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 A Tangled Bed Sheet ( terminée )

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mimi
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MessageSujet: A Tangled Bed Sheet ( terminée )   A Tangled Bed Sheet ( terminée ) Icon_minitimeSam 7 Juil - 14:25

Auteur: Colie Mackenzie

Traduction : Mimi

Email: mimijag2000@yahoo.ca ou colie@freenet.de

Genre :
Romance/Colère

Résumé : Post Paraguay " About us"

Spoilers: sans

Disclaimer : Les personnages ainsi que la série sont la propriété de Bellisarius et Paramount Picture. Nous n’avons pas été payées pour faire cette fic…évidemment…

Publique : Tout

Une nouvelle traduction d'une fic de Colie.

Vous pouvez envoyer directement vos feed-backs à colie@freenet.de ( elle parle très bien français ! ) ou bien les laisser là car elle viendra faire un tour...

Bonne lecture !

A Tangled Bed Sheet

Cela a été une journée si magnifique et ensoleillée. Maintenant, le soleil s’est couché pourtant sa chaleur subsiste toujours dans l’air. Les rues et les maisons sont baignées de lumières artificielles et accueillantes; un paysage paisible en soit. De la vapeur s’élève de l’asphalte chaud, donnant à l’ensemble une qualité presque surréaliste, me donnant l’impression d’être sur le plateau d’un film au lieu d’être dans ma propre existence étriquée. Je déteste cet endroit. J’ai hâte de partir d’ici, de quitter ces souvenirs, ce pays, toutes les atrocités qui sont derrières. Pourtant je suis là, incapable de monter dans le taxi.

« Scarlette, montez dans le taxi, » me dit-il, mais je ne le peux pas encore. J’essaye de le lui dire, essaye de lui faire comprendre. Au lieu de ça, il se moque de tout ce que je lui dis, se moquant de mes mots et de mes sentiments de cette façon irritante qui est la sienne, qui masque les remarques acérées dans des sourires qui n’atteignent jamais tout à fait ses yeux.

Quand cela est-il arrivé ? Quand a-t-il cessé de me comprendre, de m’écouter ? Ne m’a-t-il jamais comprise ? Je pensais que si; je croyais qu’il était le seul homme, la seule personne dans le monde qui le pouvait, le ferait et qui s’en soucierait. Je déteste cet endroit. Cet endroit dans lequel nous sommes. Après tout ce qui s’est passé, je suis reconnaissante d’être en vie. Mais ça me fait aussi jeter un autre regard. Subitement, tout devient clair comme du cristal, plus prononcé que jamais, avec des bords tranchants et des angles bruts. Rien de tout cela ne fonctionne, et ça me déchire de part en part. Je ne peux plus faire ça.

« Vous rappelez-vous de la discussion que nous allons avoir sur…nous? » je commence. Ça capte finalement son attention. Nous. Quatre lettres. Attachées ensembles. Détenant plus de pouvoir sur nos vies que n’importe quel terroriste. « Il y a juste un problème. »

« Seulement un? » Il ne comprend toujours pas et, tout ce que je peux faire est de le regarder, mon visage figé en un masque. Essayant désespérément de cacher que mon cœur se brise.

« Ça ne marchera jamais entre nous. » Il y a un courant qui me traverse, envahissant ma tête, m’étourdissant presque. Je l’avale.

« Pourquoi pas ? »

« Parce qu’on veut tous les deux avoir le dessus. Et c’est physiquement et émotionnellement impossible. »

Je dois me détourner de lui. Je ne peux plus le regarder. Ne peux croire ce que je viens juste de dire. Sachant pourtant dans mon cœur que j’avais besoin de le dire. Et j’attends. Et attends. Et rien. Pas un mot de lui. Pourquoi ne dit-il rien ? Pourquoi ne réagit-il pas ? Ne fait-il rien ? Ne se bats ? Depuis que je le connais, il s’est battu pour tout ce en quoi il a jamais cru. La soudaine réalisation me rend malade. Fait tourner ma tête et trembler mes mains. Il ne croit pas en « nous » non plus. N’y a probablement jamais crut. Et à ma plus grande consternation, j’éclate en sanglots.

La réalisation est si atroce que je chavire presque de douleur. Je me suis trompée pendant huit ans. Je saisis mon estomac comme si j’étais physiquement prête à ce que tout reste dedans, pour empêcher les puissants sentiments de sortir de moi en des sanglots étranglés. Il ne se battra pas pour moi. Pas émotionnellement. Il a tout abandonné pour me sauver la vie. Mais quand on en vient aux sentiments, il me rejète. Me donne pratiquement à Webb. Comme une simple prostituée. Avec chaque commentaire mesquin et méchant que nous nous sommes jetés à la figure ces derniers jours, celui-ci fait le plus mal. Soulignant une fois de plus ma médiocrité, comme il l’a déjà fait auparavant. Je le déteste. Si seulement je ne l’aimais pas autant. Je me sens blessée et exposée. J’ai besoin de m’éloigner. De lui. Peut-être que je ne serai pas capable de fuire toute ma vie. Mais je peux m’enfuir maintenant. Me cacher. Jusqu’à ce que ma maîtrise soit de retour. Jusqu’à ce que le Marine en moi reprenne le dessus. Et qu’une fois de plus, la femme se rabaisse, là où est sa place. La femme dont personne ne veut…parce qu’elle est une malédiction.

Je me détourne et m’éloigne, du taxi, de lui. Titube vers l’entrée de l’hôtel. Trébuche presque dans mon envolée hâtive par-dessus mes stupides et ridiculement hauts talons. Je vais simplement me réenregistrer; je peux tout aussi bien partir demain. Subitement, je suis retenue et retournée par une étreinte puissante et douloureuse sur mon bras. Je connais la sensation de cette main et sa chaleur se mélange étrangement avec cette colère grandissante en moi qui se bat avec la peine.

« Lâchez-moi. » Je sanglote, luttant durement jusqu’à ce que je sente sa poigne se desserrer. Il n’essaye pas de me retenir à nouveau. Bien lui en fasse. Il ne voudrait pas être sur le chemin de ma colère maintenant. La part rationnelle de mon esprit sait que rien de tout cela n’est de sa faute. Non, j’ai assez réussi à me tromper toute seule, espérant quelque chose qui n’avait apparemment jamais existé. Colère et peine, deux ingrédients puissants. Luttant en moi, chacun essaye de prendre le dessus, m’entraînant avec eux. Remplaçant effectivement tout raisonnement qui me restait. Je le déteste. Je l’aime. Je ne veux jamais le revoir. Je le veux.

Je traverse le vestibule vers la réception. Je suis consciente qu’il me suit, quelques pas en arrière. Pense probablement que j’ai maintenant dépassé le point de non retour. La colère suinte de lui en vagues; même s’il y a de la distance entre nous, je suis également consciente de cela.

Je prends une chambre, je m’empare des clés; il reste quelques mètres derrière moi. Je prends les escaliers car je ne peux assurément pas supporter de me tenir dans l’espace limité et intime d’un ascenseur avec lui si près; il monte derrière moi, ses pas lourds sur l’escalier moquetté.

J’atteins finalement ma chambre, m’engouffre dedans et laisse la porte ouverte. Pas la peine de la fermer, il est toujours derrière moi et si je le fais, il frappera simplement dessus jusqu’à ce que je l’ouvre.

La colère prend officiellement le dessus sur la peine maintenant, et je bouillonne pratiquement. Que veut-il de moi ? Je viens juste de le libérer, non ? Il ne me veut pas. Alors pourquoi est-il en colère après moi ? C’est le moment pour lui maintenant de montrer une réaction !

Le claquement de la porte, bien qu’attendu, me fait sursauter. Je me retourne vivement et lui fait face.

à suivre...
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mimi
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MessageSujet: Re: A Tangled Bed Sheet ( terminée )   A Tangled Bed Sheet ( terminée ) Icon_minitimeSam 7 Juil - 14:25

- Que voulez-vous, Harm ?

- Une explication pour votre comportement bizarre serait un début !

Il est planté là, comme le grand Mr Macho, ses bras croisés sur son torse. Un geste que je reconnais tout de suite. C’est arrogant et coléreux, protecteur et rejetant. Se refermant à tout. Se refermant à moi. Ça me rend si furieuse que je sers mes poings.

- Je n’ai rien à vous expliquer !

Je crie maintenant.

- Vous êtes celui qui n’a rien dit ! Je dis dit quelque chose comme ça et vous restez simplement là !

- Merde, Mac, crie-t-il en retour, putain, qu’est-ce que vous vouliez que je dise ? Vous avez déclaré la fin; il ne me semblait pas qu’il y avait beaucoup plus à dire après ça !

Je le dévisage, choquée par les mots grossiers sortant de sa bouche. Il n’est jamais grossier devant moi. Il me dévisage également, ses yeux froids.

- Vous auriez pu me contredire. Vous vous battez pour tout et tout le monde, sauf pour moi !

- Et comment appelez-vous ceci ? Je suis venu ici pour vous ! J’ai tout abandonné pour vous sauver la vie ! Et qu’est-ce que je trouve ? Vous toute intime avec Webb !

Il relâche sa position et marche vers moi. En colère. Tel un prédateur.

- Il n’y a rien entre Webb et moi. Et qu’est-ce que ça veut dire de toute façon ? Que je mérite d’être sauvée seulement si je suis libre ?

Je fulmine en m’éloignant, inconsciente de tout sauf de mes pensées tourbillonnantes. L’une après l’autre, elles sortent, non vérifiées et non censurées.

- Et libre pour quoi ? Je pense que c’est devenu clair que vous ne me vouliez certainement pas !

Ça me vide, cette discussion, la douleur. Comme un ballon avec un trou dedans. Atrocement lentement et néanmoins mortellement.

- Alors, qu’est-ce que vous voulez vraiment ? Pour une fois, dites simplement ce que vous avez à dire. Admettez que vous avez de vrais sentiments !

- Moi ? ricane-t-il.

Il me fait face.

- Écoutez l’hôpital qui se fout de la charité !

Subitement, ce qui sort de sa bouche me fait prendre un fou rire. Je deviens même hilare. Je ricane, commence à glousser. Cette conversation me donne un coup de fouet.

- Ce n’est pas drôle, Mac !

- Non, ça ne l’est pas, j’admets en rigolant hystériquement. Mais c’est ça ou bien pleurer.

Et avec simplement ce seul mot, les larmes sont de retour. Est-ce que la folie ressemble à ça ? Je suis déchirée par des sanglots qui viennent de si loin en moi que je ne peux pas bouger, pas penser, pas respirer. Et soudain, il est là. Enroulant ses bras puissants autour de mon corps ankylosé, me retenant étroitement contre lui.

- Chuuut, ça va, murmure-t-il en traçant des cercles apaisants dans mon dos.

Mais rien ne va. Je suis subitement là où j’ai toujours voulu être et tout sonne faux. Qu’il soit damné, je n’ai pas besoin de sa pitié. Je me débats; il m’étreint simplement plus étroitement. Je veux tellement plus et je ne peux pas l’avoir. Pourquoi me fait-il ça ? Mes poings sont serrés; je les martèle contre son torse quand toute l’agonie sort de moi. Les semaines de tension, les cris de Clay, le couteau de Sadiq, tout ce sang, la peur, toujours la peur…et toutes les fois où j’ai dormi, rêvant de lui; espérant à chaque réveil qu’il viendrait. Pour moi. Tout en craignant de ne plus jamais le revoir. Harm.

- Ça fait mal, Harm, je gémis, mes poings attaquant toujours mollement son torse. Ça fait tellement mal…

- Je sais, bébé.

Sa voix, un murmure rauque. Chaque caresse de ses doigts, un réconfort. Enlevant la blessure, la colère, la peur, caresse par caresse.

- C’est terminé, maintenant, Laissez tout sortir. Tout va bien aller…

Je veux le croire. Le combat sort de moi et mes membres s’affaiblissent. Je continue de pleurer mais les sanglots agonisants sont remplacés par un flot de larmes plus languissant. Il me tient toujours étroitement, cachant ma tête dans son cou.

La conscience revient par bribes. Je devrais me sentir gênée par mon explosion mais je ne peux pas trouver l’énergie. Au lieu de ça, je me délecte de son odeur, si séduisamment familière. Les muscles puissants de son torse sous mes doigts, de bas en haut, ils suivent chaque respiration qu’il prend, de bas en haut. Je soupire contre le creux de son cou, et une rangée de chaire de poule traverse sa peau. Tout de cet homme est bouleversant.

Sentant sa respiration s’accélérer, je lève les yeux vers lui. Et ce que je vois me coupe le souffle. Il ne reste plus aucune froideur dans ses yeux. Elle a été remplacée par une passion brûlante. Ses mains s’accrochent à mes flancs, tenant étroitement mes hanches contre l’évidence de son désir.

Subitement, il se jète sur moi. Ses lèvres s’emparent des miennes avec force, sans retenue, sans échappatoire, sans excuses. Le baiser est vigoureux et sauvage, et je le retourne avec tout ce que je suis. Nos langues se rencontrent et se battent, les dents se cognent, les lèvres sont mordillées. Huit années de besoin primitif à peine contrôlé nous rendent victimes de leur force. Il envahit ma bouche, l’exploration qu’il fait de moi si intense qu’un gémissement surgit du plus profond de moi et je mord sa lèvre inférieure. Le goût cuivré du sang ramène un peu de conscience mais au lieu de se dégager, il déplace une main dans mes cheveux, me maintenant tout près, tout en modérant la sauvagerie. Tendrement, il caresse mes lèvres avec les siennes et puis, nous nous rejoignons une fois de plus. C’est doux et fiévreux, tendre et passionné, le tout emballé dans une seule chose. Des flots de chaleur se déversent dans chacun des membres de mon corps avant de s’installer lourdement au creux de moi. Je gémis dans sa bouche et puis je tombe, tombe, tombe.

C’est le véritable besoin d’air qui nous fait finalement nous séparer ; nous haletons fortement tous les deux. Peu à peu, je prends conscience que ses mains se sont glissées sous ma chemise et qu’elles brûlent la peau nue de mon dos, tandis que mes mains étaient occupées à déboutonner sa chemise. Je sens les poils de son torse chatouiller les paumes de mes mains et la chaleur se décharge en moi. Des sonnettes d’alarme retentissent dans ma tête. Trop rapide. Il n’y a pas si longtemps, j’étais convaincue qu’il ne ressentait pas ce que je ressentais pour lui. Qu’il ne voulait pas de moi. Et maintenant, on s’embrasse comme si c’était la fin du monde. Je lève les yeux vers lui et ses yeux sont vitreux, les paupières lourdes et brillants de désir.

Je me dégage lentement de son étreinte et me réfugie près de la fenêtre. J’ai besoin de penser et je ne peux pas le faire avec lui si proche. Il ne dit toujours pas un mot. Ça ne peut pas être simplement une histoire de besoin et de désir, de désespoir après avoir survécu des situations insoutenables; Je veux et j’ai besoin de tellement plus de sa part, mais plus il reste silencieux, plus je suis convaincue que c’est tout ce qu’il y a.

J’ai chaud et je suis préoccupée alors je pose mon front contre la surface fraîche de la fenêtre. Elle donne sur le devant de l’hôtel et sur cette fichue station de taxi. Je me rappelle vaguement que nos bagages étaient là-bas ; ils n’y sont plus.

- Je n’aurai pas de pyjama ce soir.

C’est la première chose qui me vient à l’esprit et qui sort. Je soupire, mon souffle faisant un cercle de buée sur la vitre.

En trois longues enjambées, il est derrière moi. Se laissant aller contre mon dos. Son corps est collé au mien de haut en bas. Ses bras s’enroulent autour de moi, ses mains se posent contre mon ventre. Mon corps me trahit. Il succombe aux sensations une fois de plus, faisant palpiter mes entrailles. Il est chaud et fort, viril et désirable, et chaque fibre de mon corps crie pour lui.

- Tu n’auras pas besoin de pyjama ce soir.

Il murmure près de mon oreille et je frissonne.

- Ce soir, je te veux chaude et nue, vibrante sous moi, abandonnant toute raison et tout contrôle.

Chaque mot, une promesse rauque tandis que ses mains se promènent. L’une en haut, vers le dessous de mes seins. L’autre en bas, plongeant, de plus en plus bas, insupportablement près de l’endroit où tout mon être se rejoint en un point douloureux. Oh, Mon Dieu, c’est « Harm le sauvage », me faisant sienne.

- Tu ne peux pas juste me sauter et puis me jeter à nouveau demain matin. Malgré ce que tu semble penser, je ne suis pas une putain !

Je ne sais pas d’où cela vient. J’ai à peine finit de parler quand il me fait vivement tourner, attrapant mes avant bras, me secouant jusqu’à ce que je le regarde.

- Mais merde, Mac, d’où est-ce que ça vient ? Je ne penserai jamais ça de toi ! Tu es la femme la plus stupéfiante que j’ai jamais rencontré !

Son étreinte sur mes bras s’adoucit ainsi que sa voix.

- Ne sais-tu pas de quoi il s’agit ?

- Non ! je crie. Je ne sais pas.

Mes yeux l’implorent, le supplient de me dire quelque chose, n’importe quoi. Je n’ai pas besoin des véritables mots, mais de quelque chose que je puisse comprendre.

- De quoi as-tu si peur, Harm ? Pourquoi tu ne peux pas me le dire ? S’il te plait, dis-moi ce que tu ressens. Ça me déchire.

Je peux la voir, la bataille qui fait rage en lui. Les émotions galopent dans ses yeux, sa respiration lourde et laborieuse. La tension crispe ses muscles ; je peux le sentir dans les mouvements inconscients de ses doigts contre mes bras. Je comprends subitement que c’est son point de rupture. Je me suis effondrée émotionnellement plus tôt et maintenant, c’est son tour. Il essaye de garder le contrôle, se battant avec lui-même. Et la compréhension la plus fondamentale d’Harmon Rabb Jr. est à nouveau au premier plan de mon esprit; quelque chose que j’ai toujours su et pourtant jamais proprement analysé. Attachement, amour, et peur de perdre. Pour lui, tout ça est inextricablement entremêlé.

Je touche son visage avec mes mains, caressant son front et ses joues, espérant que cela l’apaisera et le calmera.

- S’il te plait, Harm, tu peux me le dire, je murmure en le regardant dans les yeux. Quoique ce soit, tu ne me perdras pas. Je ne pars pas. Tu ne vas jamais me perdre. Dis moi, pourquoi es-tu venu jusqu’ici ?

Un sanglot étranglé surgit de lui et la chose la plus incroyable se produit juste devant mes yeux. Tout le reste devient flou et ce qui reste est Harm, nu et brut.

- Parce que je t’aime.

Il me reprend dans ses bras, me tenant si étroitement que je peux à peine respirer.

- Mon Dieu, je t’aime tellement. J’avais si peur de te perdre. Je ne peux imaginer ma vie sans toi, Sarah.

Je pleure à nouveau ; pendant des années, j’ai espéré qu’il ressentirait cela pour moi et ça semble presque irréel maintenant. J’enroule mes bras autour de lui, laissant courir mes mains le long de son dos tout en enfouissant mon visage dans son cou.

- Je t’aime aussi. Tellement. Je ne peux pas me rappeler d’un moment où ça n’a pas été le cas.

Nous sommes maintenant tous les deux exposés et vulnérables, totalement ouverts l’un à l’autre. Et avec une clarté soudaine, je sais que ça y est, c’est notre chance de toute une vie, notre éternité. Ça y est, pour nous. Nous. Quatre lettres, liées ensembles. Formant cette entité magnifique et ce changement de vie.

Je me sens chaude et frissonnante et je commence à laisser de doux baisers glisser sur ses clavicules, en remontant dans son cou, sur sa mâchoire. Et puis, on s’embrasse à nouveau, lentement et profondément, explorant tout ce que l’autre a à donner. Mes pieds quittent le sol quand il me soulève et me maintient dans les airs, tout en fusionnant ses lèvres avec les miennes. Le désire bouillonne dans mes veines, me laissant me sentir chancelante et lourde et je m’accroche à lui avec tout ce que je suis. Un gémissement rauque gronde dans sa poitrine et le baiser change de rythme, devient passionné et demandeur. Il n’y a aucune retenue cette fois.

Il me porte jusqu’au lit et m’y dépose au milieu. Je lutte avec les couvertures, les jetant sur le sol tout en l’attirant sur moi. Il se laisse tomber sur moi et on s’embrasse, avec enthousiasme et détermination. Il mordille un chemin le long de ma joue, de mon cou et de ma peau. Tout mon être frissonne de désir. Ce dernier se concentre dans mon ventre et je suis perdue, inconsciente de tout sauf de lui. J’agrippe sa chemise et, quand elle a enfin disparue, mes doigts errent sur ses bras musclés et forts, son torse, ses abdos. Ma chemise rejoint rapidement la sienne sur le sol et ils fait courir des baisers le long de mon soutien-gorges tandis que ses mains partent en exploration. Je monte en flammes et nous en sommes seulement au début.

C’est presque spirituel quand on s’unit finalement, franchissant cette dernière barrière. Soutien-gorge, jupe, jean, sous-vêtement, tout ça s’évapore littéralement de nos corps tandis que nos doigts, nos lèvres et nos langues partent à la découverte de l’essence de l’autre. J’ai chaud et je suis nue, me tortillant sous lui, abandonnant tout contrôle et toute raison tandis qu’il provoque des sentiments en moi que je n’ai jamais connu de cette façon avant. Pourtant, j’ai encore mal et je me sens vide et j’enroule mes jambes autour de ses hanches, l’encourageant à continuer. On se regarde l’un l’autre quand il vient en moi et mon corps frémit à cette réalisation. Immobiles durant un long moment, je me révèle dans les sensations bouleversantes de notre union ; corps, esprits et âmes devenant un. Ses yeux, ses magnifiques yeux expressifs me disent qu’il est tout autant impressionné que moi. Et puis, nous bougeons, chacun encourageant l’autre simultanément. Je plane de plus en plus haut, le sentant avec moi quand nous approchons cette falaise toujours insaisissable, et puis quand nous en franchissons le bord ensembles. Le monde devient noire mises à part les étincelles colorées qui flamboient en moi.

Une autre belle journée me salue quand je me réveille finalement le lendemain matin. La lumière du soleil filtre à travers les fenêtres en de larges rayons, plongeant la pièce dans une lumière chaude et brillante. Je suis les rayons sur leur chemin à travers la pièce, sautant par-dessus les oreillers et les couvertures éparpillés sans dessus-dessous sur le sol autour du lit, trébuchant ça et là par-dessus un morceau de nos vêtements. Mes yeux poursuivent la lumière du soleil tandis qu’elle grimpe sur le lit, et touche l’homme allongé à côté de moi. Enfin, plutôt à moitié sous moi. Ma tête est posée contre son torse et je peux sentir chacun des mouvements qu’il fait dans sa respiration calme et ensommeillée. Tout ce qui reste sur le lit, à part nous deux bien sûr, et un drap de lit solitaire. Il est emmêlé et enroulé autour de nos deux jambes, comme s’il essayait de nous maintenir en place jusqu’à ce que nous ayons tout le repos dont nous avons besoin. Les choses étant ce qu’elles sont, nous n’avons pas exactement beaucoup dormi. Encore et toujours, nous avons continué de nous chercher, insatiables dans notre quête pour devenir un, puis à nouveau, revenir pour plus. Je suis épuisée et je ne me suis jamais sentie mieux auparavant de ma vie. Le sommeil est surestimé. Je me débats avec ce draps et lui donne des coups de pieds jusqu’à ce qu’il trouve sa bonne place avec tous les autres sur le sol. Libérée, je m’enroule complètement autour de lui et commence à faire glisser des baisers doux et taquins sur son torse. Je sens ses bras venir dans mon dos et je lève les yeux. Ses cheveux sont ébouriffés, son menton barbu; il ne m’a jamais paru aussi sexy avant. Il me regarde à travers ses yeux aux paupières lourdes, un sourire satisfait sexy plaqué sur son visage. Je fonds littéralement.

- Bonjour, Beauté.

Oui, c’est certainement une bonne journée.

FIN
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