Un passé sous silence 3 ... [Terminée]

Bon ben j'ai réussi enfin à m'y remettre...

Comme vous pouvez le comprendre ceci est le 3° volet de la saga un passé sous silence. Il est donc fortement conseillé d'avoir lu les 2 premeirs volets avant de se lancer dans la 3° et dernière partie.

Cette fic t'es dédiée entèrement Tomcat. Tu es celle qui ma sans aucun doute le plus demandé la suite de un passé sous sielnce 2 et j'avais promis que je réfléchirais à l'idée. Après de longs mois d'attente, je m'en excuse la puce la voici enfin... J'espère de tout coeru qu'elle va te plaire et que tu ne seras en aucun cas déçu de me l'avoir demandé.

Un énorme merci également Finou, Macab, Majandraelo et MAth pour l'encouragement et les petits mots qu'elle m'ont témoigné tout au long de l'écriture de cette suite. Vous êtes géniales les filles ne changez surtout jamais...

Bein sur merci également à Finou pour la magnifique banière qui illustre cette fic et à Math pour la relecture.

Bon je crois que je vias vous laissez lire mainteant. En espérant que cela vous plaise

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Chapitre 1 :


Mon amour,

Je te regarde à présent dormir car je ne pourrais plus me soustraire à cette contemplation avant un long moment. Je n’ai pu trouver le sommeil, voulant partager et profiter de chaque instant qu’il me restait à passer à tes côtés, ainsi qu’avec notre petite princesse.

J’ai tellement de choses à te dire et pourtant si peu de temps. Comment en quelques lignes je pourrais te dire et te faire comprendre tout ce que je ressens.

Si aujourd’hui tu reçois cette lettre, c’est que je ne pourrais pas tenir, pour la première fois de ma vie une promesse, celle de revenir auprès de toi et de Emma.

Sache que même loin de vous deux et par delà le temps, vous inondez mon cœur d’amour et vous avez rempli chaque instant de joie et de bonheur. Bonheur que je ne pensais plus accessible.

Je m’étais juré que jamais mon enfant ainsi que ma femme traverseraient ce que ma mère et moi avions vécu quand j’étais enfant et pourtant la réalité nous rattrape.

Je sais qu’elle mère merveilleuse tu es et tu seras pour notre petite fille. Tu sauras la guider pour qu’elle devienne une femme admirable. Je ne pourrais être que le témoin passif de sa vie, mais je veillerais toujours sur elle.

Nous avions toute la vie devant nous et pourtant elle nous a été arraché, abrégeant les moments de bonheur qui s’offraient à nous. Je ne regrette pourtant rien. On a vécu toi et moi des moments magiques qui me comblent pour l’éternité.

J’aurais tellement de choses à te dire mais le temps me manque, le soleil pointe déjà à l’horizon et je te sens lovée contre moi en train de t’éveiller sur ce jour qui nous sépare.

Je t’aime pour toujours et à jamais, ne l’oublie pas.

Harm…

Mac se laissa glisser contre le mur à côtés d’elle, son visage inondé de larmes l’empêchant de distinguer clairement son environnement. La lettre qu’elle lisait quelques minutes plus tôt tomba dans un murmure sur le sol terreux. Un bruissement déchira le silence.

Emma : Pourquoi tu pleures, maman.

La petite fille qui était auprès de sa mère toucha son visage empli de larmes , lui caressant légèrement la joue. Mac releva le regard sur son petit ange, elle l’étreignit alors, essayant de trouver la force dont elle avait besoin au creux des bras de sa fille, de leur fille…


Cimetière d’Arlington
Mercredi 17 Novembre 2007
14h00

Révérant Turner : Nous sommes réunit aujourd’hui, pour faire un dernier adieu à un ami et un officier remarquable.

Toute l’assemblée écoutait plus ou moins attentivement le sermon du révérant Turner. Deux jours qu’ils avaient appris la nouvelle, et pourtant personne ne pouvait vraiment y croire, comment tout cela était il possible, comment une telle chose avait elle pu arriver ?

Révérant Turner : C’est une épreuve pour nous tous qui se présente devant nous. La perte d’un fils, d’un mari, d’un père, d’un ami et d’un officier.

Harriet tenait son petit garçon étroitement enlacé contre elle, les larmes ne cessaient de couler sur ses joues, et le petit enfant dans ses bras était tout autant secoué que sa mère par les sanglots qui l’animaient. Entre deux pleurs il lança dans un souffle.

P’tit AJ : Pourquoi maman ?

La jeune femme ne trouva aucune explication à donner au petit garçon et se contenta de le bercer doucement. Il était maintenant un peu grand pour se genre d’enfantillage, mais dans une pareille situation cela n’avait plus d’importance.

Révérant Turner : Harmon Rabb, nous laisse tous avec une très grande peine, mais on doit se rappeler que malgré tout, la vie continue.

L’Amiral se tenait aux côtés de la mère de Harm, celle-ci était arrivée à Washington la veille. Son cœur était meurtri, elle venait de perdre son seul et unique enfant. Franck se tenait de l’autre côté, tout aussi troublé que Trish. L’amiral posa sa main sur le bras de la jeune femme pour attirer son attention.

AJ : Ca va aller ?

Trish tourna son regard sur l’homme.

Trish : Il le faudra bien, je peux me consoler en pensant à ma petite fille.

L’Amiral poursuivit alors.

AJ : Et elle, comment va-t-elle ?

Elle n’eut pas besoin qu’il précise l’identité de la personne dont il voulait parler, Trish avait compris de suite.

Trish : Mac refuse d’accepter ce qui s’est passé. Elle ne veut pas admettre et affronter la réalité en face. Elle a tenu à s’isoler aujourd’hui et rester avec sa fille…

tu sais ce ke j'en pense mais je le redis

C super merci mars pour cette fic
LA SUITE

Ah Sarah!!! Enfin ai-je envie de dire mdr! Ayé tu as posté ta magnifique fic que j'ai littéralement dévorée! en tout cas, ne stresse pas c'est vraiment génial

Merci à toi de te remettre à l'écriture ça nous manquait !


Et ce premier chapitre est vraiment

Ca s'annonce prometteur tout comme les deux autres parties précédentes...

Ce qui m'a poussé à en demander une 3ème ? Le simple fait que j'étais litteralement scotchée au deux autres & que ca ne change toujours pas !!!

Suis trop de savoir qu'elle m'est dédiée et je te remercie mille fois de milliard de fois...

Je sens que ca va etre une grde aventure qui ne ma tarde de suivre...

J'adore déjà & j'adorai davantage qd le mot fin s'inscriera !!!!

Merci, merci, merci, merci, merci, merci, merci

Et Viv'ment la suite

ah Sarah he suis trop contente de lire la suite de ta fic! mais là le 1er chapitre est trop triste ! m'enfin vivement la suite !

Bon et bien voici la chapitre 2...

J'espère de tout coeur que cela vous plaira

Le chapitre 3 ne sera pas pour avant dimanche soir étant sans connexion jusque la.

Bonne lecture et merci pour vos commentaires cela fait toujours extrêment plaisir.

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Chapitre 2 :

Maison des Roberts
Mercredi 17 Novembre 2007
18h00

Tout le monde s’était rendu chez la famille Roberts après la cérémonie religieuse. Tous les amis les plus proches, ainsi que la famille de Harm se trouvaient présent. La même tristesse et le même désespoir emplissaient le regard de chacun.

Harriet : Je n’arrive pas à m’y faire, ce n’est pas possible, pas lui. Il a toujours bravé tous les dangers. Pourquoi ?…

Depuis l’annonce de la mort de son supérieur, Harriet n’avait cessé de pleurer la disparition de celui-ci, elle ne perdait pas seulement un officier supérieur mais également un excellent ami, et qui plus est, le parrain de son fils. Trish qui se trouvait près de la jeune femme la prit dans ses bras et la berça, comme elle l’aurait fait avec ses propres enfants.

Trish : Laissez vous aller, Harriet.

La jeune femme ne se le fit pas dire deux fois, et libéra les sanglots qui secouaient son corps tout entier. Au bout de plusieurs minutes, elle se ressaisit et se dégagea légèrement de la chaude étreinte de la mère de son ami. Elle tenta alors de parler aux travers des derniers reniflements qui s’échappaient encore d’elle.

Harriet : Comment faîtes vous pour surmonter la situation, madame ?

Trish : Pas de madame, Harriet, appelez moi Trish.

Harriet lui adressa un faible sourire, elle revoyait là les nombreuses fois où Harm lui avait demandé de ne pas l’appeler Monsieur ou Capitaine quand ils n’étaient pas en service.

Trish : Je pense que pour le moment tout ce dont à quoi je pense est que je dois être forte pour Sarah et Emma. J’ai perdu mon mari moi aussi à cause de l’armée, et je connais sur le bout des doigts chacune des sensations et des émotions qui traversent en ce moment Mac.

Harriet se risqua à poser une autre question.

Harriet : Comment avez-vous fait pour remonter la pente ?

Trish : J’ai eu un petit garçon très courageux auprès de moi, ainsi qu’une belle mère très présente dans les moments difficiles. Et aujourd’hui, c’est à moi d’en faire autant.

AJ, Bud et Jennifer s’étaient approchés des deux femmes.

Jennifer : On n’a pas vu Mac de la journée. Comment va-t-elle ?

Trish se tourna vers le petit groupe, un voile de tristesse transperça son regard.

Trish : Elle refuse de croire que Harm est mort. Depuis qu’elle a reçu la visite des militaires chargés de lui apprendre la mort de Harm, et qu’ils lui ont remis les effets personnels qu’il avait sur le Patrick Henry.

Sarah Rabb, la grand-mère de Harm approcha elle aussi du petit rassemblement.

Sarah : Depuis notre arrivée, elle nous a tout juste dit bonjour et elle s’est enfermée dans sa chambre.

Trish : Cette nuit je l’ai entendu se lever, elle a passé la nuit entière dans la chambre de Emma, elle lui parlait de Harm et de toutes leurs missions.

AJ : Cela doit être difficile pour elle, ils n'ont pas eu le droit de goûter au bonheur pendant très longtemps, et maintenant qu’ils y avaient pleinement accès, on vient leur arracher tout ce qui s’offrait à eux.

Tout le monde acquiesça doucement de la tête. Chacun connaissant les méandres que Harm et Mac avaient du affronter pour arriver à construire une vie stable, et un environnement empli d’amour, de tendresse autour de leur petite fille. Bud fut soudainement intrigué par quelque chose.

Bud : Vous savez où se trouve Mac, en ce moment ?

Trish regarda en direction de Grams et de son époux. Puis elle se lança.

Trish : Nous ne l’avons pas vu de la matinée. Elle est restée à l’étage à jouer avec Emma.

Grams : Je pense qu’elle veut tout faire pour que Emma ne prenne pas conscience de la situation. La veille déjà à notre arrivée, elle nous a accueillit puis nous a indiqué où nous pourrions nous installer. Et puis elle est retournée auprès de Emma. Elle puise en elle la force de ne pas succomber.

Trish : Vers midi, elle a rapidement donné à manger à Emma. Puis elle nous a simplement dit qu’elle ne viendrait pas cet après midi. Que cela ne servait à rien d’essayer de la faire changer d’avis, que ce serait peine perdue…

Quelques nouvelles larmes perlèrent au coin des yeux de la mère de Harm. Comment le sort pouvait il s’acharner ainsi sur les hommes de la famille. Franck prit alors le relais.

Franck : J’ai suivi Sarah, pour être sur que tout irait bien pour elle et Emma. Elle s’est rendue au mémorial. Sans doute était ce le seul endroit pour elle de se sentir proche de Harm. Avant que je ne quitte les lieux, je l’ai vu sortir une lettre de son manteau et la lire…

est-ce qu'il reste encore une tte chance pour que Mac est raison ?
siouplait siouplait

Super suite Sarah0076

J'avais déjà adorée les deux première partie et je sens que je vais adorer la troisième

En tout cas j'espère que Mac est raison

Merci pour cette suite et vivement le prochain chapitre

Voici le chapitre suivant...

Sur le possible fait que Hamr soit vivant je ne dirais absoluement rien... Faudra lire la suite pour le découvrir, j'ai déjà tué l'un des deux (MAc en autre..) Docn pouruqoi pas s'acharner sur Harm cette fois...
Mais mon petit coeur de shipper est toujourslà aussi...

Lequel des deux va gagner vous le serz en lisant la suite au bout du 21° chapitre...


Pour ce qui est de continuer la fic, non je la continuerais pas car elel est déjà finie...

Sur ce, bonne lecture en espérant que cela vous plaise.

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Chapitre 3 :

Maison des Rabb
Vendredi 19 Novembre 2007
23h00

Mac était penchée au dessus du lit de sa fille, elle la regardait paisiblement dormir, elle tourna alors son attention dans un des coins de la pièce, tout ici lui rappelait Harm, mais particulièrement cet objet qu’il avait installé à son attention.

Flash back

Harm : Ferme les yeux, Sarah.

Harm avait posé ses mains devant les yeux de la jeune femme voulant qu’elle ne voie sous aucun prétexte.

Mac : Harm, mais que fais tu, où tu m’emmènes ?

Harm continua à avancer, guidant Sarah jusqu’à l’endroit où il souhaitait la conduire.

Harm : Voilà nous y sommes. Ouvre les yeux.

Mac suivit ses ordres et se retrouva face à une porte close.

Mac : Je ne comprends pas…

Harm : Ouvre la porte !

Mac ne se le fit pas dire deux fois et entrouvrit la porte, son regard resta figé sur ce qu’elle voyait tout autour d’elle.

Mac : Elle est magnifique, Harm.

Le regard de Mac se promenait sur la petite chambre que Harm avait aménagée lui-même pour leur fille. Il avait tenu à faire cela tout seul, comme une surprise pour elle. Mac s’approcha du petit lit qui trônait au centre de la pièce, un coffre à jouets était posé juste à côté et on pouvait voir un bon nombre de peluches et autres objets pour enfants le remplir. Elle se dirigea alors vers la petite armoire et nota qu’elle était remplie de vêtements et de différents objets et jouets pour enfants. Mac sentit les larmes se glisser sur sa joue.

Harm : Eh, tu n’aimes pas ?

Il s’était rapproché d’elle et lui enlaçait la taille.

Mac : Comment pourrais je ne pas aimer…

Elle leva alors les yeux et aperçu les esquisses sur le plafond. Elle pu y voir un stearman semblable à celui de Sarah survoler une aire ou régnait des dinosaures.

Mac : C’est magnifique, Harm !

Harm : Notre fille grandira ainsi avec l’image de ses deux parents.

Elle était incapable d’en dire plus, émue par ce qu’elle admirait.

Harm : Attends, tu n’as pas encore tout vu !

Il la conduisit alors dans un coin de la pièce, juste à côté de la fenêtre, un drap était posé sur quelque chose qu’elle pensa être un meuble. Harm souleva doucement le drap.

Harm : Je me suis dit, que tu aimerais bercer notre fille dans cette chaise à bascule.

Sans perdre une seconde de plus, elle l’enlaça et lui donna un tendre baiser.

Mac : Tu es un amour… Merci, Harm… Merci pour tout.

Harm fit s’asseoir Mac dans la chaise en question et installa ensuite Emma dans ses bras, pour que mère et fille profitent pour la première fois de la petite chambre que Harm avait préparée pour les deux femmes de sa vie.

Fin du Flash back

Mac reprit ses esprits et posa son regard sur sa petite princesse tendrement endormie dans son lit. Elle caressa doucement son visage et lui déposa un baiser sur le front. Elle la contempla encore un petit instant.

Mac : Tu es trop petite pour comprendre ce qu’il se passe ma puce, mais personne ne devrait avoir à traverser ce genre d’épreuve.

De nouvelles larmes vinrent inonder son visage. Ses bras lui manquaient, dans une telle situation, lui seul aurait pu la réconforter, mais il n’était plus là.

Mac : Je vais avoir besoin de toi, ma puce.

Le petit ange émit un léger gazouillis dans son sommeil, mais ne se réveilla pas. Mac fut attendrit par la vision de leur fille. La vie avait décidé une fois de plus de leur jouer un mauvais tour, mais elle n’était pas décidée à se laisser faire cette fois. Elle embrassa à nouveau Emma et lui parla dans un murmure.

Mac : Je te ramènerai ton papa, ma poucinette. Je te promets de revenir avec lui…

ouais

Allez Mac, fonce chercher Harm

Ptin même en relisant j'ai

C super bo

La suite.

Désolé je voulais mettre la suite hier soir ,j'ai complètement oublié... On se demande où j'ai ma tête parfois, c'est la faute à finou ça à tout les coup, on a discuté et dicuté et voila j'ia oublié...

Bon voici la suite bonne lecture en espérant que cela vous plaira...


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Chapitre 4 :

Appartement de Clayton Webb
Samedi 20 Novembre 2007
01h00

Mac se trouvait devant la porte de l’agent de la CIA, elle hésita une fraction de seconde avant de frapper au montant. La porte restait close et aucun bruit ne semblait régner dans l’appartement. Elle frappa le chambranle de la porte à nouveau, avant de lui indiquer sa présence.

Mac : Clay, c’est Sarah. Ouvre moi c’est important…

Il ne fallut que quelques secondes avant que Mac ne voit la lumière de l’appartement s’allumer. Le cliquetis de la porte lui signifia que l’homme qu’elle désirait voir l’avait bien entendu.
C’est seulement vêtu d’un bas de pyjama que Clayton Webb ouvrit la porte et demanda d’une voix toute endormie.

Clay : Tu as vu l’heure qu’il est, Sarah ?

Il perçut alors en relevant la tête le visage fatigué de Sarah. Ses traits étaient tirés, signe qu’elle n’avait pas dormi depuis un certain temps déjà. Sans poser plus de questions, il s’éloigna de la porte pour la laisser enter.

Clay : Viens t’asseoir, je vais préparer du café.

Il la laissa au milieu du salon et se rendit à la cuisine.
Sarah arpentait le petit espace, regardant les rares photos qui se trouvaient posées sur une étagère. Son regard se porta alors sur une photo de Clay et Emma. Un léger sourire apparut sur les lèvres de Mac en repensant au jour où cette photo avait été prise. C’était pour le baptême de Emma, et Clay jouait avec la petite fille dans le jardin. On pouvait voir Clay portant à bout de bras la petite fille, la faisant voler au dessus de sa tête. Ce jour là tout le monde avait rit de voir l’espion de la CIA faire de tels babillages. Après avoir effleuré cette photo, les doigts de Mac poursuivirent leur course sur le cadre suivant. Son cœur se sera à la vue de la photo. Il s’agissait de ce fameux soir de Noël où tout avait changé entre elle et Harm. Le premier Noël de Emma, ce soir là, Harm lui avait fait la plus belle des demandes en mariage. Une larme déborda de ses yeux sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Pourquoi avait il du partir ?

Flash back

Ils marchaient au bord de la plage depuis maintenant plusieurs minutes. Ils avaient tous les deux prit quelques jours de congés et s’étaient rendus à La Jolla chez les parents de Harm.
Harm stoppa enfin la marche et s’assit sur le sable fin. Il invita sa femme à s’installer juste devant lui, entre ses jambes. Mac prit place confortablement dans les bras de son époux. Elle ne se lasserait jamais de cette chaude et rassurante étreinte.

Mac : On est bien ici ?

Harm resserra son étreinte et emprisonna un peu plus la jeune femme.

Harm : Du moment que tu es avec moi, n’importe quel endroit me semblerait paradisiaque !

Mac se retourna dans ses bras et l’embrassa tendrement. Puis elle éloigna son visage et posa son front contre celui de Harm pour le regarder dans les yeux. Elle posa alors doucement sa main sur la joue râpeuse de son époux et la caressa doucement.

Mac : Dit moi ce qui te préoccupe tant…

Harm lui adressa un regard surpris, mais face à l’insistance de Mac, il ne put se résoudre à se taire plus longtemps.

Harm : Je n’ai jamais rien put te cacher bien longtemps…

Mac : En effet, matelot. Mais tu sais que tu peux tout me dire.

Harm : L’Amiral m’a informé quelques jours avant que l’on prenne nos vacances que l’on requérait vivement ma présence pour une mission spéciale…

Le silence se fit pendant un cours instant. Seul le bruit des vagues s’échouant sur la plage semblait continuer leurs mouvements. Le temps s’était suspendu.

Harm : Je dois partir dans 14 jours pour l’Irak… On me demande de reprendre le service actif en tant que pilote pour la durée de la mission. Il semblerait qu’elle ne soit pas sans risque, vu les récents évènements qui soulèvent ce pays. Mais je n’ai pas le droit de refuser… C’est l’armée qui décide pour nous dans de telles situations.

Mac se serra alors dans les bras de son mari. Ils avaient choisit d’être militaires et ils connaissaient les risques. Mais elle avait confiance.

Mac : Promets moi de faire attention, Harm. Et promets moi de revenir au plus vite auprès de Emma et moi !

Il déposa un tendre baiser sur le front de la jeune femme.

Harm : Je te le promets. Maintenant que j’ai connu le bonheur auprès de toi et de notre petite princesse, je soulèverai monts et montagnes pour vous revenir.

Fin du Flash back

Clay revint à ce moment là au salon et observa son amie. Les larmes perlaient sur ses joues et elle semblait perdue dans un autre monde. Il s’approcha doucement de la table basse et posa les deux tasses sur celle-ci. Il se décida enfin à sortir Mac de son nuage, d’une voix douce, pour ne pas la brusquer.

Clay : Tu viens prendre ton café, Sarah.

Mac se retourna brusquement et lança alors d’une traite.

Mac : J’ai besoin de ton aide, Clay. Tu dois trouver le moyen pour que je puisse me rendre en Irak…

Bon autant mettre la suite tant que j'y pense...

Je mettrais le prochain chapitre demain matin avant que je parte. La suite sera alors que pour dimanche soir ou lundi matin à mon retour.

Bonne lecture à tous.

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Chapitre 5 :

Maison des Rabb
Samedi 20 Novembre 2007
07h00

Trish fut la première réveillée. Elle enfila un peignoir de bain et se dirigea dans la chambre de Emma pour voir si sa petite fille était réveillée. Elle poussa doucement la porte et sourit en voyant la petite fille, les yeux grands ouverts et jouant avec les petits avions qui ornaient le portique au dessus de son lit. Elle s’approcha doucement du lit d’enfant.

Trish : Bonjour petit princesse. Tu viens avec Grand-mère Trish. Ce matin, on va laisser maman se reposer, ok ?

Pour toute réponse la petite fille qui s’était redressée dans son lit en voyant sa grand-mère, tendit les bras et émit d’une petite voix.

Emma : Maaamm…

Trish souleva l’enfant dans ses bras et sortit de la chambre de la petite fille pour se rendre à la cuisine, et préparer le petit déjeuner de toute la famille. La présence d’Emma l’aidait quelque part à surmonter les récents évènements. Harm serait toujours présent au travers de sa fille. Trish déposa alors un tendre baiser sur le front d’Emma, se rendant compte que la petite fille ne devait pas très bien comprendre tout le changement qui surgissait à ce moment autour d’elle.

Trish : Alors que dirais-tu d’un biberon ?

Emma sauta légèrement dans les bras de sa grand-mère. Trish lui sourit alors.

Trish : Je vais prendre ça pour un oui !
Elle déposa la petite fille dans sa chaise haute et se dirigea vers le frigo pour se servir un verre de jus d’orange et préparer le biberon d’Emma. Ses yeux se portèrent alors sur un petit mot accroché sur la porte du réfrigérateur. Elle du s’y reprendre à deux fois pour être sûre de ce qu’elle lisait. Elle attrapa alors le papier et se retourna vers Emma avant de sortir de la pièce précipitamment.

Trish : Grand-mère Trish revient de suite ma poucinette, il faut qu’elle aille chercher grand-père Frank…

Elle monta les marches pour rejoindre la chambre dans laquelle elle savait qu’elle trouverait son époux. Elle poussa alors la porte violemment, sans prendre garde au bruit qu’elle engendrait.

Trish : Franck, il faut que tu te lèves, de suite ! Sarah est partie !


Aéroport International
Samedi 20 Novembre 2007
08h00

Clay : Sarah, tu es sûre de ce que tu veux faire ?

Depuis qu’il avait été réveillé en pleine nuit, Clay n’avait cessé de passer différents coups de fil pour aider au mieux son amie.
Sarah se tourna vers l’espion. Son regard était toujours aussi sombre, mais il y avait une détermination sans borne. Clay savait qu’il ne l’arrêterait pas, mais il ne pouvait s’empêcher de penser que tout cela n’était pas prudent du tout, et qu’elle avait l’esprit troublé par les sentiments et les évènements qui entouraient sa vie depuis quelques jours.

Mac : Ma décision est irrévocable, Clay. Je partirai avec ou sans ton aide. Seulement cela sera plus simple si tu m’aides…

Clay poussa un léger soupir de résignation. Il connaissait sa détermination mieux que quiconque, et il savait que quand il s’agissait de Harm ou de Emma elle devenait intransigeante et que rien ne pouvait l’arrêter.

Clay : Tu sais que tu peux compter sur moi. Mais je ne suis pas certain que ton jugement soit très clair, Sarah.

Sarah le regarda plus durement, comme si par ce simple regard elle voulait lui faire comprendre qu’elle savait qu’elle avait raison, et qu’elle devait mener cette mission à bien.

Mac : Mon instinct ne nous a-t-il pas déjà sauvé à plusieurs reprises ?

Clay ne put qu’hocher de la tête.

Mac : Je sais qu’il y a quelque chose de louche, Clay. Au plus profond de moi je sais qu’il est là-bas. Je n’abandonnerai pas avant qu’on l’ait trouvé. Je l’ai promis à Emma et une promesse à ma fille est tout ce qu’il y a de plus sacré…

Sa voix fut couverte par la voix d’une hôtesse dans les hauts parleurs.

Hôtesse : Les passagers du vol en partance de l’Irak sont priés de se présenter porte B.

Clay attrapa les deux sacs à ses pieds et se tourna vers Sarah.

Clay : Notre vol nous attend, Sarah.

Voici comme promis le chapitre 6.

LE 7 pour dimanche soir.

Bonne lecture.

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Chapitre 6 :

Maison des Rabb
Samedi 20 Novembre 2007
08h00

Franck se réveilla en sursaut, alerté par les cris de sa femme.

Franck : Pourquoi toute cette agitation, ici ?

Trish ne retrouvait pas son calme, aussi Franck se leva pour se rapprocher de son épouse.

Franck : Que se passe-t-il enfin ?

Trish sembla retrouver un minimum de calme. Elle indiqua alors à son mari la chaise où ses vêtements étaient disposés depuis la veille.

Trish : Habille toi et rejoins moi dans la cuisine, je vais m’occuper de Emma et je t’expliquerai tout.

Comme le lui avait demandé sa femme, Franck s’habilla au plus vite. Lorsqu’il rejoignit la cuisine, il trouva Emma sur sa chaise haute en train de boire tranquillement son biberon du matin. Il s’approcha doucement et l’embrassa tendrement sur le front, évitant de la troubler dans sa tache.

Franck : Bonjour, petit ange…

Il s’assit alors autour de la table alors que Trish faisait de même en leur servant deux tasses de café. Trish bu une gorgée, puis après une inspiration elle se lança.

Trish : Sarah est partie !

L’étonnement pouvait se lire sur le visage de Franck, il ne dit pourtant rien, attendant la suite des explications. Trish lui tendit alors la feuille qu’elle avait trouvé plus tôt accroché au frigo.

Trish : C’est un mot de Sarah.

Après l’avoir saisie et ouverte, Franck la lut immédiatement.


Trish et Franck,

Quand vous trouverez ce mot, je serai sûrement dans l’avion qui me conduira en Irak, auprès de Harm. Je sais que vous ne pouvez pas me croire, et vous pensez sans doute que c’est ma peine qui me pousse à penser de cette façon, mais je suis certaine que Harm est quelque part là-bas.

J’ai besoin de connaître la vérité, je n’aurai pas de repos tant que je ne saurais pas. La quête qui a été la sienne autrefois pour son père est aujourd’hui la mienne. Jamais avant aujourd’hui je n’avais réellement compris ce qui le poussait à ce point à retrouver la trace de son père, mais aujourd’hui je sais pourquoi il avait besoin de faire ça. Je me dois de le retrouver où qu’il soit car il est vivant j’en ai la conviction, au fond de mon cœur je sais qu’il est toujours là quelque part.

J’ai promis à notre fille que je lui ramènerai son père et je compte bien y arriver.

Je sais que vous prendrez bien soin d’elle durant mon absence. Vous êtes des grands-parents formidables.

Je ne pourrais sûrement pas vous donner de mes nouvelles, aussi ne vous inquiétez pas.
Dîtes à Emma que je l’aime de tout mon cœur et que son papa aussi.

Sarah

Franck : Qu’allons nous faire ?...

Franck semblait un peu perdu.

Trish : Nous allons nous occuper de Emma. Et nous allons prier pour que Sarah nous revienne au plus vite et en pleine forme…

Franck fut étonné que sa femme ne lui parle pas de son fils. Sarah était persuadé que celui-ci était en vie. Ceci était-il possible ?

Franck : Et pour... Harm ?

Trish se figea. Elle ne voulait pas penser à cela. La quête de son fils des années plus tôt avait été déjà difficile à vivre pour elle. Elle s’était faite de nombreuses illusions quand son mari avait été porté disparu, puis mort durant la guerre du Vietnam. Elle n’était pas prête à reprendre cette spirale infernale.

Trish : Personne plus que moi ne souhaiterait que tout ceci ne soit qu’un affreux cauchemar. Mais je dois me rendre à l’évidence, Franck : Harm est mort… Il ne me reviendra pas, tout comme son père et son grand-père ne sont pas revenus.

Des larmes avaient frayé leur chemin sur les joues de Trish. Elle était replongée presque 40 ans plus tôt, perdu dans les sentiments que cette époque avait inspiré, et la souffrance qui rouvrait son cœur aujourd’hui. C’est la main de sa petite fille qui tirait sur la manche de son pyjama qui la sortit de sa rêverie. Elle releva son regard sur l’enfant qui lui tendait son biberon.

Emma : A fini, Mamiiiiiiii…

Voici le chapitre 7...

A dimanche ou lundi, je sias pas encore quand je vias rentrer chez moi...

Bonne lecture en espérant que cela vous plaise...

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Chapitre 7 :

Quelque part au dessus de l’atlantique
Samedi 20 Novembre 2007
11h00

Cela faisait maintenant 3h que l’avion avait décollé. Sarah était incapable de trouver le sommeil. Son esprit se tournait toujours vers Harm, et surtout sur comment ils allaient faire pour le retrouver. Tout d’abord elle avait convenu avec Clay que dès leur arrivée ils essayeraient de se rendre sur les lieux du crash de l’avion. C’était la seule piste qu’ils avaient. Et autant dire qu’ils cherchaient une aiguille dans une botte de foin.

Clay : J’ai réussi a me procurer le plan de vol et la mission que devait exécuter Harm ce jour là, Sarah.

La jeune femme sortit aussitôt de sa réflexion pour lire le dossier que lui tendait son ami.

Clay : Je ne sais pas si cela nous sera vraiment utile, mais c’est tout ce que nous avons pour débuter.

Mac lui adressa un faible sourire pour le remercier. Clay avait sans doute du remuer ciel et terre pour leur fournir de telles informations.

Mac : Merci, Clay.

Elle ouvrit immédiatement le dossier et commença la lecture de celui-ci, cherchant à l’intérieur la moindre indication qui pourrait leur montrer où chercher Harm. Harm avait été porté disparu après le crash de son avion en zone hostile. Puis, après 3 jours de recherches infructueuses, il avait été déclaré mort au combat. Il était mort en héros pour son pays. D’après le dossier que Mac avait sous les yeux, son mari devait effectuer une mission de reconnaissance au Sud de l’Irak. Ce fait l’intrigua aussitôt car l’avion avait été retrouvé au Nord du pays. Pourquoi donc avait-il autant dévié de son objectif premier. Tout ceci était obscur.
A ses côtés, Clay s’était assoupi, elle savait qu’elle devrait en faire de même, car une fois en Irak, pays hostile, elle ne savait pas quand elle pourrait dormir réellement. Elle referma donc le dossier et le posa à ses côtés. Sa main se porta immédiatement à la chaîne qu’elle avait autour du coup et elle fit tourner l’anneau qui y était pendu : l’alliance de Harm, qu’on lui avait remise quelques jours plutôt. Elle avait été laissée dans ses effets personnels sur le Patrick Henry. Sarah se rappela alors le jour où elle lui avait passé au doigt.

Flash back

Harm se saisit de l’alliance que lui tendait Bud.
Harm : Cet anneau est le symbole de mon amour pour toi. Il nous unis par delà le temps et l’espace pour toujours et à jamais.

Tout en disant ces paroles, Harm avait fait glisser la bague au doigt de sa bien aimée. Sarah se tourna alors vers Harriet pour se saisir à son tour de l’alliance.

Sarah : Cet anneau est le symbole de mon amour toi. Il nous unis par delà le temps et l’espace pour toujours et à jamais.

Après avoir passé la bague à son doigt, ils se fixèrent intensément, comme s’il était en train de se faire une promesse silencieuse qu’eux seuls pouvaient comprendre.

Révérant Turner : Maintenant que vous avez échangé vos vœux et les alliances, je vous déclare, par les pouvoirs qui me sont conférés Mari et Femme. Tu peux embrasser la mariée, Harm.

Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et embrassa tendrement sa FEMME.

Plus tard dans le courant de la soirée alors qu’ils dansaient, Harm fit une révélation à Mac. Il était en train de regarder la bague qu’il portait maintenant à la main gauche.

Harm : Jamais je n’enlèverais cette bague à partir de ce jour Sarah… Je garderais ainsi toujours avec moi la preuve de notre amour…

Fin du Flash back

Sarah eut un hoquet de surprise en se souvenant de ce jour si particulier.

Mac : Jamais tu n’aurais ôté ton alliance…

Centre commercial
Samedi 20 Novembre 2007
11h30 (heure locale)

Après avoir prit le petit déjeuner, Trish et Franck partirent en direction du centre commercial. Sarah était partie précipitamment, et il fallait qu’ils remplissent les placards. Cela leurs donnaient ainsi une excellente occasion pour sortir et penser à autre chose. Emma était installé dans le cadi, assise sur le siège prévu à cet effet. C’était une enfant merveilleuse se dit Trish. Tout le portrait de son fils quand il était encore un bébé. Alors qu’ils passaient à côtés du rayon de jouets, Emma tendit les bras en direction de Franck.

Emma : Porte, Papi… Porte…

La supplique de la petite fille était claire. Franck était toujours autant ému d’entendre ce petit ange l’appeler Papi… Comme le lui demandait sa princesse, il la souleva et la porta dans ses bras. Trish regardait la scène, émue elle aussi, elle savait que cette enfant ferait des miracles. Elle le faisait déjà leur faisant presque oublier le malheur qui les accablait tous.

Franck : Alors, jeune demoiselle, on ne veut plus rester dans le cadi ?

Pour toute réponse, Emma pointa son doigt vers l’un des jouets du rayon.

Emma : Papa… Papa…

A ces mots, Franck et Trish tournèrent simultanément vers l’objet que leur montrait Emma. Ils découvrirent alors avec surprise la réplique en maquette du Stearman de Harm : Sarah. La petite tapait dans ses mains, enthousiaste de ce qu’elle venait de trouver comme nouveau jouet.

Trish : J’ai l’impression de revoir Harm au même âge…

Trish prit le jouet et le posa dans le cadi.

OOUUIIINNN !! Moi je veux qu'Emma elle retrouve son papa !

Bon j'arrive jsute et comme promis voici la suite...

Merci beaucoup pour tous vos commentaires.

Bonne lecture en espérant ne pas vous décevoir...

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Chapitre 8 :

Aéroport International de Bagdad
Samedi 20 Novembre 2007

Clay : Allons vite récupérer nos bagages, et nous nous chargerons ensuite de retrouver mon contact pour qu’il nous fournisse notre voiture et une radio.

Mac hocha juste de la tête et suivit son compagnon. Une fois les bagages en mains et la douane passée, ils se rendirent au point de rencontre que Clay avait fixé à Amine.

Mac : Tu es sûr que l’on peut avoir confiance en lui, Clay.

Clay : Amine me doit plus d’un service, Sarah. J’ai eu plusieurs missions à accomplir en Irak, et lors de l’une d’entre elle j’ai aidé Amine et sa famille à échapper à la mort. Ils vivaient alors à Samarra. Toute sa famille travaillait pour un riche émirat, Amine avait dérobé un morceau de pain dans les cuisines pour nourrir ses enfants et son maître l’a condamné à mort pour cela. Je l’ai aidé à s’enfuir et à refaire sa vie à Bagdad. Depuis, à chaque mission que je fais dans ce pays j’essaye de passer le voir. S’il le peut, il trouve toujours le moyen pour me donner un coup de main.

Mac sourit légèrement.

Mac : Clayton Webb aurait-il un cœur ?!!!

Son rire cristallin inonda la rue. Cela faisait des jours qu’elle n’avait plus ri. Depuis le jour de l’annonce de la mort de Harm. Aussitôt qu’elle se remémora la raison de sa venue dans ce pays, son rire disparu, laissant place au brouhaha qui régnait sur la place du marché où ils se trouvaient. Remarquant son air soudain sombre, Clay se saisit de sa main et la tira vers une ruelle à proximité d’eux.

Clay : Suis moi, nous sommes arrivés. On va le retrouver, Sarah. Je promets que si comme tu le crois Harm est toujours en vie, je remuerais ciel et terre pour te le ramener à toi et à ma petite princesse.

Sarah lui sourit, le remerciant silencieusement pour tout ce qu’il faisait pour elle. Depuis qu’elle le connaissait, il avait toujours été présent. L’aidant quant elle avait du se cacher et changer d’identité. Quand elle s’était enfuit pour fuir Harm. Mais aussi quand Emma avait été malade. C’est une voix masculine qui la sortie de sa rêverie.

X : Bonjour, Madame.

Mac se retourna pour examiner l’homme qui se tenait maintenant en face d’elle. Elle supposa rapidement qu’il devait s’agir de Amine, le contact de Clay.

Clay : Je te présente Amine, Sarah.

Mac : Enchantée.

Elle lui serra la main qui lui tendait. Puis Clay reprit la parole pour régler les problèmes et pouvoir accéder à leur voiture.

Clay : Tu as pu te débrouiller pour me trouver tout ce que je t’ai demandé ?

Amine : J’ai réussit à tout réunir, cela n’a pas été facile par les temps qui courent. Mais avec l’aide de ma femme, nous avons réussi à vous faire des provisions pour que vous teniez un minimum de 5 jours sans ravitaillement.

Clay : Merci beaucoup.

Amine leur indiqua la direction juste derrière lui.

Amine : Venez, je vais vous conduire chez moi, je suis sûr que vous devez être fatigués après ce long voyage. Sarah voulu protester et partir de suite à la recherche de son époux, mais le regard que lui lança Clay la dissuada de négocier. De plus, elle devait bien reconnaître qu’un peu de repos ne serait pas de refus.


Parc municipal, Washington
Samedi 20 Novembre 2007
16h30 (heure locale)

Après avoir fait les courses nécessaires, Trish, Franck et Emma étaient rentrés à la maison. Ils avaient alors tout raconté à Gramms et l’avait reconduite à l’aéroport, son avion devait décoller à 15h45. Après le décollage de l’appareil, Franck avait proposé de conduire Emma au parc qui se trouvait à côté de la maison, pour qu’elle puisse s’amuser un peu. A la vue du parc, Emma avait pleinement fait comprendre son enthousiasme fasse à cette initiative. Son premier souhait avait été de vouloir faire de la balançoire. Franck avait invité sa femme à aller s’asseoir pendant que lui se chargeait de pousser la petite fille. Les rires d’Emma réchauffaient le cœur de Trish.

Trish : J’ai l’impression qu’elle adore ça…

Franck arrêta quelques instants la balançoire et indique à Emma de regarder sa grand-mère qui s’était saisie de son appareil photo. La petite fille sourit grandement et une fois la photo prise, elle se tourna vers Franck.

Emma : A ve sable, Papi…

Voulant satisfaire au mieux les désirs de sa petite princesse, Franck saisit Emma et la posa dans le bac à sable, juste devant le banc où Trish était assise. Il laissa la petite fille jouer à sa guise pendant qu’il rejoignait sa femme et la prenait délicatement dans ses bras.

Trish : Il serait tellement fier d’elle…

Une larme s’échoua sur sa joue. Franck resserra son étreinte et murmura.

Franck : Mais il l’est…

Génial cette suite Sarah

J’espère que la mission de Mac et Webb va bien se passer

Manquerait plus que la petite Emma, elle perd sa maman aussi

Merci pour ce chapitre et vivement le prochain

Voici donc le chapitre suivant

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Chapitre 9 :

Parc municipal, Washington
Samedi 20 Novembre 2007
17h30 (heure locale)

Emma s’amusait grandement dans son bac à sable. Elle s’était faite un petit camarade. Un jeune garçon qui avais 2 mois de plus qu’elle. Les deux enfants rigolaient ensembles et parlaient dans un langage pas toujours compréhensible pour les adultes. Trish bien que portant un regard bien veilleur sur sa petite fille, avait l’esprit qui vagabondé à des milliers d’années lumière.

Franck : Tu penses à Harm ?

Trish se retourna brusquement, sortant de sa rêverie. Elle adressa un léger sourire à son époux pour lui signifier que tout allait bien.

Trish : Non, je repensais au jour où nous avons fait la connaissance de Emma.

Flash back

Trish attendait impatiemment l’arrivé de son fils. Il l’avait appelé la veille pour lui dire qu’il venait la voir pour quelques jours, et qu’il avait une surprise de taille pour elle. Elle avait essayé de lui soutirer des informations, mais son fils avait été intraitable et lui avait dit qu’elle saurait tout demain. Il avait ajouté qu’il voulait voir sa tête lorsqu’elle découvrirait la surprise qu’il avait pour elle.
La nuit qui avait précédé son arrivée, Trish n'avait que peu dormi. Elle avait cherché et retourné toute les possibilité, en vain. A 3h du matin, elle s’était résolue à dormir, de toute façon, elle saurait rapidement ce que Harm lui réservait.
Ce n’est que l’après-midi, sur le coup des 16h que la voiture s’avança enfin dans l’allée. Elle sortit précipitamment, et attendit son fils sous le porche.

Harm : Bonjour, Maman.

Il s’était avancé vers elle et la tenait maintenant dans ses bras. Trish se dégagea de l’emprise de son fils et le regarda dans les yeux.

Trish : Il y a quelque chose de changé chez toi, Harm, mais je ne saurais dire quoi !

Harm sourit à sa mère. Elle le connaissait très bien, trop bien même, mais c’était sa mère après tout. Devant son mutisme, Trish reprit la parole.

Trish : Harmon Rabb Jr., vas-tu me dire enfin ce que tu fais ici et qu’elle est cette grande surprise ? !

Harm se dirigea à nouveau vers la voiture. Il ouvrit la porte passager où il aida Mac à sortir, puis il se dirigea vers la porte arrière de la voiture. De là où elle était Trish ne vit que Mac qui se dirigeait maintenant vers elle pour la saluer, alors que Harm semblait attraper quelque chose à l’arrière de sa voiture. Trish fit un pas vers Sarah et la prit dans ses bras.

Trish : C’est un plaisir de vous recevoir ici…

La voix de Trish se brisa lorsqu’elle vit son fils s’approcher avec un bébé de 6 ou 7 mois dans les bras. Il se tenait maintenant face à elle, l’enfant endormie dans ses bras.

Trish : Mais qui… Qui est cette… enfant…

Harm tendit la petite fille pour que sa mère la prenne à son tour dans ses bras.

Harm : Maman, je te présente Emma… Ta petite fille…

A ce moment précis, Trish n’entendait plus ce qui se passait autour d’elle, trop captivé par les yeux du petit ange qui venait juste de se réveiller comme si elle savait qu’à cet instant elle faisait une rencontre exceptionnelle.

Fin du Flash back

Quelque part en Irak
Dimanche 21 Novembre 2007
9h30 (heure locale)

Clay : La route va être longue et sinueuse. Si nous ne voulons pas rencontrer de barrages, il va falloir prendre des chemins détournés.

Mac écoutait attentivement, son entraînement de marines l’avait préparé pour ce genre de mission sauvetage. Seulement ici, l’identité de l’homme à sauver était connu, mais l’endroit où le chercher et s’il était encore en vie, non.

Clay : Amine m’a donné avant de partir un plan détaillé et les routes qu’il vaut mieux que l’on évite.

Mac : Il nous faudra combien de temps pour rallier Mossoul ?

Clay jeta un rapide coup d’œil aux notes que lui avait donné son ami le matin même sans lever trop les yeux de la route.

Clay : D’après ms calcul et si tout se passe bien, il nous faudra 3 jours pour y arriver.

Mac soupira.

Mac : Autant que ça ?

Clay sourit face à la mine enfantine de Mac.

Clay : Les routes sont vraiment en mauvais état à certains endroits, cela va nous ralentir considérablement.

Mac : Je sais bien, j’aimerai déjà être là-bas.

Clay : Une fois sur les lieux il nous restera plus qu’à trouver l’endroit exact où l’avion de Harm s’est écrasé. D’après le rapport que j’ai trouvé ce serait juste au Nord de Mossoul, de l’autre côté du Tigre. Suivant ce que nous allons trouver, nous improviserons.

Voici la suite, heureusement que je suis venu faire un tour sur le forum et que j'ai vu des nouveaux messages sur mon topic, j'avais complètement oublié qu'il fallait que je poste... On se demadne où j'ai la tête parfois...

Bonne lecture.

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Chapitre 10 :

Quelque part en Irak
Dimanche 21 Novembre 2007
10h00 (heure locale)

Mac : Pour ce qui est de nos identités au cas où nous rencontrions une patrouille ?

Clay fit une petite mimique qui ne présageait rien de bon aux yeux de Mac. Déjà, cela ne lui avait guère plus de devoir revêtir le voile avant leur départ. Clay avait insisté en disant que c’était la seule façon pour eux de quitter la ville sans se faire remarquer. Elle n’était pas sûre que la suite lui plaise plus. Clay se lança enfin.

Clay : Amine nous a fait des faux papiers. Ils se trouvent dans le sac à l’arrière de la Jeep.

Il lui indiqua l’emplacement du sac et lui laissa le loisir de découvrir elle-même l’identité qu’elle devrait porter durant leur petite mission. Elle se saisit du sac et l’ouvrit sans ménagement. Elle fouilla à l’intérieur et trouva rapidement ce qu’elle cherchait. Elle parcourut des yeux les papiers sans aucune expression sur le visage. Une fois sa tache accomplie, elle se tourna vers Clay.

Mac : Tu avais peur que je prenne mal le fait de jouer le rôle de ta femme ? J’ai connu pire tu sais !

Elle lui adressa un petit sourire, mais Clay n’y répondit pas.

Clay : Tu n’es pas censée être ma femme, Sarah. Leila est ma sœur…

Mac : Je ne vois pas où est le problème…

Clay marmonna légèrement.

Clay : Une fois que je t’aurai dit ce qu’il en est, je suis sûr que tu ne seras pas de cet avis.

Mac prit un air faussement autoritaire et fusilla du regard l’homme au volant.

Mac : Vas-tu me dire à la fin quel est notre véritable rôle dans tout ça.

Devant le ton intransigeant de Mac, Clay se dit qu’il valait mieux tout lui dire immédiatement, sans prendre de détour.

Clay : Leila est la sœur de Isam. S’il se rendent dans le Nord de l’Irak, c’est parce qu’Isam a promis sa sœur en mariage à un riche raffineur de la province de Ninevah. Vu la situation désastreuse dans laquelle se trouve Isam et sa famille, il n’a pas eu d’autre choix que de vendre sa propre sœur…

Mac : Tu quoi ?...

C’était exactement la réaction que Clay redouté. Il connaissait assez Sarah pour savoir que ce genre de traitement vis-à-vis des femmes la mettait hors d’elle. Mais c’était la seule couverture plausible qu’ils avaient trouvée avec Amine.

Clay : Je suis désolé, Sarah. J’ai taché de faire au mieux pour que l’on puisse se rendre sans trop d’encombres jusqu’à Mossoul.

Mac : Et pourquoi tu n’as pas choisit que je sois ta femme, cela aurait été plus simple…

Mac avait monté le ton. Le rôle de femme dont les droits sont bafoués n'était pas du tout pour elle. Le port de la tenue islamique la mettait déjà mal à l’aise et allait à l’encontre de tous ses principes. Mais en plus se faire passer pour une femme qu’on allait vulgairement vendre pour de l’argent…

Clay répondit aussi fort et sèchement que Mac. Voulant lui faire comprendre qu’il avait fait au mieux.

Clay : Et nous serions venu faire quoi à Mossoul, nous promener parmi les bombardement et les balles perdues pour notre lune de miel…

La remarque et le ton eurent l’effet escompté. Mac s’enfonça dans son siège et fixa les papiers qu’elle tenait dans les mains.

Mac : Excuse moi, Clay… Je sais que tu fais tout ton possible pour m’aider… C’est juste que je ne sais plus trop où j’en suis. En temps normal, même si cette couverture ne me plait pas du tout je n’aurai rien dit. Mais l’accumulation de tout commence à sérieusement peser.

Clay se calma instinctivement. Il pouvait lire dans les yeux de Mac tout ce qu’elle supporté depuis ces derniers jours. L’annonce de la mort de Harm et son combat solitaire pour le retrouver. Il ignorait si elle avait raison quant au fait que Harm soit toujours en vie, mais il savait que quoi qu’il fasse, elle chercherait jusqu’à découvrir la vérité quant à sa disparition. Il avait peur de ce qu’ils allaient découvrir car si Harm était vraiment mort, Sarah devrait cette fois se rendre à l’évidence et faire son deuil.

Clay : Ce n’est pas grave… Maintenant que tu connais tous les détails tu devrais te reposer un peu la route va être longue.

Il savait que la nuit précédente elle n’avait pas beaucoup dormi, il l’avait entendu se retourner inlassablement sur la paillasse voisine. Il la regarda du coin de l’œil, elle venait juste de fermer les yeux. Il maudit intérieurement Harm pour ce qu’il était en train de lui faire subir. Elle avait déjà eu une vie assez pleine d’embûches. Et si ils ne retrouvaient pas Harm… Que se passerait-il pour Sarah… Arriverait-elle à s’en remettre ?...
Il stoppa ses pensées, préférant se concentrer sur la route. Il murmura alors pour lui-même.

Clay : Je te promet que je t’accompagnerais jusqu’au bout Sarah, quoi qu’on découvre…

trop bien cette suite! j'adore ta fic sarah ! par contre j'ai l'impression que Mac et Webb ne sont pas au bout de leurs peines ! vivement la suite !

Voici le chapitre 11...

LE 12 sera pour demain...

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Chapitre 11 :

Parc municipal, Washington
Samedi 20 Novembre 2007
17h45 (heure locale)

Franck : Je me rappelle parfaitement ce jour là. Et surtout du trouble qui régnait dans tes yeux.

Flash back

La voiture de Franck avançait dans l’allée alors que sa femme, Harm, Mac et Emma étaient toujours mués sous le porche. Franck fut étonné de la présence ici de son beau fils. Il rentrait d’un voyage d’affaire de Chicago, et il ne pensait pas qu’en rentrant il trouverait Harm à la maison.
Il gara rapidement son SUV et rejoignit le petit attroupement. Ce n’est qu’en arrivant au pied des marches d’escalier, qu’il nota la présence du bébé dans les bras de sa femme. Ne faisant plus attention qu’à ce bébé, Franck ne prit pas la peine de saluer les deux adultes et se pointa devant sa femme.

Franck : Qui est cette enfant ?

Trish ne semblait toujours pas avoir assimilé la nouvelle apprise quelques secondes plutôt. Aussi Mac décida d’expliquer cette fois elle-même.

Mac : Je vous présente Emma… Votre petite fille…

Mac put distinguer les même sentiments traverser Franck, que ceux qui avaient perturbé sa femme auparavant. Leurs réactions étaient compréhensibles après tout, ils découvraient qu’ils étaient les grands parents d’une petite fille déjà âgée de 6 mois. Sarah se demandait elle-même comment elle aurait réagit à une telle nouvelle. C’est Harm qui rompit le silence qui s’était installé, et qui arracha les nouveaux grands parents à la contemplation de sa petite princesse.

Harm : Nous devrions rentrer, Emma risque d’attraper froid par ce mois de Janvier.

Dans un automatisme, Trish resserra l’enfant sur sa poitrine et indiqua le chemin vers l’intérieur de la maison. Elle se dirigea dans le salon pour que tout le monde puisse s’installer confortablement, et ainsi avoir de plus amples explications sur cette nouvelle plutôt surprenante. Une fois tout le monde assis, elle se lança à l’offensive.

Trish : Harmon Rabb Jr., vas-tu m’expliquer ce qui se passe. Je t’ai vu à la fin de l’été et tu ne m’as jamais parlé de cette enfant.

Mac baissa le regard, se sentant fautive. C’était sa faute à elle si Harm n’avait pas connu Emma plus tôt, et par la même occasion si les grands parents de la petite fille ignoraient également son existence. Harm posa la main sur celle de Sarah pour lui signifier qu’il ne la tenait responsable de rien.

Harm : Quand je t’ai vu à Washington, maman à la fin du mois d’août j’ignorais également l’existence de ce petit ange.

Trish voulu intervenir, mais son fils lui fit signe de la main de le laisser continuer.

Harm : Emma est ma fille et celle de Mac aussi. Tu sais qu’on a eu une brève relation et que l’imbécile que je suis l’a poussée à me fuir…

Trish hocha seulement de la tête en signe d’affirmation, elle savait ce qui s’était passé entre son fils et cette jeune femme.

Harm : Mac était enceinte alors de moi…

La culpabilité envahissait de plus ne plus le cœur de Mac. Elle avait été cruelle de priver Harm des premiers moments de la vie de sa fille. Mais à ce moment là elle ne pensait qu’à une chose : Harm ne voulait plus jamais avoir à faire à elle.

Harm : J’ai rencontré Emma alors qu’elle n’avait que 2 mois.

Trish sembla alors réagir.

Trish : Tu sais que tu as une fille depuis plus de 4 mois et cela ne t’a pas effleuré l’esprit de prévenir plus tôt ta mère.

Harm baissa les yeux. Il se revoyait enfant lorsque sa mère le réprimandait car il avait fait une bêtise, à la seule différence qu’aujourd’hui il était un homme…

Harm : Disons que j’ai été quelque peu dépassé par les évènements…

Franck qui jusque la était resté passif se décida à intervenir.

Franck : Dépassé par les évènements ?

Harm : J’ai appris en quelques minutes que j’avais une fille et que je risquais de la perdre sous peu. Emma était gravement malade.

Un voile de frayeur traversa les yeux de Trish et Franck. Mais aussitôt, sondant leur regard, Mac les rassura.

Mac : Emma est guérie, ne vous inquiétez pas. Mais cela a été pénible pour tout le monde et plus particulièrement pour elle. C’est pour cela que Harm ne vous en a pas parlé avant.

Trish caressa du bout des doigts le front de Emma qui s’était endormie paisiblement dans les bras de sa grand-mère. Elle soupira.

Trish : Je crois bien que tu m’auras tout fait, Harm. Tu as de la chance que ta fille soit un véritable petit ange sinon tes 6h auraient eu du souci à se faire.

Harm sourit légèrement à sa mère qui le lui rendit.

Harm : Je savais que cette petite princesse pouvait faire des miracles. Puisque nous sommes lancés sur les surprises, j’en ai une autre pour vous.

Franck : Ne nous dit pas que tu as un autre enfant caché, je ne suis pas sur que l’on s’en remettrait…

Harm : Non, ce n’est pas ça.

Il prit la main de Mac et la posa sur la sienne de façon à ce que Trish et Franck puissent voir la bague qui ornait l’annulaire gauche de Mac.

Harm : Nous allons nous marier !

Fin du Flash back

Franck souleva Emma du bac à sable et la réinstalla dans sa poussette pour rentrer à la maison.

Franck : Tes parents nous font vraiment tourner en bourrique, poucinette.

Il lui ébouriffa doucement les cheveux et la petite fille rit immédiatement de bon cœur, comme pour confirmer les dires de son grand père…

Voici la suite, le prochain chapitre que dimanhce soir et non ce n'est pas que je sois sadique c'est juste que je peux pas faire autrement...lol

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Chapitre 12 :

Quelque part en Irak
Dimanche 21 Novembre 2007
20h00 (heure locale)

La route avait été longue. Et du fait de son statut de femme, il était exclu que Mac prenne le volant. Dans un pays comme l’Irak ceci était impensable, si des gardes les avaient arrêté alors qu’elle conduisait, leur couverture aurait volé immédiatement en éclats.

Clay : Nous allons nous arrêter la pour là nuit, Sarah.

Mac : Tu dois être épuisé, tu as conduit toute la journée.

Clay arrêta le véhicule et descendit de celui-ci pour se dégourdir les jambes. Mac fit de même.

Clay : Je dois bien reconnaître qu’une bonne nuit de sommeil ne sera pas de refus.

Mac commença à décharger la voiture pour installer leur campement.

Mac : Je me chargerai de monter la garde… Comme je ne peux pas conduire je dormirai dans la voiture quand on roulera.

Clay ne trouva pas la force de protester. Passer la journée entière au volant d’une Jeep sur des terrains aussi peu praticables n’était pas de tout repos. Ils auraient pu utiliser des axes un peu plus principaux et moins sinueux, mais alors ils auraient multiplié les contrôles au risque de se faire démasquer. Déjà aujourd’hui ils étaient tombés sur une patrouille.

Clay : La milice que nous avons rencontré aujourd’hui était plutôt sévère. J’ai bien cru pendant un moment que nous n’allions pas passer.

Mac grimaça à ce souvenir.

Mac : Et moi j’ai bien cru que j’allais mettre une gifle à ce soldat…

Clay rit légèrement à la remarque.

Mac : Si tu ne tiens pas à recevoir la gifle qui lui était destinée, je te conseille d’arrêter tout de suite de rire et de remballer ce sourire moqueur.

Devant le ton faussement sévère de Mac, Clay rit de plus belle.

Clay : J’ai cru que tu allais lui tordre le bras quand il t’a caressé la joue…

Mac : J’ai horreur de ce pays et de leurs coutumes vis-à-vis des femmes…

Clay posa une main réconfortante sur l’épaule de Sarah.

Clay : Tout cela ne va pas durer, d’ici 2 jours maximum nous seront à Mossoul je pense.

Mac avait le visage baissé. Une larme s’échappa alors et roula sur sa joue.

Mac : Et si on ne trouve rien, Clay. Et si tout ceci n’était qu’une pure imagination de mon esprit que Harm soit toujours en vie. Que ce passera-t-il ?

Clay la tourna face à lui posant ses deux mains sur ses épaules.

Clay : Regarde moi, Sarah.

Devant le manque de réaction de celle-ci, il lui souleva le menton pour la regarder dans les yeux.

Clay : Tu n’as pas le droit de baisser les bras maintenant, Sarah.

Mac renifla légèrement.

Clay : Quoi que l’on puisse trouver là-bas, tu dois le découvrir…

Entre deux soubresauts Mac tenta de parler.

Mac : Mais s’il était vraiment mort.

Clay : J’ai confiance en ton instinct… Et puis quoi que nous puissions découvrir, il faut aller jusqu’au bout, pour toi et surtout pour Emma…

A la pensée de sa petite fille, un léger rictus s’afficha sur le visage de Mac.

Clay : Harm a cherché toute sa vie la vérité sur la disparition de son père. Cela lui a rongé la vie durant trop d’année… Tu veux qu’il en soit de même avec Emma ?

Mac renifla une dernière fois, elle inspira profondément et redressa ses épaules.

Mac : Tu as raison, Clay… Je n’ai pas le droit de craquer maintenant. J’ai faite une promesse à Emma et il est hors de question que je ne la tienne pas…

Clay lui sourit et déposa un tendre baiser sur son front.

Clay : Allez mauvaise troupe, il faut que l’on se prépare de quoi manger et puis au dodo…

Mac lui déposa un baiser sur sa joue, et lui glissa avant de se remettre à sa tâche.

Mac : Merci, Clay… Merci pour tout…

Je laisse enfin un commentaire....

J'adore vraiment... ms mm plus...

Je n'ai aucun regret de t'avoir poussé à faire une suite...

Seul regret est de savoir qu'il n'y aura pas de 4ème tome... mais il faut une fin a tte bonne chose !!!

Viv'ment la suite, pr savoir si l'instinct de Mac se trouve être vrai & j'espère qu'elle trouvera la paix ac son ame...

Pour elle & pour Emma

J'adore aussi le fait d'alterner entre Mac & Webb & Emma & ses grands parents...

j'adore tt simplement !!!!


Mirciiiiiiiii d'avoir exaucé un de mes voeux

Bon, alors à mon tour mdr

Nan nan avec tomcat on s'est pas donné le mot, hein trouffione! ^_^

Donc, je l'ai lue en avant première puisque tu avais besoin d'être rassurée sur certains points ce qui est tout a fait légitime.
Je ne peux que t'encourager encore et encore, car quand on voit ce que tu écris, c'est toujours un pur bonheur de lire et de te demander plus. A chaque nouvelle fic, tout plein d'émotion passe par mon échine et je suis

merci à toi d'avoir fait une suite et merci à Miss Sucrette de t'avoir poussé! Ca en valait largement le coup

La suite, maintenant, melle Sarah !

A ben maintenant c'est moi qui est les larmes au yeux avec tous vos beau commentaires...

Merci mille fois pour tous vos encouragements...

Voici le chapitre suivant...

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Chapitre 13 :

Quelque part en Irak
Mardi 23 Novembre 2007
15h00 (heure locale)

Cela faisait maintenant trois jours qu’ils avaient quitté Bagdad et qu’ils arpentaient les chemins chaotiques des déserts de l’Irak. Ils avaient rencontré plusieurs brigades armées. Cela n’avait pas toujours été facile de passer au travers, et de les convaincre avec leur petite histoire : qu’ Isam accompagnait sa sœur pour la conduire à son futur époux, pour une modique somme.

Clay : Nous allons arriver d’içi peu à Mossoul… A partir de maintenant, il va falloir jouer serrer…

Mac sortit brusquement de sa rêverie. Elle regardait le paysage défiler devant ses yeux sans vraiment le voir. Elle se trouvait alors à des milliers de kilomètres de là. Elle était plus précisément aux côtés de sa petite princesse. Elle savait en décidant de partir, que le voyage serait pénible, et elle devait bien reconnaître que la force et l’innocence de sa petite fille lui aurait été d’une grande aide. Mais même à des milliers de kilomètres, sa fille était toujours là, au fond de son coeur, elle pouvait ressentir au fond d’elle-même tout ce qui faisait sa fille. Elle arrivait à sentir le doux parfum qui émanait de l’enfant, elle avait même parfois la sensation de sentir les petits doigts de son petit bout sur son bras, lui caressant doucement celui-ci pour lui donner le courage de continuer ses recherches.
Clay n’obtenant pas de réponse de Sarah tourna légèrement la tête vers elle et haussa un peu le ton.

Clay : Tu m’écoutes, Mac ?

La remarque eut l’effet escompté, aussitôt Mac reprit contact avec la réalité.

Mac : Désolé, Clay. J’étais perdue dans mes pensées.

Clay reporta alors son attention sur la route.

Clay : Je te disais que nous approchons de Mossoul. Il va donc falloir redoubler de vigilance si nous ne voulons pas nous faire repérer.

Mac : Il faut que l’on trouve un endroit pour passer la nuit aussi. Et à partir de demain, nous irons à la recherche du lieu du crash de l’avion de Harm…

Clay : Le frère d’Amine vit à la sortie de la ville. Il peut nous héberger pour la nuit. Par contre, nous ne pourrons pas rester plus, car il risque beaucoup en nous accueillant sous son toit. Aussi, dès demain soir il faudra sûrement reprendre le camping…

Il sourit légèrement en disant cela. Entre la route et leurs nuits sur le sol, il devait reconnaître que son dos le faisait quelque peu souffrir. Quand lors du trajet il avait fait la remarque à Mac, celle-ci lui avait rétorqué qu’il se faisait trop vieux maintenant…

Mac : On se lèvera demain à l’aube. On ne sait pas ce que l’on va trouver à l’endroit du crash de l’avion. Je doute fortement que le crash d’un avion militaire américain dans une zone comme celle-ci soit totalement passé inaperçu…

Clay : Oui, les débris de l’appareil ont peut être déjà été subtilisés. Il faudra peut être attendre la tombée de la nuit pour pouvoir s’approcher plus près de la zone pour examiner les lieux…


Maison des Rabb
Lundi 22 Novembre 2007
11h00 (Heure locale)

Trish était en train de préparer le repas pour le midi. Emma jouait derrière la maison avec Franck. De la cuisine, elle pouvait les apercevoir, et elle pouvait aussi entendre les cris de joie de la petite fille qui courait à toute allure pour éviter que son grand père ne la rattrape. Peine perdu, celui-ci l’attrapa à la volée et la fit virevolté au dessus de sa tête. Cette action eut pour effet de faire redoubler les rires de la petite fille. Emma était une petite fille adorable, elle n’avait causé aucun souci particulier à ses grands parents. Trish se remémora alors la veille au soir, lorsqu’elle avait mit sa petite fille au lit.

Flash back

Trish, Franck et Emma étaient dans le salon, la petite fille jouait sur le tapis alors que Trish et Franck regardaient la fin des informations.

Trish : On va aller au dodo, la puce.

La petite fille tourna la tête vers sa grand-mère, lui adressant un regard tout triste. Elle tombait de fatigue, pourtant, comme tout les enfants elle serait bien restée debout un peut plus pour pouvoir encore jouer.

Franck : Si tu veux, demain Papy jouera avec toi dans le jardin. On pourrait te construire une petite maison dans le fond du jardin… Tu veux ?

La petite fille sautilla de joie, signifiant que sa réponse était oui.

Trish : Et si tu veux pouvoir aider Papy demain, il va falloir aller reposer ces jolis petit yeux qui se ferment déjà tout seul.

La petite fille n’opposa aucune résistance et tendit les bras à sa grand-mère pour que celle-ci la porte. Trish l’amena jusqu’à sa chambre et l’installa dans son lit. Elle la borda correctement et lui déposa un doux baiser sur le front. Elle allait ressortir quand une petite voix se fit entendre.

Emma : Veux Papa et Maman !!!

Fin du Flash back