*~*~* Thanks *~*~* [Terminée]

Voici une fic pour une personne que je voulais remercier

Elle est :
- une personne géniale
- je l'adore
- et que je suis fière de connaitre

vous trouvez ? tjs pô lool alors un tit indice

Elle est ... ma relectrice préférée

.....et vi c'est ma Charah Merci d'être ma relectrice, de corriger les milliers de fautes que je fais mdr , de m'encourager, d'être tout simplement là par ta présence sur ce forum en l'animant de mission commando Mdrrrrr

Alors voilà une tite fic où je t'ai immisé dans la vie de notre couple préféré (ché elle Marlène ) en espérant n'avoir pas dit trop de connerie et mettre trompée

Te fais d'énorme bisousssssssssssnourssssssss t'adore fort et Thanks

Ché partie loool en espérant que cela vous plaise à toute aussi

__________________________________

*~*~*~*~* Thanks *~*~*~*~*

On était au mois de juin, période des examens, quelque soit le niveau d'étude. Marlène, 22 ans, étudiante, passait sa licence de physique fondamentale.

Durant de long et intense mois, elle se perdait corps et âme dans les révisions afin d'avoir son diplôme et réaliser son rêve, celui de travailler sur des avions et qui sait dans l'armée... Un métier qui la passionne et qui la pousse dans cet extrême.

Pour décompresser avant le jour J et les oraux, elle eut l'idée farfelue d'aller passer quelques jours en Amérique. Elle décida, par un pur hasard, d'aller en Californie.

La Californie...la mer, les plages de sable fin, les palmiers, le soleil, et ce temps magnifique toute l'année, rien de mieux pour pouvoir se changer les idées, n'oubliant pas d'apporter quelques bouquins pour réviser.

La plupart du temps, elle révisait à l’extérieur, que dans sa chambre d'hôtel, préférant nettement mieux, cheveux au vent, regarder par moment ce panorama, qui ne la dépaysait pas tellement que cela, elle-même vivant dans le sud de la France. Mais elle n'était pas venu en Amérique pour rester enfermée toute la durée de son séjour entre quatre murs. Elle partait découvrir la ville et les environs de son hôtel, dont elle venait d'échouer, c'est à dire San Diego, plus précisément : la Jolla.

Elle marchait, livres en mains, sous cette chaleur presque étouffante, quand ne faisant pas attention où elle allait, bouscula une personne. Elle avait buté sur un homme, apparemment bien battit, car il faillit la faire tomber. Elle n'avait pu rattraper à temps ses livres qui s'écrasaient au sol.

Mar : Oh excusez-moi, je ne vous avais pas vu. Fit-elle tout en ramassant ses bouquins.
Homme : Je me croyais plus imposant que cela, je vois que non, merci. Dit-il avec un sourire et quel sourire.

Elle n'osait lever les yeux, trop gênée par de son inattention. Elle finit de ranger ses livres et tout en se relevant, son regard se porta sur l'homme, resté immobile devant elle. Ses yeux le parcouraient de bas en haut et quand elle fut entièrement redressée, elle vit son visage. C'était un homme d'un charme fou, un sourire à faire fondre neige au soleil, des yeux d'un bleu azur à s'y noyer dedans.

Il devait avoir approximativement la quarantaine et bel homme pour son âge. Elle fut troublée par son charme et cette rencontre, qu'elle s'excusa vite fait et fit demi tour, revenant sur ses pas, ainsi que se trouvant un prétexte à elle-même, qu'elle devait aller réviser. Quand il l'interpella.

Ho : Mad'moiselle, excusez-moi, mais vous avez oublié un livre.

Elle fut obligée de s'arrêter, recompta vite fait ses livres et s'aperçu qu'il en manqué bien un, malgré tout elle était tout de même contente, cet homme ne la laissait pas indifférente. Elle fit un demi tour sur place et le vit lui tendre le livre.

Elle s'approcha doucement.

Ho : Je vois que vous étudiez la physique. Un domaine en particulier.
Mar : Vous parlez le français ?
Ho : Noooo, je connais quelques mots. Je suis un pur américain. Fit-il en rigolant.
Mar : J'espère que mon anglais n'est pas trop mauvais.
Ho : Je le trouve excellent.
Mar : Merci. Et pour répondre à votre question, le domaine dans lequel j'aimerais exercer est l'aéronautique.
Ho : Vous voulez travailler sur des avions ?
Mar : J'adorerais cela. C'est une véritable passion.
Ho : Et les piloter ?
Mar : Je suis en train de passer mon brevet de pilote.
Ho : Dans l'armée ou le secteur privé ? Fit-il curieux.
Mar : Dans l'armée. Je suis fasciné par cela. Et vous ?
Ho : Veuillez m'excuser pour toutes ces questions, mais ce n'est pas tous les jours que je rencontre une jeune femme avec autant d'ambition. Fit-il gêné et admiratif.
Mar : Je ne vous en veux pas. Dit-elle dans un sourire qui lui répondit.
Ho : Je suis pilote, dans la NAVY.

Son sourire s’agrandissait de plus en plus sous la réaction de Marlène.

Ho : Je me présente, Capitaine Harmon Rabb Junior.

Il lui tendit la main pour la saluer, qu'elle se saisit.

Mar : Enchantée Capitaine. Marlène.
H : Enchanté de même. Et qu'êtes vous venu faire en Amérique Marlène ?
Mar : Je suis ici pour me changer les idées tout en révisant mes partiels et j'ai pensé que l'Amérique serait un parfait endroit. J'ai aussi l'ambition, il est vrai, de travailler ici, sur une base navale.
H : Je suis de plus en plus admiratif. Fit-il d'un franche sourire qu'elle ne manqua pas de lui rendre.
Mar : Et vous Harmon, vivez vous ici quand vous ne volez pas ?
H : Et bien à présent, je suis avocat au JAG, à Washington. J’ai eu des problèmes de la vision nocturne qui ont entraîné le crash de mon avion...Fit-il une douleur dans la voix.

Il était surpris d'avoir parlé de cela avec une « parfaite étrangère », mais un certain lien les liés, le fait d'aimer les avions et voler, ce qui le fit se sentir en confiance.

Mar : Je suis désolée.
H : Ne le soyez pas, c'est du passé. J'aime ma vie et les Tomcat auront toujours une grande place dans mon coeur. Mais je fais mes quottas deux fois par an. C'est peu, mais ce n'est déjà pas si mal.
Mar : Effectivement. Vous devez vous languir d'y être quand le jour approche.
H : Il est vrai que parfois je n'attends que cela. Avoue-il. Malgré tout, je viens passer quelques jours de repos chez ma mère, avec une amie.
Mar : Est-elle aussi avocate et dans le même corps d'armée que vous ?
H : Nooon, c'est un marines. Elle est Lt Colonel.
Mar : Wouaouh, une femme marines et ayant atteint une tel grade. Elle doit avoir un sacré caractère.
H : Oh que oui. Un vrai devil dog.
Mar : Il faut l'être de nos jours, dans le monde où nous vivons, pour ne pas se faire marcher dessus et se faire respecter, des hommes surtout. Car maintenant on attendant beaucoup plus des femmes femme surtout dans un « monde d'homme ».
H : Et apparemment vous avez le même caractère, vous lui ressemblez un peu...j'aimerais vous la faire connaître, enfin, si vous voulez bien sûr, je ne voudrez pas vous imposez cela.
Mar : Avec joie, cela serait un honneur.
H : Très bien. Bon, je crois que l'on peut se tutoyer à présent Marlène.
Mar : Tu as raison Harmon.
H : Harm.
Mar : ?
H : Mes amis m'appellent Harm.
Mar : Ooh, et bien Harm, je suis fière que vous...que tu me comptes parmi tes amis et c'est un réel plaisir de te connaître.
H : Le plaisir est partagé. Fit-il de son plus beau sourire. As-tu quelques choses de prévue ce soir ?
Mar : Heu, pas spécialement.
H : Que dirais-tu de venir dîner à la maison ? Il y aura ma mère et Mac.
Mar : Mac ?
H : Oui, heu, le Colonel.
Mar : Mais cela ne veut pas dire « imper » ?

Il rigola aux éclats.

H : Oui, en effet paraît-il, mais c'est un diminutif. Elle s'appelle Sarah Mackenzie.
Mar : D'accord, je comprends mieux le « Mac ».
H : Alors, tu es d'accord ?
Mar : Cela serait avec joie, car en se moment, les livres sont ma seule compagnie, et voir un peu du monde ne pourrait que me faire du bien. En plus, si c'est passer une soirée avec des personnes telles que vous, encore plus.
H : Très bien. Heu, tu connais un peu la ville.
Mar : Pas très bien en faite.
H : Bon, dans ce cas, je viens te chercher à ton hôtel. C'est lequel ?
Mar : L'hôtel « La Jolla ».
H : Ce n'est pas trop loin, on ira à pieds. Enfin, si cela ne te dérange pas.
Mar : Pas le moins du monde. Je suis une très grande sportive.
H : Tu ferais un très bon marines.

Ils rigolèrent de bon coeur.

H : Alors, je passe te prendre à 20h ?
Mar : Parfait, je serais prête.
H : Et bien jeune fille, à tout à l'heure. Dit-il avec un clin d'oeil.
Mar : A tout à l'heure. Et merci.
H : Merci à toi.

Ils souriaient, et ils se séparaient, continuant le chemin, chacun de leur côté.

Marlène passa toute l'après-midi à trouver une tenue à mettre le soir, mais malgré tout, elle ne négligea pas ses études et s'y mit quelques heures.

Il était 20h pétante, Marlène était devant l'hôtel attendant Harm qui arrivait quelques minutes plus tard.

H : Tu es ravissante.

Elle se retourna en direction de la voix surprise, ne l'ayant pas vu arriver.

Mar : Merci.

Il lui sourit.

H : Tu es prête.
Mar : Je t'attendais.
H : Et bien allons-y.

Ils marchaient en direction de la maison qui n'était qu'à quelques rues. Ils arrivaient devant une demeure. Le stress et l'excitation prirent possession de Marlène.

H : Nous y voilà. Tu es nerveuse.
Mar : Un peu faut dire, mais cela va passer. C'est une somptueuse maison.

Il sourit tout en ouvrant la porte et plaça une main dans le dos de celle-ci afin de la faire entrer la première. Elle regardait avec joie les pièces visibles d'où elle était. Elle remarqua des photos de Harm à tout âge et une, à côté d'un avion.

M : N'était-il pas trop chou ?

Marlène pivota sur elle même et se retrouva face à une magnifique jeune femme. Tout d'abord confuse, elle n'arrivait pas à sortir un mot, puis elle se reprit et sourit.

Mar : En effet, à croquer.

Elles rigolèrent de bon coeur, ce qui détendit un peu l'atmosphère.

M : J'ai put voir que tu regardais Harm en compagnie de ses avions.
Mar : Oui. Avouait-elle.
M : C'est une vrai obsession pour lui ses avions, cela en devient irréel, malgré tout, j'arrive un peu à le comprendre.
Mar : Avez-vous déjà volé avec lui ? Demandait-elle curieuse.
M : Oui et pour les rares fois que j'ai eu la chance, fit-elle ironiquement, de voler avec lui, tous nos vols se sont finis en crash. Finit-elle dans un sourire nerveux. Mais en dépit de cela, il est un très grand pilote...le meilleur. Fit-elle avec une petite fierté.
H : On parle de moi ?
M : Pourquoi toujours tout ramener à vous, Flyboy. Dit-elle pour le taquiner.
H : Oh milles excuses marines, je ne voulais pas interrompre votre conversation.
M : Et bien, le mal est fait. Mais nous aurons tout le temps de parler.

Elle sourit à Marlène qui resta un peu surprise de cet échange et elle put remarquer le vouvoiement, mais n'étant pas trop sûre d'elle, elle ne dit rien.

X : Veuillez les excuser, ils n'arrêtent pas de se chamailler à longueur de journées.

Harm et Mac eurent un air penaud se regardant du coin de l'oeil et tout le monde eu un éclat de rire.

X : Je me présente, Trish, la mère de Harm.
Mar : Enchantée madame, Je m'appelle Marlène.
T : Enchantée Marlène. Vous êtes magnifique.

Marlène portait un jean et un chemisier blanc, avec un débardeur ayant le drapeau de l'Amérique et écrit « ARMY » qu'elle n'avait pu s'empêcher d'acheter ayant tout de suite craqué dessus.

M : Je ne me suis même pas présenté, Mac. Fit-elle lui tendant la main que Marlène saisi aussitôt. Ravi de te connaître Marlène. Harm nous a beaucoup parlé de toi.

Marlène se sentit rougir. Elle n'était pas de nature timide, mais ces personnes l'impressionnaient.

Mar : Oh...heu...

Mac sourit à la réaction de celle-ci.

T : Si nous allions nous asseoir ?

Les quatre personnes se dirigèrent sur la terrasse et s'assirent autour de la table.

H : Qu'est ce que je vous sers ?
M : Vous faites le service Pilote.
H : Et oui, ce soir je suis l'esclave de trois magnifiques jeunes femmes.
T : Merci pour le « jeune femme » mon fils.
H : Et c'est dit avec sincérité, tu seras toujours jeune dans ta tête maman. Mac ?
M : Oui ?

Harm montra du regard les boissons afin qu'elle puisse choisir et de ce fait, pouvoir la servir.

M : Heu, de l'eau.
H : Marlène ?
Mar : Pareil, merci.
H : M'man ?
T : Rien pour l'instant.

Harmon se remplit chaque verre qu'il tendit aux filles.

M : Tu as de belles ambitions, pour une personne aussi jeune. Dit-elle s'adressant à Marlène.
Mar : Merci. Il est vrai que l'idée d'étudier m'est venue par hasard. Au lycée, je n'aimais pas trop la physique. Alors les personnes me connaissant, ont été surprises en apprenant que je préparais une licence en physique fondamentale. Mais maintenant, je suis bien décidée à aller jusqu'au bout, et travailler là dedans. J'ai une véritable passion pour les avions, c'est incroyable, d'ailleurs mon PC est remplis de photos de Tomcat, F16 et j'en passe. M'enfin, tout cela pourrait se réaliser si je réussis mes examens.
M : A voir avec quelle passion tu en parles, je suis sûre que tu vas les réussir. Et Harm m'a dit que tu voulais en plus intégrer l'armée.
Mar : Oui. Je suis fascinée par l'armée, et le corps des marines. Fit-elle avec grand sourire.
M : J'aime cette fille.

Tout le petit groupe riait.

T : Cela ne t’effraies pas ? Et le fait de recevoir des ordres ?
Mar : Non pas du tout, il est vrai que pour les ordres c'est un peu repoussant, mais je pense que l'on s'y fait après.
H : Ah oui, en effet, après on adore ça, recevoir des ordres, surtout si c'est Mac qui les donne. Fit-il d'un regard coquin à Mac pour la déstabiliser.
M : C'est vrai que c'est assez jouissif d'avoir Harm sous ses ordres, je peux lui demander tout ce que je veux.

Et voilà le coup de l'arroseur arrosé. Harm restait étonné par ce que venait de dire Mac. Elle avait osé jouer son jeu, et en était ressortie vainqueur, en affichant le sourire.

T : Ne fais pas attention à eux Marlène, de vrais adolescents.
Mar : Ils ont l'air de bien s'entendre. Fit-elle en les regardant se fixer l'un l'autre.
T : Oui. Dit-elle les regardant elle aussi.

Quelques minutes passèrent et aucun regard ne décrocha de sa cible. Harm et Mac se regardaient, leurs yeux ne se quittaient pas un seul instant. Mac gardait son sourire, magnifique, léger, sincère. Harm affichait son regard flyboy réservé, magnifique, léger, sans trop exagérer. Ils souriaient avec simplicité.

T : Et bien, si on mangeait ?

Harm et Mac se rendirent compte qu'ils ne faisaient que se regarder et parurent honteux.

H : Très bonne idée. Fit-Harm en se levant. Je vais apporter les couverts et les plats. Ne bougeaient pas, je m'occupe de tout.

Il se pressait d'aller dans la cuisine, reprendre ses esprits.

Pendant ce temps, Mac se replaça droite, bien en face de la table et des deux observatrices. Elle leur fit un léger sourire en coin timide et essaya d'échapper à un quelconque commentaire de celles-ci.

M : Alors Marlène, comme ça tu es française ?
Mar : Oui, j'habite dans le sud de la France.
T : Cela doit être charmant ? Fit-elle plus d'une affirmation, que d'une question.
Mar : En effet, ma ville, Montpellier, se trouve au bord de mer. Il fait pratiquement beau tous les jours de l'année et chaud, pas comme de partout.
T : Montpellier ?
M : Cela se trouve à côté de Marseille ?
Mar : A une centaine de kilomètres. Vous connaissez ? Fit-elle enjouée.
M : J'y suis allée seulement une fois. J'y ai passé quelques jours et je trouve que c'est une ville magnifique. Comme toute la côte, avec des paysages superbes.
Mar : Oui, avec nos accents chantants, réchauffant les coeurs.
T : C'est vrai que tu as un accent agréable et sympathique.

Elle sourit à cette déclaration. Elle adorait son accent, cella la ramènerait toujours à ses origines. Et de cette façon, elle amenait avec elle une partie d'elle et de son sud natal.

Un bruit de verre cassé et casseroles l’arrêta dans ses pensées. Ce vacarme venait de la cuisine, suivit de quelques injures.

Trish et Mac se levèrent en même temps, Marlène se retourna vers la cuisine.

T : Harm ? Tout vas bien mon poussin ? Fit-elle d'une voix inquiète.

Marlène et Mac se regardèrent et eurent un rictus à ce surnom.

H : Maman, combien de fois t'ai-je dis de ne pas m’appeler ainsi. Fit-il en s'avançant vers la table, les couverts à la main, un peu en catastrophe.
M : Qu'est ce qui s'est passé ? Demanda t-elle mi inquiète, ne pouvant s'empêcher d'effacer ce sourire.
H : J'ai été trop sûr de moi en voulant tout apporter d'un seul coup.
M : Oh mon pauvre, votre ego a dû en prendre un sacré coup. Dit-elle contente de la situation.

Il la regarda d'un air de reproche et abattu.

T : Et les plats ?
H : Ils ont survécu. J'ai rattrapé de justesse. Fit-il fier de lui, jetant un coup d'un oeil à Mac.

Elle secoua la tête négativement exaspérée par cet homme.

H : D'ailleurs, je vais aller les chercher si nous voulons manger.
M : Laissez, je vais y aller.
H : Non c'est bon, je m'occupe de tout.

Elle lui lança un regard noir.

H : Très bien, allez-y, marines.

Elle s'était levée et se dirigea vers la cuisine. Elle apporta le premier plat et retournait sur ses pas afin de prendre le deuxième. Harm se leva pour aller l'aider.

H : Ca va ? Fit-il planté entre le salon et la cuisine.
M : Oui, pourquoi ?

Il s'approcha, petit pas par petit pas, timidement.

H : Vous avez besoin d'aide ?
M : Heu, non Harm. Merci.
H : Vous êtes sûr ? Fit-il se rapprochant de plus en plus de Mac.

Elle commença à se raidir tendit que l'écart entre les deux diminuait. Son regard était charmeur, hypnotisé par la beauté de cette jeune femme. Il lui prit le plat des mains en saisissant par la même occasion les siennes. Mac coupa sa respiration. Les battements de son coeur s'accéléraient.

H : Je veux...vous aider.

Elle ne su quoi répondre à la façon sensuelle de ce qu’il venait de dire. Il prit sa main gauche et caressa de son doigt sa paume. Ses yeux pénétraient toujours autant les siens.

Mac n'arrivait plus à être cohérente.

M : Harm...
H : Chut. Fit-il lâchant sa main et mit son index sur sa bouche.
T : Harm chéri ? Mac ? Vous vous en sortez ?

Ils sursautèrent ensemble. Harm reprit ses esprits et réalisait où il se trouvait.

H : Heu...oui, oui...on arrive. Dit-il confus de la situation.

Son regard traduisait un regret, celui d'avoir perdu son contrôle. Mac le remarqua et saisi le plat à deux mains de manière enragé, et apporta le reste du dîner aux convives.

Marlène, s'étant absentée pour se rafraîchir à la salle de bain, avait vu toute la scène. Elle aperçu Harm passer sa main sur son visage, enlevant tous les traits marqués. Elle comprit que quelque chose se passait entre eux deux, et ferait tout pour le découvrir. Elle revint s'asseoir, s'excusant de son petit retard.

Mac avait le nez pointé dans son assiette et ne le levait quand de rare occasion.

Tout le monde remarqua le malaise, et essayait tant bien que mal, de l'apaiser.

Mar : Etes-vous mariée Mac ? Fit-elle voulant ouvrir une brèche.

Mac leva la tête et regarda la jeune femme surprise.

Mar : Excusez moi, je ne voulais pas être impolie. Dit-elle mettant son plan à exécution.
M : Non, c'est légitime. On te harcèle de question depuis que tu es arrivée, tu as bien le droit d'en poser en retour.
Mar : Mais peut-être pas ce genre de question.

Elle avait hésité à dire cela, peur que Mac approuve se fait. Mais elle lui fit un franc sourire et commença son récit.

M : Je l'ai été, et failli l'être une seconde fois. Fit-il avec une pointe de remord.
Mar : Je suis vraiment désolée de vous rappeler ces souvenirs.
M : Le passé est le passé, je ne dois avoir aucun remord ou regret à mes choix et engagement.
H : C'est vrai ?

Elle tourna la tête vivement, quelque peu surprise par cette question.

M : Oui. Par moment, je me retrouve à penser qu'il faudrait que j'avance et que j'arrête de me remettre en question.

Ses pupilles traduisaient son entière pensée. Harm avait-il compris, ou non. Qu'importe, elle comptait bien le faire mijoter.

Marlène ne comprit pas le sens de cette phrase. Parlait-elle de ses conquêtes passés, les choix remis en question ne devraient plus exister, ou parlait-elle d'elle et ... Harm. L'espace d'une seconde, elle regretta d'avoir poser cette question. Elle n'aurait pas pensé que certaines choses puissent être dites dans ce sens, mais plutôt dans l'autre. Elle se promit de rattraper le coup, coûte que coûte.

Mar : Et toi Harm ?
H : Non ... jamais. Répond-il son regard toujours connecté à celui de Mac.
Mar : Pourquoi ? Fit-elle dans l'intention de les faire réagir, ce qu'ils firent.
H : Et bien, disons que je n'ai pas trouvé la bonne personne...encore.

Il reporta son attention sur Mac. Une question titilla la langue de Marlène, elle hésita à la poser et puis se convint elle-même de tenter le tout pour le tout.

Mar : Etes vous déjà sorti ensemble ?

Comme un miroir reflétant le mouvement projeté, leur visage se portaient simultanément sur Marlène. L'étonnement les caractérisait.

Le doute traversa la jeune fille, mais elle revint très vite à ses intentions et se réjouissait grandement à l'intérieure d'elle-même à l'impact de sa question.

M/H : Nooon.
Mar : Pourquoi ?
M/H : Nous ne sommes que des amis. Firent-ils d'un même son.

Ils se dévisagèrent surpris de la même réplique, commençant et finissant, en même temps.

T : S'ils pensent être convaincant, c'est raté. Murmura t-elle afin que Marlène soit la seule à entendre.
Mar : Y croient-ils vraiment eux même ? Répliqua t-elle du même ton, curieuse.
T : C'est là qu'est tout le problème, ils pensent que leur amour n'est pas réciproque.
Mar : Ne le voient-ils pas ? Fit-elle étonnée.
T : Non, et c'est bien les seuls.

A ce moment là, Marlène comprit le sens de sa venue ici, non pas volontairement par Harm, que cela ne lui traversa ou même, effleura une seule seconde, son esprit. Un genre de signe, le destin...

Sa mission était rédigée, et elle comptait bien la mener à terme et la réussir. Elle revêtit, imperceptiblement et métaphoriquement, sa combinaison de commando, n'oubliant pas le point le plus important, le bandeau rouge à la rambo. La voilà prête à affronter un marines têtu et un marin handicapé des sentiments. Son dessin se déroula dans son esprit, affichant, intérieurement, un sourire gigantesque.

Mar : Mais jamais un baiser volé ? Fit-elle curieuse et avec sadisme.

Soit ça passe, soit ça casse.

H : Et si on mangeait. Dit-il se levant prêt à servir n'importe qui.

Elle croisa les bras, attendant une réponse. Devant le virage pris à 90° par Harm, Mac trouva le moyen de le mettre encore plus mal à l'aise.

M : Elle attend que vous répondiez. Dit-elle la montrant d'un signe de tête.

Elle fut étonnée par la réplique de Mac, n'ayant pas cru qu'elle le chercherait comme cela.

H : Vous n'avez qu'à répondre. Elle a posé la question pour tous les deux, si je n'm'abuse.
M : Très bien.

Il regretta aussitôt ses paroles. Il pensait qu'elle détournait la responsabilité de répondre alors que non. Il fut pris au piège.

M : Nous nous sommes embrassés...
H : ...Pour de grandes occasion. La coupa t-il.
T : Seulement ? Fit-elle y m'étant du sien.
H : Heu, oui. Lâcha t-il. Alors qui je sers ?
M : Ah bon ! Alors les autres fois, j'ai dû rêver. Ironisa t-elle.

Mais elle réalisa que sa phrase pouvait être interprétée autrement.

M : Et sous le porche ? Lança t-elle, se rattrapant.
Mar : Quel porche ?
T : Oui, quel porche ?

Cela devenait de plus en plus intéressant.

Harm restait là, interdit. Les secondes passèrent.

1...2...3...5...10...20...30...50...60...

M : Vous avez la mémoire sélective. Fit-elle une pointe vexée.
H : Non, je m'en souviens, seulement...

Trish et Marlène s'écartèrent du dossier de la chaise, tendant une oreille très attentive.

H : ........C'est le passé.

S'étant toutes redressées par réflexe montrant de l’intérêt à la suite de Harm, elles relâchèrent dans un même souffle d'insatisfaction leur mécontentement. Mac se reprit vite et afficha un rictus, rigolant à moitié, ironiquement, replongeant son nez dans l'assiette vide.

D'un mouvement d'un naturel extrême, elle relava la tête, renvoyant en arrière, par la même occasion, sa frange venu s'égarer devant ses yeux et fixa Harm.

M : Vous avez raison. Dit-elle coupant fin à la conversation.

Quelles conséquences cette remontée de souvenirs aller provoquer ? J'espère voir le bon côté de la chose. Se disait Marlène pour elle même. Malgré tout, cela pourra ne leur faire que le plus grand bien, se souvenant de certain instant fort de leur vie.

T : Bon allez les enfants, si on mangeait ?
Mar : C'est une très bonne idée. Intervient-elle souhaitant apaiser les moeurs.

Ils se retournèrent au ralentit, pour se mettre face à la table. Jusqu'au dernier instant, leurs yeux ne se décrochaient pas.

T : Harm ?
H : Oui. Qui je sers ? Commençons par notre invité. Dit-il tendant la main afin qu'elle y mette l'assiette.

Chaque personne fut servi et le début du repas se passait dans un silence complet. Marlène repentit d'avoir provoqué cette atmosphère tendue.

T : Et comment va votre filleul ?
M : A merveille. Dit-elle d'un sourire caractérisant sa phrase.
Mar : Comment s'appelle t-il ?
M/H : AJ. Disent-ils en choeur.

Cela leur valut un sourire, le communiquant aux deux femmes. Ils parlèrent de sa venue assez exceptionnelle, du choix du prénom résultant de cette fameuse journée, homonyme à leur supérieur.

Marlène et Trish furent soulagées de la tension quasi inexistante.

Ce petit bout de chou avait comblé le manque affectif apporté à une personne pour les deux partenaires et cela se voyait.

Mar : Quel âge a-t-il ?
M/H : Bientôt cinq ans. Disent-ils une nouvelle fois à l'unisson, donnant par la même occasioin un point d'accord entre eux deux, tellement rare.

Seulement eux deux étaient au courant du contrat, deal, fait entre eux. Ils cachaient autant qu'ils le pouvaient, la même idée, pensée, souvenir, ne voulant pas que l'autre comprenne que cela lui tenait à coeur et qu'ils y pensaient sans cesse.


Le reste du repas se déroula sans trop d'accrochage. Quelques petits pics, par ci, par là, mais toujours accompagné d'un sourire éclatant.

Marlène leur posa différentes questions. Comment étaient-ils rentrés dans l'armée ? Pourquoi les marines, la marine ?

Cela souleva quelques très vieilles affaires, jamais oubliées. Une pointe de tristesse, d'amertume, yeux pétillants. Ils passaient par tous leurs états, alimentant les conversations.

Le dîner toucha bientôt à sa fin. Il se fit tard, mais Harm proposa tout de même un thé ou café à Marlène, qui accepta bien volontiers.

Trish s'excusa et les laissèrent entre eux, prétextant la fatigue arriver. Elle était un peu triste que son ami ne soit pas là, mais depuis le temps, elle en avait l'habitude avec les absences prolongées du père de Harm à l'époque, étant pilote reconnu.

M : Bon et bien moi je vais prendre une douche. Je meurs de chaud. Fit-elle secouant les mains pour se faire de l'air. Tu ne m'en veux pas de te laisser avec lui ? Dit-elle pour le taquiner.
Mar : Non rassurez vous, je survivrai. Fit-elle en donnant un clin d'oeil à Mac.
H : Merci, vous êtes gentilles les filles. Dites tout de suite qu'il y a mieux comme compagnie.

Mac et Marlène échangèrent un regard, se comprenant à la seconde même. Elles se penchèrent en même temps et embrassèrent Harm, chacune sur une joue.

M : Mais non Flyboy, votre compagnie est de ce qu'il y a de meilleure. Finit-elle avant de se diriger vers la salle de bain.
Mar : Flyboy ? Posa t-elle à Harm regarda Mac s’éloigner dans une démarche gracieuse.
H : Oui, c'est un surnom qu'elle me donne. Dit-il reportant son attention sur la jeune fille. D'ailleurs elle m'appelle aussi matelot.
Mar : Et toi, comment l'appelles-tu ?
H : Ninja girl. Fit-il dans un sursaut de rire. C'est très recherché. Continua t-il ironiquement.
Mar : Non, je trouve que cela lui correspond parfaitement.
H : Quelques fois, je l'appelle Marines, Devil Dog. Lança t-il dans un éclat de rire, se souvenant des occasions.
Mar : Et jamais Sarah ?
H : Rarement. Je m'aperçois que je l'appelle ainsi quand je suis inquiet pour elle et quand je suis sincère.
Mar : Pourquoi, d'habitude tu ne l'es pas ?
H : Si bien sûr que oui. Fit-il essayant de cacher son trouble.

Elle comprit qu'il ne fallait pas aller par ce chemin, peur de le renfermer. D'après ce qu'elle a pu voir, il n'était pas du genre à s'étaler sur ses sentiments, par conséquence, il fallait y aller en douceur. Le laisser parler de lui même.

Mar : Vos surnoms sont amusant et touchant.
H : Elle est la seule à m’appeler ainsi, d'une autre personne cela me gênerait un peu.
Mar : Ah bon, pourquoi ?

Elle aperçu la faille et s'y glissa.

H : Et bien, elle est ma meilleure amie. Elle me connaît mieux que quiconque, mieux que ma mère même. Elle m'a sauvé tant de fois la vie, et sauvé de moi-même. Elle a su être là quand j'en avais besoin. Je suis fier de l'amitié que nous entretenons. Elle est comme ma petite soeur. Et donc entendre une autre personne m'appeler ainsi trouble le lien unique que nous avons. C'est un peu confus mais je ne serais l'expliquer vraiment.

Il parlait d'elle et de leur lien avec passion et les yeux illuminants.

Mar : Ouch, ça ne va pas être aussi simple que je ne le pensais. Dit-elle d'une voix inaudible, se parlant à soi-même.
H : Tu m'as parlé ?
Mar : Heu, non, non. Je me parlais à moi-même.

Il ne dit rien et se replongea à ses réflexions. Le silence s'installait permettant d'entendre le bruit des vagues.

Mar : Harm, je peux te poser une question ?
H : Oui, bien sûr. Tu n'as pas besoin de demander.

Elle le gratifia d'un signe de tête.

H : Je t'écoute.
Mar : Considères-tu Mac seulement comme une petite soeur ?

Il paru surpris de la question, mais tenait à y répondre.

H : Non, pas vraiment.
Mar : Et comment alors ?
H : Je dirais plutôt comme ma mère. Fit-il sérieux.

Marlène manqua de s'étouffer avec sa salive. Harm la fixa avec le même air, empêchant tout autre sentiment de transcrire son visage.

En un clignement d'oeil, elle aperçu le fameux flyboy grin dessiner sur son visage.

Mar : L'espace d'une seconde, tu as bien failli me faire marcher.
H : Je pense que j'ai réussi, tu as couru ma princesse. Continua t-il dans son sourire.

Ce petit surnom inattendu ne la laissa pas indifférente. Il est vrai que cet homme pouvait faire tourner la tête de n'importe quelles femmes. Elle remit ses idées en ordre, écarta ses réflexions. Elle avait une mission à mener et comptait bien y arriver.

Mar : Alors ? Tu n'as pas répondu à ma question.
H : Pour clarifier les choses, ce n'est pas aussi simple que cela puisse paraître.
Mar : Et qu’apparaît-il ?

Il fut étonné une fois de plus par sa question. Elle avait le chic de poser la bonne, ne s'attendant à toutes sauf à celle-la.

H : Et bien on se dispute souvent et manquons de timing.
Mar : Ah donc vous avez essayés de vous mettre ensemble.
H : Ben comme je le disais c'est compliqué.
Mar : Je ne vois pas ce qu'il y a de compliqué là dedans.
H : Heu...ben...en faite...
Mar : Harm, tu rends les choses faciles trop compliquées.
H : Et celles trop compliquées, trop simples.
Mar : Hein ?
H : C'est ce qu'elle m'avait dit.
Mar : Quand ça ?
H : A sa soirée des fiançailles.
Mar : Ah bon, vous avez parlé de vous ?
H : Comment fais-tu pour analyser aussi facilement la situation ?
Mar : Disons que j'ai un certain don.
H : Mac aussi en a un.
Mar : Lequel ? Dit-elle intéressée.
H : Disons qu'elle a des visions.
Mar : Sont-elles fondées ?
H : Elle a réussis à me retrouver.
Mar : Comment ça ?
H : Je m'étais crashé en plein océan et je me suis éjecté. Les secours n'arrivaient pas à me retrouver et Mac y est arrivée.
Mar : Un sacré lien vous uni. Tu as de la chance de l'avoir comme amie, c'est une femme extraordinaire.
H : Oui, elle l'est.

Voyant qu'il était perdu dans ses pensés elle tenta un coup de maître.

Mar : Tu l'aimes ?
H : Oui.

Un sourire s’agrandissait au fur et à mesure que les secondes passaient. Elle ne s'attendait pas à une réponse aussi franche, seulement elle comptait le déstabiliser.

Tandis que Harm, ses paroles résonnaient dans sa tête et il commençait à les réaliser.

H : Ce n'est pas ce que je voulais dire, enfin si, je l'aime comme ma soeur.
Mar : Le penses tu vraiment ?
H : Oui. Répondit-il hésitant.
Mar : Harm, arrête de mentir et de te mentir à toi même surtout. Tu l'aimes, cela crève les yeux. La façon que tu as de parler d'elle, avec cette fierté et les yeux amoureux. Il est temps que tu affrontes la réalité et que tu le lui dises.
H : Noon, jamais.
Mar : Pourquoi cela Harm ?
H : Parce que ce n'est pas réciproque.
Mar : Te l'a t-elle dit ?
H : Non, pas explicitement.
Mar : Comment alors ?
H : Bon c'est vrai, elle ne l'a jamais dit. Mais je le sais.
Mar : Comment ?
H : Et bien, en faite... on a failli se mettre ensemble.
Mar : Raconte moi tout.

Il paru un peu gêné et timide mais s'élança quand même, étant arrivé à ce point, pourquoi cacher la vérité.

H : C’était en Australie, à Sydney. On était sur un ferry et elle m'a fait des avances.
Mar : C'est bien ça. Et qu'as tu faits ? Dit-elle excitée de la réponse.
H : Je l'ai repoussé.

L'enthousiaste de la jeune fille s’effondra en un claquement de doigts.

Mar : Mais pourquoi Harm, tu ne l'aimais pas ?
H : Si, bien sûr que si et cela depuis le premier jour où je l'ai vu.
Mar : Et bien, quel était le problème ? Et ne me sors pas le règlement de l'armée. Fit-elle le mettant en garde.
H : Je n'en sais rien.
Mar : Qu'as tu dit ?
H : Je lui ai parlé du célèbre pont de Sydney et du fait qu'il avait été écrit « éternité » en lettres lumineuses.
Mar : Qu'as t-elle répondu ?
H : Si s'était le temps que nous devrions attendre.
Mar : Et...
H : Je me suis raidit, et elle m'a expliqué que nous n’ étions pas sur le même continent.
Mar : Qu'es tu allé lui raconter encore ? Fit-elle exaspéré par cet homme.
H : Ben, en gros, qu'un changement de lieu ne changeait rien à ce que nous étions. Elle a compris que je ne faisais cela qu'avec elle et a dit qu'elle devrait être flattée.
Mar : Ensuite.
H : C'est là que j'ai approuvé en l'appelant Sarah.
Mar : Donc tu étais sincère.
H : J'aimais à le croire.
Mar : Ce que je ne comprends pas c'est : pourquoi Harmon ?
H Je n'étais pas prêt, il me fallait plus de temps.
Mar : Mon Dieu Harm, tu réalises ce que tu dis.
H : Oui, trop bien même. Je ne cesse de regretter cette nuit là.
Mar : L'a t-elle fait ?
H : De quoi ?
Mar : Attendu pardi.
H : Non. Brumby l'a demandé en mariage le lendemain soir.
Mar : Et elle a accepté, en quelques sorte. Dit-elle plus comme une affirmation.
H : Oui. Fit-il penaud. Elle aurait dû m'attendre. Continua t-il dans un air de regret, paraissant furieux.
Mar : Combien de temps ?
H : Le temps qu'il fallait.
Mar : Harmmm. Dit-elle d'un ton qui traduisait l'exagération de celui-ci.
H : Je ne demande pas à être compris.
Mar : Mais personne n'essaiera, tu peux en être sûr. Tu es l'être le plus indécis que je n'ai jamais vu de toute ma vie. Pour le moment courte certes, mais quand même.
H : Que voulais tu que je fasse ?
Mar : Que tu te laisses aller, que tu lui ouvres ton coeur.
H : C'est ce qu'elle m'a dit. Par deux fois en plus.

Mar : Et en plus elle est censée. Fit-elle essayant de détendre un peu la discussion. Deux fois ?
H : A sa soirée de fiançailles.
Mar : Mais que s'est-il vraiment passé ce soir là ?
H : Nous avons fait une...mise au point.
Mar : Et vous vous êtes embrassé.
H : Oui. Et ce que tu ne sais pas, c'est que ce soir là, je lui ai, à moitié avoué, que je l'aimais ou du moins, était amoureux d'elle.
Mar : Je ne suis pas trop là ?
H : Je ne vais pas rentrer dans les détails, on y passerait la nuit. Fit-il en rigolant. Mais après cela, c'est là qu'elle m'a dit de me laisser aller, que je serais plus heureux. Et que je rendais les choses simples trop compliqués.
Mar : Et elle, compliqués, trop simples.

Il acquiesça.

Mar : Elle a raison.
H : Sur quoi ?
Mar : Tu es compliqué. En faite, non, tu te poses trop de question...ou pas assez...en tout cas, soit l'un de ces extrêmes là. Fit-elle perplexe de la situation, et n'arrivait plus à être cohérente.

L'analyse de leur relation paraissait plus tragique que ce qu'elle n'était. Marlène, elle même, n'arrivait pas à les comprendre, alors eux même ... mission impossible. Mais jamais un marines ne baisse les bras.

Ce sentant marines, de caractère et combattante, elle appréciait de plus en plus sa mission. Il allait lui donner du fil à retordre mais cela était que de plus excitant et réjouissant du final...si elle arrivait à les mettre ensemble, une grande joie et l'impression d'avoir fait sa BA ne pouvait être de plus attendrissant et réconfortant. Par contre si elle échouait, ce qui lui traversa malgré tout l'esprit, elle ne pourrait pas s'en vouloir de ne pas avoir essayé et avait utilisé le meilleur d'elle-même. Quoi qu'il en soit, elle allait tenter de lui ouvrit les yeux et que le reste s'en suive...si Dieu le veut...

Mar : En regardant bien, la situation actuelle n'est pas si compliquée que cela.
H : Que veux tu dire ? Fit-il inquiet et curieux à la fois.
Mar : Harm, tu l'aimes. Une étincelle jaillie de tes yeux à chaque fois que tu parles d'elle, et des moments où le timing était mauvais, on y lit la déception, tristesse et énormément de regret. Et ... elle t'aime. Finit-elle sur une note d'évidence.
H : Comment peux tu avancer cela, tu ne la connais que depuis quelques heures.
Mar : Je vous ai surpris dans la cuisine.

Les joues d'Harm viraient au rouge.

H : Et...?
Mar : La façon dont elle te regardait avec ce désir, cette passion. Un regard amoureux, cela ne fait aucun doute.
H : Non, elle a été tout simplement surprise.
Mar : Oui, c'est sûr, mais elle n'est pas parti en courant, elle est restée comme attendant quelque chose.
H : Je lui ai fait surtout peur, elle est restée là, tétanisée. Dit-il dans un rire forcé.
Mar : Mon dieu...fit-elle dans un soupire.
H : Quoi ?
Mar : Tu es désespérant, c'est pas possible. Tu ne vois pas qu'elle t'aime, tout le monde le voit, même ta mère.
H : Ma mère ? Fit-il en éclatant de rire.
Mar : Oh ne le prend pas comme cela. Elle ne te dit peut être rien mais elle n'en pense pas moins. Elle a bien vu ce qui se tramait entre vous. Elle vous observe et vous connaît mieux que vous ne vous connaissez vous même. Elle a très vite analysé la situation. Alors qu’apparemment, elle est une personne extérieure de ta vie de tous les jours.
H : ...
Mar : Harm, on ne vit qu'une fois. Tu l'aimes, elle t'aime, quoi demander de plus et attendre de plus de la vie. Vous vous êtes rencontrer, lié d'une amitié transformée en amour, ou plutôt un amour caché derrière une amitié tellement fusionnelle qu'on vous prendrez pour un vrai couple. Ne dit-on pas, un jour ou l'autre, que la femme de la vie d'un homme est sa meilleure amie, la personne qui en connaît mieux plus que quiconque sur ta personne, et avec qui tu t'entends extrêmement bien. . .

Les mots traversèrent l'esprit de Harm. A chaque parole, une situation, où Sarah était là, apparue devant ses yeux, ne pouvant qu'argumenter, justifier et paraître comme une évidence, que tout cela était vrai.

Mar : Je ne vais pas te dire de tout faire pour l'avoir, la conquérir, de foncer tête baisser. Je voulais seulement t'ouvrir les yeux et je pense que tu es le plus à même de prendre, toi, la décision de ton futur. Je voulais te mettre la réalité en face et te faire avouer ce que tu n'osais t'avouer à toi même, et ... tu l'as dit Harm, c'est un grand pas, pour toi, pour elle, pour vous deux...et peut-être pour un « nous », je le souhaite et te le souhaite. Vous êtes deux personnes formidables, qui malgré vos problèmes, viennent en aide aux personnes en ayant besoin et leur consacre de leur temps. Je trouve cela admirable, mais maintenant, il faut que vous viviez pour vous. Le temps passe et vous ne rajeunissez pas.

Elle porta son attention à sa montre.

Mar : Il se fait tard, je vais y aller. Fit-elle se redressant, passant ses mains afin de tirer le tissus froissé par l'heure assise dans la même position.
H : Je te ramène.
Mar : Non, cela ne sera pas la peine Harm. Tu as plus urgent à faire.

Il lui adressa un sourire de remerciement.

Mar : J'ai passé un agréable moment en ta compagnie et une magnifique soirée que je n'oublierais jamais.
H : Moi aussi Marlène. Et ... merci, pour tout.
Mar : Ne me remercie pas. Fit-elle le gratifiant tout de même d'un sourire. Allez Pilote, dit-elle insistant bien sur le surnom, elle t'attend.

Il lui fit son plus beau sourire, elle aussi avait le droit de l'appeler ainsi.

H : On se reverra ? J'y tiens.
Mar : J'y compte bien. Dit-elle terminant avec un clin d'oeil.

Elle lui fit signe d'un au revoir de la main et s'effaça dans la nuit sombre, éclairé par les éclats des réverbères et de la lune, plus belle que jamais.

Un léger vent se leva, frôlant la peau de Harm, et caressant ses cheveux. Il adorait respirer cet air marin, frais, qui le reposa et lui mit les idées au clair.

Un frisson le parcouru. Il se mit sur ses deux pieds et décida de reposer son esprit calmement sur son lit douillé. La nuit porte conseil, et il comptait y passer une bonne partie, même toute la nuit s'il le fallait. Il allait prendre la plus grande décision de sa vie et ne souhaitait pas la regretter.

Il montait les marches amenant aux chambres. Le couloir était obscur, mais il était guidé par la lueur des différentes sources de lumière, dansant dehors. Il marchait en regardant ses pieds et percuta Mac.

M : Ouch.
H : Mac, je vous ai fait mal ? Fit-il inquiet.
M : Non...ça va aller. Dit-elle en grimaçant.
H : Je suis désolée.
M : C'est pas grave Pilote, c'est moi...je suis sortie sans faire attention si quelqu'un arrivait.

Saisissant ses dires, il fit glisser son regard sur elle. Elle n'était habillée que d'une serviette de bain, quelques gouttes perlant sur son visage et corps.

Traduisant son expression, elle anticipa la question et s'expliqua.

M : Je...me suis assoupie dans le bain. Fit-elle gêné. Mais je pensais que vous étiez déjà aller vous coucher.
H : J'allais y aller.
M : Je ne vais pas vous retenir plus longtemps.

Elle lui fit un sourire timide et pivota en direction de sa chambre. Elle ouvrit la porte.

M : Bonne nuit Harm.
H : Bonne nuit...Mac.

L'envie de l'appeler Sarah lui brûla les lèvres. Il adorait l’appeler ainsi, sachant qu'elle ne restait pas indifférente.

Il entendit le cliquetis de la porte signalant sa fermeture, il se précipita vers celle-ci.

H : Mac, attendez.

Une fraction de seconde s'écoula et Mac ouvrit la porte.

M : Quelque chose ne va pas Harm ? Fit-elle inquiète.
H : Si...enfin, non...je ne sais pas.
M : Harm, vous allez bien ?
H : Non.
M : Qu'est ce...

Elle ne put terminer sa phrase, interrompue par les lèvres de Harm. Son baiser traduisait ce qu'il n'arrivait à dire. La passion l'enivrait. Elle sentait sa respiration sur son visage. Elle était irrégulière, forte, mêlé à des gémissements.

Elle commençait à être dans le même état. Il s'écarta d'elle.

H : Je sais que ce n'est pas le meilleur endroit, ou le meilleur moment, mais...

Il se ressaisit instantanément de ses lèvres.

H : Mais...

Elle vit la difficulté qu'il avait à exprimer de ce qu'il souhait tant dire. La manière de l'emmener. Mais...elle comprit.

M : Chut et vient. Fit-elle empoignant délicatement son t-shirt.

La porte se referma, puis une deuxième. La scène n'avait pas échappé à la maîtresse de la demeure. Elle se dirigea vers sa pharmacie, un sourire espiègle sur le visage et prit deux comprimés de somnifères, afin de sombrer immédiatement dans le sommeil et ne se réveiller qu'au petit matin.

Sarah s'arrêta au milieu de la pièce, et attira Harm à elle.

H : Sarah attends.

Elle continua de lui déposer des baisers furtives dans le cou, ce qui le déstabilisa. Il l'embrassa goulûment commençant à aventurer ses mains sur son corps. Il eut un moment de lucidité et s'empressa d'en profiter.

H : Attends, il faut qu'on parle. Fit-il mettant ses mains sur ses épaules afin qu'elle le regarde dans ses yeux.

Elle fit la moue et vit qu'il était sérieux.

H : Je ne veux pas...si tu...

Elle comprit encore une fois - décidément - où il voulait en venir.

M : Je sais.

Elle l'embrassa et fit passé tout le flot d'amour qu'elle éprouvait pour lui, afin de le rassurer que rien ne serait regretté, qu'elle en avait envie et qu'elle était plus que prête.

Elle se sépara de ses lèvres, le désirant et le lisant dans ses yeux, d'un mouvement de la main, la serviette s'écrasa au sol.

Il la regardait toujours dans les yeux quand il entendit le tissus tomber. Ses yeux parcouraient le corps dévêtu devant lui. Des flammes d'un désir hors de contrôle reflétaient ses pupilles.

Il ne fit aucun geste, trop subjugué par cette merveille qui se dévoiler à lui.

Puis d'un geste lent et tremblant, il porta sa main à la joue de Sarah, la caressant pour se convaincre que tout était bien réel.

H : Je ne rêve pas ? Tu es bien là ?
Mar : Non Harm, je suis bien là.
H : Tu es si belle. Je t'....

Elle ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase. Elle le savait à présent, elle réalisait, et elle soupirait d'un certain soulagement.

Elle caressa de sa langue, ses lèvres, avant de la glissa dans l'ouverture et de mêler sa salive à la sienne.

Il s'emparait d'elle, mettant ses bras autour d'elle et la souleva, l'emmenant près du lit. Ils tombèrent sur celui-ci soulevant les draps léger à l'impact.

Il aventurait et explorait son corps de ses mains, la faisant sienne à chaque caresse. Un gémissement accompagnait ses délicates intentions. Elle succombait et son désir ne faisait que s'accentuer.

Sentant l'effet qu'il provoquait chez elle, le sien ne fit qu'augmenter. Un champ de passion et d'excitation les entoura. L'amour était présent, les possédant.

Ils accomplissaient en cette nuit d'amour, l'assouvissement et le désir qui les enivrait depuis des années, à se le cacher.

Ils avaient atteint dans un même souffle, le sommet de l'éternel jouissance, fusionnant, ne formant plus qu'un à présent.

A présent, Sarah était lovée dans les bras de Harm. Son visage exprimait la plénitude, la sérénité, le bien être.

H : Fait moi penser à remercier Marlène.

Elle fut surprise de cette demande. Ces mots étaient les premiers à être dit. Ils n'avaient eu besoin d'exprimer une quelconque satisfaction, cela allait de soit, et se comprenaient.

M : Pourquoi ?

Il sourit repensant aux paroles qu'elle lui avait dit, ce qui lui fit faire un pas vers Mac, dans le couloir.

H : Elle m'a ouvert les yeux.
M : A propos de quoi ?
H : De nous.
M : Et qu'a t-elle dit ?
H : Ce que je m’interdisais de dire par peur.
M : ?
H : Je t'aime. Fit-il embrassant son front.
M : Harm, tu as peur de m'aimer ?
H : J'avais peur de devenir fou tellement que ce que je ressens pour toi est plus fort que tout. J'étais effrayé qu'un jour je n'arrive plus à me contrôler, que j'agisse et que cela ne soit pas réciproque. Alors, je m’interdisais de me l'avouer. Mais plus à présent.

Elle se serra plus près de lui. Il passa sa main dans ses cheveux et continua ses explications.

Mar : Tu as raison, n'oublions pas de la remercier.

Ils se souriaient étant d'accord.

M :C'est une fille bien, j'espère qu'elle réalisera ses rêves comme les miens se sont réalisés.
H : Oui, je l'espère aussi. Elle le mérite amplement.

Elle fit signe de tête étant d'accord avec lui. Elle commençait à avoir de petits yeux et baillait.

H : Dormons à présent mon amour.

Elle ne lui répondit pas et s'envola au monde chimérique.

Il affichait la joie sur son visage et le plaisir immense qu'il éprouvait à cet instant. Expression qui ne s'effacerait plus jamais maintenant.

M : Harm ? Fit-elle un peu endormie.
H : Oui Sarah.
M : Je t'aime.

Il vit qu'elle refermait les yeux. Elle paraissait petite fille et cela le touchait énormément. Il était certain de son bonheur qui ne pouvait être qu'auprès de cette femme, celle de sa vie.

Il posa sa tête sur la sienne et rejoignit le pays où sa Sarah s'était abandonnée. Reposant, féerique.


FIN

et M*RDE pour tes oraux ma Charah

J'y suis toute émue...

Moi ausis je t'adore et j suis honnoré de te connaître et que tu partages ma vie. C'est un plaisir et une immence joie pour moi que d'avoir la chance d'être ta relectrice...

Je ne m'y attendais tellement pas que quand j'ai commencé à lire la fic le : MArlène, j'ia dit tient une ifc avec une MArlène c'est pas courant comem nom au USA...lol Et puis le 22 ans étudiante je me suis dit tient elle te ressemble de plus en plsu cette fille... . Et alors après le étudiante en licence de physique fondemmentale je me susi dit tient donc les coincidences sont frappante avec toi ma fille... Il faut que tu arrete de lire ls fic maintenant tu t'imagine dedans en plus ... Quand j'ai lu les ambition de cette jeune personne ainsi que j'ia découver son caractère bien trempé sa passion pour les avions et l'armée ainsi que son gout inconsidéré pour les mission commando et le bandeau rouge j'ia plsu eu de doute sur le fait qu'il s'agissait de moi...

On ne pouvait pas me faire plus plaisir avec un cadeau que celui la la miss... Je vias la garder précieusement et ne jamais la quitter...

Tu me remercies pour le fait d'etre la et te motiver pour écrire et bine je te remercierai jamasi assez pour les moments merveilleux d'évasion que tu me permets de vivre avec tes mots et tes fics... J4ai fait une rencontre exceptionnelle et j'en ai amplement conscience tu es quelqu'uns de merveilleux ne laisse jamais personen te dire le contraire sinon il devra essuyer mes foudres et ça peut faire très mal quand on m'énerve de trop...

Un immence merci pour ce cadeau merveilleux... J'y t'adore la miss...

toutefois cela ne te dispense pas de m'écrire la suite de la fic regret...lol Ben non je perds jamais le nord...

A j'ia oublié de dire que je suis assez surprise de constater que tu me connaisses aussi bien...

Je n'ai pas honte d'affirmer que le personnage de Marlène me correspond parfaitement... J'aurai pu fire et dire totu ce qui a été écrit dnas cette fic... JE suis très curieuse, et je ne lache pas prise...

Comme quoi nos nombreuses discussions sur le net nous ont permises de vraiment nous connaître l'une l'autre...