Irrémédiablement...[Terminée]

Chapitre 16 :

Quatre jours plus tard.

Avec ce qui s’était passé les jours précédents, ils n’avaient pas eu réellement le temps de se retrouver tranquillement ensemble. Et ce matin, ils reçurent l’ordre de partir pour les Appalaches en voiture. Le trajet promettait d’être long. Et irrémédiablement, ils allaient se retrouver seuls.

_ Tu veux conduire ou je conduis ? demanda-t-il
_ Commence, je prendrais le relais plus tard.
_ Il faut qu’on passe chez moi prendre quelques affaires, est ce que ça te dérange ?
_ Non, aucunement, répondit-elle.

En quelques minutes, ils se retrouvèrent à Union Station et elle découvrit l’endroit où vivant son ancien amant.

_ Monte, tu vas te geler dans la voiture.

Elle obéit. Arrivés devant la porte, il se retourna pour lui faire face et à nouveau ils se soutinrent du regard.

_ Mon appartement est en chantier, je viens de le prendre.

Ils pénétrèrent dans le loft. Des cartons traînaient partout, un réfrigérateur était planté là en plein milieu de la pièce.

_ Sers-toi, il y a à boire dans le frigo.
_ Merci.

Il monta les quelques marches qui le menaient à sa chambre. Elle n’avait qu’une envie c’était d’aller le rejoindre pour le voir se changer. Lui ôter elle-même ses vêtements et profiter une fois encore de ce corps qu’elle n’avait eu pour elle qu’une seule et unique nuit.
Elle refoula ses instincts et but le soda qu’elle venait d’ouvrir. Il déambula en caleçon vers elle. Il venait de s’apercevoir qu’il avait une tâche sur son pantalon cacahuète d’uniforme.

_ Laisse-moi t’aider, proposa-t-elle.

Elle attrapa le morceau de tissu et frôla par la même occasion la main de celui qui fut son homme. La chair de poule s’empara de tout son corps.
Il lâcha son pantalon et attrapa les mains de Mac. Puis leurs doigts s’enlacèrent délicatement. Il l’observa.
Leurs bouches s’approchèrent l’une de l’autre et leurs lèvres s’effleurèrent. Ce fut le début d’un baiser avide. Leurs mains se détachèrent et partirent à l’assaut du corps de l’autre. Il fallait retirer toutes ses barrières de textile pour recouvrer la chaleur de celui qui était en face.

_ Tu m’as tellement manqué, commença-t-elle
_ J’ai eu si souvent envie de toi…Tu as comblé mes rêves, avoua-t-il hors d’haleine.

Elle gémit et grogna quand les mains de son partenaire se posèrent sur ses fesses et qu’il l’attira contre son érection.

_ Maintenant ? demanda-t-il
_ Oui, tout de suite, répondit-elle en l’embrassant sauvagement.

Il la prit dans ses bras et l’amena à sa chambre. Il la déposa sur le lit et se positionna à l’identique d’il y a deux ans.
En quelques minutes, ils étaient nus, sur le point de franchir le pas.

_ Harm…attends…

Mais il avait la tête dans sa poitrine. Et sa bouche tentait de recouvrir le plus de peau possible. Son corps avait changé.

_ Harmm…il faut que je te dise…

Il se stoppa devant l’insistance mais son sexe dur frottait contre la féminité de Sarah.

_ Qu’est ce qu’il y a ? tu veux que je mette un préservatif ?
_ Non, ce n’est pas ça. Mais…
_ Tu as peur ?

Elle se dégagea de son étreinte.

_ J’ai eu un bébé, répliqua-t-elle sans ménagement.

Il s’assit à coté d’elle.

_ Comment ça un bébé ?
_ Après que tu sois parti pour le Golfe, j’ai eu un enfant. Une petite fille.

Il se leva.

_ Je suis papa ?? interrogea-t-il avec une teinte de bonheur dans la voix.

Elle se rapprocha de lui, les yeux embués. Sa main frôla la joue encore douce malgré un rasage matinal.

_ Il n’est pas de toi, finit-elle.

Il se sentit comme trahi alors qu’aucune promesse de fidélité n’avait été échangée à l’époque.

_ Félicitations, dit-il froidement en commençant par se rhabiller.

Elle ne savait pas comment se comporter.

_ Harm, s’il te plaît, parlons-en.
_ Nous allons être en retard. Il est grand temps de partir, Major.

Chapitre 17 :

Soir même

_ Une chambre au nom de Rabb et une chambre au nom de Mackenzie, fit le Capitaine de Corvette.

Le garçon de l’accueil chercha dans son ordinateur.

_ Chambres 20 et 22.

Il attrapa ses clés et laissa celle de sa coéquipière sur le comptoir. Il ne lui avait pas adressé la parole depuis qu’ils avaient quitté sont appartement.
Ils montèrent les escaliers tout en silence et rentrèrent dans leur chambre sans même se jeter un regard. Enfin, Harm ne la regardait pas. Elle, essayait tant bien que mal d’établir le contact.

Mais au grand désarroi de Rabb, il découvrit rapidement que leurs chambres étaient communicantes quand il se retrouva nez à nez avec Sarah allongée sur son lit, la tête enfouie dans les oreillers.
Elle se releva, essuyant du revers de sa main les larmes qui coulaient.

Rien. C’était le plus grand silence.

_ Harm, entama-t-elle.
_ Quand ?

Elle fut surprise par la voix quasi métallique qui s’adressait à elle.

_ Quand quoi ?
_ As-tu accouché.
_ Il y a deux mois et demi.

Il avait bien remarqué quelques changements sur le corps de sa Marine. Corps dont il se rappelait au mieux des courbes qu’il avait tant aimées caresser.
Le cœur du Capitaine battait à la chamade.

_ Elle s’appelle Leen, osa-t-elle.
_ Et le père ?

Les phalanges des doigts de Mac attrapèrent le drap pour se crisper sur le tissu.

_ Il…

Elle planta son regard dans le sien.

_ m’a laissé tomber quand je le lui ai annoncé.

Il ne savait pas quoi dire.

_ J’en suis désolé. Et euh…
_ J’aurai aimé que tu sois le père de cet enfant Harm. Je ne prenais pas la pilule quand nous avons couché ensemble et …je veux dire…
_ Arrête, n’en rajoute pas. Tu n’as pas à te justifier.

Elle se sentit meurtrie une fois de plus. Le ton qu’il employait était glacial.

_ Tu fais ce que tu veux de tes fesses et moi de mes ailes dorées.

Il repartit dans sa chambre en prenant bien soin de claquer la porte.

Chapitre 18 :

Dans la nuit.

_ Leeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeennnnn, hurla-t-elle.

Elle venait de cauchemarder. Harm se précipita dans la pièce quand il entendit le cri strident de sa coéquipière. Malgré sa rancœur et son orgueil blessé, il était inquiet de l’entendre crier ainsi.

_ Qu’est ce qui se passe ? demanda-t-il.

Sarah était en sueur.

_ Rien, fit-elle quelques secondes après qu’elle ne soit plus tétanisée.
_ Non pas rien ! Tu as hurlé à la mort.
_ Ca ne te concerne en rien, lâcha-t-elle. Tu peux repartir te coucher. Navrée de t’avoir réveiller.

Sans se faire prier, il repartit mais ne ferma pas totalement la porte. Il essaya de se rendormir mais il ne le put. Après trois heures à tourner virer dans son lit, il se leva. Il fit les cent pas dans sa chambre. Il ouvrit les rideaux et la lune vint faire scintiller les fameuses ailes dorées, clipées sur le haut de l’uniforme.
Il les regarda, les détacha et les serra fort dans ses mains.

Il alla scruter par la fente de la porte non fermée. Elle dormait profondément. Il pouvait entendre sa respiration d’où il se trouvait. Délicatement, il s’introduisit dans la chambre, s’avança vers le lit.
Il ferma les yeux et inspira doucement. Il déposa les ailes sur l’oreiller blanc.

_ Pardon, murmura-t-il.

Il s’agenouilla au bord du lit et l’observa un moment en silence.

_ Je ne suis qu’un pauvre idiot. Je t’aime tellement que je n’ai pas pris ton malheur en compte mais uniquement le mien. Sarah, pardonne-moi quand tu le pourras. Mes ailes t’appartiennent.

Il baissa la tête. Elle ouvrit les yeux mais il ne le vit pas. Elle posa sa main sur la sienne.

_ Tu es pardonné…à moitié.

Il fut surpris.

_ Que dois-je faire pour effacer mes erreurs.

Elle se mit à rire.

_ Faire ce que tu veux de mes fesses.

Il souleva un sourcil choqué.

_ Je plaisantais Harmon Rabb, ajouta-t-elle.
_ Et un bébé à la place, ça ne te dit pas ?

Il grimpa sur le lit.

_ Euh…pourquoi pas…mais pas tout de suite. Je viens d’avoir Leen et…
_ Chuuuttt, ajouta-t-il en plaçant son doigt sur ses lèvres
_ Je n’ai pas donné de date et rien exigé. C’est quand tu le décideras.

Il se lova contre elle sous les draps.

_ C’est la seule et unique fois où tu me récupères aussi facilement, dit-elle sérieusement.

FIN.

Merci pour cette superbe fic Macab. Et vivement la prochaine.

Bon...Bon...Bon...
Fic géniale du début à la fin !!! Ca, rien à redire...
Mais la réaction de Harm face à la maternité de Mac, il passe difficilement ! Comme si en deux ans, il n'avait pas eu d'aventure ... Mouahahaha !!! C'est ce foutre de la gueule du monde, surtout le tps où Harm était le playboy...arf à d'autre ! Enfin je ne dirai pas tout ce que j'ai dit sur lui quand j'ai lu ça mdr
Ensuite...la réaction de Mac qui lui dit qu'elle lui pardonne...à moitié, trop dégaine ! & la dernière phrase qui assure grave LOL
Outiiiiiiiiiiin j'ai failli oublier la citation de Mac avec " Faire ce que tu veux de mes fesses."
outin de tin, t'sais comment on était avec Angel mdr, bah tjs le même état enfin pour moi ptdr

Trop excelent ta fic ma Choup, comment ca fait trop du bien les fics AU en vrai, ca change du tout au tout, mais garde la principale cause, h&m
Alors merci infiniment de l'avoir écrit, & en plus d'enchainer les suites comme ça

Cette fic était trop géniale rien de tel pour une petite pause entre les révisions...

Vivement la suite Macab...

Enfin moi j'attends tout particulièrement le 3° volet de a lifetime... Je dois bien reconnaître que j'ai été passablement énervé contre MAc je suis même allé jusqu'à tenir des propos peut correct à son égard... Mille excuses ... Mais sur le coup seuls ces mots la son sortis de ma bouche...

Enfin bon vivement un de tes prochains écris la miss c'est toujours un pur bonheur...

Une nouvelle fic qui est partie pour l'impression et ma collection personnelle...

C'est trop GENIALLLLLLLLLL !!!! bon juste j'ai cru que j'allais massacrer Harm mais je vois qu'il s'est rattrapé donc c'est parfait!!!

vraiment bravo pour cette fic je l'adore!!!! Une petite suite peut-être ?? je sais j'en demande beaucoup mais si t'as le temps ou l'inspiration je me ferai une joie de la lire !!!