Souffrances [terminée]

Voilà après moultes réflexions et hésitations, je me décide à poster ma toute première fic (ce n'est pas sans crainte je dois avouer).
Je dois avouer que j'ai été menacée par une mission commando (je ne dirai pas par qui), donc je me lance.mdr

Dans cette histoire Mac n'est pas du tout le devil dog marine que l'on connait et laisse place à la faibleese pour une fois. Voilà j'espère que ça va vous plaire.

Souffrances

« Il y a des gens qui partent parce qu’ils ne nous aiment plus,
et il y a des gens qui partent parce qu’ ils ne s’ aiment plus »
Lara Fabian.

Appartement de Mac
9 décembre 2005
Georgetown, Virginie.

Le temps est maussade, tout comme mon esprit; j’ai mal, je souffre et personne ne le voit. De toute façon comment pourraient- ils s’ en rendre compte puisque mon mal vient de l’ intérieur et que je fait tout afin qu’ il ne soit pas visible de l’ extérieur.
Cela fait plus d’ un an que ça dure, plus d’une année passée à faire des cauchemars, enchaînant ainsi les nuits blanches.
Un an où le devil dog marine a laissé place à une femme en proie au doute et au regret.

Pourquoi ai-je accepté cette mission au Paraguay ? Là est tout le problème. Depuis ce jour ma vie n’ a cessé de basculer. J’ai faillit me faire torturer, puis mon amitié avec Harm a été remise en question à cause de ma relation avec Webb.

Pourquoi a-t-il encore fallut cette fois –ci que je me jette dans les bras d’ un autre, dans les bras d’ un homme pour qui je ne ressentait même pas la moindre attirance ?
Puis Sedik est revenu pour me tuer mais je m’ en suis sortie, enfin si on peut dire puisqu’ il a fallut que je l’ abatte mais était-ce le bon choix ? Oui c’ était ce qu’il fallait faire mais pourquoi est- ce que ça me torture l’ esprit à ce point ?
Tant de questions sans réponses, tant de questions présentes dès que je franchis le seuil de ma porte et que je me retrouve seule.

J’ aimerai tant en parler avec quelqu’un ou plutôt j’ aimerai tant lui parler et lui dire à quel point j’ ai mal. Mais comment faire ? C’ est tellement difficile. Le docteur McCool me l’ a conseillé mais j’ hésite.
Je ne voudrais pas le déranger déjà qu’il a été très présent lorsque je lui ai dit pour mon endométriose (encore une autre cause à mon mal être).
Je crois qu’ il faut que je lui parle parce que si je garde cela pour moi, ça va continuer de me détruire et petit à petit je n’ aurai plus la force de lutter.


Appartement de Harm
Un peu après.

Je suis devant son appartement et je ne sais pas pourquoi je suis venue, enfin si je sais mais je ne sais pas si j’ ai eu raison. Il a sans doute mieux à faire que de s’ occuper de mes problèmes, mais j’ ai tant besoin de lui.
Je frappe, j’ entends qu’il joue de la guitare, il joue si bien. Il a arrêté, et je sens l’ angoisse monter.
Ai- je bien fait…

Mac : Bonsoir.
Harm : Hey ! Bonsoir Mac, allez- y entrez.
/J’ entre et ose à peine le regarder. Bizarrement je me sens un peu mieux, ça me le fait à chaque fois que je franchis ce seuil, j’ aime tant son appartement, je ne sais pas pourquoi mais je m’y sens bien et en sécurité.
Harm vit que Mac n’ allait pas bien, il se souvint très bien les deux fois où elle avait la même tête lorsqu’ elle était venue le voir, la première fois c’ était pour lui dire que Webb était mort et la deuxième pour lui dire qu’ il était vivant.
Harm eu tout à coup peur qu’ il s’ agisse encore de Webb, il lui semblait que lui et Mac n’ étaient plus ensembles, mais comme en ce moment elle était un peu distante, donc il commençait à douter.
Harm : Vous voulez boire quelque chose ?
Mac : Un thé si vous avez s’ il vous plaît.
Harm : Oui je vous en apporte un tout de suite installez vous.
Mac alla s’ asseoir dans le sofa. Elle n’ avait pas bonne mine ses yeux étaient cernés et elle avait l’ air extrêmement fatiguée. Harm l’ avait remarqué depuis longtemps mais à chaque fois qu’il lui demandait si elle allait bien elle répondait que oui.
Mais il savait très bien qu’ elle lui mentait.
Harm posa les thés sur la table basse et prit place à côté de Mac.
Harm : Ca va Mac ?
/Je le regarde un instant puis murmure :
Mac : Oui.
Harm : Très bien, mais je ne vous crois pas.
Mac : Oh, c’ est juste un peu de fatigue.
Harm : Et bien cela doit faire longtemps que vous ne dormez pas, parce que vous n’ avez vraiment pas l’ air bien.
Mac : Je…
/Je sens les larmes montées mais je ne le veux pas, je ne veux pas paraître encore plus faible que je ne le suis, mais mes yeux s’ emplissent vite de larmes. Harm s’ inquiéta de plus en plus, il posa sa main sur celle de Mac.
Harm : Parlez moi Sarah, qu’ y a-t-il ?
/Cette tendresse me fait perdre pied et je ne peux retenir mes larmes.
Mac : J’ ai si mal Harm, si vous saviez à quel point.
Harm ne savait quoi dire il était triste de voir Mac, SA Sarah dans cet état, il la prit dans ses bras et la berça telle une enfant afin de la calmer.
Au bout de quelques minutes Mac ressortie de son étreinte puis essuya ses joues.
Harm : C’ est à cause de Webb ?
/Je crois avoir perçu une pointe de jalousie dans sa voix, mais je ne suis pas certaine.
Mac : Oui et non. C’ est de sa faute parce que sans lui je ne serais pas allée au Paraguay, et ce n’ est pas de sa faute parce que je suis soulagée d’ avoir rompu avec lui, si c’ était votre question.
Harm fut soulagé par la fin de la phrase.
Harm : Vous savez vous pouvez me faire confiance, alors parlez moi.
Mac : Je ne veux pas vous embêter avec mes problèmes sans importance.
Harm : Ils ont de l’ importance Mac, ils en ont à mas yeux puisque ce sont vos problèmes et que je n’ aime pas vous voir dans cet état.
/Il est si gentil que je ne peux empêcher une autre larme de couler. J’ ai tellement de chance de l’ avoir.
Mac : J’ aimerai pouvoir vous dire et vous faire comprendre pourquoi j’ ai si mal à l’ intérieur, mais c’ est dur, je ne sais pas si j’ ai les mots pour.
Harm : Dites moi ce que vous ressentez simplement.
/Les larmes coulent sur mes joues, je m’ était promise de ne pas pleurer mais c’ est loupé. Je n’ essaie même plus de les essuyer car ça ne sert à rien.
Mac : Je… la vie me pèse Harm.
/J’ ai murmurer ces mots, comme pour essayer de minimiser leur importance mais je sens que les mots se percutent en lui, il a l’air vraiment surpris et troublé, il me regarde avec une telle tristesse. Mon Dieu ça va être encore plus dur que je ne le pensais mais il faut que ça sorte.
Mac :La vie me pèse à un point que j’ ai du mal à respirer, que j’ ai l’ impression que mes poumons n’ attrapent que des brides d’ air. J’ ai un poids ici et je ne sais pas comment le faire disparaître.
/Comme pour imager ce que je lui dit, je pose ma main sur mon thorax et serre le point, pour lui montrer combien je me sens oppressée.
Mac : Cela fait plus d’ un an que je ne dors plus, que lorsque je suis seule chez moi, toute une vague de doutes et de questions m’ envahie et m’ empêche de trouver le sommeil. Je vis dans le noir, ma vue est embrouillée par des regrets et des remords.
Cela fait plus d’ un an que je vis dans cet absolu et je commence à perdre pied.
Je suis faible.
/J’ ai dit cette phrase avec violence car je m’ en veux tellement d’ être aussi faible, mais je n’ y peut rien. Je me lève d’ un coup et me dirige vers la fenêtre.
Je sens Harm derrière moi, et il me retourne et me prends dans ses bras tout en me disant qu’ il est désolé de ne pas avoir vu ma souffrance plutôt, et de ne pas avoir été là pour moi.
Je me sens si bien dans cette étreinte, je sens mes poumons s’ emplir davantage d’ air. Cela fait tant de bien, mais je me rends compte à cet instant qu’il n’ y a que lui. Qu’ il s’ agit du seul être et du seul homme capable de me faire sentir aussi bien. C’ est lui que j’ aime et je le sais depuis toujours. Donc les regrets reprennent place, pourquoi est-ce que je suis sortie avec Webb ?
Mac : Vous n’ avez pas à vous excuser, j’ ai tout fait pour que personne ne s’ aperçoive de ce que je ressens.
Harm : Mais justement vous auriez dû m’ en parler.
Mac : Il faut avouer qu’ après le Paraguay nos relations n’ étaient pas au beau fixe, et puis il y a eu Webb et… et voilà.
Harm : Je m’ en veux quand même de n’ avoir rien vu. Mais pourquoi venir ce soir ?
/Je n’ ose pas le regarder en face, que vais- je lui dire ?
Harm : Mac dites moi, je ne veux plus que vous gardiez de telles choses pour vous.
/Ca y est les larmes coulent de nouveau, ma gorge se serre.
Mac : Parce que… je…crois que je suis…pratiquement arrivée à mes limites. J’ étais chez moi dans le noir et je me posais encore un tas de questions sans réponses et je me suis sentie vraiment seule, comme depuis un bout de temps mais là c’ était différent. J’ai…ressenti un sentiment qu’ il y avait longtemps que je n’ avait pas éprouvé. Et ça m’ effraie parce que la dernière fois que j’ ai eu se sentiment en moi, j’ ai sombré dans l’ alcool.
/Je vois bien qu’ Harm ne sais pas quoi dire, je crois qu’il ne s’attendais pas à ce que je lui dise cela.
Harm : C’ est un sentiment de solitude ?
Mac : Oui mélangé à un sentiment d’ inutilité. Je me suis posée une question que je redoutais, car je me suis toujours dit que si je me posais un jour cette question alors je saurais que j’ ai atteint un point de non retour.
/Je vois dans ses yeux qu’ il comprend et qu’ il à de la peine pour moi.
Harm : Et qu’ elle cette question ?

Voilà la suite (j'espère que ça ne va pas faire trop long mais je préfère poster tout maintenant)

Harm: Et quelle est cette question?
/Il a hésité à me le demander, en temps normal je n’ aurais pas répondu mais ce soir je suis lasse d’ être le devil dog marine, je sais que je suis faible en ce moment, je n’ aime pas ce mot mais je ne peux pas le nier plus longtemps, de toute façon si je veux avancer il faut que je l’ admette, et que j’ accepte l’ aide de quelqu’un. Mais j’ ai si peur de répondre c’ est vraiment dur d’ avouer à quelqu’un que l’ on aime, que la vie devient un fardeau, qu’elle me pèse et m’ emprisonne, et que pour la première fois je suis lâche et ne sais plus si j’ ai réellement envie de me battre.
Mac :Je me suis demandée… si j’ avais de bonnes raisons pour…rester sur cette terre ?
/Harm me prends dans ses bras et me serre le plus fort qu’il peut. Je vois le combat qui fait rage dans ses yeux afin que ses larmes ne coulent pas, mais trop tard avant que j’ enfouisse ma tête dans son torse je vois une larme couler et ça me touche parce que je ne pensais pas que ça allait autant l’ attrister.
Au bout d’ un moment il s’ écarte légèrement de moi et attrape mon visage dans ses mains, il essuie mes larmes.
Harm : Et vous avez trouvé une réponse ?
Mac : Je ne sais pas je crois qu’à cet instant je ne suis plus capable de répondre seule à cette question. . Comme je vous l’ai dit j’ ai un tel sentiment de solitude, qu’il m’embrouille l’ esprit, je vis dans un absolu où tout perd de son importance.
Harm : Je peux vous aider à répondre à cette question…
/Je le regarde droit dans les yeux et le remercie silencieusement de me le proposer.
Harm : Bud, Harriet, A.J., Chloé, tous vos amis, et surtout moi. Je ne veux pas vous perdre Sarah, je ne pourrai pas le supporter. Vous m’avez dit que vous aviez un sentiment d’inutilité, mais c’ est totalement faux. Ne serait- ce que pour tout les gens que vous avez aidé, pour toutes les vies que vous avez sauvées en tuant Sedik. Certes tuer un homme n’ est pas facile à accepter mais si vous l’ aviez laissé en vie de nombreux innocents auraient trouvé la mort et sans doute vous aussi, et ça n’ aurait pas été acceptable.
Sans vous Chloé ne serait pas devenue la superbe jeune fille qu’elle est.
/Je pleure comme une enfant, il m’ est impossible de les retenir, ce qu’il me dit me touche tellement.
Harm : Et puis je dois vous avouer que je remercie le ciel chaque jour qui passe. Je le remercie de m’avoir mis sur votre chemin parce que je me demande encore ce que je serais devenu sans vous et je suis certain que je n’aurais pas été quelqu’un de très bien. Grâce à vous j’ ai pu avancer, car vous m’ avez aidé à vivre au présent et laisser le passé là où il est. Vous m’ avez appris à m’ouvrir aux autres, grâce à vous Mattie est entrée dans ma vie. Et surtout grâce à vous je suis en vie. Alors ne dites pas et ne pensez pas que vous êtes inutile.
/Il me fixe et je me noie dans l’océan de ses yeux et dans le flot si réconfortant de ses paroles. Je lui murmure un merci à peine inaudible mais tellement sincère.
Il me serre de nouveau dans ses bras et je n’ hésite pas non plus à le serrer pour lui montrer à quel point il me fait du bien et à quel point j’ ai besoin de lui.
Harm : Je serai toujours là pour vous, et je veux que vous me promettiez que si ça ne va pas vous m’ appellerez quelle que soit l’ heure du jour ou de la nuit, d’accord ?
Mac :Je vous le promet. Merci pour tout, merci d’ être vous.
Harm : Comme je vous l’ai dit c’ est grâce à vous si je suis comme ça.
/Et là il me fait le plus beau de ses sourires, et je respire enfin. Puis il me reprend dans ses bras et je me laisse aller, je sens la fatigue m’ envahir, et je sombre peu à peu dans le sommeil je veux lutter mais j’ ai besoin de dormir je suis si fatiguée et je me sens si bien dans ses bras.
Harm s’aperçoit au bout d’un moment que Mac s’est endormie, il se dégage de l’ étreinte sans la réveiller et la porte jusqu’à son lit tout en la déposant délicatement.
/ je sens qu’il me transporte mais je n ‘ai pas la force d’ouvrir les yeux, ça y est il me pose dans son lit, je sens son odeur et je m’enivre avec, il sent si bon. Il me pose une couverture sur le corps mais je sens qu’il s’éloigne alors avant qu’il ne soit trop loin je lui attrape la main et lui demande de rester. Je crois qu’il est surpris car il ne bouge plus, à vrai dire je suis moi même surprise parce que je viens de faire mais j’ai tellement besoin de le sentir près de moi.
Je ne lui lâche pas la main pour lui montrer que je ne regrette pas ce que j’ ai dit, alors je sens qu’il s’ installe sur le lit et là c’ est à moi d’être surprise, car il m’entoure de ses bras et me serre, cette tendresse m’émeut de nouveau mais je ne veux plus pleurer, je pose ma main sur la sienne et la serre de toute mes forces pour lui montrer que son geste me touche et me fait du bien. Peu à peu nous nous endormons paisiblement, ce qui pour moi est une première depuis si longtemps.

Appartement de Mac

Cela fait quelques mois que je me suis confiée à Harm et je dois dire que je ne regrette pas ce choix. Je me vais beaucoup mieux, même si j’ai encore certains jours un peu sombres, j’y fais face avec plus de force. Mes relations avec Harm sont au beau fixe, certes nos confrontations au tribunal sont toujours aussi cinglantes mais lorsque nous en sommes sortis nous nous entendons à merveille.
Harm est quelque fois un peu trop protecteur à mon goût mais je ne vais pas m’en plaindre car nous passons énormément de temps ensembles et je dois dire que je ne demande pas mieux. Enfin si j’aimerai tant qu’il y ait plus entre nous, mais est-ce son cas ? Et puis j’aurai du mal à accepter un autre volte- face de sa part, et pourtant je le désir tellement. Je ne sais pas quoi faire. Justement je l’ai inviter à venir ce soir et j’ai comme une boule au ventre à chaque fois où nous sommes tous les deux seuls, car j’ai tant envie d’aller plus loin que je me retiens mais ça ne va pas durer, je crois qu’après toutes ces années de frustrations je vais lui sauter dessus (oh, mon Dieu c’est bien moi qui pense cela ? il faut que je me calme avant qu’il n’arrive parce qu’ autrement je ne vais pas tenir jusqu’au dessert) je souris à ce que je viens de dire, c’est certain je vais mieux, je devrai peut- être dire tout ça à Harm afin qu’il comprenne que je vais réellement mieux, et que lorsqu’il me demande si ça va je ne lui dis pas oui juste pour lui faire plaisir mais parce que je le pense.
Justement quand on parle du loup… il vient de frapper à la porte je l’ai invité ce soir lui prétextant une soirée entre amis mais en fait c’est pour le remercier pour tout ce qu’il a fait et peut- être pour lui dire bien plus qui sait…
Je vais lui ouvrir et je le trouve particulièrement sexy dans ce jeans délavé et cette chemise noire.
Harm : Alors vous avez commandé chez le traiteur chinois ou italien ?
Il me taquine car il me fait son plus grand sourire auquel je ne peux résister.
Mac :Et bien non capitaine c’est moi qui ai cuisiné ce soir ! Et je vous interdit de faire ne serait- ce qu’une seule autre remarque parce qu’il s’avère que malgré les apparences j’ai des connaissances culinaires.
Nous nous mettons à rire de bon cœur, lorsque le four sonna.
Mac : Installez vous pendant que je vais finir de tout préparer.
Harm : Vous avez besoin d’aide.
Mac : Si c’est pour venir vérifier que je ne fais pas tout brûler ce n’est pas la peine mais si c’est pour essorer la salade alors oui je veux bien.
Nous sommes tous les deux dans la cuisine et comme elle n’est pas si large nous nous frôlons souvent ce qui n’est pas pour me déplaire, surtout qu’a chaque fois nos yeux s ‘accrochent et j’ai l’impression de voir du plaisir dans l’azur de ses yeux, mais je dois me faire des illusions. Je sors de ma rêverie lorsque j’entends Harm m’appeler, je me retourne brusquement et je me cogne contre Harm et surtout contre l’essoreuse à salade qu’il a dans les mains, Harm se retrouve trempé.
Mac : Oh, je suis désolée Harm je n’en ai pas fait exprès.
Et je termine ma phrase dans un fou rire incontrôlable, j’essaie de me calmée mais lorsque je regarde Harm et que je le vois aussi hilare que moi, je sais que c’est peine perdue.
Je lui tends un torchon, mais Harm retire sa chemise alors que je ne m’y attendais pas du tout, et la vision que j’ai devant moi me trouble, il est tellement…wouah ! Quelques gouttelettes d’eau ruissellent sur son torse musclé et je ne peux détacher mon regard de cette vision de rêve.
Je détache mes yeux de son torse, non sans difficulté. Il me sourit et me dit :
Harm : Moment bizarre numéro 311.
Je souris tout simplement car ça me fait plaisir qu’il se rappelle de moments comme ça où l’on était que tous les deux et que l’espace d’un instant nous étions vraiment seuls, où le temps se suspendait.
Mac : Seulement le 311, il me semble que la dernière fois nous en étions au 310 et ça remonte.
Harm : Oui mais à mon plus grand regret il n’y a pas eut beaucoup d’autres moments bizarres depuis ce jour.
/Je le regarde un peu surprise, mais il faut que je m’en assure.
Mac : A votre plus grand regret ?
Harm : Oui parce que j’aime ces moments où nous nous regardons et que nous sommes comme connectés l’un à l’autre, et que nous sommes les seuls maîtres de ce moment. J’aime quand j’ai l’impression, même si ce n’est que pour quelques secondes, que rien ne peut se mettre entre nous deux, lorsque nous sommes les seuls à comprendre ce qui est dit à travers ces regards.
Mac : Moi aussi j’aime ces moments, et je doit admettre qu’ils m’ont manqué.
Harm : A moi aussi, mais maintenant je crois que si il y avait un autre de ces instants je dirai…
Mac : Oui.
/Je le pousse à continuer, j’ai tout à coup peur qu’il s’arrête, alors que l’espoir grandi en moi.
Harm : Je dirai laissons tomber les moments bizarres et agissons.
/Alors là ça y est je fonds littéralement, il vient de mettre fin à mes doutes, le seul problème c’est que je n’arrive pas à dire quoi que ce soit.
Harm : Je dois prendre ce silence comme un moment bizarre ou je dois m’enfuir ?
/IL me dit ça dans un rire nerveux, et là je me reprends avant qu’il ne change d’avis.
Mac : Moment bizarre numéro 312, alors agissons.
/Et sur ces paroles je l’embrasse avec ferveur, je me suis pratiquement jetée sur lui, mais j’ai réussi à me contrôler, ce qui ne devrait pas durer, parce que sentir la peau de son torse sous mes mains me mets dans des états pas possibles.
Nous nous séparons au bout d’un moment, et je vois ses yeux briller de plaisir (enfin je pense), mais je ne peux empêcher un doute traverser mon esprit, et si…mais avant que je n’aboutisse ma phrase Harm met sa main sous mon menton et me regarde droit dans les yeux.
Harm : Je crois qu’en ce qui concerne ce NOUS tant redouté, nous avons fait beaucoup d’erreurs. Nous ne pourront jamais toutes les réparer donc je propose que l’on fasse une croix sur le passé et que l’on essaie pas d’analyser tout ce que l’on a dit ou fait, seul compte l’instant présent.
Je ne veux plus me contrôler, je ne veux plus faire semblant. Lorsque tu es venues me voir il y quelques mois pour me parler…
Mac : Je croyais que l’on ne devait plus parler du passé.
Harm : Je ne veux pas reparler de ce que tu m’as dit, je veux juste te faire comprendre que j’ai réellement eu peur, l’espace d’un instant j’ai cru que j’allais te perdre, et vois tu je ne le supporterai pas, parce que je t’aime et que tu es en moi.
/Ca y est je redeviens une véritable fontaine, ce qu’il me dit me touche tant.
Mac : Moi aussi je t’aime et je tiens à te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi ces derniers mois parce que si je vais mieux c’est grâce à toi.
Harm : De rien mais je n’ai pas fait grand chose.
Mac : Si, ta simple présence m’a suffit, le fait que tu sois près de moi chaque jour m’a permis de me retrouver.
Je ne veux plus reparler de cette période, mais je veux que tu saches que la seule personne qui avait gardée une parcelle d’importance c’ était toi. Tu as été mon rayon de lumière qui me permettait de garder la tête haute, je ne dis pas que j’appréciais moins Bud, Harriet ou AJ mais je ne pouvais contrôler mes sensations, sauf lorsque je pensais à toi.
Mais tout ça c’est du passer et on met une croix dessus, je n’ai qu’une seule envie c’est d’avancer mais seulement si c’est avec toi.
Harm : Mais j’espère que tu veux avancer avec moi, parce que je ne compte pas te laisser filer.
/Il me dit ça en me soulevant dans ses bras, et j’enfouis ma tête dans son coup.
Puis il me repose et m’embrasse, et à cet instant je sais que je perds le contrôle, la douceur de sa langue contre la mienne provoque une vague de sensations qui papillonnent dans mon ventre.
Je me détache de lui et l’entraîne vers ma chambre, je ne veux plus me poser de questions, je sais à présent qu’il m’aime alors plus rien ne compte, je ne veux que lui.
Je me sens succomber face à ses caresses si dévastatrices, dès que ses mains frôlent ma peau, je sens comme une brûlure à l’intérieur de mon corps mais une brûlure si agréable.
Nous sommes tous les deux nus et je ne peux m’empêcher de le regarder il est si parfait.
J’aime toucher son corps, ses muscles ferment, et sa peau si douce.
Ses lèvres me donnent des sensations inexplicables, si je n’étais pas vivante je dirai que je suis au paradis, car un tel moment de plaisir me paraît si irréel, et pourtant il est véritable et je suis en train de le vivre avec le seul homme qui compte à mes yeux.
J’aime tant sentir les mouvements de son corps sur le mien, je suis sûre d’une chose c’est que nous sommes fait l’un pour l’autre il n’y a pas de doute.
Je sens l’extase montée en moi et je ne peux la repoussée tellement le plaisir qu’il me donne est intense, et je sens qu’Harm en est au même point que moi.
Je n’ai jamais ressenti une telle sensation de plaisir auparavant, seul Harm est capable de m’emmener vers d’ autres cieux.
Si je dois choisir un moment parfait, je dirai sans hésiter, cet instant où nos deux corps se complétaient à merveille, où nous n’étions que tous les deux seuls laissant libre cour à notre plaisir, atteignant ainsi l’apogée. Cet instant où les mots ne servent à rien, où l’amour que l’on éprouve l’un pour l’autre est symbolisé par (lorsqu’il n’est pas bafoué) le plus bel et le plus agréable des actes, celui de faire l’amour, avec sincérité à la personne que l’on aime sans mensonges et ni trahisons.


J'espère que vous avez apprécié et que ça n'a pas été trop long mais je ne savais pas où ma couper. J'attends vos réactions bonnes ou mauvaises.

On aura pas attendu longtemps.

Très mignonne comme fic.

J'ai eu juste un peu de mal avec les passages du je à elle d'un coup mais ce n'est pas la première fois. Donc ce n'est juste qu'un jugement perso.

Autrement l'histoire est adorable.

Continue, j'ai rien à lire moi. Et pas envie d'écrire

Merci.
J'avoue que moi même des fois je me perdais entre je et elle mais quand je modifiais ça n'allait pas.
Mais je dois quand même te remercier parce que tes encouragements pour mon texte "Un baiser" m'ont poussé à la poster.
Merci aussi à Finou qui m'a également poussé.

Si tu te sens vraiment plus à l'aise avec le "je", c'est pas plus mal, reste tout simplement à ce pronom.

Car une fic vue que d'un perso permet de se mettre dans la peau et quand je lis quelquechose comme (je suis soft) Harm pose ses lèvres sur les miennes moi j'aime bien, comment ca mes lèvres c'est pas les miennes, si c'est les miennes, c'est marqué je !

Sérieusement ! Ou autrement tu alternes de l'un à l'autre des personnages en marquant un du côté de... du côté de... si tu veux vraiment marquer les pensées.

Moi sinon ca ne m'a pas gênée puisque j'en ai lu des fics écrites sur la même base, changement de pronom en plein milieu, ca surprend et après on s'habitue.

Merci pour ces conseils, et je comprends mieux pourquoi tu préfères le pronom je...

Bravo j'ai beaucoup aimé.

juste une chose: a quand la prochaine???

Alors là...Alors là !!! Je ne regrette pas du tout du tout de t'avoir poussé, je suis sur-le-c*l LOL
Elle est de trop G-E-N-I-A-L-E, j'ai lové du début à la fin, chui passé du sourire aux larmes et vice versa et les papillons dans le ventre aussi
Outin j'arrive pas à m'exprimer LOL mais je peux dire qu'elle fait partie de mes prefs, c'est romantique, touchant, sensuelle, triste, c'est... Et le fait d'employer "je" m'a fait vraiment ressentir les émotions de Mac et sa detresse, putain j'adore et Harm comme il est trop touchant
Merci bcp de l'avoir écrite et posté, et Viv'ment la prochaine !!!

J'ai bcp aimé moi aussi, je trouve que voir Mac ac ses faiblesses est trés touchant . Et qd Harm la reconforte . une fic magnifique recommence qd tu veux

t'es vraiment sûre que c'est que ta première fic ???
c'était... waou!
j'ai vraiment adoré, c'est vrai que le fait d'utiliser "je" t'as fait marquer des points!
alors, ah quand le prochain chef d'oeuvre ???

MERCI BEAUCOUP!!!
Vos commentaires me font très très plaisir et me touchent.

J'arrive encore après la bataille LOL
C'est super que tu l'aies mise en ligne, elle est vraiment bien !! Et puis je dois dire que pour une première fic tu as fait fort!
BRAVO! J'espère que nous en aurons d'autre!! tout aussi shippy bien évidemment lol
merci

Merci à toi pour tes compliments.
Je suis vraiment contente qu'elle vous plaise.

Super belle fic pour une première. J'ai beaucoup aimé.



Et vivement la prochaine

Merci beaucoup!