What if....saison 10 partie 2 [Terminée...]

trop trop super
la suite stp

J'adoOore, sincèrement j'adoOore de troOop...

Si seulement ils avaient tourné cette saison de ton point de vue Majandraelo...

J'ai hâte de lire le prochain episode aussi...

Super cet épisode Maj !!!!
Dommage qu'il faut l'accdent de Mattie pour que Mac ose dire à Harm qu'elle l'aime et puis ta dernière phrase ...
Enfin bon !!!
J'adoreeeeeee
Vivement le prochain épisode
Et pissss j'adore comment t'écris !!!!

Série : What if Saison 10 partie 2
Episode : Missing scene Episode 18



Encore un battement, un de plus et il avait toujours l’impression que rien ne changeait. Que le temps n’avançait plus. Il savait. Il avait perdu l’espoir, l’enthousiasme mais pouvait il encore le garder en la voyant allongée là sur le lit, dormant si paisiblement. Il se détestait, il se haïssait. Il mit son blouson d’aviateur, la regarda une dernière fois avant de sortir et de fermer la porte sans bruit pour éviter de la réveiller.

***

Quelques heures plus tôt.

Comment les choses étaient elles devenues ainsi ? Comment la vie pouvait changer aussi rapidement. Harm s’appuya encore plus dans la chaise, surveillant Mattie. Puis, soudain, il sentit une forme de chaleur et deux odeurs familières : la première celle du café, la seconde celle d’un parfum.

Il tendit la main et prit le gobelet en plastique chaud contenant son café avant de le boire. La chaleur l’apaisa un peu. « Merci, » murmura-t-il. « Je pensais que tu étais partie. »

« Tu me connais très mal alors, » lui fit remarquer Mac en s’asseyant à coté de lui.

« Après 9 ans, c’est un comble. »

« En effet. Quoique tu n’as pas tort, » dit elle en prenant une gorgée de son café.

Il leva un sourcil interrogateur en lui jetant un coup d’œil.

« Je voulais partir, je suis allé jusqu’à ma voiture et puis finalement j’ai marché pendant un moment. C’est là que j’ai vu un motel en face de l’hôpital et que j’ai eu mon idée. »

« Laquelle ? »

« Tu es épuisé. Tu travailles et ensuite tu passes la nuit ici. J’ai pris une chambre. Je me suis dit que le soir en partant tu pouvais conduire jusqu’ici. On reste avec Mattie et ensuite on va dormir au motel. Le matin tu te lèves avant moi, tu reviens la voir seul comme ça je dors un peu plus et c’est moi qui peux prendre le volant au retour. Ainsi tu peux fermer les yeux sur la route et te reposer un peu plus. Tu auras alors vu Mattie mais tu auras dormi. En plus tu ne seras pas seul, » murmura t’elle finalement. « T’en penses quoi ? »

« Je ne sais pas, Mac. »

« C’est pas une bonne idée hein ? Tu sais j’ai compté. En arrivant ici à 8h30 le soir, on reste jusqu’à 11h, on mange ensuite, ou on grignote un truc au motel, on dors et tu te lèves vers 4h30 environ. Moi, je viens te chercher vers 6h00 et on rentre à DC. Bon sauf aujourd’hui vu qu’on a nos deux voitures. Mais ça peut marcher. Ça te va ? »

Il réfléchit pendant un moment, hésitant puis il la regarda dans les yeux. Il y vit une lueur d’espoir, d’attente, d’appréhension mais aussi d’amour.

« Ok, » murmura t’il.

Elle sourit à sa réponse, soulagée qu’il accepte. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. « Il est 9h15, je vais te laisser avec elle et aller dans la chambre, j’ai un dossier à revoir. Je t’attends. C’est la chambre n°320. Tu veux que je prenne un truc au fast food chinois d’à côté ? »

« Je veux bien, »avoua t’il.

« Ok. » Elle se leva avant de se pencher et de lui donner un court baiser puis de partir.

***

Il prit place sur la chaise à côté de Mattie, essayant de retenir une larme. Il était allé dans la chambre, avait dîné avec Mac puis ils avaient fait l’amour. Mais il ne s’était pas endormi. Il avait attendu qu’elle dorme et s’était levé avant de quitter la chambre et de la laisser. Il ne pouvait pas laisser Mattie seule.

Il ferma les yeux, il avait agi comme un salaud, se servant d’elle pour se rassurer puis la laissant. Il se détestait car il savait que si elle s’en rendait compte, elle serait blessée.

Il laissa la larme s’échapper et tomber. Se demandant si il pouvait traverser ça ? Et si il était prêt à l’accepter à ses côtés pour le faire.

Malheureusement, au fond de lui, il avait la réponse. Il suffisait de voir son comportement de ce soir pour le savoir.

FIN

A suivre……

Rooo non
C'est triste tout ça!!!!
Mais j'adore ta façon de l'écrire!!!
Bravo Maj

Trop triste.
Vivement la suite!!!

Série : What if Saison 10 partie 2
Episode : Missing scene Episode 19



Harm ferma avec lassitude le dossier devant lui alors que Bud prenait place face à lui.

« Fatigué ? » Demanda t’il alors à son supérieur.

« Ça va. J’ai connu pire. »

« Je pense que ça doit être dur parce qu’entre cette affaire et puis…Mattie. » Osa finalement Bud.

« Oui, c’est dur. Mais je m’en sors. »

« Et puis votre…compagne doit être d’un grand secours. »

« Tout le monde est donc au courant. »

« J’en ai bien l’impression. »

« J’appelle le général pour faire un rapport rapide, » dit Harm en prenant le téléphone du bureau qu’on leur avait assigné.

Dieu qu’il détestait ces bureaux si sinistres, si fermés, si militaires parés de tout. Au bout de quelques sonneries, il put enfin avoir le général en ligne. Il l’aimait bien tout compte fait. Ce n’était pas Chegwidden mais c’était mieux que d’avoir Krennick. Il tenta de ne pas rire en repensant à ce dont il avait rêvé alors qu’il était au restaurant chinois l’année dernière.

C’est alors qu’il terminait son rapport que son portable sonna. « Bud ? Vous voulez bien répondre, le temps que je finisse… »

Bud acquiesça et regarda alors qui appelait le capitaine pour être sur de savoir quoi dire. C’est alors qu’il vit marqué Mac. Parfait, au moins il connaissait l’interlocuteur mais à peine décrocha t’il qu’elle parla.

« Hey, salut pilote de mon cœur, c’est moi » dit elle.

Pilote de son cœur ? Il regarda alors Harm qui finissait et il comprit alors. Brune, qui s’y connaissait en droit….a part quelques petits détails, il n’avait pas menti sur sa compagne.

« Colonel ? » Demanda quand même Bud.

« Bud ? » Demanda Mac très surprise de ne pas entendre Harm et aussi très gêné. « Excusez moi j’ai du me tromper de numéro je voulais appeler… »

« Le capitaine. Vous ne vous êtes pas trompé, il finit une conversation téléphonique avec le général, en attendant il m’a demandé de répondre. »

« Ok. Bien. » C’était tout ce qu’elle pouvait dire avec la gêne qu’elle ressentait.

« Bien monsieur. Au revoir, monsieur, » dit Harm avant de raccrocher. « Bud ? »

« Le colonel monsieur, pour vous. Enfin si c’est bien vous le pilote de son cœur. »

‘Le pilote de son cœur ?’ Se demanda intérieurement Harm. Puis aux vues de la tête de son subalterne il comprit qu’ils avaient été démasqués. Il prit alors son téléphone portable.

« Salut toi, » dit il.

« On est démasqué hein ? »

« Pilote de ton cœur. C’est assez explicite, » expliqua Harm alors que Bud affichait un grand sourire.

« Désolé, je pensais pas qu’il allait décrocher. Sinon….comment ça se passe ? »

« Bien, bien. On avance tranquillement mais sûrement. Et toi ? »

« Ça peut aller. Je voulais savoir si t’avais des nouvelles de Mattie. »

« Oh et bien, toujours pas de changement. Ni en mal ni en bien. Cependant le médecin a grand espoir qu’elle se réveille d’ici peu. »

« Et ils savent comment elle sera ? Je veux dire : paralysée ? Totalement ou pas ? »

« Il n’en savait rien malheureusement. Coates va souvent la voir et elle me dit comment ça avance. Mais, le souci, c’est que le médecin préfère me parler à moi plutôt qu’à elle alors quand je ne suis pas là…. »

« Je vois…..J’aimerais être là, avec toi à DC. »

« Ton appart te manques ? »

« Ouais. Enfin, un bon lit me manque. Tes bras me manquent. »

« Nos petits câlins aussi. »

« J’avoue. Nos petites séances de câlins me manquent terriblement. Ici il y a que des gros bras qui m’exaspèrent de plus en plus. »

« Tu en as encore pour longtemps ? »

« Je pense rentrer dans 2 jours. Et toi ? »

« Je suppose que tu essaies de faire au plus vite. »

« Ouais. Je déteste être loin de Mattie. J’ai…besoin de savoir. »

« Je comprends. Dis toi que dans 2 jours environ je serais là alors…on pourra aller la voir. Et puis, tu sais c’est bien si tu travailles un peu loin de tout ça. Tu peux essayer de récupérer le sommeil qu’il te manque. »

« Mais avec le système que tu as trouvé je ne suis pas fatigué. Je peux dormir. »

Mac se mordit la lèvre inférieure. Comment lui dire qu’elle savait qu’il ne restait pas. Qu’il partait avant l’heure, la laissant seule.

« C’est bizarre j’en ai pas l’impression. Tu sembles de plus en plus fatigué. Comme si…je ne sais pas…tu dormais mal ou que tu ne dormais pas. Tu sais si tu ne dors pas réveille moi. »

« Non, je dors t’inquiète, j’ai même du mal à te quitter. »

« Vraiment ? »

Ça sonnait comme un ‘ah oui ? J’en suis pas sur.’

« Mac, je t’assure que tout va bien. C’est juste le stress. »

« J’espère. En tout cas. Je m’inquiète pour toi. »

« Je le sais Sarah. »

Elle inspira profondément. « Je dois te laisser. Je t’aime, » dit elle avec un grand sourire.

«Je…. » Commença t’il mais sa voix resta en suspens Pouvait il le lui dire ? Maintenant ? La réalité était dure mais la réponse était non. « Moi aussi. » répondit il à la place.

Mac ferma les yeux, rien qu’un ‘moi aussi’ même pas un petit ‘je t’aime’. Elle aurait du s’en douter mais quand il avait dit ‘je’, son cœur avait cru qu’il allait lui dire les 3 petits mots qu’elle attendait temps. « Je vois, » dit elle déçu.

« Mac…je… » tenta t’il de s’expliquer.

« Bye, » fit elle rapidement avant de raccrocher, ne voulant pas laisser une colère naissante se mettre entre eux.

Au son de la tonalité Harm sut que c’était fini. Premier problème en tant que couple. Ça commençait en plus à cause de lui. Il aurait du s’en douter. Si l’un d’eux devait faire un faux pas, c’était lui.

« Monsieur ? » Demanda Bud. « Vous allez bien ? Vous savez vous allez la voir d’ici peu de temps. Je sais que c’est dur d’être séparé d’elle pendant un moment mais après les retrouvailles ne sont que plus magiques. »

Harm dut sourire à la tentative de Bud pour le faire sortir de ses pensées. « Je sais Bud. Elle me manque c’est tout. Comment vous saviez qu’Harriet était…vous savez….la femme de votre vie. »

« Attendez vous avez des doutes pour Mac ? »

« Non, pas vraiment….mais….je réfléchis pas mal ces temps ci….c’est impressionnant comme une relation peut être si compliquée. »

« Ce sont les femmes, monsieur. Elles nous font tourner la tête hein ? »

« Oui. Et j’avoue que ça ne me gêne pas tant. »

Bud sourit à Harm qui replongea alors le nez dans le dossier de leur enquête. Pourquoi avait il ce sentiment que quelque chose n’allait pas ? Que quelque chose occupait ses pensées ? Il savait qu’il ne pourrait pas le découvrir, il s’était un peu ouvert ce soir, mais il n’était pas prêt pour le faire plus.

Mac de son côté fixa son téléphone portable avant de se tourner vers son ordinateur pour taper la fin de son rapport. Finalement, voulait elle rentrer si tôt ? C’est alors qu’elle vit son fond d’écran : une photo d’elle et Harm, lui derrière elle la prenant dans ses bras. Tous les deux étaient pris dans un fou rire et elle ne se souvenait plus pourquoi. Ce dont elle se souvenait c’est que c’était Mattie qui avait pris la photo peu de temps après leur retour d’Afghanistan. Ils avaient passé une après midi ensemble et voilà le résultat.

Elle se prit alors à rêver à une vie différente. Et si il n’y avait pas eu cet accident ? Et si elle et Harm n’avaient pas été ensembles, comment se serait passé leur vie ? Elle frissonna ne voulant même pas y penser. Sa vie lui plaisait comme elle l’était et elle allait tenter de la sauver. Une marin’s n’abandonne jamais après tout.


FIN

A suivre…………

le Bud - Mac par contre beaucoup moins gai le Harm Mac!!!
Il faut que Mac se batte pour son couple!!!!
J'adore Elo!!!
Vivement le zod suivant!!!!

Série : What if Saison 10 partie 2
Episode : Missing scene Episode 20

******************

« Pfff…comment je vais m’en sortir ? » Se demanda Mac en relisant pour la vingtième fois une partie de son rapport sur sa dernière affaire. Elle jeta un coup d’œil à sa montre, presque 11h30, elle devait se coucher, la fatigue l’empêchait de travailler. Elle ferma alors son dossier quand un bruit de clé se fit entendre. Elle releva la tête alors que la porte de la chambre du motel s’ouvrait.

« Je sais je suis en retard, » dit Harm en soupirant.

« Ne t’inquiètes pas, » le rassura t’elle en s’étirant un peu. « J’ai le nez plongé dans mon dossier depuis qu’on est arrivé. »

« Tu t’en sors ? »

« Mouais. J’ai connu mieux. Comment va Mattie ? »

« Toujours pareil, pas d’amélioration, » répondit il tristement.

« Je suis désolé. »

« Ne le sois pas. Ouch, » fit il en s’effondrant sur le lit. « Je suis épuisé. »

« Déshabille-toi au moins. Ça va t’éviter de froisser ton uniforme. »

« Ouais. Mais j’ai la flemme de retirer mes vêtements. »

Mac se retint de rire à la mine de son compagnon, on aurait dit un gamin de 5 ans qui demande à sa maman un câlin sans le demander explicitement, peut être trop honteux d’avouer qu’il en avait besoin. Elle se releva alors pour se mettre en position assise à côté de lui et commença à déboutonner le haut de son uniforme.

« mmmm, » laissa échapper Harm.

« Non. N’y pense pas tu es fatigué. »

« Moi ? Non. Qui t’as dit ça ? »

« Toi y a même pas 2 minutes. »

« Je suis un vieux sénile, ne crois pas tout ce que je dis. »

Mac finit de lui défaire sa chemise d’uniforme avant de diriger ses mains à la boucle de sa ceinture de pantalon. Elle la défit lentement et put enfin lui retirer son pantalon.

« Tu n’imagines pas à quel point tu es sexy en faisant ça, » lui dit il avec une voix très rauque.

« Et bien…toi tu vas devoir te contenter de ça, » dit elle en le laissant là. « Tu fais le reste tout seul t’es un grand garçon. »

Elle s’allongea sous les draps lui faisant comprendre qu’elle ne plaisantait pas, alors il termina de se déshabiller tout seul sous le regard de sa compagne. Ne gardant que son boxer il s’allongea à ses côtés permettant à Mac de se coller contre lui. Sa main était posée sur sa poitrine et elle s’amusait à la faire descendre sur son ventre puis à la faire remonter. Ainsi et là. Puis soudain, Harm ouvrit les yeux en grand quand il sentit que sa main ne s’arrêtait pas à son ventre mais continuer de descendre.

« Mac, » murmura t’il alors qu’elle s’approchait d’un point sensible.

« Mmmm. »

« T’avais pas dit qu’on ne ferait pas l’amour. »

« Qui ? Moi ? Non…. »

Il releva un peu la tête alors qu’elle levait un peu la sienne, ainsi ils purent se regarder un sourire illuminant le visage de chacun. Il sourit à sa pointe d’humour qu’elle faisait en reprenant ses mots. Puis son sourire disparut, ce qui l’inquiéta. Pourquoi soudain, perdait il ce beau sourire et devenait si sérieux. Il se pencha légèrement avant de l’embrasser avec tendresse ce qui la fit gémir.

Il la serra alors plus fortement contre lui, l’attirant plus près, accentuant alors le baiser, puis il la fit passer sur lui. Le baiser devint encore plus fort et ses mains passaient sous sa nuisette. Il lui caressa d’abord les cuisses puis remonta le long de son dos. N’y tenant plus, il renversa la situation se positionnant au dessus d’elle.

Leurs regards se croisèrent alors qu’à bout de souffle ils durent séparer leurs lèvres. « J’ai envie de toi, » laissa échapper Mac.

Harm eut un flyboy grin, l’un des plus beau avant de l’embrasser dans le cou, remontant vers son oreille dont il prit le lobe. « Moi aussi, j’ai envie de toi, » dit il au creux de son oreille et il la sentit frissonner.


*****

Il était épuisé, comme d’habitude, mais il ne pouvait se résigner à rester dans cette chambre, bien que Mac soit là, à ses côtés et qu’ils aient fait l’amour. Il était 2 heures du matin et Harm se levait et quittait la chambre pour aller voir Mattie.

Il ferma la porte en silence pour ne pas réveiller Mac et alors que le petit clic indiquant qu’elle se fermait, Mac ouvrit les yeux et laissa échapper une larme. C’était terminé. Elle ne pouvait plus.

****

Elle trempa ses lèvres dans son café en regardant le ciel encore sombre. Elle sentit ensuite un doux air chaud derrière son oreille avant qu’un baiser n’y soit déposé.

« On peut partir, » dit Harm.

« Bien. » Son ton était froid et distant.

« Ça va ? Tu sembles comme…t’être levée du pied gauche. »

Elle ne lui adressa pas un regard et alla vers la voiture.

« Mac qu’est ce qui se passe ? »

Finalement elle décida que les non dits et les rancoeurs avaient assez envahi et pourri leur relation quand ils n’étaient que de simples amis.

« A quelle heure tu es parti ce matin ? » Demanda Mac.

« Pourquoi tu demandes ça ? » Demanda-t-il en retour sur ses gardes.

« Et toi ? Pourquoi réponds-tu par une question ? Y a quelque chose qui ne va pas ? »

« Vu le ton que tu emploies, je me dis que si. »

« Je me suis réveillé vers 2 h du matin, tu n’étais pas là. Alors… »

« Ok, ok. J’avoue. »

« Tu avoues ? »

Harm baissa les yeux essayant de chercher comment le lui dire, mais en finalité il resta le même lâche.

« Avec les toutes petites améliorations que Mattie a, je me suis dit que peut être elle pourrait se réveiller cette nuit. Je sais c’est stupide mais voilà…j’arrivais pas à dormir alors je suis allé la voir. »

« Ce soir ? »

« Oui. Mac pourquoi….»

« Oublie. C’est juste que j’ai eu peur. Je ne t’ai pas vu et voilà….c’est tout. T’inquiète. »

« D’accord, » il la prit dans ses bras. « Ne t’en fais pas mon amour, je vais bien. Ne t’inquiète pas pour moi. »

« Ok, allez en route matelot. Et dors ! »

« A vos ordres. »

Il tenta de ne pas rire et s’assit à la place du passager à côté de Mac qui s’installa derrière le volant. Pendant tout le chemin, elle n’arrêta pas de jeter des coups d’œil entre la route et son homme qui était plongé dans un profond sommeil.

Elle inspira profondément puis à un moment donné elle se gara sur le bas côté. Elle devait prendre l’air et de toute façon il dormait tellement qu’il ne s’en rendrait pas compte. Elle sortit rapidement après avoir coupé le moteur et elle alla respirer un peu. Soudain, elle sentit une nausée monter et elle ne put se retenir, s’appuyant avec une main contre un arbre. Elle ferma les yeux alors que des larmes commençaient à rouler sur ses joues.

Il fallait qu’elle se calme et qu’elle remonte en voiture au plus vite alors elle s’essuya les joues avec ses mains et retourna à la voiture. Elle redémarra le moteur et continua la route.

« Mac, » marmonna Harm en se réveillant un peu pour finalement l’être totalement.

« Bien dormi ? » Demanda-t-elle rapidement.

« Tu as arrêté la voiture ? »

« Oui. Je me sentais malade….c’est….ce sont mes hormones. Et puis…tu sais...je pense que tous ces voyages entre San Diego, Malacca et le moyen Orient….je suis complètement détraquée. »

« J’aurais cru autre chose, » dit Harm avec un sourire.

« Non, je ne crois pas. J’ai eu mon cycle y a deux semaines, donc…. »

« Oh, dommage. »

« Ouais, dommage, » murmura t’elle en lui jetant un coup d’œil. « Rendors toi, on a encore 1h de voyage donc….repose toi. Tu vas avoir une dure journée de travail. »

« Merci Mac pour tout ce que tu fais. »

« C’est normal. »

Il ferma à nouveau ses yeux et Mac lui donna un dernier regard amoureux. Sa décision était prise et elle ne reculerait pas. Pas maintenant.

« Je t’aime Harm, » dit elle.

« Moi aussi. T’aime, » murmura t’il à moitié dans son sommeil.

Il avouait à demi mots ses sentiments enfin. Mais cela pouvait il encore les sauver ? Mac le savait déjà et son cœur ne le supportait pas.


FIN

A suivre……

J'adore

la suite stp

Série : What if Saison 10 partie 2
Episode : Missing scene Episode 21



Harm sursauta quand quelqu’un ferma avec fracas la porte de son bureau le réveillant alors. Il allait s’emporter contre cet intrus quand il vit finalement que c’était Mac.

« Hey, » dit il.

« Je te réveille ? »

« Oui mais ce n’est pas grave. Ça va ? Tu as l’air d’aller mieux. La grippe est passée ? »

« On peut dire ça, » dit elle en s’asseyant en face de lui. « Comment va Mattie ? »

« Quelques petites améliorations mais rien qui puisse nous faire sauter de joie. »

« C’est déjà un bon début non ? »

« Ouais. Enfin, une petit bonne nouvelle, ça veut dire qu’une mauvaise arrive, » déclara t’il avec un ton triste dans la voix.

Mac sentit son cœur battre plus vite, la peur commençait à l’envahir. Avait il comprit ce qu’elle voulait lui dire ?

« Et je sais ce que c’est…. »

« A bon ? » Fit elle.

« Ouais. Travailler avec ce Vukovic. T’en penses quoi ? »

Elle fut rassurée de voir qu’ils ne parlaient pas de la même mauvaise nouvelle. Son cœur repartir normalement et elle tenta de remettre ses idées en place.

« Il a des choses à apprendre. Il en apprendra avec toi. »

« Il en a appris avec toi ? » Demanda Harm sur un ton un peu inquiet.

« Je n’ai pas couché avec lui, si tu veux savoir. »

« Je ne disais pas ça. »

« On aurait dit pourtant. »

« J’ai confiance en toi, Mac. On était ensemble quand il est arrivé en plus. »

Harm fronça les sourcils en voyant sa réaction. Elle ne lui avait pas sourit comme elle le ferait d’habitude. Non. Elle avait baissé la tête comme si elle se sentait mal. Il la connaissait assez pour savoir que quelque chose la tracassait.

« Mac, » dit il.

« Ca va, » répondit elle comme si elle connaissait sa question.

« Tu viens avec moi ce soir ? Ou tu a encore besoin de te reposer ? »

« Je ne viendrais pas. »

« Ok. Je comprends tu sais…t’as une petite mine et je conçois que quand on est malade… »

« Je ne viendrais plus, Harm. »

« Quoi ? » Il ne comprenait plus. Qu’est-ce qu’elle voulait dire par ‘je ne viendrais plus’.

« Je ne suis pas malade Harm. Enfin, si….j’me sens pas bien….mais je ne viendrais plus Harm. C’est…terminé. »

« Mac, je ne…. »

« Je ne t’abandonnes pas Harm. Je t’aime, mais je ne peux plus vivre ça. »

« Vivre quoi ? »

« Vivre le fait que tu me traites comme si j’étais une prostituée. »

Il dut se retenir de rire. C’était une blague ? Elle devenait folle ou quoi ?

« Je sais. Tu te lèves la nuit pour voir Mattie. Tu couches avec moi, tu attends que je dorme et tu pars. Il ne manque plus que le fric sur la table de nuit pour que ça soit vraiment comme…. »

« Attends. J’ai du mal à te suivre….Mac, je ne te prends pas pour une prostituée. »

« Alors pourquoi tu me mens ? Pourquoi tu ne me dis pas franchement que tu préfères être avec Mattie plutôt qu’avec moi ? »

« C’est pas la question. »

« Je t’explique. Tous les soirs, je viens avec toi dans l’espoir que tu t’ouvres à moi. Je t’attends, tu arrives et la seule chose que tu me dise c’est…j’ai envie de toi….Tu ne me dis pas comment tu te sens. J’ai…réfléchi pendant des heures à comment te faire tenir. J’ai trouvé cette solution pour que tu ne t’endormes pas ensuite au travail comme aujourd’hui. Et tu me mens. Tu acceptes et tu ne suis pas cette proposition. »

« Alors quoi ? T’es en train de me dire que toi et moi c’est fini ? Parce que je m’inquiète trop pour Mattie qui va rester paralysée et qui pour l’instant se trouve dans le coma ? C’est ça ? »

Mac crut recevoir une grande gifle à ce moment en entendant les mots de Harm.

« Alors, c’est ça que tu vois ? Tu crois que je veux l’exclusivité ? Que je me crois plus importante que Mattie ? »

« Visiblement oui. »

Elle ne put retenir ses larmes, plus par colère qu’autre chose. Finalement elle se leva de sa chaise. « J’aime Mattie. Et ça n’à rien à voir avec elle. Cependant…quand je dis à l’homme de ma vie je t’aime et que lui ne trouve qu’à me dire ‘moi aussi’, tu m’excuses c’est un peu compliqué. Et….je me sens impuissante….parce que tu es triste et que j’essaie de faire tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider mais ça ne marche pas…..au lieu de t’ouvrir, tu te renfermes. »

Harm ne dit rien et continua juste à la fixer alors qu’elle commençait à s’effondrer en larmes.

« Tu crois que je ne comprends pas ce que tu vis. Cependant, j’ai subi une grave opération et j’ai fait pareil…je t’ai repoussé et je l’ai regretté car tu es parti quand j’avais finalement besoin de toi. Tu es parti avec Alicia et…ça m’a fait du mal. Je comprends maintenant parce que tu me repousses et…ça me fait mal. »

« Alors c’est fini. Toi et moi…. »

« Oui. Enfin….je serais là, si tu as besoin de parler. Mais….je ne peux pas te demander de choisir entre moi et Mattie. Pour l’instant tu ne peux pas être avec Mattie et entretenir une relation sérieuse. Avec n’importe quelle femme. Alors, je te facilite la vie. Je m’efface. Quand ça se sera arrangé peut-être….qu’enfin tu pourras me considérer comme assez importante pour faire partie de ta vie. »

Elle se retourna avant de sortir de la pièce. « Je t’aime Harm….tu vois, jte le dis, j’y arrive et c’est si simple et si bon. Je ne veux pas que tu penses que je t’abandonne. Je serais toujours là…..et je n’ai aucun regret, on a essayé, ça n’a pas marché. Le seul regret que j’ai….c’est que je me demande…si c’était réciproque. Si tu m’aimais, enfin….plus que comme une amie…ou qu’une simple relation….je… »

Elle ne pouvait pas le dire, c’était trop dur maintenant. Elle sortit alors rapidement du bureau de Harm pour se retrouver sur le plateau, en essayant de cacher ses larmes.

« Ah Mac, je voulais vous voir, » dit Sturgis en s’approchant.

« Pas maintenant, Capitaine, » dit elle en allant vers la sortie pour prendre l’ascenseur et partir du JAG pour un moment.

Harm passa une main sur son visage. C’était comme s’il avait était spectateur de la scène, il n’avait rien vu venir et n’avait pas réagit ou en tout cas pas comme il le voulait. ‘Rabb, tu n’as été qu’un idiot’. Il se leva et regarda alors par la fenêtre pour tenter de se changer les idées. Soudain, il vit Mac aller vers les jardins du JAG d’un pas rapide et il comprit qu’elle allait se cacher pour pleurer. Il s’en voulut et essuya la larme qui coulait sur sa joue. Il se haïssait parce qu’en ce moment il savait qu’elle avait raison mais qu’en plus, il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait pas bouger, paralysé par sa peine et sa peur.

Tout était fini…..

*****
« ….félicitation, commandant, » dit le général après avoir donné à Harm son changement d’affectation.

Il regarda alors la feuille : Londres, à l’autre bout du monde mais surtout à l’autre bout d’elle. Tournant sa tête, il rencontra le regard surpris et apeuré de Mac qui venait d’être envoyé à San Diego. Il avait eu raison. Des mutations allaient arriver. Voilà près de 6 mois qu’ils en avaient parlé et maintenant, ils en avaient la certitude. Le pire étant qu’elles les envoyaient à des milliers de kilomètres l’un de l’autre.

Oui, c’était bel et bien terminé et avec ses mutations, pouvait-il encore espérer la reconquérir ? Il dut se rendre à l’évidence, que le destin jouait contre eux et que parfois, il fallait le subir et cesser le combat.


Fin.
A suivre.....

trop super
j'adore de trop

C'est trop triste. Ils se séparent

Mais j'adore malgré tout tes what if ma puce. Je suis fan depuis très longtemps de tes écrits, mais ça tu le savais déjà

étant donné que je suis la digne fille de DPB et que C le what if le plus long, je vais el coupé en plusieurs parties.

Série : What if Saison 10 partie 2
Episode : Missing scene Episode 22



Le couloir était sombre, juste une lumière permettait de voir sans avoir besoin d’appuyer sur l’interrupteur afin de l’éclairer. Cette lumière provenait d’un des appartements dont la porte était ouverte. Mac s’avança doucement avant de s’arrêter dans l’embrasure de la porte et de regarder celui avec qui elle avait partagé quelques mois de sa vie.

« Salut, » dit-elle finalement.

« Salut. »

« C’est tellement définitif une valise fermée. »

« Alors quand il s’agit d’un appartement, » dit Harm en secouant sa tête tristement.

« Je suis venue pour qu’on parle. »

« De quoi ? »

Mac haussa les épaules. « Toi, moi. Nous. »

« Je croyais que il n’y avait rien à dire. »

« Peut-être. » Il s’était refermé pour toujours, à quoi bon. « Avant que tu ne partes, » dit-elle en s’avançant dans la pièce pour s’approcher du comptoir de la cuisine, « Je voulais te rendre ça. Tu l’as oublié chez moi. »

Elle posa alors délicatement une de ses chemises, une bleue nuit qui lui allait à merveille.

« Je croyais l’avoir perdue, » déclara Harm.

« Non, tu l’as juste oubliée chez moi. Un soir, il pleuvait beaucoup et on s’est pris la pluie. On était trempé, tu me l’as laissée pour que je la lave, enfin qu’elle passe en machine en même temps que mes vêtements. Comme tu en avais de rechange, ce n’était pas important et vu ce qu’on a fait après….c’était avant mon départ à San Diego. »

« Je m’en souviens, maintenant. »

« C’était comme si tu l’avais oublié pour m’en faire cadeau. »

« Ouais et le fait que tu me la rendes sonne comme une rupture, » dit il froidement.

« Je ne pense pas que ça le soit. Pour qu’il y ait rupture, il doit y avoir relation amoureuse. Ce qui n’a pas été visiblement notre cas……tu ne m’as jamais dit je t’aime. C’était plus une amourette qu’autre chose, selon moi. Mais tu sais…je suis heureuse parce qu’au moins on va partir sans regret. On aura essayé et ça n’a pas marché… »

« Tu te trompes, ça aurait pu marcher. Tu sais que tu passais avant le travail, une autre personne, ou mon père. »

« Non Harm. J’étais à côté de ça. C’est tout. Maintenant à nous de devoir vivre avec…cet échec. »

Elle se retourna et commença à partir. « Mac….Si on doit partir sans regret autant jouer carte sur table…. » Il inspira profondément en la fixant dans les yeux. « Je suis désolé d’avoir agi comme ça. Ça me rend malade tu sais….parce qu’au fond de moi je sais que je n’y arriverais pas sans toi, là-bas. Si tu n’avais pas été avec moi, au motel, j’aurais craqué. J’aurais fait une connerie. Mais par chance, quand tout allait mal, il me suffisait de franchir cette petite porte de notre chambre, te retrouver et être avec toi, pas juste pour le sexe mais…pour quand tu me prenais dans tes bras, qu’on partageait quelques câlins. Même si j’aimais….le côté….sexuel de notre relation, ce que j’ai le plus apprécié c’était ces petits moments à nous. Parce qu’on pouvait en avoir quand on voulait. Au bureau quand quelque chose n’allait pas, je venais te voir, on parlait. On se serrait l’un l’autre et c’est comme si le monde avait cessé d’exister. Si je partais à chaque fois, c’est parce que je ne voulais pas me réveiller à tes côtés et te voir là avec moi. Parce que je savais que si je le faisais, je ne pourrais plus bouger. Je serais dépendant de toi. »

« Harm…. »

« Mac, tu mérites mieux. Tu ne peux pas être avec moi. Tu vaux plus qu’un calmar râleur, tuteur d’une enfant maintenant handicapée. Je sais que ça n’a pas d’importance pour toi mais je ne veux pas qu’un jour tu te demandes ce qu’aurait pu être ta vie. Je m’en veux d’une certaine manière parce que s’il n’y avait pas eu mon crash, tu serais mariée avec Mic, et vous auriez des mini Mac-Jarhead courant partout autour de vous. C’est marrant parce j’ai tout fichu par terre comme dans…. »

« Comme dans ? »

« Comme dans…quand l’année dernière on était au restaurant chinois. Tu t’en souviens ? »

« Celui où nous avons eu la même prédiction ? »

« Oui. »

Mac acquiesça de la tête, ne comprenant pas où il voulait en venir avec cette histoire.

« J’ai imaginé : ‘Et si je t’avais dit oui à Sydney’…..dans mon rêve, on s’était marié et nous voilà 4 ans plus tard, tu débarques à mon bureau en colère, réclamant les papiers du divorce que je n’ai toujours pas signé parce que tu dois partir te marier. »

« Me marier ? »

« Avec John. »

« Farrow ? » Demanda Mac amusée.

« Ouais. Et tu étais mille fois plus heureuse. »

« Et tu me les donnais ? »

Harm la regarda et sut alors ce qu’il avait à dire. « Oui. Et tu partais, tu prenais le train avec John, il montait avant de t’aider et vous partiez vivre je ne sais plus où. Tu étais heureuse. Et d’une certaine façon c’est la même chose aujourd’hui. J’espère que tu seras heureuse à San Diego. »

« Ouais. Parce que ça doit mieux marcher ainsi. Chacun de son côté. »

« Exact. »

Mac baissa la tête triste de voir que lui aussi mettait fin à leur vie. « Bien. Ben….bon voyage et…j’espère que tout va bien se passer. »

« Pour toi aussi. »

Elle fit demi-tour et alla rapidement à la porte, ne pouvant décemment pas prononcer les mots « adieux » ou « au revoir ». C’est alors qu’elle s’arrêta. Quelque chose clochait. « Il montait dans le train et t’aidait. » Comment pouvait-il le savoir ? Sauf si….


A Suivre....

Toujours aussi bien.
J'ai trop hâte de lire la suite!!!

Cela ne peut pas finir comme ça


Heureusement qu'il y a une suite....

allez la torture a assez duré...

******


Elle se retourna pour lui faire face, le regarder dans les yeux à nouveau avant de s’approcher de lui.

« Harm comment sais-tu que John montait avec moi ? »

« Eh bien pour t’aider je pense….enfin c’est ce que j’aurais fait. »

Elle s’approcha encore. « Tu mens. Tu mens….mais pourquoi. »

« Je ne te mens pas, » nia Harm. Finalement, il se trouva collé dos au comptoir et Mac devant lui qui comme pour l’enfermer posa ses mains sur le comptoir, de chaque côté de lui.

« Tu étais sur le quai. Tu étais là. Tu ne signais pas les papiers du divorce parce que tu voulais que je reste mais comme toujours, au lieu de me le dire, tu me faisais me mettre en colère. Et finalement….tu préférais que je sois heureuse avec un autre et tu signais. »

« Je te pourrissais la vie, Mac. »

« Non. Au contraire. Tu sacrifiais ton bonheur pour le mien. Tu l’as toujours fait en ne te mettant pas en travers de mon chemin quand j’ai été avec Mic, Dalton ou Clay. Tu étais en colère mais si je devais me marier avec l’un d’eux, qu’importe. Tu me l’as même dit une fois je m’en souviens. Tu voulais me retenir sur le quai mais tu ne l’as pas fait. »

« Tu avais oublié ton manteau et je te l’amenais. Ton billet était dedans. »

« Mais je ne suis pas monté. N’est-ce pas ? »

Son regard était planté dans le sien et il était impossible pour lui de lui mentir en ce moment.

« Non. Tu ne montais pas. Ton billet t’échappait des mains et s’envolait. »

« Mais…je n’allais pas en prendre un autre. Je décidais que je pouvais…te redonner une chance…nous redonner une chance. Hein ? »

Il baissa la tête ne pouvant pas soutenir ses magnifiques yeux marrons qu’elle avait mais elle ne l’entendait pas de cette manière et se rapprocha un peu plus pour avoir son visage encore plus près.

« Tu me laissais partir….après avoir tant lutté…parce que tu m’aimais. Et toi, tu as compris une chose sur nous avant moi. Que toi et moi c’est pour toujours. Et en venant, par un regard tu me le disais et je lâchais ce billet. Quelle excuse j’ai donné ? »

« Le destin. » murmura t’il.

« Il me retenait à toi. » Elle posa une main sur sa joue pour lui faire relever légèrement le visage et essaya de dire quelque chose mais les mots restaient bloqués dans sa gorge. Elle décida que seul un baiser pouvait lui communiquer sa pensée et ce fut alors que leurs lèvres n’étaient qu’à quelques millimètres qu’elle put murmurer. « Retiens-moi….encore. »

Puis leurs lèvres se rencontrèrent dans un tendre et doux baiser qui leur coupa le souffle et fit battre leur cœur tellement rapidement qu’ils crurent chacun qu’ils allaient mourir sur place.

« Je me moque des enfants et des difficultés qu’on pourra traverser, » dit-elle quand le baiser fut fini. « C’est la vie, c’est comme ça. Ce que j’ai pu apprendre, c’est que même si la vie semble merdique, on peut toujours essayer d’en faire quelque chose de beau. Et que le véritable échec, c’est d’arrêter d’essayer. J’aime beaucoup Mattie et je suis prête à t’aider, sans problème……quant au faite que….comme tu l’as dit…tu es un vieux calmar râleur, je suis d’accord….mais…c’est de ce vieux calmar râleur dont je suis tombée amoureuse. Après tout, je suis un devil dog têtu moi…et c’est pas pour ça que tu m’aimes ? »

Harm lui sourit avant de poser ses lèvres sur les siennes en guise de oui et de je t’aime. Mais il savait que ce n’était pas tout, qu’il y avait encore un problème et elle ne tarda pas à lui montrer qu’elle y pensait aussi, en posant cette question quand le baiser cessa.

« Qu’est ce que tu proposes ? Et ce n’est pas un lapsus freudien. »

Il inspira profondément en sachant qu’il savait quoi faire et que c’était la chose la plus importante de sa vie. « Je propose….marrions-nous. »


A suivre...

C'est superbement écrit Elo et pour la 2°fois de la journée t'as réussi à me faire pleurer!!!!
Bravo!!!!
J'adore ce que tu écris et vivement la suite

Super.
Vivement la suite!!!

J'adore cette deuxième partie
C'est magnifique.

Mon Dieu, je viens de lire les 4 derniers "What if", ils sont vraiment plus qu'excellents.
J'aime particulièrement (façon de parler...) la scène de "rupture" car je trouve que tu as très bien su 'faire parler Mac' et j'avais l'impression de voir la scène, j'ai l'impression de voir toutes les scènes et pour cela..je te dis "milles bravos", vraiment !

J'attend la suite avec impatience =)

Superbe suite, j'en ai les larmes aux yeux.

La pièce tournoyait et tournoyait encore dans les airs sous le regard des deux amoureux nouvellement fiancés. Puis elle tomba rapidement roulant un peu sur le sol pour s’échouer sous un des tabourets. Mais au moment où ils s’apprêtaient tous à se baisser pour regarder, une chaussure se mit sur leur route. Tous regardèrent alors Harriet qui par son pied cachait la pièce.

« Je pense que ce sont aux futurs mariés de regarder avant tout le monde. Après tout, c’est votre vie. »

Mac et Harm échangèrent un regard et acquiescèrent avant de se mettre à genoux pour regarder le résultat et au fur et à mesure qu’Harriet retirait son pied le visage de Mac devenait triste. La pièce était tombée sur face, donc sur Londres.

« Face. Alors ça sera, » commença t’elle à murmurer à Harm.

« Non, » dit Harm. « C’est….San Diego. » Il prit alors la pièce dans sa main et la regarda attentivement. « C’est tombé sur pile Mac. »

« Tu te trompes. »

« Non. »

Mac fronça les sourcils puis soudain elle comprit ce qu’il était en train de dire ou plutôt de ne pas dire, mais de suggérer. « Harm, » murmura t’elle.

Il se mit à sourire. « Tu sais San Diego c’est le soleil, la mer. Au moins on reste sur le sol américain. Le centre de Balboa est super pour Mattie et ma mère et toute proche. »

« Harm…tu dois aller à Londres. On doit y aller. »

« Pourquoi ? Pour qu’un autre homme finisse JAG. Alors qu’à San Diego je serais marié à la future première femme JAG. Ça c’est le rêve… » Il prit doucement sa main dans la sienne. « C’est mon rêve. C’est ce que je veux sans hésitation. Au moins je serais allé jusqu’au grade de commandant et puis….si toi tu démissionnes, ils vont te pleurer au Pentagone. Alors que moi, dès l’instant où le SECNAV verra ma démission il va faire la fête. Je devrais peut-être lui envoyer du champagne avec ma démission. T’en penses quoi ? Ça ira plus vite pour lui. »

Ils se mirent à rire avant de reprendre leur sérieux se rendant compte de tout ce que ça impliquait.

« San Diego ? » Murmura Harm avec son flyboy grin, mais c’était plus une affirmation qu’une question. Elle se pencha alors vers lui, lui rendant son sourire avant de l’embrasser.

« Je t’aime, » dit-elle quand le baiser pris fin. « Tu es sûr ? »

« Oui. Mac, j’en suis sûr. Je veux être avec toi. A San Diego. Je suis né en Californie, j’aurais pu être muté moi, mais non c’est toi, ça veut dire que je devais te suivre. Je retourne de là où je viens, là où mon cœur est. Je suis né là-bas et je dois mourir là bas…avec toi…après une cinquantaine d’année bien sûr. »

« Le plus tard possible, » déclara-t-elle en déposant un baiser sur ses lèvres.

Ils se sourirent une dernière fois avant de se lever sous le regard impatient des autres.

« Alors, vous avez fini de roucouler les amoureux, » leur dit Sturgis. « Alors ? »

« Alors……je vous dis, préparez vous pour le prochain Noël à avoir un autre black à table vu le temps que je vais passer à me faire cramer au soleil de San Diego, » dit Harm avec son flyboy grin.

« Woaw, c’est fabuleux, »dit Harriet.

« Ouais…., » dit Jen légèrement gênée.

« C’est parfait Jen. Vous venez avec nous et vous pourrez voir ainsi Mattie. »

« C’est vrai monsieur ? Je peux venir ? »

« Bien sûr Jen, ce sera un plaisir. Navré de vous la prendre général, » dit Mac.

« Pas de soucis. J’en suis ravi. Pas que vous me gêniez quartier maître. »

Le reste de la soirée se passa dans la bonne humeur, la joie la plus complète mais surtout dans la réflexion au moment où Harm invita Mac à danser un slow sur la « piste de danse » pour célébrer leur fiançailles. Le général ne put s’empêcher de remarquer que Mac avait changé, elle n’était plus la jeune militaire qui tombait « amoureuse » de son supérieur, un peu cliché dans le genre mais tellement fréquent. Jennifer regarda l’homme qui lui avait fait retrouver le droit chemin en lui montrant que des inconnus peuvent vous aider et la femme qui lui avait prouvé que la motivation et la détermination peuvent vous amener loin. Elle les regarda se sourire amoureusement. Sturgis soupira en voyant à quel point son ami d’académie avait mûrit. Il savait que la pièce n’avait pas indiqué San Diego, sinon pourquoi serait-il resté aussi longtemps à parler en la regardant. Son ami préférait choisir sa femme, une Marin’s sacrément têtue et carnivore, au lieu de devenir peut-être prochainement JAG. Harriet et Bud regardèrent leurs amis qui avaient enfin su trouver les mots pour s’avouer leur amour. C’était étrange, parce que de tous les 4, ils étaient les plus doués avec les mots, alors qu’eux deux étaient gauches et maladroits, ça c’était professionnellement, mais c’était l’inverse dans leur vie personnelle. Bud et Harriet se débrouillaient mieux qu’eux en ce qui concernait l’amour.

Plusieurs hommes dans le bar avaient envie de tuer Harm qui tenait fermement sa future femme dans ses bras et ce qui les énervait encore plus, c’était que cette femme l’aimait profondément.

« Mac j’ai une question ? »

« Oui. »

« Tu as eu un appel de Bethesda tout à l’heure quand on….récupérait de notre…petite séance de sport…c’était pour quoi ? »

« Oh… à cause de la grippe enfin tu sais…j’ai été un peu malade alors… »

« T’as demandé un examen. Et ça va ? »

« On ne peut mieux. Crois-moi, » dit-elle avec un sourire qui intrigua Harm mais il lui laisserait le temps de venir lui en parler quand elle le souhaiterait. Pour le moment, c’était lui et elle.

Mac posa sa tête au creux de son coup et ferma les yeux. En faites, elle savait ce qu’elle avait, elle avait juste eu besoin de la confirmation de l’hôpital. Par chance, c’était ce qui l’avait aidé et poussé à aller voir Harm à son appartement. Elle s’était battue grâce à ça et maintenant elle en était plus qu’heureuse.

FIN

A suivre (dans la scène coupée au montage…..dont j’ai eu accès en pénétrant par effraction à CBS…ptdr)

Et voilà c'est finis, merci à tous ceux qui ont mis leur com et m'ont accompagné dans cette aventure. En ce qui concerne la mystérieuse scène lorsque je l'aurais retranscrite, je ne sais pas si je la mettrais dans ce sujet ou dans un sujet indépendant. Je préviendrais de toutes façons.

A bientôt.....et encore merci pour vos coms, ce fut une merveilleuse aventure pour moi.

Ce fut une merveilleuse lecture pour nous aussi =)

J'ai toujours pensé et je pense toujours qu'en effet, quoique la pièce fasse, Mac et Harm sont destinés à aller à San Diego, à rester sur le continent américain, pas trop loin de Bud, Harriet, Sturgis et compagnie...
Quelle jolie fin en tout cas !