Always traduction NC-17 [terminée]

Merci pour les coms. Voici la suite.

Bonne lecture.

*****

Partie 8

Un énorme bloc de glace se forma immédiatement au creux de l’estomac de Harm mais ça ne l’accabla pas comme il tournait sur ses talons et filait de la pièce. Derrière lui, la voix de l’Amiral criait. « Rabb ! Rabb, revenez ici ! »

Les mots devenaient plus légers, ensuite plus fort de nouveau et il savait qu’Hatherton était sur ses talons mais il ne ralentit même pas. Sa seule pensée était pour Mac, pour elle et pour la garder en sécurité.

Passant vite le coin, il piqua un sprint à porte de la salle d’audience où il rencontra deux gardes armés de la sécurité. « Monsieur, il ne nous laisse pas ouvrir la porte. Il a fait ses demandes par téléphone. »

« Quelles sont-elles ? » Demanda Harm, essoufflé plus par la peur que par son petit sprint.

« Un passage sans danger hors d’ici pour lui et deux otages et un avion pour un pays sans traité d’extradition. » Répondit le garde.

« C’est de la folie ! Aucun pays ne le prendrait sous ses circonstances. »

« J’ai essayé de lui dire ça, Monsieur, mais il ne pense pas droit. Il nous donne seulement vingt minutes pour nous soumettre ou il dit qu’il commencera à tuer les otages. »

Le poing serré autour du cœur de Harm se serra un peu plus fort. « J’ai besoin de jeter un coup d’œil là ! »

« Il n’y a aucun moyen de le faire d’ici. » Dit le garde avec un petit regard à la porte. « J’ai essayé d’ouvrir la porte et il a menacé de tuer le Colonel Mackenzie. »

« Avez-vous regardé où était tout le monde ? » Demanda Harm, un plangermant dans son esprit.

« Juste un regard. Il a regroupé tout le monde dans la galerie du côté gauche de la pièce près de la porte. » Il hésita, avalant. « Et, Monsieur ? Il tient le Colonel comme bouclier. »

Une rage froide balaya Harm mais il la réprima fort. Il avait besoin d’avoir la tête claire en ce moment. Il tendit sa main au garde. « Donnez moi votre radio et votre arme de poing. »

« Complètement focalisé sur le garde et l’information qu’il avait, Harm fut seulement périphériquement conscient d’Hatherton jusqu’à ce que l’Amiral l’attrape par le coude. « Une minute, Rabb. Que pensez-vous que vous faites ? »

Harm se tourna vers lui. « Monsieur, je peux aller dans le hall arrière derrière Le cabinet des juges et peut-être jeter un coup d’œil par le côté de la porte. S’il a tout le monde assis au bout de la pièce, il ne prête probablement pas attention à l’autre bout. »

« Et s’il l’a, vous aurez la tête éclatée. » Dit brusquement Hatherton.

« Je garderai la tête baissée. » gronda Harm. « Nous devons découvrir quelle est la situation là dedans avant que nous décidions quoi faire à ce sujet. »

Hatherton hésita un moment, ensuite donna un simple et court hochement de tête. « D’accord, mais vous regardez et ensuite me faites un rapport par la radio, est-ce clair ? N’agissez pas sans mon autorisation. »

Harm ne perdit pas de temps à répondre. Prenant la radio et l’arme du garde, il se tourna et courut au coin. Tournant à un autre coin quelques secondes plus tard, il ralentit, se dirigeant dans l’étroit couloir derrière le cabinet des juges. Au bout du hall était la porte donnant accès à la salle d’audience. La vieille porte lourde ferait un bon bouclier et si l’ancienne charnière grinçait, il allait en avoir besoin.

S’accroupissant, il prit une profonde respiration, se préparant, et tendant le bras à la poignée. Très lentement, il tourna la poignée et ouvrit doucement la porte de quelques centimètres. Abaissé comme il l’était, il ne pouvait pas voir beaucoup. Le bout de la pièce était bloqué par la table de la défense. Prenant une chance, il se leva lentement.

Comme le garde l’avait décrit, McConnell avait rassemblé tout le monde dans la galerie assit derrière la table de la défense. Presque tout le monde était assis dans les deux rangées les plus proches du mur arrière. McConnell était debout dans l’allée, dos à Harm mais ensuite il se tourna et la glace dans les tripes de Harm se précipita dans ses veines en une vague de froid d’horreur. McConnell tenait Mac contre lui comme un bouclier, le canon d’une arme rudimentaire faite main contre sa tempe.

Même à cette distance, Harm pouvait voir dans ses yeux quelque chose qu’il n’avait jamais vu avant : une peur vraie et pure. Une terrible rage éloigna l’horreur glaciale et ça prit tout ce que Harm avait en lui pour ne pas plonger sur la porte dans une tentative de démonter McConnell avec ses mains nues. Cette sorte de réponse impulsive la tuerait probablement elle – et les autres.

Baissant les yeux sur l’épaule de Mac au bras serrer contre sa poitrine, McConnell vérifia sa montre. « Quinze minutes, Colonel. Si je ne sors pas d’ici alors, vous serez la première à mourir. »

« Je suis prête à mourir. » Grogna-t-elle. « Et vous ? Ils ne négocieront pas avec vous et vous devriez le savoir. »

« Oh, ils négocieront. » Cracha-t-il. « Ou ils auront votre sang sur leurs mains. »

A suivre...

NOOOOOOONNNNNNNNNNNN PAS MAAAACCCC !!!!!

Hey je vais le tuer moi même s'il continu ce péteux là

mdr ayè je m'énerve mdrrr vite vite la suite traduite lol sinon je vais lire la suite sur la palge mdr (faut que l'imprime )

Merci ma Coco pour la traduc

s il fait du mal a mac ou les bebe ca va mal aller pour lui

toujours aussi bien vivement la suite

merci pour la traduc

Merci pour les coms. En voici un peu plus.

Bonne lecture.

****

McConnell commença à se tourner vers le devant de la salle et Harm recula rapidement, pressant son dos au mur pour rester hors de vue. La peur lécha ses nerfs, emmêlant ses tripes dans un nœud douloureux. Il avait passé sa vie entière à apprendre comment lire les gens et McConnell était sérieux. S’ils ne résolvaient pas cette situation dans les quinze prochaines minutes, il commencerait à tuer les otages – en commençant par Mac.

Léchant ses lèvres sèches, Harm saisit le micro de la radio et murmura. « Amiral ? »

« Allez-y ? » Vint la douce réponse.

McConnell s’enfonçait. « Je crois qu’il suivra ses menaces. »

« Son CO le confirme. Je viens de raccrocher au téléphone avec lui et il est d’accord que McConnell n’est pas le type à revenir sur ses positions. Y a-t-il une façon de le neutraliser là ? »

Harm avala difficilement. Il y avait, mais… « Monsieur, il tient le Colonel Mackenzie comme bouclier. Ça prendrait une précision d’un tireur d’élite et même alors, s’il bouge brusquement la détente quand il tire, elle pourrait être toucher. »

Il y eut une très longue pause. « Quel bon tireur êtes-vous, Rabb ? »

Dans le bureau de l’Amiral, le Capitaine de Corvette Bud Roberts regardait les émotions circuler sur le visage de son nouveau CO. L’homme ne gérait presque pas aussi bien la pression que l’Amiral Chegwidden – mais alors, très peu de personne le faisait.

La radio fit de la friture pour revivre. « Bien assez pour le toucher, mais… »

« C’est à dire ça. » Cassa tout à coup Hatherton. « Le ‘mais’ était un mot de trop. Sortez vos six heures de là, Capitaine. J’appellerai quelqu’un sur qui je peux compter pour appuyer sur la détente quand le moment viendra. »

« Il n’y a pas le temps. » Vint la réponse urgente. « Dans moins de quinze minutes, il ça commencer à tuer les otages. »

« Et c’est pourquoi j’ai besoin de quelqu’un de fiable. » Contourna Hatherton.

« Monsieur. » Bud avait parlé avant qu’il ne l’ait réalisé. « Il n’y a personne de plus fiable que le Capitaine Rabb, spécialement avec ce qui est en jeu. »

Un regard de dégoût flasha à travers les traits de l’Amiral. Ça vint et partit en l’espace d’un battement de coeur, mais c’était si complet que ça laissa Bud confus et méfiant. « C’est pourquoi je ne peux pas avoir confiance en lui. Il est amoureux d’elle. Il n’y a aucune façon qu’il sera capable d’appuyer sur la détente s’il y a une chance qu’il la touche. »

« Avec tout le respect qui vous est dû, Monsieur, vous ne savez pas ça. Le Capitaine Rabb fera tout ce que ça prendra pour avoir le Colonel Mackenzie et les autres otages en sécurité dehors parce qu’il y a plus en jeu que vous ne sachiez. » Sortit-il dans un souffle, en luttant contre le dilemme de trahir une confiance mais ayant besoin de faire comprendre à l’Amiral. « Sa famille entière est en danger, Amiral, incluant ses deux enfants. »

Les sourcils d’Hatherton se plissèrent dans un profond sillon. « De quoi parlez-vous ? »

« Le Colonel Mackenzie est enceinte, Monsieur, de jumeaux. »

Hatherton grogna tout haut. « Pour l’amour de Dieu, ça pouvait pas être pire ! » Il saisit la radio. « Capitaine Rabb, vous bougez votre cul de là tout de suite ! »

Il n’y eut pas de réponse.

Inondé par la rage, Hatherton enfonça le bouton de la radio avec un pouce brutal. « Rabb ! »

Deux doux sons éclatés firent écho dans le bâtiment et les yeux de Roberts s’agrandirent. Il tourna, le faisant à peine vers la porte devant lui. Hatherton fut capable de le distancer comme ils descendirent vers la salle d’audience. Il tourna le coin à temps pour voir les portes de la salle d’audience s’ouvrirent comme les deux gardes faisaient irruption dans la pièce. Le coeur dans la gorge, Hatherton dérapa pour un arrêt et prudemment s’appuya contre la porte ouverte pour voir à l’intérieur.

Ce qui l’accueillit était le chahut. Les deux gardes se ruèrent sur McConnell mort pendant que la plupart des autres étaient rassemblés en groupe autour de quelque chose qu’Hatherton ne pouvait pas voir. Quelqu’un criait pour un médecin, le message étant relayé à la porte derrière lui.

Faisant son chemin à travers la foule, il fit irruption au milieu du cercle. Rabb était assis affalé sur le sol, la tête du Colonel sur ses genoux. Du sang suintant de sa tempe.

A suivre mercredi...

pas fait bobo à Mac, hein ? te plait ? pas bobo?

NON NON NON NON TOUT SAUF CA !!!!!!!!!!!!!!!
dites moi qu'elle est vivante et que les jumeaux vont bien sinon

quel cruauté c'est ignoble, c'est inhumain de coupé là.
co...comment as-tu pu.
mercredi...mercredi mais c'est super loin mercredi.

Merci pour les coms. Voici une petite suite.

****

« Est-elle… L’a-t-il touché ? » Demanda Hatherton.

Rabb leva les yeux sur lui, ses yeux bleu gris remplis d’un mélange de tristesse et de peur. « Non, elle a touché sa tête quand il la baissa avec lui. » Il avala difficilement, ses yeux tombant sur la femme sur ses genoux, ensuite se jetèrent de nouveau sur l’occasion, se verrouillant sur lui comme ils tournaient aussi froids que de la glace. « Si je n’avais pas argumenté avec vous, McConnell n’aurait jamais eu le temps de changer de position sur moi. Elle serait tombée sans danger et ça ne serait jamais arrivé. »

Hatherton ouvrit sa bouche pour répondre, mais il n’eut jamais la chance. Il fut mis sur le côté par l’arrivée d’une paire de médecins civils.

Harm vit les EMTs poussant la foule et repoussa l’envie urgente de bercer Mac plus près. Il savait qu’il devait sortir du chemin et les laisser faire leur travail mais une autre part de lui refusait de la laisser partir. Elle commença à revenir à elle, ses mains battant faiblement dans les airs.

« Harm… ? »

Il attrapa ses deux mains dans une des siennes et les tint serrées. « Shh, c’est bon. Je suis ici. Tout va bien. Tu as pris un coup sur la tête. »

Un des EMTs lui tapota sur l’épaule. « Monsieur, s’il vous plaît. »

Ça prit chaque once de force qu’il avait, mais Harm réussit à se forcer de bouger sur le côté. Ses doigts se cramponnèrent aux siens comme le médecin dégageait doucement leurs mains et tout ce que Harm voulait, il resserra son emprise. À la place, il la laissa partir.

Les médecins travaillèrent sur elle quelques minutes avant qu’un des deux ne la prenne par la main et l’épaule et l’aida à se mettre en position assise. Harm ne pouvait s’arrêter cette fois et réussit à se glisser à côté d’elle. L’EMT le plus vieux, lui donna un rapide sourire. « Elle n’est pas sérieusement blessée mais nous ferions mieux de l’emmener à l’hôpital pour une rapide vérification, pour être sûr. »

« Elle a besoin de voir le Docteur Kwam à Bethesda. Elle est enceinte et ce sont des jumeaux. » S’ébranla Harm. « Nous avons besoin d’être sûr- »

Le médecin mit une douce main sur son épaule. « Elle nous l’a dit et nous l’emmènerons à Bethesda, mais essayez de ne pas vous inquiéter. Je ne pense qu’aucun mal n’a été fait aux bébés. »

Du coin de l’oeil, Harm prit un rapide sourire de Mac comme ça commençait à se former.

« C’est où vous avez faux. » Répondit-elle, ses yeux ne quittant jamais les siens. « Harm vient définitivement aux bébés. »

Il ne pouvait arrêter le grand sourire qui fendait son visage. Si elle était capable de faire de terrible calembour comme ça, elle allait probablement bien.

Il fut forcé de reculer à nouveau pendant que les médecins l’aidaient sur le brancard, mais aussitôt qu’elle était en place, il avança de nouveau à côté d’elle, marchant à côté du brancard comme ils le poussaient hors de la salle d’audience. Inconscient de tout sauf de la femme qu’il aimait, il resta à son côté tout le chemin vers l’ambulance et grimpa avec elle quand elle fut chargée dedans.

À son soulagement désespéré, le Docteur Kwam examina Mac et annonça qu’il n’y avait pas de sérieuses blessures à elle et rien du tout au bébé. Au moment où il fut permis dans l’aire des traitements, il glissa à côté du lit. Mac était maintenant habillée d’une blouse d’hôpital tacheté et maintenue assise contre la tête du lit, une couverture la couvrant à la taille. Elle était un peu pâle, son teint se fondant plus qu’il ne devrait avec le bandage blanc au-dessus du coin de son oeil à sa tempe.

Elle sourit au moment où elle le vit et tendit sa main. Il la prit, les pliants dans les siennes. « Je suis arrivée à une réalisation, Mac. »

« Oh, qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle en fronçant légèrement les sourcils.

« Je ne peux pas supporter la vue du sang – spécialement le tien. » Il tendit la main vers le bandage mais s’arrêta, ses doigts tremblants légèrement comme ils étaient près d’elle.

Ses propres doigts bougèrent derrière les siens pour toucher le bandage. « Ce n’est rien. J’ai pris des coups plus durs dans un camp d’entraînement. »

« Tu n’étais pas enceinte, alors. » Dit-il doucement.

Elle sourit encore de ce sourire original. « Les bébés ne sont pas dans ma tête, Harm. Ils vont bien et moi aussi. Le Docteur veut me garder quelques heures en observation, ensuite je peux partir. »

« Je resterai et te conduirai à la maison. »

« Je n’avais pas prévu de rentrer à la maison, du moins pas tout de suite. Je retourne au bureau. L’Amiral Hatherton voudra un débriefing. »

« Ca peut attendre. » Grogna-t-il. « C’est en partie la faute d’Hatherton si tu es ici. J’ai passé si longtemps à argumenter avec lui, que McConnell a bougé de position. Qu’est-ce qu’il se passe avec Hatherton? »

A suivre...

Attention la fin est proche. Mais la seconde fic "... And Forever" qui est la suite est en relecture.

ouffffff j'ai eu peur. Mais elle va bien. MErci pour cette fic!!!

tin clair ça a fait et

WAAAAAAAAaa ouuuuuufffffffffffffff !!!!!

Merci beaucoup beaucoup pour la traduc Coco on te remerciera jamais assez parce que la traduction faut du courage et c'est génialement bien fait (et moi plus bien parler la france mdrr) !!!!

youpi youpi youpi tout va bien personne n'est blessé grièvement et les bébés vont bien.

Merci pour les coms. Une petite suite encore.

Bonne lecture.

*****

« Les fantômes du passé, Capitaine. » La voix de la porte était basse et familière. Harm se retourna. L’Amiral Chegwidden entra quand la pièce, avançant du côté opposer du lit. « Comment vous sentez-vous, Colonel ? »

« Bien, Monsieur. C’était juste une bosse sur la tête. »

Il hocha la tête. « C’est ce que j’ai entendu. »

« Par qui, Monsieur ? » Demanda-t-elle, battant Harm pour ça. « Qui vous a appelé ? »

« Un… ami. »

Bud. Harm ne savait pas comment il savait, mais il savait. Quelque part dans toute la confusion, Bud avait pris le temps d’appeler Chegwidden et lui avait laissé savoir ce qui était arrivé.

« Amiral, savez-vous pourquoi Hatherton a agit comme il l’a fait ? Il semblait convaincu que je me bloquerais quand le moment de tirer viendrait, mais je n’ai jamais rien fait qui aurait fait penser que je le ferais. »

« Quelqu’un d’autre l’a fait. » Répondit calmement l’Amiral. « Il y a un long moment. Je pensais qu’il en avait fini mais apparemment non. »

Harm laissa entrer ça. Il était tout aussi familier avec la façon dont les fantômes du passé pouvaient se faire sentir dans le présent. « Eh bien, j’espère qu’il comprend pourquoi j’ai fait ce que j’ai fait. »

« Non, Capitaine, je ne comprends pas. »

Harm se tourna de nouveau. L’Amiral Hatherton était debout dans l’entrée de l’espace de traitement. Son regard perçant essayait de manger droit à travers Harm avant de dévier brièvement sur Chegwidden ensuite alla sur Mac. « Colonel, je suis heureux de voir que vous allez bien. »

« Oui, Monsieur, je vais bien. Ils me laissent sortir d’ici deux heures. Je serais heureuse de vous compléter ce qui est arrivé. »

« Ca ne sera pas nécessaire. J’ai déjà parlé avec l’Amiral Morris. Ce qu’il ne pouvait pas me dire, le Maître d’Armes l’a fait. » Son regard bougea de nouveau sur Harm. « Je sais exactement ce qui est arrivé. »

« Amiral, je - »

Hatherton leva une main, l’arrêtant. « Je vous conseillerai de rester calme pour le moment, Capitaine. Vous faites face à une action disciplinaire et de possibles charges pour votre comportement aujourd’hui. »

Etonné, Harm resta bouche bée. « Charges, quelles genres de charges ? »

« Désobéissance à un ordre tout au moins. »

Complètement incrédule, ça prit un moment à Harm pour retrouver sa voix. Avant qu’il puisse, Chegwidden fit un pas en avant, attrapant l’Amiral Hatherton par l’épaule. « Al, j’ai besoin de te parler une minute. »

AJ avait espéré qu’Hatherton prendrait l’allusion, mais il ne bougea pas. Imperceptiblement, AJ serra sa prise, ses doigts s’enfonçant dans l’épaule d’Hatherton jusqu’à ce qu’il soit forcé de bouger avec lui. Il n’avait manifestement pas apprécié la persuasion, sortant brutalement de la prise d’AJ à la minute où il se détendit.

« N’interfère pas, AJ. Ce n’est plus ton équipe, c’est la mienne et je traiterai les problèmes comme je le juge. »

« Je ne rêverais pas d’interférer. » Répondit calmement AJ. « Si tu sens vraiment que Rabb a désobéi à un ordre légitime, vas-y et charge-le, mais rappelle-toi ce que j’ai dit plus tôt. Il est le meilleur qu’il y ait, Al. S’il y a une quelconque chance qu’il puisse prouver que l’ordre n’était pas légitime, il le fera, et alors ce sera ton cul qui tourbillonnera dans le vent.

Al Hatherton tourna en plusieurs impressionnantes nuances de pourpre avant de finalement avoir assez de prise sur lui-même pour parler. « Je m’en fou de combien il est bon. Il a désobéi à un ordre pour démissionner. »

« Ce n’est pas ça le propos, n’est-ce pas?” Dit AJ dans un ton bas et dur. « Tu es complexé sur le fait que les sentiments personnels de Rabb étaient impliqués, mais bon sang, mon vieux, les tiens aussi ! »

« Je te l’ai dit, AJ, je ne retraverserais plus ça. J’étais préparé à laisser tout ça couler s’ils étaient d’accord d’arrêter leur engagement, mais manifestement ça ne va pas arriver maintenant alors il n’y a qu’une seule solution. Je veux que Rabb parte, et je m’en fou de ce que ça prendra ! »

A suivre demain...

tin le c*n alors lui il cherche vraiment la merde non ?? mdrrr

Trop biennnnnn !!!!

Outin di tin entre ts ces chapitres mon coeur a fait mdrrrrrrrrrr outin c'est génial vivement la suiteuhhhh!!!

oula ça tourne mauvais tout ça!!!

Merci pour les coms. Petite lecture en plus pour vous.

******

QUARTIER GENERAL DU JAG – 09h20 EDT Deux jours plus tard.

Al se cala dans son fauteuil, laissant son esprit tourner sur tout une fois de plus. Son regard erra sur la liste des noms des juges jusqu’à ce qu’il arrive sur celui qu’il voulait. C’était un beau morceau de chance, un qui prouvait qu’il était sur la bonne voie. Au plus il pensait à ça, au plus il réalisait que c’était la meilleure solution – la seule solution. Tous ses doutes au sujet de prendre le poste comme JAG revinrent à la surface, mais il les repoussa. C’était trop tard maintenant. Contre son meilleur jugement, il avait laissé l’honneur et le prestige qu’une telle position offrait l’influencer beaucoup trop, et maintenant il devait vivre avec sa décision. Revenir sur ses engagements n’était pas une option.

Décrochant le téléphone, il composa un numéro. Une voix répondit à la seconde sonnerie. « Capitaine Pillinger, c’est l’Amiral Hatherton. »

« Oui, Monsieur. » Vint la réponse claire, si peu hésitante.

« Je voulais vous féliciter pour votre nomination à la cour. Ça été long à venir et je sais combien vous la vouliez. »

« Euh… Oui, Monsieur. Merci. »

« Et je suis si heureux que ce petit incident d’il y a quelques années ne vous ait pas empêché d’atteindre votre but. Une personne ne devrait pas être punie pour une petite indiscrétion. »

Il y eut une très longue pause cette fois quand elle parla finalement, sa voix était plus douce. « Y a-t-il quelque chose que je puisse faire vous, Amiral ? »

« En fait, oui. »


Comme Harm approchait la porte de Mac, il ne pouvait enlever le soulagement qui circulait en lui à ne pas devoir rôder autour, en trouvant toujours une excuse pour passer la voir. Dans les minutes de son admission lâchée aux EMT’s ça avait fait le tour du bâtiment que Mac était enceinte et ce n’était pas difficile de savoir qui était le père. Leur relation avait éclaté au grand jour maintenant bien qu’il ne savait pas ce que l’Amiral allait faire à ce sujet, il était ravi.

Elle lui sourit et son monde devint dans l’ensemble beaucoup plus radieux, comme il avait toujours été. « Hé, étranger. »

« Hé toi-même. Comment tu vas ? » Demanda-t-il.

« Voudrais-tu arrêter de t’inquiéter. » Dit-elle avec un rire. « Je vais bien. J’allais bien après que ce soit arrivé, j’allais bien hier et je vais toujours bien aujourd’hui. »

« Je sais. » Dit-il d’un air un peu penaud. « Mais je pensais que je demanderais. »

Son sourire glissa un peu. « Ne t’en fais pas pour moi, comment vas-tu ? Tu rencontres l’Amiral ce matin, n’est-ce pas ? »

Il hocha la tête. « Dans dix minutes environs. »

« Tu penses qu’il fera vraiment ça et poursuivra les charges contre toi ? »

Il haussa les épaules. « Je ne sais pas, il pourrait. »

« Eh bien, je sais où tu peux trouver un bon avocat. » Dit-elle avec un sourire.

Il eut un petit rire. « Je parierai qu’elle travaille bon marché, aussi. »

Son sourire prit une qualité entièrement nouvelle. « Je ne sais pas à ce sujet là. Je pense que mes honoraires pour celui-ci sera probablement assez élever, comme peut-être… un massage des pieds chaque jour pour les sept prochains mois ou plus ? »

« Ca semble raisonnable pour moi. » Dit-il en lui remuant les sourcils.

Elle pondéra de nouveau. « Sérieusement, s’il essaie de forcer la question, ce ne sera pas difficile de prouver que l’ordre était illégitime. »

« Imprudent, peut-être, mais illégitime va être un peu plus difficile. Il était l’officier en grade sur le lieu. »

« Mais nous savons tous que la raison derrière cet ordre n’était pas basé que sur la situation. » Riposta-t-elle.

« Mais nous ne savons pas exactement quel était son raisonnement. » Fit-il remarquer. « L’Amiral Chegwidden a laissé entendre qu’il y avait quelque chose dans son passé qui a provoqué cette décision de me faire sortir, mais si nous ne savons pas ce que c’est, ce sera difficile de prouver que ça existe. »

« Tu penses que l’Amiral Chegwidden nous donnerait plus de détail si nous avons besoin de prouver ton affaire au tribunal ? »

« Je ne sais pas. » Admit-il. « Je pense que ça dépend combien c’était personnel. Il n’aimerait pas se mêler du passé d’Hatherton, spécialement si ça nuit à sa réputation. »

« Eh bien, peut-être que nous nous avançons nous-même, de toute façon. » Dit-elle avec espoir. « Il pourrait ne pas poursuivre les charges. »

Harm jeta un coup d’œil à sa montre. « Je pense que c’est l’heure d’aller le découvrir. »

« Bonne chance. » Dit-elle doucement. Il commença à se retourner mais elle parla de nouveau. « Et, Harm ? »

Il se retourna. « Oui ? »

Sa voix tomba dans un bas murmure. « Je t’aime. »

Son cœur gonfla en lui, l’inondant avec cette sorte de chaleur qu’il n’avait jamais pensé possible. « Je t’aime aussi. »

Lui donnant un sourire et un signe de la main, il se dirigea vers le bureau de l’Amiral, son amour enveloppé autour de lui comme un épais et protecteur bouclier.

A suivre demain...

merci beaucoup pour cette traduction, je l'ai lu en anglais mais n'ai pas tout compris alors merci beaucoup de la partager en français avec nous!

Merci pour les coms.

Ravie que ça vous plaise toujours. Une petite suite.

*****

Le Quartier-maître Coates l’accueillit avec une expression solennelle, faisant un signe de tête vers la porte. « Il a dit de vous faire entrer au moment où vous arriveriez. »

Hochant la tête, il frappa à la porte ensuite entre. Il avança à grand pas dans le bureau, se mettant au garde-à-vous. « Au rapport selon les ordres, Monsieur. »

Hatherton hocha la tête, le regardant en silence durant un moment. « Capitaine, je veux que vous sachiez que j’ai beaucoup pensé et je souhaite qu’il y ait un autre moyen, je le souhaite vraiment, mais je ne peux simplement pas supporter votre comportement depuis que j’ai pris le commandement. La… situation… entre vous et le Colonel Mackenzie a perturbé ce bureau plus d’une fois et je ne peux pas permettre que ça continue. »

Voilà ça arrive. Harm s’arma de courage.

« Malheureusement, je porte plainte contre vous pour désobéissance à l’ordre de rompre durant la crise avec le Lieutenant McConnell. De plus, je vous charge vous et le Colonel Mackenzie pour avoir désobéi à mon ordre de cesser votre engagement personnel et avec fraternisation et conduite inconvenante. »

Harm ne put l’empêcher. Sa mâchoire tomba et il fixa l’Amiral. « Monsieur, c’est un peu… excessif, vous ne pensez pas ? »

« Non, Capitaine, je ne pense pas. Le personnel dans ce bureau a besoin de comprendre que je fais les choses différemment, que j’ai des attentes différentes que celles de l’Amiral Chegwidden. »

« Alors vous allez faire de moi… de nous un exemple. » Harm essayait si fort de ne pas recracher les mots, mais il ne réussit pas vraiment.

« Non, je ne le fais pas, du moins ce n’est pas mon intention mais si vous pensez que ça pourrait arriver, peut-être que nous pouvons faire un compromis. »

Harm fut immédiatement méfiant. « Quel genre de compromis ? »

Hatherton se leva et fit le tour du bureau. « Plaidez coupable pour désobéissance à mon ordre de rompre et le reste disparaît. »

A suivre...

Attention plus que 3 petites suites avant la fin de cette partie-ci et je n'ai pas encore les corrections de ... And Forever.
Donc il vous vaudra sûrement patienter un peu avant de pouvoir lire la seconde partie.

RAAAAAAAAA le méchanttttttt mdr sinon je dis des gros mots
Ah non mais il croit que c'est la fête ou quoi lui rien du tout pas touche à Harm et Mac

Non mais il est pas bien celui là! c'est pas beau le chantage non mais! merci beaucoup pour cette traduction!

génial ce chapitre. Waouuuu.!!!

bon d'accord le règlement c'est le règlement mais là c'est du chantage pur et dur quel compromis, Hatherton plaisante tout ca pour ne pas qu'il perde la face d'un autre côté c'est vrai qu'ils sont finalement coupables et cela pourrait leur coutait leur postes à tous les deux.
espérons qu'ils arrivent à une autre solution et que hatherton accepte sa mutation plutôt que de le déclarer coupable de désobéissance.

merci ma poupoule

Géniale cette suite!! Y'a un truc que me trote dans la tête: mais que s'est-il passé dans le passé d'Hatherton??

Merci pour les coms, voici la suite et bonne lecture.

*******

De nouveau, Harm eu besoin d’un moment pour absorber ce qu’il avait entendu. « Monsieur, cette conversation entière est hautement inappropriée. Ce n’est pas à vous d’être capable d’offrir un marché, spécialement avant que ça ait atteint le stade de l’Article trente-deux. »

« J’essaie de nous sauver de beaucoup d’ennuis, Capitaine. Si vous voulez suivre strictement le manuel, nous convoquerons une audition pour un article trente-deux aussitôt que possible – sur toutes les charges. Vous et le Colonel aurez votre journée au tribunal si vous voulez, mais voulez-vous mettre vos vies personnelles sous microscope comme ça ? »

« Nous n’avons rien à cacher. » Harm pouvait voir maintenant où c’était dirigé et ça le dégoûtait.

« J’espère sincèrement que non, parce que tout va être à l’examen public minutieux. Ça va être dur pour vos deux. Avez-vous demandé au Colonel Mackenzie comme elle se sent au sujet d’avoir son histoire médicale devenir une part du procès officiel ? »

La rage de Harm approchait d’un autre degré vers le point d’ébullition. C’était du chantage ! Malheureusement, Hatherton avait un point. Il y avait beaucoup d’aspects dans cette situation entière qu’il préférait garder, et Mac aussi. Ce serait horriblement embarrassant pour elle de s’asseoir à la barre des témoins et dire à tout le monde au sujet de sa douleur très privée.

« Si je plaide coupable de cette seule charge, c’est ça ? Rien d’autre ne sera jamais mentionner ? » Il ne pouvait pas vraiment croire qu’il posait ces questions.

Hatherton hocha la tête. « Aussitôt que l’accusation est hors du chemin, j’approuverai votre demande de transfert et vous et le Colonel pourrez continuer votre joyeux chemin. »

« Les conditions de travail… du Colonel… ne changeront en aucune façon ? »

« Si vous insinuez que je frais de sa vie un enfer, Capitaine, donnez-moi un peu plus de crédit que ça, voulez-vous ? Si je vous dis que c’est fini, c’est fini. Elle est un bon officier et un bon avocat. Je la traiterai comme tel. »

Les tripes de Harm semblaient comme s’ils étaient passés dans un broyeur à viande. Tout à l’intérieur de lui se répandait en injure d’être forcé à confesser quelque chose dont il n’était pas coupable, mais si ça pouvait tout faire partir et protéger Mac des rumeurs à porter à l’eau du moulin pour le siècle prochain… « J’ai besoin de temps pour y penser, Monsieur. »

Hatherton hocha la tête. « Je pensais que vous pourriez. Vous avez vingt-quatre heures. Donnez-moi votre décision à cette heure demain. »

Harm reconnaissait un renvoi quand il en entendait un. Se mettant au garde-à-vous pour une seconde, il se tourna et sortit du bureau.

A l’instant où il entra sur le plateau, son regard fut attiré sur Mac, parlant avec Sturgis sur le côté éloigné de la pièce. Il méprisait ce qu’Hatherton tentait de faire, mais il méprisait même plus la pensée de ce qu’un procès signifierait pour Mac, ce que ça lui ferait de devoir dire à un procès ouvert la douleur et l’angoisse dont elle avait souffert en apprenant qu’elle pourrait ne jamais avoir d’enfants.

Et elle le ferait, aussi. Elle porterait son âme à la barre si elle pensait que ça les débarrasserait des accusations. Outre qu’un peu de nausées matinales, elle semblait gérer la grossesse avec facilité, mais quels effets l’ajout du stress d’un procès lui ferait ? Le médecin les avait avertit de toutes sortes de complications, certaines liées à sa pression sanguine et il n’y avait en aucune façon que le genre de stress dont elle ferait face à l’audition d’un Article trente-deux et peut-être une cour martiale générale pourrait être bon pour elle.

Comme si alertée par une sorte de radar interne, elle leva tout à coup la tête, son regard allant directement sur lui. Ses yeux s’adoucirent immédiatement, un petit et tendre sourire trouva son chemin à ses lèvres et de nouveau, il sentit son amour glisser autour de lui comme une couverture chaude. Elle donnerait sa vie pour le protéger, elle l’avait prouvé à plus d’une occasion.

Accepter une claque sur le poignet pour une infraction perçue était le moins qu’il pouvait faire pour l’empêcher de faire face à l’humiliation de monter à cette barre des témoins.

A suivre Vendredi...

Je me répète et je me répète encore: j'adore!!