Voici comment mon tit coeur de shipper aurait aimé que ce zod finisse!!!
Merki Didine pour la relecture!!!
Et merki ma choutte pour tes encouragements!!!!
Mac : Bonsoir. Bienvenue au bercail.
Harm : Oh là, vous êtes malheureuse vous ! Entrez.
Mac : Non je ne crois pas que ce soit une bonne idée.
Harm : Je vous en prie.
Mac (tout en pénétrant dans l’appartement) : Il a déménagé !
Harm : Pourquoi ?!
Mac : Je crois qu’il pense que je ne l’aime pas.
Harm : Vous l’aimez ?
Mac : Oui (dans un soupir).
Harm : Alors dites-le lui.
Mac : C’est plus compliqué que ça.
Harm : Pourquoi ?
Mac : C’était une mauvaise idée, Je crois que je n’aurais pas dû venir.
Harm : Mac. Je vous en prie, parlez moi.
Mac : Sans vouloir vous vexer je crois que vous n’êtes pas la bonne personne à qui je peux confier mes problèmes de couple.
Harm : Pourquoi parce que je suis indirectement impliqué ?
Sa phrase me déstabilise et m’énerve en même temps, parce que je trouve cette réflexion bien présomptueuse, mais tellement réaliste.
Je n’ose répondre et préfère fuir.
Mac : Je vais y aller, je dois essayer de voir Mic avant qu’il ne prenne une décision définitive.
Je commence à me diriger vers la porte lorsque Harm m’interpelle.
Harm : Ne faites pas ça !
Je n’ose me retourner pour voir si j’ai rêvée ou alors justement pour m’apercevoir qu’il a vraiment parlé. Si c’est le cas je crois que mon esprit va davantage s’embrouiller et je ne serais pas plus avancée dans le choix que je dois faire.
Mais non je n’ai pas rêvé.
Harm : Mac, restez. N’y allez pas. S’il vous plaît.
Je lui fais face cette fois-ci et la colère augmente au fond de moi. Pourquoi réagit-il maintenant alors que tout aurait été plus simple s’il avait fait quelque chose avant que j’accepte cette bague.
Mac : C’est trop tard…
Je ne veux pas me laisser aller à espérer encore, j’en ai trop souffert.
Je me retourne donc et ouvre la porte non sans amertume, car je décide de tourner le dos à l’homme que j’aime vraiment.
Harm : Non ! Il n’est pas trop tard ! Laissez moi une chance ! Me crie- t- il alors que je suis dans le couloir.
Je ne peux plus bouger, je suis dans un état d’incertitude qui m’exaspère, je veux tourner cette page de ma vie et c’est à ce moment là qu’ Harm décide de bouger.
Mon Dieu vous auriez pu lui faire un timing aussi parfait que son physique, cela aurait pu nous éviter de nombreuses complications.
Il me rejoint dans le couloir.
Harm : Laissez nous une chance Mac.
Je me retourne et lui réponds :
Mac : Il est trop tard Harm. Vous avez eu votre chance mais vous ne l’avez pas saisie.
Harm : Je sais, mais si vous saviez à quel point je regrette ! Mac, je vous en supplie, ne partez pas, laissez nous une chance. Laissez moi vous dire combien j’ai besoin de vous, combien ma vie n’aura plus d’importance si vous épousez Brumby, laissez moi vous dire…combien je vous aime.
Il fini sa phrase dans un murmure. De mon côté je suis perdue, je ne sais plus si j’ai bien entendu ce qu’il vient de me dire.
Il s’approche de moi et me caresse la joue.
Harm : J’ai vu la mort de près, et ça fait réfléchir aux priorités que nous avons dans la vie. Lorsque j’étais dans l’eau glacée je ne pouvais pas penser à grand chose tant le froid me coupait le souffle, mais un seul visage à su se frayer un chemin dans mon esprit. Un seul me donnant la force de me battre, la force de continuer. Le plus beau de tous les visages. Celui que je suis en train de caresser à l’instant même, celui de la plus extraordinaire marines que je connaisse.
Il me dit cette phrase dans un sourire auquel je ne peux résister.
Harm : Le visage de la femme que j’aime.
Là je suis certaine de ne pas avoir rêvé, il l’a bien dit. Moi qui depuis le début essaie de retenir mes larmes. Là je ne peux plus, mais je suis tellement confuse, je ne sais pas quoi faire.
L’homme que j’aime vient de m’avouer qu’il ressent la même chose, le jour où celui avec qui j’étais censée me marier, me quitte.
Je sais que j’aime Mic, pendant ces deux années il m’a rendue heureuse, mais toute certitude est remise en cause dès que Harm fait son apparition et surtout lorsqu’il me dit qu’il m’aime.
Mac : Je… pourquoi maintenant ? Pourquoi aujourd’hui alors que tout aurait été beaucoup plus simple si vous aviez fait quelque chose avant… avant que je change la bague de doigt, avant que j’accepte de l’épouser.
Harm : Oui des fois il m’arrive de ne pas me comprendre moi-même, je dis ou fais des choses que je regrette ensuite. Ou alors je ne dis rien et ne fais rien et je le regrette tout autant. Mais ce dont je suis certain c’est que ce que je viens de vous dire je ne le regrette pas. Je vous aime Mac !
Tout en me disant cela il prend mes mains dans les siennes et me les caressent.
Je scrute son visage afin de voir si il n’y a pas la moindre trace de regret dans son regard, mais visiblement non. Puis mes yeux se posent sur cette cicatrice au dessus de son œil.
Je retire une de mes mains et passe doucement un doigt dessus.
Je peux encore ressentir la peur que j’ai eut lorsque j’ai cru que j’allais le perdre, je crois même que cette peur ne m’a pas encore quittée depuis son accident.
Je sais que je ne serais pas capable de vivre si je devais le perdre, tout comme je sais que c’est lui que j’aime.
Je me hisse sur la pointe des pieds afin de lui déposer un baiser sur les lèvres.
Le baiser ne dure pas longtemps, puisque je ne veux pas que tout aille trop vite et risquer de tout gâcher.
Mac : Je t’aime aussi Harm, mais je ne veux pas précipiter les choses, je veux que l’on prenne notre temps. Tu dois comprendre que je ne peux pas bannir Mic de ma vie, comme ça d’un coup.
Je dois avouer que je suis un peu perturbée par tout ce qui vient de se passer.
Je vois que Harm commence à douter de ce que je vais lui dire ensuite.
Mac : Ce que je veux dire c’est que je suis certaine d’être amoureuse de toi, mais il s’est passé beaucoup de choses pendant ces deux années qui font que l’on ne peut pas se lancer dans une histoire comme si de rien était. Et puis il faut que je parle à Mic, tout de même, et…
Harm :… Et je dois parler à Renée.
Mac : Oui. Dis moi que tu es d’accord pour qu’on laisse faire les choses tranquillement, s’il te plaît, pour l’instant je ne peux pas t’offrir plus.
Il pose sa main libre sur ma joue et cette caresse m’extirpe un soupir de bien être, cette sensation me réchauffe le cœur.
Harm : Ne t’inquiète pas je comprends très bien, nous allons au rythme que tu veux, prends le temps que tu veux tant que cette attente mène à un « nous », moi ça me va.
Je lui souris et le remercie intérieurement de comprendre.
Mac : Mais cette attente ne signifie pas que tu n’as pas le droit de m’inviter à dîner un de ces soirs.
Je lui dis cela dans un grand sourire pour alléger l’atmosphère.
Il répond à mon sourire et me dit :
Harm : Très bien. Alors Colonel Mackenzie, réservez votre soirée de jeudi parce que je vous invite à dîner.
Nous rions tous les deux et cela me fait un bien fou. Enfin nous avons réussi à extérioriser nos sentiments sans que l’un de nous deux ne finisse par dire des mots blessants et regrettables.
Mac : Je dois y aller.
Harm : Je sais.
Je lui dépose un autre baiser sur les lèvres, mais celui-ci dure un peu plus longtemps, je veux bien lui faire comprendre que même si je dois parler à Mic, je ne changerais pas d’avis, je veux qu’il y ait un « nous », je l’ai trop espéré pour changer d’avis.