- Lynxette a écrit:
- Bon courage pour l'ecriture je te soutiiens moralement c'est tout ce que je peux faire mais fais le rapidement qu'on puisse vite se délecter de ton recit
En fait, la traduction est finie depuis longtemps. Je ne poste jamais une fic avant d'avoir fini de la traduire parce que du boulot peut me tomber dessus à n'importe quel moment et alors j'ai beaucoup moins de temps pour traduire dans ces moment là et je ne veux pas pénaliser le lecteur qui doit attendre une suite.
Mais je ne voulais pas non plus poster une suite tous les jours, sinon elle aurait été trop vite finie.
Allez je vous mets la suite.
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Huitième partie :
00:57 GMT
Appartement de Harm
Au Nord d’Union Station
Washington, D.C.
Harm fouilla dans sa poche pour trouver ses clés. Il ne pouvait pas les attraper. Il se sentait tout à coup nerveux, comme si c’était la première fois que Mac venait à son appartement – bien que d’une certaine manière ça l’était, depuis que c’était la première fois en tant que couple.
« Calme-toi, tu n’es plus un adolescent.» Pensa Harm pour lui-même.
Il sentit la main de Mac glisser dans sa poche, et murmura dans son oreille. « Laisse-moi aider… » Elle glissa la clé dans la serrure, la tourna, et ouvrit la porte. Mac se tenait toujours derrière lui comme ils entraient dans son appartement.
Fermant la porte, elle lança les clés à Harm, qui les lança sur la table. Il se tourna pour regarder Mac, qui était confortablement assise dans le canapé comme elle l’avait fait tellement de fois avant, comme si rien n’avait changé entre eux.
« Veux-tu quelque chose à boire ? » Demanda-t-il.
« Non, rien pour moi, merci. » Répondit-elle.
Harm se dirigea néanmoins vers son frigo. Il avait vraiment besoin de quelque chose à boire, pas parce qu’il avait soif, mais parce que sa gorge était sèche. Revenant au salon, il s’assit à côté de Mac. Elle tourna sa tête afin qu’elle puisse le regarder dans les yeux, et Harm sentit sa respiration se bloquer dans sa gorge. Ce qu’il lisait dedans était indubitable : l’amour qu’elle ressentait pour lui depuis tant d’années.
« Harm ? Pourquoi as-tu dit que tu avais été également un assez grand idiot ? »
Harm prit une gorgée d’eau et apprécia vraiment la sensation du liquide coulant dans sa gorge. Il ferma les yeux et ne put réprimer un doux gémissement. Après quelques secondes, il ouvrit de nouveau les yeux, et comme il tournait la tête, il surprit Mac le regardant d’un air rêveur.
Un sourire faussement timide apparut sur les lèvres de Harm quand il réalisa pour la première fois quel effet il avait sur sa meilleure amie. Il éclaircit un peu sa voix et commença son explication :
« Je me suis appelé un idiot parce que c’est ce que j’étais alors sur le Guadalcanal, quand je suis venu te voir pour te demander pourquoi tu ne m’avais jamais rappeler après ton non mariage avec Brumby. Tu m’as demandé si je renoncerais à Renée, et au moment où ma réponse est venue, tu étais partie. Et à la place de courir après toi pour te dire que je le ferais, je suis resté sans réagir. Alors oui j’étais un assez grand idiot… »
« Oui, je pense que tu l’étais. » Dit-elle, en riant, se penchant en avant pour embrasser ses lèvres.
« Eh bien, merci – maintenant tu te moques de moi. » Répondit-il contre ses lèvres, légèrement mécontent.
« Non, Harm – je suis heureuse que tout ça soit derrière nous, c’est tout. » Lui dit-elle pensivement.
« Mac, chérie, ça aurait pu être pire, tu sais. Nous aurions pu nous perdre l’un l’autre un millier de fois ; j’aurais pu être tué par une mine anti-personnelle, et tu aurais pu être tuée aussi. Bud a perdu une jambe et a presque perdu sa carrière dans la Marine, et c’est sans compter sur le fait qu’il était convaincu qu’il était devenu inutile – ce qui bien sûr n’était pas vrai du tout. »
Mac le regarda, un regard interrogateur dans ses yeux. « Bud pensait qu’il était devenu un moins que rien à cause de la perte de sa jambe ? »
« Oui ! Et sans lui j’aurais été incapable de comprendre une affaire où tu étais le procureur. Le Sergent Artilleur Hankers, tu te souviens ? Il était accusé d’avoir tué sa femme dans un accès de rage et certains disaient que c’était parce qu’il était soûl. Et je ne n’arrivais pas vraiment à comprendre pourquoi il aurait d’abord tiré sur sa femme, une première fois dans le cou et ensuite dans l’épaule… Alors je suis allé voir Bud, voir comment il allait et voir s’il pouvait avoir besoin d’un petit quelque chose sur quoi réfléchir. » Sourit Harm à la pensée.
« Je lui ai parlé de l’affaire et nous avons réfléchit ensemble. Et tout à coup Bud m’a demandé si quelqu’un d’autre aurait pu être impliqué là-dedans, me faisant apparaître tout sous une nouvelle lumière. Et je me rappelle lui avoir dit, ‘ Il y a un Dieu, Bud, vous savez comment je le sais ? Parce qu’il vous a seulement prit une jambe, il n’a pas prit votre tête…’ et c’est alors que j’ai compris que je cherchais les réponses dans la mauvaise direction. »
« Oui, parfois nous n’avons pas besoin de beaucoup pour comprendre les choses et parfois nous avons besoin de tout en tas de choses. Je continue de me poser des questions au sujet de beaucoup de choses. Je me demande comment les choses auraient été si Bud avait été tué – ce que nous aurions fait ? » Sa voix s’estompa.
Harm vint s’asseoir plus près de Mac et la prit dans ses bras, et elle se pelotonna immédiatement contre lui. Il plaça un baiser au sommet de sa tête et caressa doucement ses cheveux.
« Chérie il y a aucune nécessité à continuer de se poser des questions sur ce qui aurait pû être. Le passé appartient au passé et il ne peut pas être changé. Ce dont je suis certain c’est d’aujourd’hui et maintenant et je n’ai pas besoin de plus. »
Mac leva les yeux sur lui, un air malicieux jouant sur son visage. « Alors je pense que nous pouvons dire que nous avons tous les deux choisis de prendre la route non prise… et avec ça nous avons accompli notre désir inexprimé… »
Harm la regarda incrédule, ensuite sourit radieusement et se pencha vers elle pour placer un doux baiser sur ses lèvres.
« Je pense que nous devons dire merci aux biscuits chinois, alors ? »
« Oui. » Répondit Mac, en souriant avant d’ajouter. « C’est grâce à eux si je suis ici. »
Harm l’embrassa de nouveau, mais cette fois c’était un baiser passionné qui les laissa tous les deux hors d’haleine et étourdit quand ils se séparèrent par manque d’air.
Harm regarda Mac, mais tout à coup, elle le sentit s’éloigner dans ses pensées. Elle était inquiète.
« La terre à Harm ! ». Dit-elle doucement mais fermement pour s’assurer qu’il l’avait entendu.
« Mmmm ? » marmonna-t-il distraitement.
« Un penny pour tes pensées ? » Sourit-elle, en caressant doucement sa joue.
« Rien… »
« Harm, s’il te plaît, dis-moi ce qui ne va pas ? Je sais qu’il y a quelque chose. Je peux le voir dans tes yeux. »
« D’accord, alors. Tu dois me promettre quelque chose d’abord. »
« D’accord. »
« Promets-moi que tu ne riras pas. »
« Pourquoi je… ? » Demanda-t-elle, un soupçon d’inquiétude dans sa voix.
« Promets-moi. »
« D’accord, je promets. »
« Mac, si jamais nous nous marions et que les choses ne fonctionne pas entre nous parce que je travaille trop ou que d’autres circonstances dans la vie peuvent nous envoyer… promets-moi de ne pas penser que m’aimer était comme marché sur un clou rouillé et qu’être marié avec moi ne serait pas comme d’être marié à un cactus… » Sa vois se brisa un peu.
« Harm, je ne dirais jamais une telle chose. Je le jure ! » Essaya-t-elle de le rassurer.
« Ne dis pas ça. Nous savons tous les deux fort bien que parfois nous disons des choses que nous ne pensons pas nécessairement, mais nous les disons quand même. Et promets-moi de ne pas courir au Colorado avec Farrow si tu as l’idée de divorcer d’avec moi. »
Quand elle vit les yeux de Harm brillant de larmes, son propre cœur se brisa en un milliard de morceaux.
« Harm, chéri, pourquoi penses-tu que notre mariage échouerait ? Je t’aime et tu m’aimes et je crois du fond du cœur que toi et moi c'est pour la vie -- sinon nous n'aurions pas passer tout ça. Fais moi confiance chéri toi et moi c’est pour la vie. »
« Mais… »
Mac se pencha en avant et l’embrassa une fois encore, mettant chaque émotion qu’elle ressentait dans le baiser. Elle était déterminée à le convaincre, et comme le baiser grandissait en intensité toutes les peurs et les doutes de Harm s’évanouirent comme il se laissait porter par le baiser de la femme de ses rêves, la femme qu’il aimait depuis si longtemps.
*** FIN ***
Où est-ce le commencement ?
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Nous voilà à la fin de la fic, Je tiens toutes à vous remercier pour vos feedbacks en mon nom et celui de Stephjag.
Stephjag se demande si une suite vous plairait.
Moi je dis "Vivement la suite." si elle compte en faire une.
Je suis preneuse et traductrice si elle est toujours que je traduise ses fics.
Je t'adore ma Steph
Et quel super travail avec cette fic. Je te tire mon chapeau encore une fois.