et il le présenta à Sarah.

- Tu as gardé avec toi ma peluche porte-bonheur, mon doudou de quand j’étais enfant ?

- Bien sûr que je l’ai gardé, il m’accompagne dans tous mes vols et mes missions depuis que nous avons échangé nos grigris d’enfant.

Mac lui sourit, attendrie au plus au point par cette marque d’affection. Elle se souvenait le jour où il l’avait surprise assise au pied de leur arbre en train de parler a une petite chose qu’elle tenait précieusement dans ses mains. Il s’était assis à ses côtés sans rien dire, puis quand elle avait enfin relevé ses yeux vers les siens, elle avait pu lire une note d’amusement dans son regard. Et elle se souvenait aujourd’hui encore des mots qu’il avait prononcés :

- Qui aurait cru un jour voir un Marine, un devil dog s’attendrir et raconter ses malheurs à une vieille peluche…

Elle l’avait légèrement frappé sur le haut de l’épaule, et avait répondu à son sourire. Puis elle lui avait raconté l’histoire qui la liait à Pipo.

- Cette vieille peluche, comme tu dis, s’appelle Pipo, et je l’ai depuis ma naissance. Elle ne m’a jamais quittée et a toujours été mon confident, mon porte-bonheur. Alors je l’emmène toujours avec moi et quand j’ai besoin de réconfort il me suffit de la serrer très fort dans mes mains et de suite je me sens mieux. Tu trouves cela sans doute pitoyable, mais pour rien au monde je m’en séparerai.

Il lui avait répondu par un sourire attendri. Il avait ensuite porté la main à son cou puis l’avait glissé sous sa veste et son polo et après il avait ressorti sa main, tenant à l’intérieur quelque chose de précieusement enserré.

- J’ai également un petit porte-bonheur, quelque chose que j’ai depuis ma naissance et qui ne m’a jamais quitté. Il ne s’agit pas d’un confident, mais uniquement de mon porte-bonheur, un cadeau de mes parents. Ils me l’ont accroché au cou les heures suivant ma naissance et depuis je ne l’ai jamais ôté. Il m’a porté bonheur le jour où j’ai passé les concours d’entrée à l’académie pour devenir pilote, puis le jour de mon premier vol, mon premier flirt…

Il rit légèrement à cette remarque et Mac en fit de même. C’était l’une des première fois depuis qu’ils étaient ensemble qu’elle remarquait la présence à son cou d’autre chose que ses plaques militaires.

- Et puis il a aussi été mon ange gardien… J’ai bravé la mort à plusieurs occasion, mais il a toujours était là pour me protéger.

Il dégrafa doucement l’attache de la chaîne, puis il la tendit à Mac.

- J’aimerai que mon ange gardien devienne notre ange gardien et notre porte-bonheur.

Il lui accrocha la chaîne autour du cou, Mac restait silencieuse trop émue pour dire quoi que ce soit. Elle avait encré ses yeux à ceux de son partenaire essayant de lire en lui, de trouver la faille. Mais rien, tout ce qu’elle put sonder dans ce regard si intense, fut l’amour, l’amitié et l’attention qu’il lui portait. Une fois la petite chaîne en place, il se recula légèrement et posa un doux baiser sur ses lèvres, puis il repris sa position initiale et continua à la fixer. Mac posa machinalement ses mains sur le pendentif qui pendait librement. Elle l’admira avec attention, il était uniquement composé d’un petit bébé ange en or blanc avec la chaîne assortie. Puis prenant enfin conscience du geste qu’il venait de faire elle lança.

- Je ne peux pas te prendre ton porte-bonheur.

Elle sembla réfléchir quelques secondes, puis elle lui tendit son Pipo.

- Maintenant il est à toi. Tu pourras lui confier tous tes secrets. Il sera notre confident et notre porte-bonheur.

Il avait saisit d’une main la peluche et avait embrassé cette fois ci passionnément Sarah…

Et depuis chacun avait précieusement gardé le grigri de l’autre. L’emportant toujours dans toutes les situations. Le pilote avait même dû expliquer à son RIO la présence à bord d’un petite passager clandestin installé sur le tableau de bord. Cela lui avait valu les rires et les moqueries de ses collègues durant de nombreux jours. Puis toute cette histoire avait finalement fini par les lasser, remplacé bien vite par d’autre moqueries à l’égard d’un autre officier.

- Allez pilote, ton escadrille va finir par envoyer les MP pour désertion…

Ils échangèrent un dernier baiser furtif, avant que chacun ne prenne une direction opposée. Mac le regarda disparaître, se retournant plusieurs fois sur son trajet pour voir si elle l’apercevait toujours. Puis il finit par disparaître au détour d’un arbre. Elle poussa un long soupir et se rendit dans ses quartiers. Il était déjà tard dans la nuit et demain elle avait également un travail à accomplir. Elle fit le moins de bruit possible pour ne réveiller personne dans les couloirs. Elle se mis en tenue de nuit et se coucha aussitôt dans son lit. La nuit avait beau être déjà bien avancée, elle n’arrivait pas à trouver le sommeil. Son angoisse et ses appréhensions étaient toujours présentes. Ce n’est qu’au bout de 2h à tourner et retourner qu’elle finit par trouver le sommeil.

J'ai peur, la suite, mdr

LA suite demain si Mac79 est bien sur le net comme convenu... lol... Patience...

oula moi aussi j ai un mauvais pressentiment
j ai mis la boite de mouchoir pres de l ordi

C'est magnifique!!

très bien écrit et puis j'aime bien les voir sous un jour différent!!

C'est bien trouvé

Voici la suite...

Pour vos interrogation ben je vous laisse continuer à cogiter...lol

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- Faucon 1 à Faucon 2…

- Faucon 2 vous reçoit 5 sur 5, Faucon 1…

Deux avions volaient haut dans le ciel, à en juger par l’allure des deux carlingues il s’agissait de deux avions de chasse américains.

- Faucon 2 la cible alpha est en approche, on fait un repérage à altitude sécurisée avant de passer en rase motte pour prendre les clichés des lieux.

- Ok, Faucon 1, je reste en position serrée pour limiter les repérages. Cible en vue dans 10 miles.

La formation continuait son avancée vers leur point de mission, ils devaient photographier les lieux stratégiques où la présence de leurs ennemis avait été signalée. Cette mission n’avait pas pour seul but que la prévention, mais le risque d’attaque était toujours présent surtout en zone aussi hostile. De plus il fallait qu’ils photographient les lieux et pour cela ils étaient obligés de voler à très basse altitude, pour que les ingénieurs topologiques puissent tirer une quelconque information des photos qu’ils prendraient et également s’ils voulaient pouvoir photographier les zones possibles d’entraînement de leurs ennemis.

- Faucon 2, site alpha en vu à 2 miles, on passe en mode opération, finit la petite balade les choses sérieuses commencent.

- Faucon 1 j’espère que tu as bien pris ton petit grigri avec toi, même si cette peluche est ridiculeusement moche, je dois reconnaître que nos missions se sont impeccablement accomplies depuis sa présence dans l’escadrille.

- Pas de souci Faucon 2 mon porte-bonheur est bien présent avec nous, il ne me quittera jamais… Cible en approche, on commence le repérage, chacun connaît son rôle on est parti.

Les deux avions, toujours en formation serrée, passèrent au dessus d’un zone désertique, la nuit aidait à rendre leur présence moins visible de la terre, et également si une attaque sol-air était engagée, les pilotes la repèreraient plus facilement. Une fois la zone survolée, ils effectuèrent un virage contrôlé.

- Faucon 2, aucun problème repéré, on passe à rase motte, on prend ces photos et on rentre à la maison faire une bonne nuit bien méritée.

- Ok, Faucon 1…

Ils repassèrent au même endroit mais cette fois-ci en frôlant les reliefs. Leur appareil était équipé d’un appareil photo intégré dans les ailes de l’avion, il s’agissait d’un déclenchement automatique, le pilote devait juste mettre en marche l’appareil au moment où il survolait la zone et ensuite l’appareil prenait des clichés à intervalle de temps très rapproché, permettant ainsi d’obtenir un grand nombre de photos des lieux survolés.
La mission se déroulait très bien, quand des salves venues du sol attirèrent l’attention d’un des pilotes.

- Faucon 1, salve de missiles sol-air à 2h.

- Faucon 2 on se replie et on sort de suite de la zone de cible.

Les deux avions mirent les gaz pour reprendre une altitude de vol qui les mettrait hors d’atteinte des salves de missiles. Une autre salve venant cette fois si du côté opposé attira l’attention du co-pilote.

- On est attaqué de tout les cotés, bon sang sors-nous de là au plus vite, sinon il vont finir par trouer notre oiseau.

- Je fais ce que je peux, mais il y a de fortes turbulences…. Allé Pipo c’est pas le moment de me lâcher. Ramène-moi auprès de Sarah…

Un missile toucha l’un des deux avions.

- On est touché, je répète on est touché… Je perds le contrôle de l’appareil, le moteur droit prend feu… Je répète le moteur droit est en feu…

L’avion se mit à faire des embarquées incontrôlées.

- Je perds le contrôle, éjection immédiate.

- Ejection impossible, la manette d’éjection de répond pas.

La panique commença à emplir le cockpit. L’avion se dirigeait tout droit vers le sol, faisant des figures totalement incontrôlées. Dans un dernier geste avant de s’écraser violemment au sol, le pilote attrapa la peluche restée juste en face de lui durant tout le vol. Il la serra contre lui et prononça dans un dernier souffle.

- Je t’aime, Sarah…

Mac se réveilla brusquement, elle s’assit dans son lit et se prit la tête entre ses mains. Elle venait de faire un horrible cauchemar. Alors que la mission de son compagnon se déroulait à la perfection, tout avait basculé au moment où ils s’étaient fait attaquer. Son avion avait subit de gros dégâts et ils n’avaient pu s’éjecter… Elle se passa la main sur ses cheveux, totalement apeurée par le terrible rêve qu’elle venait de vivre.

- Ce n’est qu’un cauchemar, Sarah…

Il était 6h du matin, Mac décida qu’elle pouvait encore dormir une petite heure avant de se préparer pour prendre du service. Elle se rallongea confortablement et ferma les yeux. Inexorablement, tout la ramenait à cet horrible cauchemar. Aux dernières paroles qu’il avait murmurées à son attention ‘Je t’aime Sarah…’. Elle avait beau se répéter sans cesse que tout ceci n’était qu’un rêve elle ne pouvait empêcher la boule d’angoisse qui s’était formé de croître. Elle essaya une nouvelle fois en vain de se rendormir, puis finit par sortir du lit. Elle se dirigea vers la douche pour effacer son angoisse sous l’eau chaude. Elle y resta une bonne demi heure, ressentant le besoin de se vider l’esprit. Une fois sa toilette finie, elle enfila son uniforme. Au moment où elle sortait de la salle de bain. On tambourina à la porte.

- Madame, c’est le quartier maître Jones. Le général demande à vous voir immédiatement.

Mac se précipita sur la poignée et ouvrit de suite à son visiteur, se demandant ce qui se cachait derrière tout cela

- Le Général veut me voir ? Vous savez pourquoi quartier-maître ?

Le quartier-maître Jones semblait toute retournée. Il y avait quelque chose qui n’allait pas, Mac aurait pu en jurer. La jeune femme devant elle baissa légèrement le regard avant de le relever à nouveau pour lui répondre.

- Je n’en sais pas plus Madame… Le Général m’a juste demandé d’aller vous chercher et de vous conduire immédiatement à lui.

Sarah referma donc derrière la porte et suivit le quartier maître Jones.

- Bien je vous suis. Je serai rapidement fixée sur ce que me veut le Général.

Cette soudaine demande de la part de son commandant, fit complètement oublier à Sarah l’affreux cauchemar qu’elle avait fait quelques heures plus tôt. Mais son angoisse se tourna maintenant sur ce que le Général lui voulait. Tout au long de son poste, elle avait pu découvrir que derrière le commandant féroce et acharné pouvait se cacher un homme tendre et soucieux du bien être des hommes et femmes sous son commandement. Il n’avait rien du grand méchant loup pour lequel certains soldats voulaient le faire passer. Il était sévère quand la situation l’exigeait et il devait toujours porter ce masque rigide pour que ses troupes soit les plus opératives possible. Mais derrière cette carapace, Sarah avait eu l’occasion de voir l’homme qui était derrière cet uniforme, le mari attentionné et le papa gâteau. Mais même si elle connaissait son côté humain, elle ne pouvait s’empêcher de se poser des questions sur la demande express du Général de la voir. Elle n’avait pas le souvenir d’avoir fait un faut pas ces derniers temps. Elle avait accompli son travail avec attention et soin… Non décidément elle ne comprenait pas le motif de sa convocation.
Elle ne put pousser plus loin sa réflexion et ses interrogations car elle se retrouva devant le bureau de son supérieur. Le quartier-maître Jones stoppa devant son bureau.

- Il a dit que vous rentriez dès que vous serez là.

Cette remarque ne fit qu’augmenter l’angoisse de Mac. Et sans attendre plus, elle frappa à la porte et entra d’un pas qu’elle voulait assuré dans le bureau.

- Capitaine Sarah Mackenzie au rapport selon vos ordres, Général.

Voici une petite suite, vous allez avoir certaines réponses à vos interrogation... Mais certain doute subsisteront....

Va falloir encore cogiter un peu et attendre pour le fin mot de l'histoire...

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Mac s’était mise dans un garde-à-vous parfait au moment où elle avait refermé la porte derrière elle.

- Repos, Mackenzie. Prenez place dans un fauteuil.

Mac s’exécuta aussitôt. Dès son entrée, elle avait pu noter le regard trouble de l’homme qui se trouvait assis derrière le bureau. Il se passait quelque chose elle en était certaine mais quoi ?

- Mac je dois vous annoncer quelque chose d’important…

Sa voix était morne, triste… Et qu’avait-il donc à lui annoncer. Mac fit un léger hochement de tête lui signifiant quelle était toute ouïe.

- Je dois vous parler de la mission de la nuit dernière…

Mac leva aussitôt le regard vers son supérieur. Un regard nerveux et aussi étonné.

- Je ne comprends pas monsieur, en quoi suis-je impliquée dans la mission de la nuit dernière ?

Le Général aurait presque sourit à la remarque si la situation n’avait pas était ce qu’elle est.

- Voyons Mackenzie, ne me prenez pas pour un imbécile. Je sais qu’il y a bien plus que de l’amitié entre le Lieutenant et vous…

Mac trouva subitement les plis de son uniforme, au niveau de ses genoux, très intéressants ? Puis soudain, elle fut prise de panique. Le Général allait-il les réprimander pour leur relation, c’était pour cela qu’il voulait la voir…

- Monsieur, je peux tout vous expliquer…

- Du calme, Mac… Vous n’êtes pas là pour que je vous réprimande au sujet de votre relation avec le Lieutenant. D’ailleurs, si vous aviez mieux lu le protocole militaire et vos affectations respectives à vous et à ce satané pilote, vous sauriez que vous n’êtes pas sous la même chaîne de commandement directe. Donc je n’ai aucun motif de blâme à ce sujet.

Sarah soupira de soulagement. Durant un moment elle s’était vue devant une cours martiale militaire, devant défendre son cas sur la loi de non fraternisation. Le Général sourit légèrement fasse à la mine soulagée qu’affichait sa subalterne, mais très vite la réalité des faits refirent surface dans son esprit, et vu le regard que lui lança Mac à ce moment précis il comprit que ses interrogations sur sa présence dans son bureau avaient refais surface.

- Monsieur, si je ne suis pas la par rapport à ma relation avec le Lieutenant, pourquoi m’avez-vous convoqué ?

L’officier en face d’elle lui sembla soudainement très nerveux. Il tournait et retournait son stylo entre ses doigts, et n’osait plus la regarder directement dans les yeux.

- Monsieur, dites quelque chose, je vous en pris ? Que se passe-t-il ?

Mais l’homme en face d’elle restait toujours silencieux, ne sachant pas comment lui dire la nouvelle qu’il avait à lui annoncer. L’esprit de Mac, quant à lui, fonctionnait à vive allure. Puis soudain une phrase précédente du Général lui revint en mémoire : ‘Je dois vous parler de la mission de la nuit dernière…’. Non cela ne pouvait pas être cela… Son visage se décomposa soudainement. Le rêve qu’elle avait fait durant la nuit lui revint alors en mémoire.

- Mac il y a eu un accident au cours de la mission…

Les mots venaient de tomber sur elle comme une hache sur un morceau de bois. Tout ceci devait être un rêve, c’est cela elle était encore prisonnière de cet affreux cauchemar…

- Non… Non…

Sa voix était légèrement montée… La réalité était dans l’instant trop dure à affronter.

- Mac je suis désolé. L’avion du Lieutenant a été touché par l’ennemi à plusieurs reprises au dessus des lignes ennemis. Ils n’ont pas réussi à s’éjecter à temps…

Les informations faisaient doucement leur chemin dans l’esprit embrumé de Mac… Elle avait le sentiment de revivre son cauchemar toute éveillé. Elle ne pouvait plus raisonner correctement. Ça ne pouvait pas être vrai. Ils avaient prévu de quitter cet endroit de désolation, de retourner au USA, de vivre leur vie, de se marier, de fonder une famille… Non tout ceci n’était qu’un mensonge, au pire un affreux cauchemar… Elle allait se réveiller, elle devait se réveiller.

- Mac… Sarah… Vous êtes avec moi ?

Elle n’entendait plus ce qui l’entourait, elle ressentait juste son cœur se déchirer en mille morceau. Pourquoi sa vie devait elle toujours tourner au drame… Les appels du Général se succédèrent, mais elle ne répondait pas. Aussi il se leva pour aller s’asseoir à ses côtés.

- Mac, il faut que vous m’écoutiez !

Mais les appels restaient vains. Elle n’entendait que le battement incessant de son sang au niveau de ses tempes. Sa tête tournait et elle avait un drôle de goût au fond de la gorge.
Ne voyant d’autre solution, le Général usa des grands moyens pour faire réagir sa subalterne.

- Capitaine Mackenzie, Garde à vous !

Il avait usée de sa voix la plus tranchante et la plus dure pour essayer de sortir Mac de son mutisme. Et l’effet fut immédiat. Mac se leva d’un bon pour se mettre au garde à vous. Seulement, dans l’état de choc où elle se trouvait, elle perdit rapidement l’équilibre, dû à son mouvement trop brusque pour se relever. Le Général voyant le mouvement de vacillement de la jeune femme la saisit aussitôt par le bras et la rassit délicatement.

- Mac, calmez vous…

Mac tourna un visage fermé vers son supérieur. Et elle laissa enfin sortir toute sa souffrance.

- Que je me calme. Vous êtes en train de me dire que l’homme de ma vie a été tué sur les lignes ennemies et vous voulez que je me calme.

Il posa une main réconfortante sur l’épaule de Mac dont les larmes s’étaient misent à couler et ne semblaient plus vouloir s’arrêter.

- On a envoyé une mission de récupération, Mac. Ils sont en train de rapatrier les deux corps sur la base.

Les pleurs de Mac redoublèrent alors, tout ceci était vrai. Elle l’avait perdu, pour toujours… Elle n’avait même pas eu le temps de goûter au bonheur qui s’offrait à eux. Sarah s’effondra cette fois ci complètement, ne retenant plus les vannes de la tristesse qui l’envahissait. Devant un tel spectacle, l’homme assis à ses côtés la prit délicatement dans ses bras, lui offrant son épaule pour pleurer toutes les larmes de son corps.

- Chut, princesse… Je suis là…

Il ne l’avait plus appelée comme cela depuis ses 7 ans. Elle n’en avait parlé à personne, pas même à l’homme de sa vie. Mais le Général était un ancien ami de la famille. Il avait été le mentor de son oncle Matt. Et quand elle était enfant et que son oncle la gardait, elle se rappelait comment il l’avait réconforté, comme aujourd’hui quand elle n’avait que 6 ans et qu’elle avait fait une chute à vélo. Il était le grand père qu’elle n’avait jamais eu. Elle renifla un grand coup.

- Comment je vais faire, Daddy Jo ?

Il resserra son étreinte sur la jeune femme. Il l’avait toujours considéré comme sa petite-fille. Il n’avait pas eu la chance d’avoir de petits-enfants ou même d’enfants. Sa femme était morte des suites d’un cancer généralisé et il n’avait jamais eu l’envie de refaire sa vie. Il avait connu Matthew O’Hara alors qu’il rentrait tout juste dans les Marines. Il se souvenait encore de ce jeune homme téméraire qui avait les idées très arrêtées et qui était déterminé à réussir dans sa vie. La recrue O’Hara lui en avait fait voir de toutes les couleurs quand il était Colonel sur la base de Quantico. Mais il s’était vite rendu compte du véritable homme qui se cachait derrière cette recrue. Il s’était très vite lié d’amitié avec le jeune homme, sa femme et lui l’appréciaient beaucoup. Il était devenu un peu leur fils adoptif. Il avait été présent durant toute la maladie de sa femme essayant d’être au maximum présent pour la femme souffrante. Et entre Matt et la présence de sa nièce Sarah durant quelques week-ends, sa femme et lui avaient retrouvés le sourire alors qu’ils étaient rongés par la maladie.

- Chut, Princesse, ne t’inquiètes pas. On va surmonter cela ensemble. Je ne te laisserai pas seule.

Elle se sentait épaulée et les évènements étaient moins durs à affrontés puisqu’il était auprès d’elle. Ses bras semblaient si sécurisants. Mais la douleur et le chagrin étaient présents au plus profond.

- J’ai perdu la femme de ma vie, Sarah. Je sais exactement ce qui t’envahit en ce moment. Tu vas devoir traverser des épreuves et des moments difficiles. Des jours où tu n’auras plus envie de rien, car la vie sans l’être aimé est impossible. Mais il faudra que tu te souviennes toujours, que maintenant tu as la tâche de vivre heureuse pour deux… Quand tu iras mal, rappelles-toi son sourire, et sa joie de vivre. Il n’aurait pas voulu que ta vie s’arrête avec la sienne. Et maintenant tu te dois de vivre pour lui, pour son bonheur et pour la paix de son âme…

Voici la suite... Evité de me tuer avant que j'ai posté la fin...lol

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Mac se détacha légèrement de l’étreinte si réconfortante et fixa son regard dans celui de l’homme en face.

- Je ne suis pas sûre d’arriver à faire cela…

- Au début, ce sera difficile, mais ensuite, avec le temps tu y arriveras…

Sarah sentit des larmes couler à nouveau au souvenir de leurs derniers instants passés ensemble.

- C’est de ma faute s’il est mort…

La révélation surpris quelque peu le Général, quoi qu’en y réfléchissant bien, il se rappelait comme il s’était aussi sentit responsable de la mort de sa femme, alors qu’il n’y était pour rien. Il s’agissait juste de la vie. La vie sur Terre nous est seulement prêtée et c’est la mort, des êtres qui nous sont proches, qui nous le rappelle violemment à chaque fois.

- Tu ne dois pas te sentir coupable. Tu n’y es pour rien. Rien de ce qui s’est passé la haut est de ta faute.

- Si tout est de ma faute… Je vais devoir vivre avec la mort de l’amour de ma vie sur la conscience.

Le Général la regarda plus que stupéfait. Pourquoi insistait-t-elle donc sur le fait qu’elle soit responsable dans toute cette histoire.

- Sarah tu n’es responsable de rien, ce sont les ennemis qui ont tiré cette salve de missiles qui sont fautifs. Juste eux… La mission se déroulait parfaitement bien jusqu’à ce que l’ennemi n’attaque. Tu n’était pas présente et le Lieutenant avait toute son attention sur la mission à effectuer. On connaît tous les risques de ce genre de missions, Sarah… Tu as accepté de devenir militaire. Tu sais ce que cela veut dire et ce que tu risques. Il avait fait les même choix que toi… Il savait qu’a chaque vol il risquait de ne pas rentrer…

Sarah se dégagea brusquement de l’étreinte et se leva précipitamment de son fauteuil. Il fallait qu’elle sorte de cette espace clos elle se sentait étouffer ici… Elle se dirigea en une enjambée vers la porte qu’elle ouvrit violemment…

- Tu ne comprends pas, il a coupé ses ailes pour moi… Et je l’ai laissé faire… Je l’ai laissé aller droit vers sa mort… Quand on aime quelqu’un on ne le prive pas de ce pour quoi il vit depuis toujours.

Sortant du bureau du Général, elle ne porta aucun regard au quartier-maître Jones. Elle ne pensait à ce moment qu’à fuir. Fuir cette base, elle avait besoin d’air, de solitude… Elle ne savait même plus ce qu’il lui fallait, tous ce qu’elle voulait en cet instant c’était oublier, oublier la souffrance qui la tiraillait… Le quartier-maître Jones, se demanda ce qui pouvait bien se passer. Bien sûr, elle avait été tenue au courant de l’accident survenu durant la nuit, mais elle ignorait tout des liens qui unissaient Sarah à son pilote. Elle travaillait avec le Général depuis déjà plusieurs mois, et jamais encore elle avait vu un militaire ressortir dans cet état de son bureau. Parfois les jeunes recrues ressortaient en bougonnant ou avec une tête dépitée car ils s’étaient fait remonter les bretelles, mais jamais encore elle n’avait vu une telle expression sur le visage de quelqu’un. Cette jeune femme qui venait de s’enfuir à toute jambe avait le visage ravagé par les larmes, et son regard, même si elle n’avait pas eu le temps de bien le voir semblait vide de toutes étincelles. Comme si on venait de lui arracher son cœur et ses rêves. Elle n’eut pas le temps de pousser plus loin sa réflexion car le Général la demanda dans son bureau immédiatement.
Sarah poursuivait sa course… Elle courait sans vraiment savoir où elle allait, bousculant si et là, plusieurs officiers restés hagard par le comportement de la jeune femme. Le regard que les autres pouvaient porter sur elle lui sembla peu signifiant à ce moment là. Elle voulait juste fuir, disparaître avec sa souffrance. Elle stoppa sa course contre un arbre, s’y appuyant pour reprendre son souffle. La douleur qui irradiait ses poumons et ses muscles était presque aussi violente que celle qui déchirait maintenant son cœur. Elle se laissa alors glisser contre le tronc d’arbre et pleura toutes les larmes de son corps. Comment survivre à la mort du seul être qui rend vos journées si joyeuses… Comment arriver à se lever tous les matins alors que la seule personne que l’on voudrait voir, serrer dans ses bras n’est plus là, et ne sera plus jamais là pour vous réconforter.

- J’aurai tellement besoin de toi pour surmonter ça…

Il était la seule personne qui aurait pu l’aider à affronter cette dure épreuve. Mais il était mort, il l’avait abandonnée… On lui avait arraché son bonheur, son âme, sa vie et son cœur…

- Pourquoi tu m’as quittée ?

Sa voix n’était qu’un murmure, une plainte. Les pleurs enraillaient toutes paroles pouvant s’échapper de sa gorge. Sa souffrance ne semblait vouloir diminuer, elle avait le sentiment que si elle ne cessait pas dans la seconde, son cœur allait exploser tellement elle ressentait un étaux se resserrer autour de sa poitrine. Elle resta ainsi de nombreuses secondes, déversant perpétuellement la douleur qui l’envahissait, les pleurs ne voulant cesser. Puis les secondes devinrent des minutes, puis des heures. Elle n’avait pas même réalisé que sa course effrénée l’avait conduite au seul endroit qui pourrait la rapprocher de lui, leur point de rencontre, leur petit endroit de paradis dans ce monde de désolation. Epuisée par ses pleurs incessants, elle ne se rendit pas même compte qu’elle s’endormait au pied de l’arbre qui avait abrité autre fois les moments de bonheur qu’elle avait partagé avec son amant. Elle était recroquevillée, les jambes contre sa poitrine, comme une enfant dort dans son lit. Les larmes qui avaient plus tôt ravagé son visage avaient laissé leurs traces, comme si elles étaient devenues la marque indélébile de la douleur qui l’animait. Elle resta ainsi, endormie, bercée par les bruits de la nature, durant encore quelques rêves, elle pourrait partager la douceur de ses bras seul endroit où elle pourrait encore être à ses côtés.

- Sarah, réveilles- toi !!! …

Une main délicate secoua légèrement son épaule. Mais elle ne voulait plus sortir de se rêve féerique, où l’amour de sa vie était à ses côtés lui offrant tout son amour. Non, elle ne voulait pas revenir à la réalité, cette réalité qui ne faisait que lui rappeler que la vie est cruelle et difficile.

- Sarah… Mac, il faut que tu te réveilles.

Le perturbateur de ses rêves persistait, il ne voulait pas partir et ne partirait pas tant qu’elle ne serait pas complètement réveillée…

- N…O…N…

Une voix ensommeillée et toujours éraillée par les pleurs répondit enfin à l’importun. L’homme la releva légèrement pour l’asseoir et il la regarda se réveiller et ouvrir les yeux doucement. Puis n’y tenant plus, il la serra dans ses bras, pour partager son malheur, drame qui lui tiraillait tout autant le cœur à lui aussi. Sarah repris doucement pied à la réalité dans cette étreinte et aussitôt les évènements remis en place, les larmes reprirent leur course effrénée.

- Chut, Sarah… Je suis là…

Mais l’étreinte aussi douce soit elle n’arrivait pas à calmer la jeune femme.

- Pourquoi, pourquoi ?...

Ce furent les seuls mots qui sortirent de sa bouche, la même question qui lui troublait l’esprit et la narguait depuis qu’elle avait apprit la nouvelle. Pourquoi ? Le jeune homme desserra légèrement son étreinte et fixa le regard de la jeune femme. Il releva légèrement la main et essuya les larmes qui coulaient sur sa joue.

- La mission se passait parfaitement bien. On plaisantait même sur la présence de Pipo parmi l’escadrille.

Sarah esquissa un léger sourire à l’évocation de son doudou.

- Et puis, alors qu’on faisait demi tour pour rentrer à la maison, des flash lumineux on inondés le ciel. Il y en avait de partout. On a essayé une méthode de repli, mais les flashs étaient de plus en plus nombreux… Ils envoyaient des missiles de toute part, comme s’ils voulaient être sûr d’abattre au moins l’un d’entre nous. D’un coup Faucon 2 a émis un message de détresse disant qu’il était touché. Il a essayé de tenir son avion en l’air le plus longtemps possible pour sortir des lignes ennemies… Les salves continuaient de toute part… Ils ont touché de multiples fois Faucon 2…
Le jeune homme arrêta son récit pris lui aussi par l’émotion. Il revivait le moment comme s’il y était encore. Il prit une profonde inspiration avant de poursuivre.

- Le dernier contact qu’on a eu avec Faucon 2 était un SOS… Leur système d’éjection était hors circuit… De notre appareil, on a assisté à la scène. Peter a essayé de nous sortir de la et moi j’ai regardé mon meilleur ami en train de tomber inévitablement.

Les larmes des deux jeunes gens coulèrent sans retenu. Chacun perdu dans sa tristesse et son désespoir.

- Ses derniers mots étaient pour toi, Sarah…

Allé voici une petite suite...

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Les yeux de Mac s’encrèrent à son interlocuteur, attentive à ce qu’il allait lui révéler. Il comprit immédiatement qu’il avait toute son attention.

- Avant que son avion ne s’écrase au sol, il a prononcé les mots suivant : JE T’AIME SARAH…

Mac se retrouva subitement replongée dans son rêve. Elle avait quelque part vu tout ce qu’il s’était passé, comme si elle avait été liée à lui dans les derniers instants de sa vie.

- J’ai vu tout ce qui s’est passé, Matt… C’est comme si j’avais été présente avec vous durant cette mission. Je croyais que ceci n’était qu’un rêve. Mais tout cela était bien réel…

- Que racontes-tu Mac ?

- Alors que je dormais dans mes quartiers, j’ai fais un rêve étrange. Je vous ai vu en mission. Toute la mission, les blagues, les salves, le crash… et les derniers mots qu’il a prononcé pour moi : Je t’aime Sarah…

Matt la repris délicatement dans ses bras, comprenant qu’elle avait vécu le drame elle aussi comme si elle y était. Lui venait de perdre son meilleur ami, son frère d’arme, mais elle venait de perdre l’amour de sa vie, sa raison de vivre… Il était pilote et il savait les risques qu’il encourait à chaque mission. Chaque fois qu’il montait dans un avion, il pouvait ne plus redescendre des nuages, c’était un risque connu et qu’il acceptait. Mais perdre un de ses partenaire de vol était toujours un combat difficile, cela ne faisait que leur rappeler qu’ils n’étaient pas des surhommes et qu’à chaque instant, tout pouvait s’effondrer.
Il finit par sortir de ses pensées et se rappela pourquoi il était venu la chercher.

- Sarah, le Général m’a demandé de venir te chercher.

Sarah le regarda stupéfaite.

- Pourquoi ?

- Eh bien, dans un premier temps, il se faisait du souci pour toi, tu as disparu toute la journée…

Sarah l’interrompit.

- Toute la journée, mais qu’elle heure est-il ?

- Il est plus de 17h, Sarah… Ca fait 3h que je suis sorti de cet interminable débriefing.

- 17h… j’ai dû m’assoupir… J’ai pleuré pendant des heures, et à bout j’ai dû m’endormir ici.

Matt lui sourit faiblement, il connaissait Mac depuis son arrivée. Il avait très vite sympathisé avec elle. Son mauvais caractère n’avait pas réussi à le faire fuir. Il avait de suite vu la jeune et gentille femme qui se cachait derrière ce Devil Dog bien trempé…

- Le Général m’a également demandé de te chercher car la mission de secours est revenue.

A ces mots, le cœur de Mac se serra à nouveau. S’il était de retour si vite, c’est qu’ils avaient trouvé les corps rapidement, et donc que tout ceci était bine réel. Elle avait gardé un infime espoir qu’il soit toujours vivant. Qu’il ait réussi par Dieu sait quel miracle à se sortir de cette situation.

- Ils ramènent les corps, Sarah…

Et voilà, la sentence était tombée… Il n’y avait plus aucun espoir.

- Le Général veut nous voir dans son bureau avant la fin de la soirée. Il veut organiser le rapatriement du corps pour la cérémonie funéraire.

Mac se releva, comme un automate, elle n’était plus maîtresse réellement de ses mouvements. Une fois debout elle jeta un regard à Matt qui lui glaça le sang. Son regard si plein de vie auparavant était désormais vide de toute émotion, d’un marron terne, vide des éclats qui l’animaient normalement.

- Allons y maintenant.

Matt ne posa pas de question et suivit la jeune femme jusque dans le bureau du Général. Arrivés devant leur supérieur hiérarchique, ils se mirent dans un garde-à-vous impeccable. Celui-ci émis un léger soupir de soulagement de voir que le Lieutenant Matthew Rogers avait retrouvé Sarah, et qu’elle avait l’air d’aller aussi bien que la situation le permettait. S’ils avaient été seuls, Sarah et lui, le Général se serait précipité pour prendre la jeune femme dans ses bras, mais son bureau ne comptait pas moins de 7 personnes, lui compris et son attitude à l’égard d’un subalterne aurait paru déplacée.

- Je vous ai tous fait réunir pour que l’on mette au point les modalités pour le rapatriement des deux corps. Une double cérémonie est prévue pour dans 2 jours à Washington. J’ai eu les hauts dirigeants, et ils seront décorés à titre posthume de la médaille du mérite…

Tout le monde écoutait attentivement les informations fournissent pas le Général. Une médaille à titre posthume, une façon élégante pour l’armée de dire à la famille des soldats morts qu’ils ont tué leur fils, leur mari où leur parent. Ceci fit doucement sourire Sarah. Elle voyait aujourd’hui pour la première fois l’armée sous un autre angle. Elle avait eu un profond respect pour cette institution, mais aujourd’hui elle avait honte de l’uniforme qu’elle portait. L’armée réglait sa dette par une médaille. Croyaient-ils que ceci apaiserait la souffrance des familles ?

- Lieutenant Matthew Rogers, je vous accorde une permission de 6 jours, vous escorterez le corps des deux victimes et pourrez ainsi assister à la cérémonie donnée en leur honneur.

Matthew se redressa et claqua légèrement des talons.

- Bien, monsieur.

Le Général ajusta alors son regard sur celui de Sarah.

- Capitaine Mackenzie, vous avez un ordre de mission pour les Etats Unis. Vous partirez en escorte avec le Lieutenant Rogers. Vous prendrez vos fonctions pour Quantico dans 24 jours.

Par ce que je suis vraiment, mais alors vraiment de bonne humeur, voici une autre suite pour aujourd'hui...


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Elle imita Matt et salua son supérieur.

- Bien, monsieur.

- Vous pouvez tous disposer.

Toutes les personnes présentes sortirent donc du bureau, Matt et Sarah passèrent en dernier la porte quand une voix les interpella.

- Capitaine Mackenzie, je pourrais vous parler en privé.

Sarah se figea et fit demi tour pour faire face au Général. Matt lui chuchota quelques paroles que seule elle entendit.

- Je t’attends dehors, Mac.

Une fois la porte du bureau close, le Général fit le tour de son bureau pour se retrouver aux côtés de la jeune femme meurtrie.

- Je l’ai fait pour toi, princesse. Rester ici ne sera que néfaste. Tu as trop de souvenir dans cet endroit. Tu dois te reconstruire et pour cela il faut que tu sois dans un endroit vide de tous souvenirs, tout ici te fera toujours penser à lui…

Il ne dit rien de plus et retourna s’asseoir derrière son bureau. Il savait qu’en ce moment rien de ce qu’il ferait ou dirait ne la réconforterait. Seul le temps pourrait atténuer sa douleur, et un jour peut-être arriverait-elle à nouveau à vivre.
Sarah ressortit du bureau, les larmes ne coulaient plus, sans doute avaient elles trop coulées… Elle était désormais prisonnière d’un autre monde, prise dans les limbes un endroit sans fin…
Matt la saisit par le bras et la dirigea vers les quartiers pour femmes.

- Viens, Sarah. Il faut que nous nous préparions.

Matt fut glacé par l’attitude de Sarah, elle n’était désormais qu’un corps sans vie et sans but. Tout sentiment de joie et de survie avait déserté son corps… Elle agissait de façon mécanique et sans vie. Elle prépara ses bagages comme un automate. Tout le monde qui l’entourait n’existait plus. Seul le visage de son amant transparaissait à ses yeux.

Les minutes et les heures défilèrent et bientôt elle se retrouva dans l’avion qui la ramenait vers son pays. Mais elle y retournait seule. Elle s’était imaginée à de nombreuse reprise le moment où elle serait affectée à un nouveau poste et où elle quitterait cet univers d’effroi. Elle s’était toujours vue rentrer à la maison aux côtés de son pilote, cet homme qui avait capturé son cœur et son âme sans qu’elle ne s’y attende. Elle se souvenait d’une phrase qu’il lui avait dite un jour : « Les blessures du cœurs sont éphémères mais les blessures de l’âme restent éternelles… ». Elle avait rit sur le coup de son côté sentimental, lui signifiant que ceci n’était pas l’attitude d’un pilote. Il l’avait regardé amoureusement et lui avait répondu que s’il devait un jour être séparé d’elle cela ne serait pas que son cœur qui pleurerait mais son âme en serait également affectée car elle faisait partie intégrante de lui. Elle adorait ces moments où il se dévoilait pleinement à elle, elle avait toujours l’impression de découvrir une autre personne derrière sa carapace de pilote à l’ego démesuré…

Mais aujourd’hui elle était seule, son âme saignait…
Il n’était pas avec elle, il n’était plus…




Sarah arpentait les allées du cimetière d’Arlington. Elle n’était pas revenue souvent ici depuis de nombreuses années, depuis son enterrement, en fait… Elle aurait bien invoqué, pour expliquer son geste, la distance mais elle savait que les raisons étaient tout autres. Elle n’avait jamais eu le courage de revenir ici, de venir se recueillir sur sa tombe.

Il laisse un grand vide dans la vie de chacun d’entre nous, mais son souvenir nous restera à jamais.

Elle se souvenait de chaque parole qui avait été prononcées, chaque mot résonnait encore dans son esprit comme si cela s’était produit la veille.

Dieu ne nous donne pas la vie, il nous la prête et nous rappelle un jour à lui pour veiller de là haut aux êtres qu’on aime.

Cette phrase avait percuté son cœur de plein fouet… De quel droit pouvait-on ainsi faire renter des gens dans notre vie et nous les reprendre aussi brusquement ?

Sa bravoure et son courage à l’égard de ses proches et de son pays resteront gravés pour toujours.

Un rire nerveux s’était échappé de ses lèvres à cette phrase, sa bravoure… Sa bravoure l’avait tout simplement conduite à sa mort, le précipitant vers une fin tragique.

La mort n’est pas une fin, mais le commencement d’une nouvelle vie…

C’est sur cette pensée qu’elle se rendit compte qu’elle était arrivée devant la tombe qu’elle cherchait. Elle s’accroupit à côté de la pierre tombale et posa délicatement les fleurs qu’elle avait apportées avec elle. Tellement de souvenirs ressurgissaient en cet instant, des souvenirs qu’elle avait essayé d’enfouir au plus profond d’elle-même. Et aujourd’hui ils remontaient à la surface en un flot ravageur. Les larmes coulèrent silencieusement sur ses joues sans qu’elle essaye de les arrêter. Cela faisait des années qu’elle avait besoin de libérer ce poids qu’elle portait en elle. Et il n’y avait que lui qui pourrait la libérer de ce lourd fardeau.
Elle resta ainsi plusieurs minutes, laissant son âme se libérer…

Elle passa délicatement ses doigts sur la gravure dorée de la pierre tombale. Ce nom écrit en lettre dorée, le nom de l’homme qui avait abrité son cœur et son âme tout ce temps, celui qui les lui avait volés au fin fond de cette contrée lointaine. Elle soupira profondément et se décida enfin à briser le silence.

- Bonjour, pilote…

Voici la petite suite pour le weekend...

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Elle sourit doucement à l’appellation. Elle avait toujours trouvé ce surnom doux à son oreille.

- Je sais que tu dois être fâché contre moi, car je ne suis jamais revenue te voir… Je n’ai pas vraiment d’excuses pour mon acte, mais je ne pouvais pas, je n’en avais pas la force…

Un léger tremolo l’empêcha de poursuivre son monologue. Elle inspira profondément avant de poursuivre.

- Après la peine, le désespoir et le chagrin, seul la haine et le sentiment d’abandon ont envahi mon cœur… Tu m’avais abandonné, ici dans ce bas monde, toute seule… Tu m’avais promis la lune et tu m’as laissé seule dans un gouffre sans fin… Je t’en ai voulu pendant tellement longtemps, voulu de ne pas avoir tenue ta promesse de me revenir…

Sans qu’elle n’en prenne vraiment conscience, les larmes s’étaient remises à couler sur ses joues.

- Et puis une fois ma haine pour toi passé, la honte a repris le dessus, comment avais-je pu à un seul instant t’en vouloir et te tenir rigueur de ce cruel accident ?... Alors pour me faire pardonner j’ai décidé d’écouter les conseils de Dady, surmonter ton absence et vivre pour nous deux…

Un léger sourire illumina son visage à l’énonciation de son ancien général et surtout l’homme qu’elle avait toujours considéré comme son grand-père.

- Je n’y suis pas pleinement parvenue, j’ai survécu durant toutes ces années, j’ai parcouru le monde, me consacrant pleinement à ma vie professionnelle, tu te rends compte je suis Lieutenant colonel, le Lieutenant colonel Sarah Mackenzie officier et chef d’état major du JAG de Washington…

Elle s’imagina le sourire qui aurait illuminé son visage s’il avait était en face d’elle en ce moment. Il aurait été tellement fier de sa réussite dans le milieu militaire.

- Ma vie personnelle n’a pas était aussi brillante que ma vie professionnelle…

Un rapide flash de ces dernières années traversa son esprit.

- J’ai cumulé les échecs sentimentaux… Plus j’y réfléchi et plus je me dis qu’il s’agissait d’un acte délibéré… Tu étais le seul et l’unique avec qui je voulais passer le reste de ma vie, je ne voulais aucun autre homme que toi à mes côtés. Chacun des hommes qui a partagé un bout de chemin avec moi était tout simplement l’inverse de toi… Des histoires vouées à l’échec.

Un voila de tristesse inonda son visage.

- Inconsciemment j’ai toujours fait en sorte qu’aucune de ces relation ne puisse être sérieuse, même si j’essayé et que je voulais y croire, aucun de ses hommes ne pouvait me rendre heureuse. Et je sais aujourd’hui pourquoi…

Elle agrippa ses deux mains et commença à les retourner dans tous les sens.

- J’ai cru à ta mort que mon cœur était mort avec toi, et j’avais peur d’aimer à nouveau quelqu’un… Peur de souffrir comme j’avais souffert et peur que tu puisses m’en vouloir d’aimer un autre homme que toi…

Elle marqua un temps d’arrêt, comme si elle attendait une réponse de sa part, qu’il lui fasse un signe.

- Tu avais raison quand tu disais que les blessures du cœur sont éphémères, il m’a fallu du temps, mais mon cœur a fini par cicatriser… Mais mon âme souffrira toujours de ton absence…

Elle reposa délicatement ses doigts sur la stèle tombale et caressa doucement le granit… Elle se lança enfin.

- J’ai besoin de tes conseils… Il y a un homme qui est rentré dans ma vie il y a de cela 7 ans… Tu l’aurais vu lui et son arrogance… J’avais qu’une envie c’est lui faire ravaler son sourire de pilote et lui botter ses 6h…

Mac rit franchement à cette affirmation.

- Quelque part il te ressemble beaucoup, il est pilote comme toi, il a la même arrogance et le même ego… Mais pourtant d’un autre côté vous êtes tellement différents.

Elle marqua un nouveau temps d’arrêt, réfléchissant à sa vie depuis ces 7 dernières années…

- Nos débuts ensembles ont été, dirons nous, quelque peu difficiles… Et puis sans que je m’en rende vraiment compte il est entré dans ma vie, y prenant une place des plus importantes. Il a fini par capturer mon cœur… J’ai mis du temps à le comprendre et à l’admettre, mais je suis amoureuse de lui. Je l’aime plus que tout au monde…

Mac marqua un arrêt devant cet aveu, elle était quelque peu honteuse de dire cela à l’homme à qui elle avait promis un amour éternel.

- J’espère que tu ne m’en veux pas… Non, je sais que tu ne m’en veux pas… Si c’était moi qui était morte ce jour-là, j’aurais souhaité que tu rencontres une femme que tu aimerais autant qu’on s’est aimé… Tu auras toujours une place dans mon cœur, car je ne pourrais jamais oublier ce que j’ai ressenti pour toi, mais aujourd’hui je dois aller de l’avant, pour lui, pour moi et pour l’amour qui nous uni.

Elle sentait comme un poids la libérer, comme si de se confier enfin à lui allait la faire enfin avancer dans la vie.

- Mon amour pour toi et surtout la peur de perdre l’être que j’aime m’a fait perdre beaucoup de temps avec lui.

Elle porta sa main à la poche de sa veste et en ressortit un objet qu’elle serra fort dans sa main.

- Quand tu m’as donné tes ailes de pilote en gage de ton amour j’étais la plus heureuse des femmes. Je savais ce que piloter représentait pour toi et j’étais plus que flattée de me rendre compte que je comptais à tes yeux bien plus que toutes les passions que tu pouvais avoir. Quand tu es mort j’ai beaucoup réfléchi à tout cela et je me suis rendu responsable de ta mort, je t’avais arraché tes ailes et pour moi c’était ce qui t’avait poussé à ta perte. L’amour ne devrait demander de sacrifices…

Une nouvelle larme dévala sur sa joue. Elle l’essuya rapidement. C’était une larme non plus de tristesse mais de libération.

- Il a fait ce même sacrifice que toi, il a abandonné sa carrière pour venir sauver ma vie sans réfléchir sans aucune hésitation… J’ai paniqué quand j’ai su ce qu’il avait fait, j’avais peur que les mêmes évènements se reproduisent, que notre histoire survienne à nouveau et que tout comme toi il me soit arraché. Alors je l’ai repoussé, j’ai été odieuse avec lui…

Elle reporta son regard sur les ailes qu’elle tenait fermement serrée dans sa main.

- J’ai quelque chose à te rendre, quelque chose que j’aurais tout simplement dû ne jamais accepter. J’aurai dû te soutenir plutôt que de te laisser abandonner tes rêves d’enfants… Aujourd’hui je te rends tes ailes, aucun ange ne saurait veiller sur ce qu’il aime sans ses ailes…

Elle posa délicatement sur le haut de la pierre tombale les ailes de pilote qu’elle avait gardé précieusement dans sa boite à bijoux durant toutes ces années.

- Maintenant, je vais aller de l’avant, ne plus avoir peur de l’amour qui se présente à moi, mais avant tout, il faut que je trouve le moyen pour rendre à l’homme que j’aime ses rêves d’enfants. Je ne laisserais pas une nouvelle personne que j’aime plus que tout au monde tout abandonner par ma faute…

Mac se releva et se plaça devant la pierre tombale.

- Je ne t’oublierais et je parlerai à mes futurs enfants du premier homme duquel je suis tombée follement amoureuse, mais je vais dorénavant aller de l’avant. J’ai mis du temps à comprendre et à accepter mon bonheur mais aujourd’hui je suis pleinement prête à me battre pour l’homme que j’aime et je n’ai plus peur qu’il nous arrive quoi que ce soit. Je ne veux pas mourir ou le perdre sans lui avoir jamais avoué mon amour, sans avoir goûté une nouvelle fois à ses lèvres et sans avoir pu toucher et aimer son corps. Comme tu me le disais souvent : « Il vaut mieux avoir vécu quelques jours d’un amour infini que plusieurs années sans passion… »

waou j'avais du retard!!!

C'est très bien écrit!!!

Même si j'ai vraiment cru que c'était Harm le premier pilote!!!


bravo

Vraiment beau, j'avais moi aussi beaucoup de retard, manque de temps. Mais je l'ai rattrappé et c'est toujours aussi beau, BRAVO....

Voici l'avant dernier post pour cette fic...

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Mac se mit dans un garde-à-vous impeccable et salua la tombe devant elle.

- Lieutenant Adam PARKER, je vous rends aujourd’hui tous les honneurs qui vous sont dus pour votre bravoure et votre courage tout au long de votre service pour les Etats-Unis…

Elle resta quelques seconde sans bouger puis repris une position plus décontractée.

- Souhaites-moi bonne chance Adam…

Elle quitta le cimetière et se dirigea vers l’avenir qui s’offrait à elle…

Elle avait plusieurs choses à faire avant d’aller retrouver l’homme qu’elle aimait. Elle devait en premier lieu réparer les dégâts qu’elle avait causés.
Il lui fallut toute la fin de matinée et le début de l’après-midi pour faire tout ce qu’elle voulait. Ce n’est qu’en vers 17h qu’elle put enfin se rendre à l’appartement de celui qui serait
peut-être, s’il acceptait ses excuses, son futur amant.
Elle frappa doucement contre le montant de la porte et attendit que le propriétaire des lieux vienne lui ouvrir. Elle entendit les pas de l’homme se diriger vers la porte, puis un léger cliquetis signifiant que l’on tournait la poignée. Quand la porte s’ouvrit enfin, elle fixa son regard dans ceux de celui qui était maintenant en face d’elle, un air stupéfait sur le visage.
Après quelques secondes de silence, il se décida enfin à prendre la parole.

- Mac… Mais que faites-vous là ?

Mac s’avança doucement pour signifier qu’elle souhaitait entrer à l’intérieur. Son ôte s’effaça pour la laisser passer. Elle se dirigea vers le canapé et y déposa négligemment sur le canapé. Elle inspira profondément pour se donner du courage avant de se retourner pour confronter une nouvelle fois son regard. Ce regard qu’elle avait vu si souvent joyeux et empli de chaleur était aujourd’hui froid et dénué de raison de vivre.

- Harm, il faut qu’on parle…

Il la regarda durement avant de répliquer.

- Il me semblait pourtant qu’on s’était tout dit au Paraguay, Mac… Vous avez été très claire, j’ai très bien compris ce que vous vouliez me dire.

Mac avança d’un pas vers lui mais aussitôt il recula.

- Non, vous n’avez pas compris… Je suis venu pour m’expliquer, pour tout vous expliquer…


Il allait une nouvelle fois l’interrompre mais elle l’en empêcha.

- Laissez-moi vous raconter et si vous voulez toujours que je parte alors je partirais…

Il hocha simplement de la tête pour signifier qu’il était d’accord.

- Si je vous ai dit tout cela au Paraguay c’est parce que j’avais peur, peur de vous perdre si j’acceptais tous les sacrifices que vous avez fait pour moi… J’avais déjà perdu l’homme que j’aimais quand il a sacrifié sa carrière pour moi et j’avais l’impression que le passé se renouvelait. Je ne voulais pas vous perdre vous aussi, alors j’ai pris peur et je vous ai repoussé, j’ai été odieuse avec vous. Mais je n’avais pas encore fait la paix avec mon passé et cela m’empêchait d’avancer…

Elle stoppa son monologue reprenant sa respiration et voulant lire la réaction de Harm dans son regard. La stupéfaction et l’étonnement inondaient ses yeux bleus.

- Il y a une partie de mon passé dont je ne vous ai jamais parlé. Non pas que je n’avais pas confiance en vous, mais je n’étais pas prête à laisser cet évènement revenir à la surface. Mais aujourd’hui j’ai fait la paix avec ce passé, j’ai rendu sa liberté à l’homme qui a habitait mon cœur pendant de nombreuses années.

Harm était littéralement perdu, un homme dans la vie de Sarah ? Quel homme ? Il ne comprenait pas vraiment tout ce qu’elle lui racontait, mais il n’arrivait pas à dire quoi que ce soit pour la questionner.

- Je sais que tout ceci doit vous sembler étrange, mais je vais tout vous raconter. Vous savez que j’ai été affectée en Bosnie après mes premières classes. L’univers là-bas était désolant. Nous étions basé sur un camp mixte entre les marines et certains marins. J’ai fait la connaissance d’Adam là-bas. Il a su voler mon cœur, il était l’homme de ma vie… Il était pilote et lors d’une mission périlleuse il a trouvé la mort…

Mac essayait toujours de sonder son âme, mais rien ne transparaissait désormais dans les yeux bleus de son partenaire.

- La veille de sa mission il m’avait avoué qu’il avait sacrifié sa carrière de pilote pour moi car il savait que cela m’angoissait énormément, il voulait que nous formions une famille, que nous nous marions et que nous aillons des enfants. Il m’avait donnée ses ailes en gage de son amour pour moi, un pilote qui se sépare de ses ailes pour l’amour d’une femme…

Un léger sourire s’afficha sur son visage et Harm y répondit timidement.

- Cela devait être sa dernière mission avant qu’il ne raccroche définitivement et que l’on aille construire notre vie et profiter de notre amour tous les deux. Cette mission aura vraiment été la dernière mais pas dans le sens où l’on s’y attendait. Toute cette histoire m’a anéantie, je me suis plongée dans le travail voulant oublier que ma vie était finie, que j’aurai préféré mourir avec lui. Et puis un jour j’ai croisé la route d’un homme qui m’a fait retrouver le sourire et ma joie de vivre, quelqu’un qui m’a refait croire en l’amour… Il est rentré dans ma vie il y a 7 ans avec son arrogance de pilote et sans que je m’y attende il a volé mon cœur et mon âme. Je ne pensais plus pouvoir aimer et je ne pensais pas pouvoir l’aimer autant voire plus que l’amour que j’avais porté à Adam et pourtant je vous aime bien plus encore que je n’ai jamais aimé…

Elle se tut, se rendant compte de la révélation qu’elle venait de faire. Harm voulu prendre la parole, mais comme précédemment elle l’interrompit.

- Laisses-moi finir s’il te plait … Quand je t’ai vu arriver au Paraguay j’ai remercié le ciel d’avoir entendu mes prière, je te voulais tellement à mes côtés, j’espérai tellement que tu viennes me sauver, toi et personne d’autre… Mais au même instant j’ai compris et enfin avoué l’amour que j’avais pour toi, et je ne pouvais pas risquer de revivre ce qu’il s’était passé avec Adam, je ne voulais pas risquer te perdre comme je l’avais perdu. Alors pour me convaincre que je ne ressentais rien pour toi je me suis tournée vers Clay… Et puis un peu plus tard j’ai appris que tout comme Adam tu avais tout sacrifié pour moi et alors j’ai su qu’il faudrait bien plus qu’un baiser échangé avec Clay pour te faire fuir de moi. Alors j’ai eu ses propos atroces, condamnant toute relation entre nous…

C'est trop beau!!!! A croire que Mac est abonnée aux pilotes... Si seulement je pouvais prendre sa palce...

Là c'est trop bien parti!! Pas d'évènement inattendu stpppppp!!!! Ou alors il l'embrasse direct, mais pas de dispute!!! lol

J'adore!

lol

Alors j'ai pas mis de comms mé en faisant ma pause pendant mes revisions pour mon examen de demain, je me suis plongé dans la fic à nouveau et c'est trop beau.

T trop doué. J'adore....

Tout a une fin, et voici la fin de cette histoire, en espérant que cela vous aura plu et à toi aussi MAC79...

Merci pour vos commentaires et votre attention tout au long de cette fic et encore un immence merci à Elo et à Coco pour leur soutien et pour la relecture...

Bonne fin

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Harm était de plus en plus stupéfait… Il ne s’était pas attendu à cette visite inattendue et encore moins à ces révélations.

- Depuis notre retour aux USA il y a 3 jours je n’ai cessé de repenser à tout ce qu’il s’est produit et j’ai fini par me rendre compte que je préférais vivre à tes côtés au risques de te perdre plutôt que ne plus faire du tout partie de ta vie… Je me suis rendue sur la tombe d’Adam ce matin même, pour la première fois depuis son enterrement, et j’ai enfin réussi à tourner la page sur mon passé… Je ne veux plus vivre dans le passé, mais dans le présent et c’est toi mon présent… Qu’importe ce que la vie nous réserve, si tu veux toujours de moi dans ta vie j’aimerai qu’on vive enfin notre amour pleinement parce que JE T’AIME Harmon RABB Jr., plus que la vie elle-même…

Elle avait enfin réussi à lui dire tout ce qu’elle avait à lui avouer, sans détour et avec franchise. Son avenir était désormais dans les mains de l’homme en face d’elle. Elle avait baissé le regard, n’osant pas le regarder de peur de ce qu’elle pourrait lire dans son regard.
Harm resta silencieux quelques secondes, encore sous le choc de tout ce qui venait d’être dit. Elle l’aimait… Elle était amoureuse de lui et voulait faire sa vie avec lui…
Reprenant contenance et puis avec le moment présent, il avança doucement vers elle et posa un doigt sous son menton pour lui relever le visage.

- Sarah, regardes-moi…

Elle obéit avec hésitation et fixa enfin son regard au sien.

- Les paroles que tu as eues à mon égard au Paraguay ont eu l’effet d’une bombe pour moi. Je venais de tout abandonner pour la femme que j’aimais et elle me repoussait pour aller dans les bras d’un autre… Je t’ai haïe pour ces paroles…

Le cœur de Mac se serra à l’entente de ces paroles, elle avait donc tout gâché ?

- J’ai eu beau essayer de toute mes force de te chasser définitivement de mon esprit et mon cœur, mais il semble que tu as complètement pris possession de mon âme, et mon cœur lui-même n’arrive pas à oublier les sentiments qu’il a pour toi. Je t’aime Sarah Mackenzie, et si tu le veux bien aussi j’aimerai passer le reste de ma vie à te le prouver…

Des larmes de joies inondèrent le visage de Mac avant qu’elle ne se jette littéralement sur Harm et ne l’embrasse fougueusement. D’abord surpris, Harm finit par entourer délicatement la taille de Sarah et la pressa contre lui pour savourer pleinement l’étreinte. D’abord fougueux, le baiser se transforma vite en une déclaration d’amour entre les deux nouveaux amants. Harm mis fin le premier au baiser et regarda sa compagne alors qu’il la tenait toujours étroitement enlacée.

- Il y a toute fois une condition pour que j’accepte que tu reviennes dans ma vie !

Mac le regarda stupéfaite avant de discerner le sourire qui illuminait son visage.

- Et peux-tu me dires de quoi il s’agit ?

- Il me semble que tu vas devoir trouver une excellente méthode pour te faire pardonner !

Harm afficha un regard coquin avant de lui voler un léger baiser.

- Oh mais j’ai déjà tout fait pour me faire pardonner !

Harm la regarda avec interrogation.

- Tu réintègres ton poste au JAG demain matin, matelot. JE suis aller voir l’Amiral en fin de matinée et j’ai passé plusieurs heures dans leur bureau avec eux pour faire en sorte que ta démission ne soit pas prise en compte.

Le visage de Harm s’illumina à cette révélation, mais très vite il en comprit les conséquences que cela aurait pour sa relation avec Sarah.

- Mac… On ne peut pas travailler…

Mac posa délicatement son doigt sur les lèvres de Harm pour le faire taire.

- Je n’ai pas fini, Harm. Tu ne crois pas que je t’aurais avoué enfin mon amour pour devoir te perdre à nouveau…Tu as désormais devant tout le nouvel officier de liaison entre le bureau du Secrétaire d’Etat et le JAG, ainsi toi et moi pourrons toujours travailler ensemble sans que l’on doive renoncer à notre relation.

- Mac tu ne peux pas faire cela…

- Bien sûr que si je le peux, tu sais cela ne va engendrer aucun réel changement dans mon travail, si ce n’est qu’une fois par semaine je vais devoir supporter les sautes d’humeur du Secrétaire d’Etat.

Mac lui adressa un sourire rayonnant auquel Harm répondit avec plaisir.

- Je t’aime, Sarah…

- Je t’aime aussi…

Ils s’embrassèrent alors à nouveau voulant profiter enfin de l’amour qui les unissait depuis déjà de nombreuses années. Ainsi c’était donc ça profiter du bonheur et de la vie…


L’amour ne demande aucun sacrifie…

Il reste avant tout patient, pour laisser le temps aux sentiments de devenir profonds et sincères…

Notre amour ne souffrira pas de notre manque de temps…

Le seul engagement qu’il nous impose est de le chérir, l’embellir et l’amplifier chaque jour un peu plus…

Et c’est tout cet amour que j’ai en moi qui fait de toi un être unique et indispensable à mon bonheur …




~*~*~*~*~ FIN ~*~*~*~*~