Une belle et grande famille [terminée]

une petite suite ce matin et une autre ce soir

Washington D.C, Maison près de Falls Church
Entrée
15h00

A peine 1 mois qu’ils étaient ensemble et déjà ils avaient trouvé la maison de leurs rêves. Là, ils signaient les papiers avant de pouvoir vivre dans leur petit chez eux.
Quand ce fut terminé ils se tournèrent vers leur maison où il y avait une cuisine américaine, un grand salon, avec une cheminée, relié à la salle à manger, une cave aménagée en buanderie et en salle de sport, en haut des immense escaliers 6 chambres et 3 salles de bains et un nouvel escalier qui menait au grenier. Dans le jardin un petit potager, quelques arbres fruitiers et bien sûr une piscine gigantesque avec une terrasse. Dès qu’ils l’avaient vu ils avaient eu le coup de foudre.
H- Voila, on l’a notre chez nous.
M- Oui, tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureuse.
H- Si, je suis aussi heureux que toi.

Washington D.C, Maison des Rabb
Salon
20h00

Ce soir, Harm avait invité leurs amis à venir manger chez eux et tant qu’à faire leur dire la vérité sur la situation qu’il partageait avec Mac. Mac n’était pas au courant car Harm pensait que ça allait la stresser plus qu’elle ne l’était déjà depuis quelques temps, il lui avait fait croire qu’il avait préparé un dîner aux chandelles sans les enfants, qui seraient chez Harriet.
H- Sarah, tu es waou…
M- Merci.
Sa robe noire lui arrivait aux genoux et était décolletée juste ce qu’il fallait. Quelqu’un toqua à la porte.
M- T’attends quelqu’un ?
H- Euh bah en fait j’ai organisé un grand repas avec tout le monde en pensant que l’on pourrait leur dire.
M- T’aurais pu me le dire…
Il ne put pas l’entendre car il était déjà parti pour ouvrir.

Durant la soirée

Harm venait de pendre Mac à part, ils n’avaient toujours pas dit leur petit secret.
H- Je ne veux pas le dire si tu n’es pas prête.
M- Pourquoi tu ne m’en as pas parlé ?
H- Je te sentais stressée et fatiguée.
M- Dis moi la vérité pourquoi tu ne m’en as pas parlé ? Elle criait maintenant et ses yeux étaient très humides.
H- Bon je voulais le dire parce que ça me rongeait de l’intérieur. Je ne me sentais pas bien.
Il pleurait et elle le prit dans ses bras.
M- Mon grand nounours va pas bien et il me le dit pas… elle lui fit un petit bisou Harm, plus sérieusement, si tu n’allais pas bien pourquoi tu ne me l’as pas dit ?
H- Pas envie de montrer mes faiblesses.
M- T’es trop craquant quand t’es comme ça, ça me donne envie de te sauter dessus mais je vais attendre.
Il la regarda et ils s’embrassèrent avec beaucoup de passion.

Au même moment à l’intérieur

Kim et Ryan s’étaient mis debout sur la table et tout le monde les observait.
R- Bon bah on a quelque chose à dire …
K- De très, très, très important. Papa et maman y sont…
K&R- Amoureux.
R- Ils se font des bisous tout le temps…
K- et sur la bouche en plus…
R- et pleins de câlins…
K- et y rigolent souvent ensemble…
K&R- et y nous on dit qu’un jour ou l’autre on aurait un nouveau petit frère ou une nouvelle petite sœur.
Tout le monde se posait des questions mais le seul à poser la question fatidique fut l’ex- amiral.
AJ- Qui sont papa et maman ?
K- C’est papa et maman.
AJ- Oui, mais qui c’est ?
R- Elle vous a répondu c’est papa et maman.
Ha- Attendez monsieur, il lui fit les yeux noir, euh AJ, comment s’appellent-ils ?
R- Papa c’est Harm…
K- Maman c’est Mac.
GC- Quoi ?
K- Oups, je crois qu’on a gaffé.
La porte s’ouvrit et Mac et Harm apparurent.
M- On a quelque chose à vous dire…
H- On est ensemble.
GC- On le savait déjà grâce à vos « enfants ».
R- On est désolé de l’avoir dit mais un secret c’est plus marrant quand tout le monde le sait.
M- Un secret c’est fait pour ne pas être répété.
H- Bah au moins tout le monde est au courant. Je vais en profiter pour vous dire que Sarah et moi allons nous marier très prochainement.
M- Quoi ?
H- Oui, je veux que tu deviennes madame Rabb bientôt, j’en ai marre d’attendre.
M- Ah…
Elle l’embrassa rapidement sur le coin de la bouche.
AJ- Félicitations.
La fête reprit son cours et fut une soirée mémorable dans la tête de chacun.

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre conjugale
06h00

Le réveil sonnait depuis une bonne minute, Harm qui était réveillé enserra Sarah qui n’arrivait pas à se lever et elle ne bougea pas.
H- Sarah ça va ?
M- Dodo, j’suis fatiguée.
Elle glissa sa tête sous son oreiller.
H- Sarah, on doit aller travailler. Depuis que le général nous a dit qu’il nous gardait sous son commandement tu es arrivée 27 fois en retard sur 29 jours à croire que je déteins sur toi.
M- Dis lui que Kim est malade.
H- Non, tu vas te lever et aller prendre ta douche.
M- D’accord.
H- Je descends pour faire le petit déjeuner des monstres. Quand je remonte, si tu es encore au lit, abstinence jusqu’au mariage.
Mac se leva directement.
M- C’est bon, je suis debout.
H- Bonjour, il l’embrassa, je t’aime.
Il partait tandis qu’elle se dirigeait vers la salle de bain quand elle eut un vertige et tomba. Il courut vers elle.
H- Mac, ça va ?
M- Harm, Harm ne t’inquiète pas ce n’est rien, j’ai juste faim.
H- Tu es sûre ?
Il la prit dans ses bras et commença à descendre les escaliers.
M- Tu fais quoi ? Je dois prendre ma douche.
H- J’ai décidé que tu allais déjeuner avec les enfants et qu’après on prendrait la douche ensemble.
M- Ca me convient.
Quand ils arrivèrent en bas, ils tombèrent nez à nez avec Kim qui avait pris un pull de Mac comme doudou, elle le tenait en suçant son pouce mais vu sa petite taille le pull traînait par terre.
K- Pourquoi tu portes maman ?
H- Elle est très fatiguée.
Il la déposa et elle prit la petite dans ses bras.
M- Alors bien dormi ?
K- Oui.
Leur conversation continua pendant le chemin vers la cuisine

20 minutes plus tard

La petite famille avait terminé de déjeuner et le couple se préparait à aller prendre leur douche, les enfants quand à eux regardaient la télé. Une fois qu’ils furent en haut, les enfants commencèrent à parler.
K- Pourquoi papa il portait maman ce matin ?
R- Je sais pas, pit-être elle s’est cogné le pied sur le lit comme moi il y a 3 jours.
K- Je vais aller lui demander.
R- Mais y nous on dit de rester en bas.
K- J’veux savoir !
Elle courut dans les escaliers et atterrit juste devant la porte de la salle de bain. La petite fille toqua mais personne ne répondit tout ce qu’elle put entendre fut des petits cris et l’eau de la douche. Elle poussa la porte mais ne put rien voir à cause des vapeurs d’eau.
K- Maman ? T’es là maman ?
M- Kim ? qu’est-ce que tu fais là ? Sors de là tout de suite, elle criait.
K- Mais…
M- Sors!
La porte se referma en claquant.
H- Sarah, tu y as été un peu fort, non ?
M- Non!
Quand elle sortit de la douche, elle fut pris d’un nouveau vertige et retomba aux pieds de Harm.
H- Mac, je vais appeler le général pour lui dire que tu es malade et que tu ne viens pas.
M- Non!
Elle se releva et partit entourée d’une petite serviette.

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre de Kim
06h45

Après s’être habillé, il était descendu et n’avait pas trouvé la petite alors il était remonté pour aller voir dans sa chambre. Quand il entra dans la pièce, il la vit recroquevillée dans un coin de son lit.
K- Pourquoi maman elle m’aime plus ?
Il vint s’asseoir à côté d’elle et la prit dans ses bras.
H- Maman t’aime toujours, mais aujourd’hui elle n’est pas de bonne humeur.
Elle frotta ses yeux pour faire partir les dernières larmes qu’il y avait et prit la main de son père pour l’emmener dans le couloir. Ils arrivèrent en face de la chambre où Mac était. Elle toqua.
M- Entrer.
K- Maman tu m’aimes encore ? Elle s’était approchée d’elle tout doucement.
Elle ne répondit pas mais se mit à genoux pour lui faire un câlin avec pleins de bisous. Ryan qui venait d’arriver, découvrit la scène. Il courut vers Mac et Kim et il se glissa dans le grand câlin qui fut par la suite rejoins par Harm.
M- Je vous aime très fort tous les trois.

Washington D.C., QG du JAG
Kitchenette
10h00

Mac, Harm et le général prenaient leurs petits cafés durant la pause du matin.
GC- Alors la vie de famille, pas trop fatiguante ?
M- Non juste génial.
GC- Et le mariage, tout est prêt ?
H- Oui.
M- Plus que 4 jours, 1heure, 37minutes et 14 secondes à attendre.
Mac eut un nouveau vertige et tomba pour la troisième fois. Ils la remirent sur pied.
H- Mac je t’avais dit que t’aurais pas du venir.
M- C’est rien j’te dis.
GC- Colonel, je vous ordonne de rentrer chez vous vous reposer. Capitaine, je vous donne votre semaine, occupez vous bien d’elle, je veux voir une mariée rayonnante samedi.
H- Oui, monsieur.

Outin ba moi je veux leur maison mdrr !!!!!! Tout pareil!!!!!!!!!
Ah ils sont trop mignons!!!! tous les 4 bientôt 5 !!!!!

merci pour les coms

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre conjugale
04h00

Le couple de jeunes mariés venait de se mettre au lit.
M- T’as fini ta crise de jalousie mon gros nounours ?
H- Non !
M- Allez arrête de faire la tête, viens faire un câlin.
H- Non !
M- Ah d’accord, je retiens.
Elle se leva et partit de la chambre. Il ne la suivit pas mais quand il entendit des pas dans les escaliers il décida d’aller la chercher. Il la découvrit allongée sur le canapé sous une petite couverture.
H- Sarah, je disais ça pour rire.
M- Moi, je ne rigolais pas.
H- Reviens s’il te plaît.
M- Non !
H- Sarah s’il te plaît, Sarah…
M- Non !
H- D’accord.
Il lui empoigna la taille et la prit sur son épaule. Elle lui martelait le dos de coup de poing. Arrivé dans la chambre, il la posa sur le lit et s’allongea sur elle.
M- Tu vas arrêter ça tout de suite.
H- Non, je ne veux pas qu’on se couche fâché. Je suis désolé et je m’excuse.
M- Laisse moi partir.
H- Non, c’est moi qui vais partir. Bonne nuit…souffla-t-il quand il passa le pas de la porte.
M- HARM ! Elle hurla son prénom de là où elle était.
Il revint sur ses pas et fut surpris quand elle lui sauta dans les bras.
M- Désolée. Câlins. Bisous.
Harm la plaqua contre la porte et lui en fit voir de toutes les couleurs puis ils inversèrent les rôles.

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre conjugale
10h00

Harm encerclait sa tendre épouse avec ses bras puissant.
M- Bonjour.
H- Bonjour. Tu veux quelque chose ?
M- Un câlin, du chocolat, de la chantilly, des fraises, un bon bain chaud, Kim et Ryan et puis c’est tout pour l’instant je crois.
H- Bon, je vais aller chercher tout ça.
M- Je veux mon câlin avant que tu ne partes.
Il la prit dans ses bras et les enfants qui passaient dans le couloir vinrent les rejoindre.
H- Je vous laisse, je vais chercher tout ça en bas.
M- Merci.
R- C’est quand qu’on l’a notre petit frère ?
K- Mais faut attendre que maman elle grossisse.
M- Ca va être long.
R- Long comment ?
M- Plusieurs mois.
R- C’est trop long, moi je veux que ça soit plus court.
M- Euh, je peux rien y faire.
R- Si c’est pas moins long, bah moi je te parle plus.
K- Maman, tu promets que ça sera un garçon.
M- Euh, bah ça non plus je peux pas choisir.
K- Tu peux rien choisir. C’est nul, moi non plus je te parle plus si c’est une fille.
M- Vous pouvez descendre regardez la télé et dire à papa de monter s’il vous plaît.
K&R- Oui.
Ils partirent et 5 minutes plus tard Harm arriva avec un plateau plein de bonnes choses.
H- Ca ne va pas Sarah ? T’as l’air triste.
M- Ryan et Kim m’ont dit qu’ils ne me parleraient plus si c’était une fille et si ça devait prendre trop de temps.
Il la prit dans ses bras et essuya les quelques larmes qui avaient coulées sur ses joues.
H- T’inquiètes pas, ils ne le feront pas, ils t’aiment trop pour te bouder.
M- T’es sûr de ça ?
H- Oui. Allez mange.
M- J’ai plus envie.
H- Ca marche pas, tu vas manger ou je te donne la béqué.
M- Le chantage ça marche pas.
H- Si ma puce ça va marché.
Il prit de la crème chantilly sur le bout de son index et le porta jusqu’à la bouche de Mac. Elle lui attrapa le bout du doigt et le lécha.
H- Tu vois tu manges.
M- Oui, mais que comme ça.
Ils finirent de déjeuner en faisant avec chaque aliment un nouveaux jeux.

la suite demain

je me suis planté j'ai oublié le mariage

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre conjugale
10h45

Mac avait été forcée de se mettre au lit tandis que Harm était parti cuisiner un petit truc. Il entra dans la pièce avec un bol fumant.
M- C’est quoi ?
H- Un chocolat chaud.
M- Merci, mais j’aurais pas dû rentrer. Je me sens très bien.
H- Tu te mens à toi même, ça fait une semaine que je dois te tirer du lit tous les matins, que tu as des nausées et depuis ce matin tu as des vertiges. Sarah réfléchis tu as les symptômes d’une femme enceinte, peut être l’enfant que l’on attend…
M- Je veux pas me faire de faux espoir si je suis pas enceinte… je serai…
Il lui prit les mains.
H- Tu veux que j’aille acheter un test de grossesse pour pouvoir savoir.
M- Allons y ensemble mais juste après mon chocolat chaud.
H- Toujours aussi gourmande.

Washington D.C, Maison des Rabb
Salle de bain
15h00

Ca faisait déjà 10 minutes qu’elle était dans cette salle de bain, il en avait marre d’attendre et décida d’entrer. Elle était assise sur le sol avec le test dans les mains.
H- Alors ?
M- Je suis enceinte. Tu vas être papa.
Il la prit dans ses bras, la fit tourner en l’air puis la reposa pour l’embrasser. Le reste de l’après-midi se passa dans le lit.

Washington D.C, Maison des Rabb
Jardin
14h00

Le mariage s’était bien déroulé, tout le monde était heureux surtout les jeunes mariés. Ils étaient au milieu de la piste de danse pour ouvrir le bal avec une valse. Mac avait posé sa tête sur l’épaule de son mari.
M- On va leur dire quand pour le bébé.
H- En tout cas avant que les deux monstres ne le disent.
La musique changea et d’autres couples de personnes vinrent rejoindre la piste de danse, ils en profitèrent pour sortir et partir chacun de leur côté. Mac alla vers Harriet tandis qu’Harm allait vers A.J.
Ha- Vous êtes magnifique dans cette robe madame.
M- Merci mais pas de madame et tutoyons-nous, d’accord ?
Ha- D’accord.
M- A.J. junior et James s’entendent bien avec Kim et Ryan.
Ha- Ca va faire un malheur quand ça sera grand tout ce petit monde.
M- Et le groupe va s’agrandir quand les jumeaux vont pouvoir marcher.
Ha- Oui, on va bien rire.
Elles parlèrent enfants, vêtements, cinéma et d’autres choses pendant un certain temps et se séparèrent quand Bud vint demander à danser avec la mariée.

Au même moment

AJ- Harm, vous laissez déjà votre femme seule ?
H- Non, on a parlé de quelque chose ensemble et elle m’a proposé de vous demander d’être le parrain de notre enfant.
AJ- Mac est enceinte ?
H- Oui.
AJ- C’est formidable.
Tout à coup un bruit strident provenant du micro traversa le jardin. C’était Kim, Ryan, A.J. junior et James qui étaient montés sur l’estrade.
R- Bah maman elle attend un bébé…
K- Elle nous l’a dit ce matin.
R- Mais chut, faut pas le répéter c’est un secret.
Tout le monde se tourna vers eux.
AJ- Bonne chance, dit-il à l’attention de Harm.
Le couple se dirigea vers l’estrade.
H- On avait l’intention de le dire.
GC- Avant que vous n’accouchiez ?
M- Oui.
H- On ne voulait pas vous l’apprendre comme ça.
GC- On apprend beaucoup de chose grâce à vos enfants.
R- Ils nous disent tout.
K- Nous on fait que répéter.
Mac s’accroupit pour les prendre dans ses bras.
M- Petits monstres c’était un secret, fallait pas le répéter.
H- C’est pas cool, c’est tout le temps eux qui disent les grandes nouvelles.
M- Et voilà que je me retrouve avec un quatrième enfant. En plus il nous fait une crise de jalousie.
H- Non, mais c’est vrai.
R- Oh il est jaloux papa. C’est trop marrant.
K- Ouais.
Tout le monde riait sauf Harm. La fête continua, Harm se faisait taquiner par ses amis et même par sa femme.

Trop Ah les sales gosses !!!! Ro pi Harm et Mac vraiment j'adore, parce qu'ils sont tout mimi pi Harm qui se la joue pov petit soumis mdrrr sont adorables !!

une tite suite

Washington D.C, Maison des Rabb
Piscine
15h00

Harm était dans la piscine avec Kim et Ryan tandis que Mac bronzait sur le bord.
K- Pourquoi tu viens pas dans l’eau, maman ?
M- Fatiguée.
H- Viens, s’il te plaît, je te fais un massage.
M- Tu ne me coules pas ?
H- Non.
Elle se glissa doucement dans l’eau et il vint se placer derrière elle pour lui faire son massage.
H- Détendu ?
M- Oui.
H- Les enfants vous n’avez rien à dire à maman ?
K- On est désolés d’avoir été méchants, ce matin…
R- On ne voulait pas te faire pleurer.
K- Papa, y nous a expliqué pourquoi tu ne pouvais pas choisir.
R- Et pis de toute façon, il aurait fallu attendre…
K- Et pis si c’est une fille je lui apprendrais à se défendre des méchants garçons.
Elle ouvrit ses bras et ils vinrent se faire cajoler une nouvelle fois tandis que Harm eut droit à un grand sourire et baiser rempli de tendresse et d’amour.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau de Mac
12h00

Quelques mois avaient passé depuis le mariage, son ventre commençait à être bien arrondi.
H- Coucou, tu viens manger.
M- Pas le temps. Cour martiale.
Quand elle parlait en mot clef Harm savait que ça voulait dire qu’elle avait un problème.
H- Sarah, viens sinon je t’emmène de force.
M- J’arrive dans 5 minutes d’accord ?
H- Non ! Tout de suite !
Il s’approcha du bureau et ferma le dossier qu’elle lisait.
M- Chéri…
H- Tu viens.
Il lui fit son flyboy grin et lui tendit la main qu’elle saisit.
M- Allons y.

Washington D.C., QG du JAG
Cantine
12h20

Harm s’assit en face de Mac qui n’avait presque rien pris.
H- Mac, tu ne vas pas manger que ça j’espère.
M- Bah si.
H- Sarah qu’est ce qui va pas, en ce moment ? Tu es toute triste.
M- J’ai envie de câlins.
H- C’est pour ça que tu es toute triste pourtant je t’en fais des câlins.
M- J’en veux tout le temps. On peut aller dehors pour parler, j’ai besoin de sortir.
H- D’accord.
Ils posèrent leurs plateaux et partirent marcher dans les rues alentours.
H- Alors ma petite puce, comme ça on veut des câlins.
Il ouvrit les bras et elle vint s’y caler.
H- Alors ?
M- Ca va tout de suite mieux quand je suis dans tes bras.
H- Je t’invite au restaurant ce soir d’accord ?
M- Et les enfants ?
H- Mince, on pourrait demander à Harriet.
M- On pourrait se faire un petit repas à la maison avec un feu de cheminée que tu ferais.
H- D’accord, tu serais plus heureuse si après on se faisait plein de câlins.
M- Oui !
H- Alors on fait comme ça.

Washington D.C., Maison des Rabb
Salon
21h00

Les enfants couchés, ils étaient tranquilles pour dîner devant la cheminée en amoureux. Mac s’était adossée à Harm pour qu’il puisse lui faire des câlins et des petits bisous toute la soirée.
M- J’ai envie de toi !
H- Quoi ?
M- J’ai envie de faire l’amour avec toi.
Elle se leva et le tira jusqu’à ce qu’il se lève et l’emmène dans la chambre.
M- Laisse moi faire.
Elle commença à se déshabiller devant lui et une fois qu’elle fut nue, elle se colla contre lui et le déshabilla. Ses mains glissèrent vers l’objet de ses désirs.
H- Sarah, c’est… c’est…
La nuit se poursuivit entre caresses et câlins très proches.

Au petit matin

M- Harm, réveille toi.
Elle était à genoux sur le lit.
H- Qu’est-ce qui se passe ? dit-il d’une voix encore toute endormie.
M- C’est l’anniversaire à Ryan.
H- C’est ça qui te rend si heureuse ?
Elle s’allongea à coté de lui pour l’embrasser plus passionnément qu’un simple bisou du matin.
H- Waouh !
M- Non, je suis heureuse c’est tout.
H- Les hormones ?
M- Peut- être… Tu viens, on va les réveiller.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre de Ryan
07h00

Harm portait Kim dans ses bras lorsqu’il entrèrent dans la chambre de Ryan. Mac, qui était devant eux, ouvrit la porte et s’assit directement à côté du lit.
M- Bonjour mon bonhomme… chuchota-t-elle à son oreille en lui caressant la tête.
R- Maman, j’ai 4 ans aujourd’hui.
M- Oui tu es un grand maintenant.
R- On va quand même à la garderie aujourd’hui ?
H- Non, on vous amène au bureau le matin et l’après-midi on fait ce que vous voulez.
R- Trop bien, est ce qui aura le général et Bud…
K- Et Jen et …
M- Oui, ils seront tous là.
H- Vous allez vous habillez et on part dans 1 heure.

1 heure plus tard

Tout le monde était prêt sauf Mac qui était en uniforme avec des pantoufles roses.
H- Chérie, on doit partir.
M- Je suis prête, faut juste que je prenne quelques gâteaux parce que j’ai faim.
K- Maman, tu m’en prends aussi, j’ai faim !
M- D’a…
H- Pas le temps. Mac chaussures. Les enfants dans la voiture, les gâteaux au JAG.
2 minutes plus tard, Harm avait fait monter tout le monde dans la voiture et ils étaient en route.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau de Harm
10h00

Mac entra en panique dans le bureau de Harm.
M- Harm t’as vu Kim et Ryan ? Je ne les trouve plus, je leur avais dit de ne pas sortir de mon bureau et ils sont quand même sortis à moins que…
H- Sarah arrêtes de t’inquiéter, quand tu es partie aux toilettes ils sont venus dans mon bureau pour me demander s’ils pouvaient aller voir le général.
Il se rapprocha d’elle jusqu’à l’avoir tout près de lui.
H- Ne stresse plus comme ça, c’est mauvais pour toi et le bébé.
M- Harm j’ai eut peur, je ne veux pas qu’il leur arrive quelque chose.
H- Il ne leur arrivera rien, surtout au JAG.
M- Je les aime, tu le sais ça ?
H- Oui je les aime aussi. Eh chérie ne pleure pas ils vont bien.
Quelques larmes avaient perlé sur ses joues, Harm les lui essuya et l’embrassa.
M- Merci.
Elle repartit vers son bureau pour se dépêcher de finir les dossiers importants. A peine s’était-il rassit dans son fauteuil que Sturgis entra sans frapper.
S- Alors, bientôt papa ?
H- Oui, mais Sarah est stressée.
S- Je vois ça, elle a faillit pleurer au tribunal lorsque le verdict est tombé.
H- A ce point ? J’avais pensé l’emmener quelques jours en vacances chez ma mère mais je n’ai pas eu le temps de lui proposer cette semaine.
S- Harm, fais quelque chose, il faut qu’elle se repose, elle n’en peut plus à mon avis mais elle ne te le dira pas.
H- Je sais mais je ne peux pas faire grand-chose ! J’essaie de m’occuper d’elle mais il y a Kim et Ryan et c’est dur de trouver du temps pour nous.
S- Si tu veux, je peux les garder pendant un week-end et tu le passerais rien qu’avec elle.
H- Tu ferais ça ?
S- Bah oui, si tu veux je peux te les prendre demain soir et tu repasses les rechercher dimanche soir.
H- Merci.
S- Demain, je passe les prendre vers 20 heures, ok ?
H- Ok.

2 heures plus tard

Les 2 terreurs rentrèrent dans son bureau et vinrent jusqu’à elle.
K- Maman ! Maman !
R- Le général nous a appris plein de chose sur les marin’s.
M- Ca vous a plus alors, on va chercher papa et on y va.
Elle ne leur avait pas reparlé de l’incident de tout à l’heure sachant qu’une crise de larme aurait éclaté et que l’ambiance aurait été tendue.
M- Harm, tu es prêt, on peut y aller ?
H- On est partis.
M- On va où ?
H- C’est Ryan qui choisit ?
R- Je veux aller à la piscine avec Kim.
H- On passe à la maison et on y va.

Wouah!!!!!!!!! Pas lu depuis un petit moment, manque de time, mais je suis heureuse de la suite des évenements. C'est vraiment superbe bravo!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Vive la famille Rabb Mackenzie!!!!!!!!!

Washington D.C, Maison des Rabb
Chambre Kim
13h00

K- Maman ! Maman ! Je trouve pas mon maillot de bain ! Maman ! Elle hurlait à pleins poumons de sa chambre.
On pouvait aussi entendre Ryan qui criait la même chose de sa chambre. Des pas qui se dirigeaient vers sa chambre la firent se taire.
M- Ton maillot de bain est sûrement dans le tiroir sous ton armoire. Regarde.
Elle ouvrit le tiroir et le petit maillot de bain bleu y était.
K- Merci.
Elle lui fit un bisou et la laissa partir chez Ryan.

Dans la chambre de Ryan

R- Maman, je trouve pas mon maillot de bain. J’ai regardé partout, il est parti.
M- Il est sur ton lit mon poussin.
R- Ah oui, j’avais oublié. Merci.
Elle allait redescendre quand Kim la rappela.

Dans la chambre de Kim

M- Qu’est ce qu’il y a la puce ?
K- Je veux juste un câlin.
M- Viens dans mes bras.
Elle s’approcha de sa mère et se glissa dans ses bras.
K- Je trouve plus mon sac, tu vas pas me gronder.
M- C’était pour ça le câlin ?
K- Euh oui…
M- On prend un sac pour tout le monde, c’est papa qui l’a fait, il est en bas.
K- Moi je veux pas, je veux mon sac !
M- Non !
K- Si !
M- Tu vas pas prendre ton sac alors qu’il y en a un pour tout le monde.
K- Si ! Toute façon tu comprends rien t’es nulle comme maman !
Le ton qui avait monté durant l’échange monta d’un cran en plus quand Kim lança cette phrase en hurlant, puis quand elle quitta la chambre en poussant un peu Mac.

Dans la chambre de Harm et Mac

Harm était allongé sur son lit avec un magazine d’aviation entre les mains lorsque Kim entra.
H- Pourquoi maman a crié ?
K- Elle est méchante, je l’aime plus.
H- Pourquoi tu dis ça ?
K- Elle veux pas que j’amène mon sac à moi à la piscine.
Il la fit s’asseoir en face de lui sur le lit.
H- Kim, tu vas m’écouter attentivement. Maman tu dois l’écouter… tu sais qu’elle attend un bébé ?
K- Oui.
H- C’est pour ça qu’elle est comme ça…
K- Elle est méchante !
H- Non, elle n’est pas méchante, elle est irritable…
K- Elle est quoi ?
H- Euh, elle s’énerve plus facilement qu’avant par ce qu’elle est fatiguée à cause du bébé…
K- Pourquoi tu dis que c’est le bébé. Il est pas là et tu l’accuse déjà. C’est pas lui, c’est elle.
H- Kim arrête, ce n’est pas maman. Ecoutes, maman est fatiguée et stressée mais quand le bébé sera là, elle sera moins fatiguée et vous pourrez faire pleins de bêtises.
K- Pour de vrai ?
H- Façon de parler ma chérie. Elle est où maman ?
K- Je sais pas. Faudra que je lui dise pardon. Je vais chercher Ryan pour finir le sac et après j’irai la voir.
H- D’accord.
Harm la laissa et partit à la recherche de Sarah. Il la retrouva assise sur le sol de la chambre de Kim en train de pleurer.
H- Ma chérie, chut…chut…
Il la prit dans ses bras.
H- Ma chérie, ne pleure pas.
M- Elle m’aime plus depuis que je suis enceinte.
H- Sarah ne pense pas ça, elle t’aime toujours aussi fort c’est juste qu’elle ne comprend pas ce qui t’arrive.
M- Il ne m’arrive rien.
H- Si ma chérie tu es enceinte, tu n’es plus tout à fait la même à leurs yeux, tu changes et ils comprennent pas.
M- J’en ai marre, j’en peux plus.
H- Mac ne dis pas ça s’il te plaît. Ca te plaît d’être enceinte, c’est ton rêve.
Tout à coup la porte s’ouvrit et les 2 petits approchèrent. Kim qui avait les yeux rouges avec quelques larmes prêtes à couler se jeta dans les bras de sa maman.
K- Désolée, je voulais pas dire tout ce que je t’ai dit. Je le pensais pas.
Les larmes coulaient des deux côtés mais elles furent coupées par Ryan.
R- On y va !
H- D’accord. On va descendre, vous nous rejoignez…

Washington D.C., Piscine
Pataugeoire
13h00

Mac était seule avec eux dans la pataugeoire pendant que Harm faisait quelques longueurs. Ryan jouait avec un autre petit garçon de son âge tandis que Kim tapait sur l’eau avec ses petites mains en regardant sa maman. Sarah lui fit signe d’approcher.
K- J’ai fait une bêtise ?
M- Non. Je voulais juste te parler.
K- De quoi tu veux parler ?
M- Je voudrais savoir si tu as des questions à me poser ?
K- Tu m’aimes autant qu’avant ?
M- Oui.
K- Pourquoi t’es plus comme avant ?
M- Comment ça plus comme avant ?
K- Bah, tu pleures plus facilement, tu t’énerves plus vite et pi pleins d’autres trucs.
M- C’est le bébé qui me fatigue.
K- C’est quand qu’il arrive le bébé ?
M- Dans 3 mois…
K- Il bouge ?
M- Oui.
Tout en répondant, elle lui avait posé une main sur son ventre mais Kim avait carrément posé la tête sur le ventre.
K- Il fait du bruit. C’est marrant. Je peux lui parler ?
M- Oui, il va même te répondre.
K- Tu m’aimes bien ?
Le bébé donna un petit coup de pied au niveau de la tête de Kim.
K- Ca veut dire quoi ?
M- Il t’aime.
K- Comment tu sais ?
M- Bah comme ça, je le sais comme je sais que je t’aime.
K- Je t’aime.
Elle repartit jouer dans l’eau. Une femme s’approcha d’elle.
D- Bonjour.
M- Bonjour.
D- Vous êtes la mère de Ryan d’après ce qu’il m’a dit.
M- Oui.
D- Je suis la mère d’Alex, le copain de Ryan.
M- Ah, c’est vrai qu’ils ont l’air de bien s’entendre. En fait, je me présente Sarah Mackenzie-Rabb.
D- Moi, c’est Kelly Smithee. Je suis médecin à l’hôpital de la ville.
M- Moi je suis avocate.
Ke- Vous attendez un heureux événement à ce que je vois… C’est pour quand ?
M- Dans 3 petits mois. Je suis aussi impatiente que les enfants.
Ke- C’est normal, vous devriez savoir après les deux premiers.
M- Kim et Ryan sont adoptés… c’est une histoire assez compliquée. Mon mari, Harm, et moi sommes dans l’armée et l’une de nos missions fut de protéger ces deux petits monstres et nous sommes tombés sous le charme.
Ke- Je croyais que les relations entre collègues étaient interdites dans l’armée…
M- Ca aussi c’est compliqué, Harm et moi travaillons ensemble depuis une dizaine d’année et nos relations n’étaient qu’amicales jusqu’à la mission pour les enfants où nous nous sommes beaucoup rapprochés. Notre général nous a obtenu une dérogation et nous avons pu nous marier.
Ke- C’est assez compliqué en effet.
Harm arriva derrière Mac en lui mettant les mains sur les hanches.
H- Coucou.
Ke- Bonjour, vous devez être Harm, Kelly Smithee.
H- Enchanté. Bon, je vous laisse mesdames je vais aller avec les enfants.
Il repartit aussi vite qu’il était arrivé.
M- C’était lui. Il est adorable, il s’occupe de tout.
Ke- Le mien est probablement avec ses amis sur un terrain de golf et avec une autre femme… nous sommes en instance de divorce.
M- Ah désolée.
Ke- Ce n’est pas grave.
Ryan arriva avec son copain.
R- C’est ma maman, elle est trop gentille ! dit-il en la montrant du doigt.
A- Moi aussi ma maman elle est gentille.
R- Ouais, en plus elles sont jolies nos mamans.
Ils repartirent les laissant seules.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre conjugale
19h55

Allongée sur le lit, elle dormait tranquillement tandis que les deux monstres couraient partout et que leur père préparait leurs sacs en attendant Sturgis. Une fois les enfants confié à Sturgis, il remonta et se dirigea vers sa chambre où il la découvrit endormie.
H- Tu peux enfin te reposer ma puce, je vais te préparer un week-end de rêve… il parlait pour lui même mais il était tellement heureux de la voir si paisible qu’il en oublia la gêne qu’il aurait pu ressentir.
Il partit faire ce qu’il avait à faire pour qu’elle puisse avoir un week-end parfait et reposant.

40 minutes plus tard

Mac se réveillait lentement, ses yeux s’ouvraient tout doucement, elle pouvait à présent voir des pétales de roses éparpillés sur le sol. Elle se leva et suivit le chemin de fleurs. Elle arriva dans la salle de bain où il y avait Harm.
M- Harm c’est quoi tout ça.
H- Surprise ! Je t’ai préparé un week-end de rêve.
M- Merci.
H- Un bain chaud pour commencer…
M- Oh !
H- Installe toi dedans, je vais chercher des allumettes pour allumer les bougies.
Il partit la laissant seule quand toutes les lumières s’éteignirent. Harm réapparut avec les allumettes.
H- Tu ne vas pas dans ton bain ?
M- Pourquoi n’y a t il plus de lumière ?
H- Coupure de courant. J’allume les bougies et tu y vas.
M- Tu viens avec moi sinon je n’y vais pas.
H- D’accord.
Il alluma toutes les bougies et vint s’installer dans la baignoire avec Mac. Elle sentit des mains sur ses épaules commençant à la masser.
M- Ca fait du bien…
H- Je veux que tu te détendes. Profite.
M- Chéri, il bouge, touche.
H- C’est trop chou. Ca bouge…
M- On va être parents.
H- Ma mère veut te voir. Il avait sorti cela d’une traite.
M- Tu veux donc qu’on aille chez ta mère.
H- Bah, elle aurait voulu te voir avec les enfants au mariage mais avec la maladie de Frank…
M- Je suppose que tu as organisé le voyage pour aller la voir.
H- Non, je voulais t’en parler avant.
M- On pourrait demander au général une semaine de permission à la fin du mois, si tu veux.
H- Ma mère veut voir sa belle fille et ses petits enfants le plus vite possible alors c’est d’accord pour la fin du mois.
Un estomac cria sa faim, ce qui les fit sortir de ce moment si spécial.
H- Y a quelqu’un qui a faim…
M- Désolée, mais c’est pas ma faute c’est mon estomac et…
H- Stop. J’ai préparé à manger tout à l’heure.
Ils sortirent de l’eau et s’enroulèrent dans une grande serviette avant de « s’habiller ».

Quelques heures plus tard

Allongés sur le lit, Mac se faisait câliner par son mari. Il lui chuchotaient des mots doux à l’oreille, lui caressait les cheveux en lui faisant des bisous.
M- Pourquoi tu m’as préparé ce week-end ? Tu as quelque chose à demander ou à te faire pardonner ?
H- Non ! Promis, je n’ai pas fait de bêtises.
M- Alors pourquoi ?
H- Arrêtes de poser des questions et profite.
M- Je veux savoir…
H- Je te trouvais stressée et fatiguée et Sturgis m’a dit qu’à l’annonce d’un verdict tu as faillit pleurer donc …
M- …Tu as décidé de me traiter comme une princesse.
H- Oui.
M- J’aime bien cette idée…
La nuit qui suivit fut remplie de tendresse et d’amour.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau de Harm
18h00

Prêt à partir, il attendait juste sa femme pour y aller mais ce ne fut pas la personne qu’il attendait qui arriva.
S- Alors ce week-end ?
H- Génial, elle s’est détendue.
S- Donc tout va pour le mieux ?
M- Oui.
Elle venait d’entrer et s’était directement approché d’Harm.
M- Merci pour les enfants…
S- Mais de rien. Je les reprends quand vous voulez, ce sont des petits anges.
H- Ah ouais.
M- Harm ! Ils ne sont pas si terribles que ça, juste quelques bêtises.
H- Tu dis ça parce que les bêtises tu les fais avec eux.
M- Mais ce n’est pas vrai, arrête de mentir !
S- A ce que je vois les petites disputes continues.
H- C’est de sa faute à elle.
M- Tu rigoles là, ma faute à moi, tu veux vraiment qu’on s’engueule ?
S- Je dois y aller, à demain…
Il s’enfuit en les laissant seuls, Mac lançait des regards noirs en direction de son mari tandis que son regard implorait le pardon.
H- Je ne veux pas qu’on s’engueule mais…
M- Alors pourquoi tu me cherches.
H- Mais…
M- Ca t’amuse ?
H- Non…
M- A…
Il la coupa.
H- Sarah, arrêtes, tu es méchante. Puis laisse tomber, je rentre tu n’as qu’à aller chercher les enfants.
Il partit sans lui laisser le temps de répliquer.

Washington D.C, Maison des Roberts
Salon
18h45

« Je me suis disputée avec Harm » fut les premières choses qu’elle lui avait dit dans l’entrée avant de fondre en larmes. Maintenant, elles étaient sur le canapé pour discuter.
Ha- Pourquoi vous êtes vous disputés ?
M- Je ne sais pas trop, au début c’était plutôt de la plaisanterie et après j’ai commencé à prendre mal ce qu’il me disait et j’ai essayé d’être encore plus méchante.
Les larmes refaisaient surface dans ses yeux mais Harriet la prit dans ses bras directement.
Ha- Chut… chut… il va comprendre que ce n’est pas votre faute, c’est la fatigue.
M- Mais pourquoi j’ai réagi comme ça après le week-end qu’il m’a offert ?
Ha- Quel week-end ?
M- Ce week-end, il m’a préparé un week-end de princesse. Toutes les petites choses que j’aime, il me les a faîtes et moi je l’engueule.
Ha- Vous devriez aller le voir.
M- J’ai peur de le perdre.
Ha- Ne vous inquiétez pas pour ça, il vous aime trop pour vous lâcher pour ça.
M- Merci.
Ha- C’est normal de s’entraider entre mères. Mais vous devriez y aller maintenant.
M- Mais les enfants ?
Ha- Ne vous inquiétez pas pour ça, je m’en occupe.
M- Merci, j’y vais.
Ha- Et faîtes attention sur la route.
Elles se firent la bise et elle repartit.
R- Pourquoi maman elle est partie sans nous ?
K- Elle nous a abandonnée.
Ha- Non ! Venez, dit-elle en tapotant le canapé à côté d’elle, votre papa et votre maman avait besoin de parler.
K- Encore, ils ont pas eu le temps pendant le week-end ?
Ha- Pas assez… mais vous savez qu’ils vous aiment beaucoup donc ne pensez plus jamais qu’ils pourraient vous abandonner.
R- Sûr ?
Ha- Sûr !

Washington D.C., Maison des Rabb
Salle de sport
19h25

Mac descendait les escaliers menant à la salle de sport sans bruit, elle pouvait l’entendre s’acharner sur un sac de sable en poussant des grognements rauques. Dès qu’il la vit, il s’arrêta et la fixa attendant qu’elle parle.
M- Je…, elle s’approcha de lui et lui toucha le torse, je suis vraiment désolée. J’ai étais méchante, je n’aurais pas dû après ce week-end…
H- Stop ! Je ne t’en veux pas.
M- Pour de vrai ?
H- Oui.
Harm l’encercla dans ses bras.
H- Tu pensais vraiment que je voulais être méchant avec toi ?
M- Bah oui et non, j’étais partagée mais je te jure que je vais essayer de changer.
H- Surtout pas, ne change pas je t’aime comme tu es et tout ce qui se passe en ce moment est merveilleux.
M- Tu n’en as pas marre de mes sautes d’humeur ?
H- Non, ça peut être désagréable sur le coup mais après qu’en j’y repense c’est trop mimi.
Sarah se mit sur la pointe des pieds pour permettre à ses lèvres d’atteindre celles de son mari mais avant d’approfondir le baiser, une larme coula sur sa joue et il l’attrapa avec le bout de sa langue.

Quelques minutes plus tard dans la cuisine

Il l’avait posé sur le rebord de l’établi de cuisine pour pouvoir lui parler tout en buvant mais elle l’avait attiré à elle pour l’embrasser.
H- Ma puce tu veux quelque chose ?
M- Je ne sais pas, je ne pense pas. En fait je ne serais pas contre de la glace à la vanille avec du chocolat fondu par dessus avec quelque morceaux de fraise et de la chantilly.
H- D’accord, je te prépare tout ça.
M- Tu peux rajouter quelques tartines de beurres de cacahuète et une assiette de pâtes ?
H- Oui, c’est bien parce que t’es ma princesse.
M- Mici !
Il lui prépara tout ce qu’elle avait demandé.
H- Voilà, c’est prêt !
M- J’ai plus faim, désolée.
H- Où est le paquet de bonbons ?
M- Nul part, j’ai rien mangé.
H- Combien de fois tu m’as dit ça ? Petite coquine ! !
M- Mais je te promets, je n’ai pas mangé de bonbons.
H- Sarah, montre ce que tu as mangé.
Sarah sortit de derrière son dos un grand paquet de bonbons presque vide.
H- Sarah… Je t’ai préparé ce que tu m’as demandé et…
M- Ne me gronde pas, j’en avais marre d’attendre, j’avais trop faim alors je me suis servie.
Harm ne savait pas comment réagir face à cette tête enfantine.
H- Qu’est ce que tu veux que je dise, j’ai l’impression d’avoir pris Kim en train de faire une bêtise.
M- Kim ?
H- Une enfant de quatre ans.
M- Je suis si petite.
H- Non, c’est juste qu’avec le regard que tu me lances j’ai plus envie de te câliner que de t’engueuler. Puis ce n’est pas bien grave, à tout les coup, t’auras faim dans 5 minutes.
M- Câliner ?
H- Oui ! Câliner… ou peut être bisouter…
M- Moi je veux tout !
H- Si tu es sage.
M- Je suis sage !
H- Reste gentille et cette nuit je te fais une surprise.
M- Mais je suis fatiguée moi, je vais dormir tout de suite.
H- Non. Va dans la chambre et installe toi, j’arrive.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre conjugale
20h30

Il entra dans la chambre avec un grand bol de cerise.
H- On va faire un petit jeu, d’accord ?
M- Je suis crevée.
H- Pas longtemps, juste pour fêter… euh… notre réconciliation !
M- D’accord mais pas trop longtemps.
Il lui posa une cerise entre les seins, l’embrassa et alla rechercher la cerise avec les dents.
H- A ton tour.
Elle prit une cerise, la déposa sur le nombril avant de la reprendre en léchant du bout de la langue le pourtour. Chaque cerise fut utilisée de cette manière.

San Diego, Maison des parents de Harm
Jardin
16h30

Harm était assis au côté de Sarah avec Kim et Ryan qui jouaient ensemble un peu plus loin.
H- Ca va ? Tu me parais stressée ?
M- Un petit peu, je viens de rencontrer ma belle-mère et mon beau-père.
H- Et ?
M- C’est la première fois…
Trish arriva avec quelques verres sur un plateau tandis que Franck, derrière, portait un gâteau au chocolat.
T- Vous venez goûter les enfants.
Les monstres arrivèrent en courant vers eux. Kim grimpa sur les genoux de Mac et Ryan alla sur Franck.
K- T’as vu, mamie, maman elle attend un bébé !
T- Oui, j’ai vu ça. Tu vas être grande sœur.
R- C’est quand que tu viens à la maison ? Poske avec papa on a fait la chambre du bébé et elle est trop bien.
T- Bon je propose que se soit ma belle-fille qui coupe le gâteau.
M- Euh… je ne sais pas trop.
Elle lui tendit le couteau et d’une main peu sûre, elle coupa les parts.

40 minutes plus tard

Les hommes étaient partis jouer avec les enfants laissant seules les deux femmes.
T- La vie avec mon fils, pas trop dure ?
M- Non.
T- Et les enfants ?
M- Ca va.
T- Vous paraissez tendue, je me trompe ?
M- Non.
T- Pourquoi ? Je ne vais pas vous manger.
M- La belle-famille, c’est une première pour moi.
Trish passa un bras sur les épaules de Mac.
T- Ne vous inquiétez pas, vous rendez mon fils heureux et je suis grand-mère grâce à vous. Je ne peux rien vous reprocher.
M- Donc, vous m’aimez bien ?
T- Bien sûr que oui.

San Diego, Maison des parents de Harm
Chambre des enfants
20h30

K- Maman, je t’aime très fort !
M- Merci.
R- Moi aussi je t’aime fort.
M- Qu’est ce que vous voulez ?
Elle était devenue suspicieuse.
R- Rien, c’est juste que maintenant t’es grosse et tu devrais avoir le bébé…
K- … et tu vas plus t’occuper de nous.
Trish rentra à ce moment.
T- Ryan ta maman va continuer à s’occuper de vous même avec le bébé.
R- Toute façon, si elle s’occupe pu de nous je viens ici avec papa et Kim.
Mac sortit de la chambre les mains sur le visage.
T- Ryan tu n’as pas honte de dire ça à ta mère, pourquoi es-tu méchant avec elle ? Et toi Kim c’est pareil. Vous aller pensez à ce que vous avez dit et demain vous viendrez me voir pour me dire se qui en est ressorti. Bonne nuit, leur lança-t-elle d’une voix sèche.

Dans la cuisine

Mac avait sorti le pot de beurre de cacahuète et avec le bout de son index le dégustait pendant que des larmes traçaient leurs chemins.
T- Coucou, ça va ?
M- Oui, très bien…
Trish ne voyait pas son visage car elle était de dos.
T- Vous voulez parler ?
M- Je vais bien !
T- Sarah, je sais que vous n’allez pas bien, vous ne pouvez pas aller bien après ce qu’ils vous ont dit.
M- Si, je vous dis que je vais bien.
T- Harm m’avait dit que quand quelque chose vous chiffonnait vous vous renfermiez sur vous même.
Elle se retourna d’un coup vers sa belle- mère, les joues toutes mouillées.
M- Non je ne vais pas bien, vous vouliez l’entendre, vous l’avez entendu.
Trish s’approcha pour la prendre dans ses bras et lui chuchota quelques mots à l’oreille.
T- Chut… ce sont des enfants, ils sont perdus face à ce qu’il leur arrive.
M- J’en ai marre de leurs commentaires déplacés, je veux que tout s’arrête.
T- Ne dîtes pas ça, attendez là 5 minutes, je reviens…
Elle partit mais à la place de la voir revenir, elle vit venir son mari.
H- Ma mère m’a dit que tu n’allais pas bien… encore les enfants ?
M- Je me prends tout dans la gueule, j’en ai marre.
H- Sarah, calme toi et explique moi.
M- Demain, là je vais me coucher.
Elle partit le laissant seul.

San Diego, Maison des parents de Harm
Chambre d’Harm et Mac
9h30

Elle le sentit quitter le lit puis la chambre et se décida enfin à ouvrir les yeux. Le soleil lui éblouissait les yeux quand elle regardait vers la fenêtre alors elle tourna la tête vers la porte et aperçut deux petites têtes endormies au pied du lit. Elle trouva le spectacle attendrissant mais se souvint de la scène d’hier et sortit de sa chambre le plus rapidement possible.

Dans la salle de bain

Mac s’était glissée dans un bain chaud et avait fermé les yeux qu’elle ne rouvrit pas même quand la porte laissa passer les deux enfants.
R- Maman, j’avais pas tout compris et mamie m’a tout expliqué et j’ai tout compris. En faites t’es pas grosse c’est le bébé qui est dedans et pi tu vas pas arrêter de t’occuper de nous parce que une maman ça peut s’occuper de plein de bébés en même temps.
K- Maman, c’est pas gentil ce qu’on a dit et pi…
Kim avait vu que sa mère pleurait alors elle avait tiré une chaise pour pouvoir rentrer dans le bain suivi par Ryan, toujours avec leurs pyjamas sur eux.
K- Tu dois pas pleurer, t’es trop grande pour pleurer pi faut pas pleurer, c’est triste.
Kim et Ryan la prirent dans leurs bras.
M- Je ne peux pas vous en vouloir, vous êtes trop… mignons et gentils. Mais il faut me promettre quelque chose…
K&R- Quoi ? !
M- D’être gentils avec mamie, papi, papa et moi.
K&R- Promis !
La porte s’ouvrit sur Harm.
H- Ah, je vois que la place est déjà prise.
K- Bah il reste encore de la place.
M- Vous n’avez pas faim les monstres ?
H- Je crois que mamie a fait des crêpes.
Les deux enfants levèrent simultanément les bras pour qu’Harm les sorte de l’eau, il les essuya rapidement et les fit partir puis s’assit sur la chaise utilisée précédemment.
H- Ca va mieux avec eux à ce que je vois.
M- Oui. C’est grâce à ta mère. Elle est géniale.
Trish les appela d’en bas pour les faire venir déjeuner.
H- On y va.
M- J’arrive dans 5 minutes, le temps de m’habiller.
H- Je vais t’aider.
M- Harm…
Il lui tendit la main pour l’aider à sortir de l’eau. Une fois sortie, il l’enroula dans une serviette et l’habilla.

San Diego, Maison des parents de Harm
Cuisine
10h10

Ils arrivaient mains dans la main dans la cuisine, ils étaient trempés.
T- Qu’est-ce que vous avez fait encore ?
H- Rien du tout.
T- Tu mens à ta mère ! Bah voilà un bel exemple pour les enfants.
H- Mais…
M- On a fait une petite bataille d’eau mais on a tout nettoyé, promis.
T- Bah c’est une réponse qui me plaît déjà plus.
H- Mais maman…
T- C’est pas grave Harm un enfant de plus ou de moins à garder ça ne change pas, tu veux que je t’aide à déjeuner peut être ?
H- Non, moi je veux que Sarah me donne à manger.
K- Moi aussi je veux que se soit maman qui me donne à manger.
R- Si maman donne à manger à Kim, elle le fait aussi pour moi.
Harm sentit qu’il allait avoir des problèmes avec sa femme quand elle le regarda avec des yeux remplis de colère désespérée.
T- Les enfants ça vous dit que je vous donne à manger comme ça votre maman pourra s’occuper de votre papa.
K&R- D’accord.
M- Merci.

Toujours aussi géant! Vite la suite!!!!

Washington D.C., Maison des Rabb
Salon
20h00

Allongée sur le canapé, elle attendait qu’il arrive.
H- Pas trop fatiguée ?
M- Je suis morte.
Il s’assit prêt d’elle.
H- Ils se sont endormis rapidement, si tu veux je peux te mettre au lit aussi…
M- Ta mère est géniale.
H- Sarah, veux tu que je te mette au lit ?
M- Je te parle de ta mère là, alors pourquoi veux tu me mettre au lit ? Elle était agressive.
H- Parce que tu es fatiguée et que je pense que tu devrais dormir un peu. On pourra parler de ma mère demain.
M- D’accord.
Dans le lit de Mac et Harm

Harm regardait sa femme qui lisait un livre.
M- Arrête de me regarder ! dit-elle sans détourner la tête de son livre.
Il se retourna et fit semblant de dormir alors que des larmes coulaient jusqu’à l’oreiller. La lumière s’éteignit et il sentit des bras entourer son corps puis venir caresser son torse puis ses joues humides.
M- Chéri ? Qu’est-ce qui ne va pas ?
H- Rien. Rien du tout. Répondit-il sèchement.
M- Ne me parle pas comme ça ! Je n’ai rien fait. De toutes façons tu m’énerves là.
H- Tu veux une dispute, tu vas en avoir une ! Alors voilà tu me soûles d’accord ?
M- Quoi ?
H- Oui, tu me soûles, je n’ai pas épousé une chieuse qui est méchante, je me suis marié avec une femme gentille.
M- Moi j’ai fait voeux de fidélité avec un homme qui l’a fait dans le vent.
H- Tu penses que je t’ai trompé ?
M- Oui ! Jen est une femme très désirable n’est ce pas.
H- Tu n’as pas le droit de dire ça. Tiens, moi je pourrais dire que ce bébé n’est pas de moi mais de Tiner, c’est quoi d’ailleurs son petit nom ?
M- …
H- Et puis ta méchanceté tu te la gardes, je n’en ai plus rien à faire je pars !
IL partit la laissant seule et choquée.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre de Mac et Harm
22h00

Mac avait le téléphone entre les mains et essayait d’appeler son mari depuis une bonne demi-heure.
M- Et merde qu’est ce qu’il me fait chier celui là…
Elle prit son calepin dans sa commode et trouva le numéro d’Harriet.
M- Allo.
Ha- Allo. Mac, Qu’est ce qu’il y a ?
M- Je me suis disputée avec Harm.
Ha- Vous voulez qu’on en parle ?
M- Venez s’il vous plaît.
Ha- J’arrive.

½ heure plus tard

Mac alla ouvrir la porte et se jeta dans les bras de son amie pour pleurer.
Ha- Venez vous asseoir.
Elles allèrent s’asseoir sur le canapé.
Ha- Expliquez moi tout.
M- Il est parti…
Cette phrase fut la seule qu’elle réussit à prononcer à travers ses sanglots durant les premières minutes.
M- On s’est disputés et c’est à cause de moi il a dit, il m’a sortit des choses horribles et…
Ha- Il a dit quoi ?
M- Il a dit que je n’étais plus la femme gentille qu’il avait épousée et il a mit en doute sa paternité.
Ha- Il a osé dire que quelqu’un d’autre était le père ?
M- Il a accusé Tiner. Ouch !
Ha- Qu’est ce qu’il y a madame ?
M- Pas de madame.
Ha- D’accord.
M- Le bébé n’aime pas trop cette idée d’après ce qu’il me fait endurer. Ouch !
Ha- Mac vous êtes sûre que tout va bien ?
M- De moins en moins.
Ha- Vous voulez qu’on aille aux urgences ?
M- Non, ça va passer. C’est juste qu’il sent que je ne vais pas bien.
Elle sentit une nouvelle douleur dans le bas du ventre mais se retint de crier pour ne pas alerter Harriet. Mais la suivante fut plus forte et elle ne put s’empêcher de crier.
Ha- Mac vous êtes sûre que c’est juste des coups ?
M- Oui.
Mais un nouveau cri déchira le silence du salon. Les enfants, réveillés par les cris, descendirent.
K- Qu’est ce que tu as maman ?
R- Pourquoi tu cries?
M- Ce n’est rien.
Ha- Allez vous habillez, votre maman va avoir le bébé.
K- Maman tu viens nous habiller ?
M- Je ne peux pas, tu vas le faire toute seule comme une grande.
Ils remontèrent en courant.
M- Harriet, prenez le téléphone et cherchez dans le répertoire Kelly.
Ha- Oui.
M- Appelez là.
Ha- C’est qui ?
M- C’est la maman d’un copain de Ryan, elle est médecin.
Ha- Ok.
Le téléphone arrêta de sonner et une personne décrocha.
Ke- Allo.
Ha- Allo je suis une amie de Mac, elle m’a demandé de vous appelez.
M- Passer la moi.
Ke- Mac ?
M- Je crois que je suis en train d’accoucher…
Ke- Bouge pas, j’enfile mes chaussures et j’arrive.
2 minutes plus tard la porte s’ouvrait sur kelly.
Ke- Bonjour, dit-elle à Harriet. Mac, alors tu ne vas pas me faire le coup de l’accouchement à la maison ?
M- Désolée de te déranger si tard.
Ke- Où est Harm ? Il ne va quand même pas rater la naissance de son premier enfant.
M- On s’est disputés.
Ke- Désolée. Je peux regarder pour voir ou ça en est ?
M- Oui.
Ke- Bon dis moi, ça fait longtemps que tu as mal comme ça ?
M- Depuis 1 heure enviiiiiiiiiiron sa a commencé mais sa c’est intensifié il y a 10 minutes.
Ke- Des changements dans le comportement du bébé ?
M- Un peu plus agité.
Ke- Mac, tu vas accoucher ici !
M- Pourquoi ? Je ne peux pas aller à l’hôpital comme toute le monde ?
Ke- Je préfère que tu accouches ici plutôt que dans une voiture.
M Mais je ne vais pas accoucher maintenant.
Ke- Je peux toucher sa tête.
La porte s’ouvrit sur un grand homme. Harriet s’approcha de lui et lui décrocha un crochet du droit.
H- J’ai fait quoi encore pour recevoir ça. Tu leur as dit quoi ?
M- Rien.
H- T’as appelé ton petit ami ?
M- Non et arrêtes avec ça, j’ai pas couché avec lui, tu comprends, cet enfant c’est le tien !
Ke- Respire profondément et pousse à la prochaine contraction.
H- Contraction ?
Ha- Elle accouche.
Il se mit à genoux à côté d’elle et lui prit la main qu’elle serra.
H- Je suis désolé.
M- On n’en reparlera plus tard.
Une contraction arriva et elle poussa de toutes ses forces.
Ke- Madame appelez une ambulance et prévenez l’hôpital de l’arrivée d’un bébé.
Ha- D’accord mais c’est Harriet.
Ke- Kelly.
Kim et Ryan redescendirent l’escalier.
K- Papa, tu vas être papa.
R- Pourquoi maman elle pleure ?
H- Elle a mal au ventre.
Ha- Venez les enfants on va aller appeler l’ambulance.
K&R- Ouais cool.
Ils partirent avec Harriet dans la cuisine.
M- Je vais te tuer.
H- Respire au lieu de me dire ça.
M- Pars, tu n’aurais pas dû revenir !
H- Je veux juste voir mon enfant après je disparais.
M- Ca ne m’étonne pas !
Elle poussa encore.
Ke- Stop ! La tête est sortie une dernière poussée et c’est fini.
Quelques minutes plus tard, le bébé était enroulé dans une couverture sur le ventre de sa mère.
Ke- Félicitations, c’est une fille.
Harm posa sa main sur la tête du bébé, l’embrassa et partit.

Washington D.C., Hôpital
Chambre 488
02h00

Le bébé avait été amené dans le service de pédiatrie pour quelques contrôles et elle était là, seule à penser à cette soirée. Elle avait perdu Harm et avait failli accoucher seule de son enfant mais ses pensées furent vite stoppées quand Harriet et Kelly entrèrent.
Ha- Vous nous avez fait une belle frayeur.
Ke- Et un joli bébé.
M- Merci, j’ai gagné un être cher mai j’en ai perdu un aussi.
Ha- Mac, après tout ce qu’il vous a dit vous voulez encore de lui ?
M- Je ne suis pas toute blanche non plus, je l’ai envoyé balader parce qu’il me regardait.
Ha- Et…
M- Et j’ai remis en question sa fidélité, je lui ai dit qu’il couchait avec Jen.
Ha & Ke- Mac !
La porte s’ouvrit de nouveau laissant entrer les deux petits monstres.
K- Coucou maman, ça va ?
M- Oui, vous étiez où ?
R- On était avec une dame en blanc et elle nous a montré le bébé.
K- Il est tout petit.
R- Maman, pourquoi papa est dans le couloir avec une dame en blanc ?
M- Quoi ?
Ha- Attendez je vais voir.
Elle sortit dans le couloir et put entendre la conversation.
H- Elle m’a lâché, je l’aimais tellement.
I- Allez la voir.
H- Vous ne la connaissez pas, elle va me mettre dehors.
Harriet pensa que c’était le bon moment pour apparaître alors elle se dirigea vers eux.
Ha- Capitaine, Mac souhaiterait vous voir.
H- J’arrive.
I- Vous voyez qu’elle ne vous met pas à la porte. Dépêchez-vous d’aller la voir.
Une fois devant la porte, il ne put rentrer.
Ha- Désolée pour la baffe.
H- Pas grave, c’est déjà oublié.
Ha- Bon y va.
H- Je ne peux pas, elle doit m’en vouloir. Elle va me tuer.
Ha- Elle est effondrée.
Quand il rentra, elle était seule.
M- Alors cette infirmière, une blonde je suppose.
H- Mais j’ai rien fait avec elle.
M- Bah heureusement, je me permet de te dire que nous sommes encore mariés mais plus pour…
H- Je ne veux pas divorcer. Je vous aime toi et les enfants.
M- Tu me dis ça mais c’est trop tard.
H- Sarah… il lui prit la main et la posa sur son cœur.
Elle lui donna une petite pression sur sa main.
M- Qu’est ce qui s’est passé ?
H Je ne sais pas trop, pas assez de communication peut être.
M- On se parlera plus à partir de maintenant !
H- Oui !
Ils s’embrassèrent tendrement. La porte se rouvrit sur les deux femmes et les enfants.
K- Maman, la dame en blanc elle a dit on pouvait aller voir Kate si tu venais avec nous.
M- Kate ?
R- C’est le prénom qu’on a choisit pour le bébé.
H- Je ne pense pas que ça soit une bonne idée.
M- Moi j’aime bien.
H- Tu es sûre ?
M- Oui !
Ha- On va la voir, alors.
M- Je suis trop fatiguée désolée.
Ke- Attendez là, je reviens avec la petite, je connais les infirmières.
Elle fit un clin d’œil avant de sortir de la chambre.

25 minutes plus tard

Elle rentra avec le bébé dans le bras, emmailloté dans une couverture rose, il n’arrêtait pas de pleurer.
Ke- Voilà le petit bout de chou mais comme sa maman dort on va le donner… au papa. Aller Harm prends le !
H- Je ne sais pas faire ça.
K- Moi je peux prendre.
Ke- T’es trop petite. Faut juste faire attention à sa tête.
Avec ses mains peu sûres, il attrapa le bébé et le colla contre son torse ce qui eut pour effet de la faire taire.
R- Pourquoi elle pleure plus Kate ?
Ha- Elle est heureuse dans les bras de son papa.
Ke- Et le papa est hyper stressé.
H- Non, ce n’est pas vrai.
Mac se réveilla.
R- Maman, Kate est là.
M- Oui, j’ai vu.
H- Prend la.
M- Tu ne veux pas la garder un peu ?
H- J’ai des coups de téléphone à passer.
M- D’accord.
Il lui donna le bébé et partit.
M- Je ne suis pas à l’aise avec, elle est trop petite, je vais la casser.
Kate chopa son index et le mit dans sa petite bouche.
M- Euh… je fais quoi là ?
Ke- Laissez la faire, ça la détend.
Une infirmière rentra.
I-. C’est l’heure de la nourrir. Vous préférez au sein ou au biberon ?
M- Je ne sais pas.
Ha- Le sein c’est peut-être plus maternel que le biberon.
M- Bah le sein alors.
I-. Je vais vous demandez de sortir quelques minutes.
M- On peut attendre le papa ?
H- Attendre pourquoi ?
I-. La première tétée.
H- Quoi ? Je ne suis pas préparé à ça moi.
M- Eh calme, moi non plus.
I-. C’est facile, posez sa tête sur votre sein, et elle va se débrouillez toute seule après.
Kate happa le téton et commença à prendre son premier repas.
I-. Je vous laisse. Vous voulez que je fasse rentrer vos amis ?
H- Dites leur d’attendre un peu s’il vous plaît.
Elle sortit laissant deux parents émerveillés devant le spectacle.
H- Ca fait comment ?
M- Bizarre.
H- Tu es sûr que le prénom te convient ?
M- Oui, j’aime bien et puis tu es ami avec Kate, du moment que tu ne couches pas avec. Si tu veux, je peux essayer de mieux la connaître et devenir amie avec elle.
H- Tu es un amour.
M- Tu l’as appelé ?
H- Non. J’irais tout à l’heure.
La petite arrêta de téter et gigota dans tous les sens.
H- Donne, je vais lui faire faire son rot.
M- Ok.
Une fois fait, il lui rendit et elle s’endormit dans les bras de sa maman.
H- Nouveau petit cœur à aimer.
M- Embrasse moi !
Il s’approcha doucement d’elle, posa ses lèvres sur les siennes, sa langue chercha celle de sa compagne, la trouva puis dansa avec.
M- C’est bon de te retrouver.
H- Tu ne m’avais pas perdu.
M- Un peu…

Toujours aussi beau, hate de lire la suite!!!!!!

merci titi

Washington D.C., Hôpital
Chambre 488
10h00

Mac ne s’était pas endormie, elle avait observé Kate et Harm qui dormaient tranquillement.
K- Maman, tu nous a oublié ou quoi ?
M- Pourquoi tu dis ça ?
K- T’es pas venue nous mettre au lit. C’est Tatie Harriet qui l’a fait. Ca veut dire que c’est notre nouvelle maman ?
Ha & M- Non !
M- Je suis désolée, j’ai oublié…
R- Tu nous a déjà oublié, viens Kim on s’en va.
K- T’as qu’à t’occuper de Kate !
M- Kim ! Ryan !
H- J’y vais.
Il sortit à leur poursuite.

Salle de jeu

Quand Harm entra, il les trouva dans les bras d’une infirmière en train de pleurer.
K- Maman, elle nous a oublié.
R- Elle s’occupe que du bébé.
H- Ce n’est pas tout à fait vrai tout ça.
I-. Je vais vous laissez discuter.
K- Non, t’es ma nouvelle maman.
R- A moi aussi.
H- Vous avez fait bobo au cœur à maman, elle est triste.
R- T’es triste ? A l’attention de l’infirmière.
I-. Vous devriez aller voir votre vraie maman.
K- Ma maman elle est partie et celle de Ryan aussi.
I-. Votre maman ne vous a pas oublié, c’est juste qu’il faut s’occuper du bébé.
H- Si je vous dit que si vous allez voir maman, elle vous fera un câlin. Mais vous dîtes pardon.
Harm et l’infirmière se retrouvèrent seuls.
I-. Adoption ?
H- Oui. C’est compliqué.
I-. Ils sont perdus.
H- C’est difficile pour eux, leurs mères respectives sont mortes et maintenant leur mère de remplacement à un bébé.
I-. Faîtes les partager le bonheur d’un bébé.
H- Oui, bonne idée.
I-. Il faudrait peut-être que vous alliez rejoindre la maman.
H- Oui j’y cours.

Washington D.C., Hôpital
Chambre 488
10h20

Ke- Comment va la petite Kate ?
M- Elle va bien, tu veux la prendre ?
Ke- Oui.
Elle la prit doucement.
Ha- A quelle heure arrive les parents à Harm ?
M- Je ne sais pas, c’est lui qui s’en occupe.
H- Coucou tout le monde, Kim et Ryan t’ont dit pardon ?
M- Ils ne sont pas venus dans la chambre.
Ils arrivèrent avec un bouquet de rose.
M- Où étiez vous ?
K- On s’est perdu…
R- Et y a une infirmière qui nous a donné des fleurs pour toi et qui nous a raccompagnée.
K- Cadeau !
M- Merci.

6 heures plus tard

Les parents de Harm venaient d’arriver, toutes les personnes proches d’eux étaient là.
T- A quelle est belle ma petite fille !
H- Maman…
T- Laisse moi l’admirer tranquillement !
H- Maman…
M- Vous voulez la prendre ?
T- Oui !
G.C.- Bonjour madame.
T- Bonjour, dit-elle en gardant les yeux fixés sur le bébé.
J- Vous êtes venus de San Diego ?
F- Oui.
Trish laissait Franck répondre aux quelques questions que les personnes posaient tellement elle était obnubilée par Kate.
T- Elle est trop magnifique !
H- Maman on a compris.
G.C.- Colonel, quand revenez-vous au J.A.G. ?
M- Je ne sais pas encore, ça dépend des enfants.
K- Tu travailles plus alors…
R- Tu restes à la maison avec nous.
Ka- Areuh.
G.C.- Vous contez m’enlevez mon chef d’état major petits monstres ?
R&K- Oui !
J- On voit qu’ils en ont du caractère ces deux là.
Ha- Ils ont de qui tenir en même temps.
B- Sauf qu’ils ne se disputent pas.
S- Ca ne va pas tardé à mon avis, il faut juste quelques années en plus.
M- Ah bah ça va être marrant.
H- Mais je vais gérer la situation.
R&K- Non !
H- C’est peut-être maman qui va gérer ?
R&K- Oui !
H- Arrêtez de me contredire.
R&K- Non !
M- Arrêtez, faut être gentil avec papa.
R&K- D’accord !
H- J’ai fait quoi pour que vous soyez comme ça ?
R- Rien, justement…
K- T’as pas eu de bébé.
Les gens présents dans la pièce se contenaient pour ne pas trop rire et vexer Harm.
H- Non, mais j’y ai participé.
M- Stop, trop petit pour avoir les détails.
H- Mais…
T- Chut, elle a raison.
H- Vous vous êtes passés le mot pour être méchant ?
M- Viens là, dit-elle en tapotant un bout du lit prés d’elle.
Il s’assit prés d’elle et il la laissa poser sa tête sur son épaule où elle s’endormit.
G.C.- Je vais y aller, au revoir.
Toutes les personnes présentes commencèrent à partir et à la fin il ne resta que les parents du papa, le papa, la maman et les 3 enfants.
T- Elle est belle.
F- Elle a de qui tenir.
H- Je sais, c’est notre petite à nous.

Toujours aussi bien!!!

Washington D.C., Maison des Rabb
Piscine
16h00

Harm jouait avec Ryan dans la piscine pendant que Mac et Kim s’occupait de Kate sur la terrasse.
R- Papa ! Pourquoi maman, Kim et Kate elles sont jolies ?
H- Ce sont des filles.
R- Mais y a des filles pas belles.
H- Oui mais ces trois là, elles sont à nous.
R- Je comprends pas.
H- On s’occupe bien d’elle alors elles sont jolies pour nous.
R- Alors elles sont comme des fleurs, quand on s’en occupe tous les jours elles deviennent belles.
H- Oui, ce sont des petites roses.
R- Ca fait combien de temps que tu t’occupes de maman, parce qu’elle est très belle.
H- Ca fait longtemps…
R- A ton avis je peux faire pareil avec Kim ?
H- Oui.
R- Comme ça, elle trouvera un papa comme toi.

Sur la terrasse

K- Pourquoi ils nous regardent ?
Mac les observe en coup de vent pour vérifier les dires de sa fille.
M- Je ne sais pas. Peut être qu’ils parlent de Kate.
K- Elle est trop belle.
Ka- Areuh.
Kate souriait, en faisant des petites bulles, elle regardait les yeux de sa maman.
M- C’est vrai qu’elle est toute mimi.
K- Ce soir on peut regarder des photos, que nous deux sans personne ?
M- Si tu veux.
K- Sans Kate ?
M- Euh… bah…
K- S’il te plaît !
M- D’accord.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre de Kim
18h00

Harm venait de mettre Kate au lit avec l’aide de Ryan mais la petite ne voulait pas s’arrêter de pleurer.
M- Kim, je peux aller aider papa 5 minutes ?
K- Tu m’avais promis qu’il n’y aurait pas Kate.
M- Mais elle pleure.
K- T’es méchante t’avais promis, tu penses qu’à elle.
De grosses larmes s’échappaient des yeux de la petite fille. Sa maman ouvrit les bras pour la prendre et Kim se jeta dedans.

30 minutes après

Harm portait Kate d’une main et de l’autre il tenait Ryan.
R- Regarde papa, maman et Kim elles font dodo ensemble.
H- Oui j’ai vu, tu veux dormir avec Kate et moi ?
R- Oui !
H- Vas te mettre en pyjama et rejoins-nous dans la chambre.
R- D’accord.
Ryan arriva donc en pyjama et s’allongea à côté de Kate, qui était maintenant entre son papa et son grand frère. Harm s’amusait à souffler de l’air chaud sur son ventre ce qui la faisait gazouiller.
R- Elle est toute douce !
H- Bon il faut faire dodo.
Ryan s’endormit dans les minutes qui suivirent tandis que le père et sa fille se regardaient dans les yeux.
H- que veux tu me dire ?
Ka- Reuh reuh reuh areuh pfffffffffff.
H- Mais oui, tu as raison ma chérie…

Washington DC, Maison des Rabb
Cuisine
8h00

Harm avait Kate dans les bras quand Mac arriva.
Ka- Reuh reuh reuh, en tapant des mains sur la table.
Harm leva les yeux et la vit.
H- Salut.
M- Lut toi, en embrassant son homme. Coucou ma tite puce.
H- Bien dormie ?
M- Oui, un peu à l’étroit mais ça va.
H- Chérie, y a pas quelque chose de spécial aujourd’hui, j’ai l’impression d’avoir oublié quelque chose.
M- Tu as oublié ! Mais comment as-tu pu oublier cette date ?
H- Ton anniversaire, non celui de Kim, non on est invité quelque part, euh…
M- C’est l’anniversaire de ta mère et elle vient à la maison pour ça, d’ailleurs tu dois être à l’aéroport dans 20minutes.
H- Arrêtes, tu me fais marcher là.
Elle attrapa le calendrier et lui mit sous le nez, en rouge il y avait marqué « anniv’ maman », le pire était que c’était lui qui l’avait écrit. Il lui tendit Kate et courut s’habiller, 10 minutes plus tard la voiture démarrait.
M- Alors ma chérie tout va comme tu veux ?
Ka- Pffffffff.
M- Pfffffffffff.
K- Maman, pourquoi tu parles en bébé ?
R- Mais c’est parce que sinon Kate parle toute seule.
K- Ah, ok.
M- Vous voulez déjeuner tout de suite ou attendre mamie ?
K- Attendre mamie.
R- Ouais.

3 heures plus tard

Le téléphone sonna alors qu’elle s’apprêtait à s’endormir.
K- Allo…
T- Allo, c’est mamie. Tu me passes ta maman.
K- Oui.
Elle couru lui apporter le téléphone.
K- Tiens c’est mamie.
M- Allo.
T- Allo. Vous nous avez oublier.
M- Non ! Harm est parti vous cherché il y a euh… 3heures environ. Sa voix était paniquée.
T- Ne panique pas, essaie de l’appeler on va rentrer en taxi.
M- Non, j’arrive.
T- Ok.
Elle raccrocha et sortit de la chambre. Mac prit Kate dans ses bras et descendit les escaliers appelant Kim et Ryan qui la suivirent. Une fois installés dans la voiture, elle démarra direction l’aéroport.

Washington D.C., Aéroport
Parking
12h00

T/F- Bonjour.
M- Il ne me répond pas.
Tout à coup son téléphone portable sonna, elle décrocha très vite.
M- Allo.
H- Allo.
M- HARM, T’ES OU ?
T- Je crois que tu vas prendre un savon.
H- A l’aéroport, je ne les trouve pas. J’ai fait le tour et …
M- Ils sont avec moi. Pourquoi tu ne répondais pas au téléphone?
H- Je ne l’entendais pas.
M- Je me suis inquiétée.
H- Calme toi, je vous rejoins où ?
M- A la maison.
Elle reprit le volant jusqu’à la maison. Quand elle se gara, la voiture de son mari était déjà là.
Mac partit en laissant tout dans la voiture.

Elle reprit le volant jusqu’à la maison. Quand elle se gara, la voiture de son mari était déjà là.
Mac partit en laissant tout dans la voiture.
M- HARM !
H- Et c’est parti.
M- Quoi c’est parti ? Je m’inquiète pour toi.
H- A c’est pour ça que tu m’engueules pour me prouver que tu étais inquiète ?
Excédée par le comportement de son mari, Mac reprit les clefs de sa voiture et repartit vers un endroit inconnu.
T- Où va-t-elle ?
H- Je ne sais pas mais je m’en fous.
T- Harm tu vas aller la chercher, dans tout Washington s’il le faut.
H- Non, elle reviendra.
T- Harmon Rabb Junior tu vas aller la chercher tout de suite !
H- Non ! Et ne me donne pas d’ordres comme si j’avais 4 ans.
T- Tu te conduis comme un gamin de 4 ans.
H- Bah tu n’as qu’à m’envoyer dans ma chambre tant que tu y es.
T- Oui tu as raison, vas dans ta chambre.
H- Je suis chez moi quand même.
T- Et je suis ta mère.
Il partit donc vers les escaliers et quand il arriva en haut sa mère lui fit une dernière remarque.
T- Tu n’as pas intérêt à essayer de sortir par la fenêtre.
H- Oui maman…
K- Mamie, j’ai faim. Maman elle avait dit qu’on déjeunerait tous ensemble.
T- On va faire un gâteau en attendant que maman revienne.
R- Au chocolat ? Comme maman elle les fait ?
T- Oui.
K- Papa il les adore dès que maman elle en fait et bah il lui fait plein de bisous et elle a plein de chocolat sur les joues après.
R- Et il lui dit je t’aime avant et après chaque bisous.

Dans la chambre conjugale

Harm avait le téléphone coller à l’oreille.
H- Chérie, revient s’il te plaît. Je suis désolé d’avoir réagi comme ça. Je t’aime, décroche au moins. Sarah je t’aime je t’aime je t’aime alors reviens s’il te plaît. Je t’aime.
Il raccrocha et une vingtaine de minutes plus tard la porte d’entrée s’ouvrit.
M- Où est-il ? demanda-t-elle à Franck.
Il lui fit signe en haut. Elle grimpa les marches à toutes allure et se retrouva devant la porte de sa chambre.
M- Je peux rentrer ?
H- Je ne sais pas, je suis puni.
M- Quoi ?
Mac rentra quand même et s’assit sur le lit.
H- Ma mère m’a consigné dans ma chambre.
M- Je suis désolée.
H- Non, c’est moi.
M- Ca ne sent pas le gâteau au chocolat là ?
H- Euh je ne sens pas.
M- Si je te jure, viens on descends !
Il attrapa donc la main qu’elle lui tendait mais elle le retira précipitamment.
H- Qu’est ce qui y a ?
M- J’ai un peu mal au poignet rien de bien grave.
H- Qu’as-tu fait ?
M- Je n’ai pas envie d’en parler tout de suite. Tu viens !

Dans la cuisine

K- Regarde mamie, y a papa et maman qui arrivent.
T- Bah, ils vont pouvoir goûter à votre gâteau.
M- Où est le gâteau ?
T- Quel gâteau ?
M- Celui qui parfume toute la maison !
H- Elle m’a fait descendre pour ça.
Mac partit manger le gâteau avec Kim et Ryan tandis que Harm et sa mère étaient partis discuter dehors.
T- Alors ?
H- C’est tendu. Elle est revenue mais elle est bizarre.
T- Explique.
H- On a pas parlé de ce qui s’est passé, elle a directement parlé du gâteau. Et quand j’ai voulu lui prendre la main, elle l’a retirée prétextant qu’elle avait un peu mal.
T- J’irais lui parler mais en attendant j’ai faim alors on rentre.

1 heure plus tard

T- Mac, vous pouvez venir dehors, j’aimerai vous parler.
M- Je finis avec Kate et j’arrive.
Une fois dehors, Mac alla s’asseoir à côté de sa belle-mère.
M- C’est à propos des disputes qu’Harm et moi avons ?
T- Oui.
M- Ca va passer, c’est juste qu’en ce moment on est tous les deux stressés et les enfants n’arrangent rien.
T- Vous devriez parler.
M- J’essaierai.
T- Bon une chose de régler. Passons à votre poignet ! Que vous est-il arrivé ?
M- Rien de grave.
T- Je suis plus têtue qu’Harm, je veux savoir.
M- J’ai tapé dans un mur.
T- Mais pourquoi ?
M- Me défouler. J’étais énervée.
T- Vous êtes bien un Marin’s. Montrez moi ce poignet !
Sarah sortit son poignet de son pull, il était gonflé et avait prit une drôle de couleur bleuté.
T- Ouh là, ce n’est pas beau ça. Vous n’avez pas mal ?
M- J’ai vécu pire.
T- Ca ne répond pas à ma question.
M- Je ne le bouge pas.
T- J’ai bien envie de vous emmener à l’hôpital.
M- Non, pas la peine demain on y verra plus que du feu.
R- Maman faut que tu rentres parce que Kate a faim.
M- J’arrive.

Washington D.C., maison des Rabb
Chambre conjugale
01h30

Harm entourait sa femme dans ses bras, leurs jambes étaient entremêlées au pied du lit.
M- Ta mère m’a dit que nous devrions parler.
H- Il n’y a rien à dire, on est juste à cran.
M- Tu sais je t’aime toujours aussi fort.
H- Moi aussi.
Il se glissa au dessus d’elle et commença à l’embrasser partout. Ses mains se baladaient sur tout le corps de sa bien aimée. D’un coup de rein elle se retrouva au dessus de lui mais quand elle s’appuya sur son poignet elle s’écroula sur lui.
H- Tu as mal ?
M- Un peu.
H- Montre.
Mac bougea avec précaution son poignet tout bleu.
H- Waouh et tu n’as qu’un peu mal, tu es sûr ?
M- Non, mais avec un bisou magique ça va guérir vite.
Harm embrassa donc le poignet.
H- Ce n’est pas guéri, alors hôpital ma puce.
M- Mais je ne veux pas.
H- Ce n’est pas une question.
Il la prit dans ses bras et sortit de la chambre. Ils laissèrent un petit mot dans la cuisine et partirent.

Washington DC, Hôpital
Salle d’examen
04h00

Le médecin examinait les radios que Sarah venait de passer.
Me- C’est une belle fracture du poignet droit !
M- Je vais porter un plâtre ?
Me- Oui.
M- Combien de temps ?
Me- Environ un mois et demi.
M- Tant que ça.
Me- Oui. Bon une infirmière va vous emmenez dans la salle de plâtrage.
Une heure après elle sortait avec un plâtre rose.
M- Pourquoi as-tu demandé à l’infirmière de me faire un plâtre rose ?
H- Pour avoir quelque chose à me faire pardonner.
Il la tira dans une petite pièce inoccupée.
M- Tu as beaucoup de chose à te faire pardonner.
H- Oui je sais. Je vais m’appliquer.
Ils commençaient tout juste à s’embrasser quand la porte s’ouvrit sur une infirmière.
I- Désolée mais j’ai besoin de la chambre.
Ils se regardèrent en rigolant et partirent en courant.

Dans la voiture

M- Tu te fais pardonner, je commence à m’impatienter.
H- Mais avec plaisir, chérie.
Le couple se glissa à l’arrière de la voiture et fit l’amour jusqu’à ce que le soleil se lève.
H- Sarah… Sarah… réveille toi, il commence à faire jour, il faut rentrer.
M- Je suis fatiguée, je n’ai pas le droit de faire dodo.
H- Tout à l’heure.
M- Un bisou et je me lève.
H- Chantage mais je suis d’accord.
Le baiser était timide au début puis il devint torride.
M- Je croyais qu’il fallait rentrer.
H- Ca peut attendre.
M- Tu as raison.
Et ils recommencèrent leur danse.

Washington DC, Maison des Rabb
Salon
14h00

Harm et Sarah pensaient pouvoir rentrer sans se faire repérer mais ils tombèrent nez à nez avec Trish.
M- Bonjour, on était euh… à l’hôpital.
H- Elle a le poignet cassé.
T- J’ai bien vu, c’est rose !
M- C’est de la faute de votre fils.
K- Ohhhhh maman qu’est ce que t’as au bras ?
M- Je me suis blessée.
R- Le bisou magique il a pas fonctionné ?
M- Non, c’était un trop gros bobo.

Dans la salle de sport, dans la soirée

Harm tapait dans un sac de sport sous le regard de sa femme qui mettait du linge à laver.
H- Pas trop dur ce plâtre ?
M- Non, ça va.
H- Tu veux que je t’aide ?
M- Non, je me débrouille. Tu sais que nous sommes seuls ?
H- Oh et ça veut dire ?
Ils s’étaient rapprochés et étaient maintenant collés.
M- On peut faire un peu de sport.
H- Mais chérie tu ne peux peut pas faire de sport avec ce plâtre.
Il aimait toujours autant la taquiner, surtout quand après elle lui faisait son grand sourire ravageur.
M- Pas ce sport.
Harm la prit par la taille et l’assit sur la machine à laver.
H- Celui là ?
M- Ca y ressemble déjà plus.
Le couple commença par s’embrasser et ils finirent allongés sur le sol recouvert par une grande couverture.

1 heure plus tard

Des pas résonnaient à l’étage supérieur ce qui les réveilla.
H- On va les rejoindre ?
M- Ca va paraître suspect qu’on remonte ensemble, non ?
H- C’est suspect que nous soyons tous les deux en bas !
M- On monte ensemble alors ?
H- Vas-y, je vais continuer à m’entraîner un peu.
M- Ok.
Elle remonta les escaliers et alla dans la cuisine pour faire le dîner. Elle prit un plat qu’elle fit tomber en le posant sur la table, et laissant les morceaux sur le sol elle en reprit un qui tomba de nouveau. Harm, ayant entendu le premier plat, était remonté et était arrivé au moment de la deuxième chute.
H- Chérie, tu as besoin d’aide ?
M- Non !
Il s’approcha d’elle par derrière et l’enserra.
M- C’est frustrant.
H- Et c’est à cause de moi, donc je vais t’aider et me faire pardonner.
T- Te faire pardonner quoi ? dit-elle en rentrant dans la pièce.
Elle vit les morceaux des deux plats sur le sol.
T- Oh là, que s’est-il passé ici ?
M- C’est moi et mon plâtre.
H- Sarah, on sort se soir ! dit-il en lançant un regard suppliant à sa mère.
M- Quoi ? Et les enfants ?
T- Je m’en occupe. Allez, sauvez vous !
M&H- Merci.
Il lui prit la main et l’emmena dans leur chambre.
M- Où allons-nous?
H- Tu verras…
Harm enfila un jean et une chemise bleue, assortie à ses yeux, puis Sarah passa une jupe et un débardeur rose, comme son plâtre.
M- On peut y aller.
H- OK.

Washington D.C., Lafayette parc
Fontaine
23h00

Le restaurant avait été parfait, ils avaient mangé face à face, leurs regards se croisant au moindre mouvement. Harm avait tenu à emmener Sarah dans un endroit au calme pour lui annoncer quelque chose.
H- J’ai quelque chose à te dire.
M- Ouh là, c’est important ?
H- Pas trop, pourquoi ?
M- Euh pour rien…
H- Si dis !
M- Après toi.
H- Bon, tu te souviens au début de notre relation on s’était promis quelques petits trucs comme une grande maison, des enfants et …
M- Et ?
H- Tu ne t’en souviens pas ?
M- Un chien ?
H- Oui !
M- Tu as acheté un chien ?
H- En fait par vraiment acheté, plutôt adopté mais surtout c’est les enfants qui l’ont choisi ce matin.
M- C’est génial !
H- Maintenant à ton tour de me dire cette chose.
M- Je n’avait pas prévu de te le dire ce soir.
H- C’est important ?
M- Oui plutôt.
H- Dangereux ?
M- Non !
H- Heureux ?
M- Très.
H- C’est vivant ?
M- Oui.
H- Toi aussi tu as acheté un chien ?
Mac le regarda bizarrement.
M- Non !
H- Bah alors je ne vois pas du tout ce que c’est !
M- Tu ne vois pas du tout… c’est important, heureux et vivant et tu ne vois pas ! Si je te dis que ça pleure la nuit.
H- Un bébé ! Tu es enceinte !
M- Il t’en a fallu du temps pour trouver. Un chien quelle idée…
Pendant une minute Harm ne bougea pas, il réalisait ce qu’elle venait de lui dire, puis il la prit dans ses bras et l’embrassa tendrement.

Washington D.C., Maison des Rabb
Cuisine
09h00

Harm faiasait la cuisine quand ça mère arriva.
T- Harmon Rabb junior !
H- Salut maman.
T- Tu cuisines ?
H- C’est pour Sarah.
T- Ah ! Elle va mieux ?
H- Oui.
Il prit le dernier toast dans le grille-pain, le posa sur le plateau plein de bonnes choses et partit en lui faisant un petit bisou sur la joue.

Chambre conjugale

Il posa le plat près du lit et se plaça tout près de sa femme.
H- Chérie, réveille toi…
M- Pourquoi ?
H- J’ai préparé le petit déjeuner.
Mac ouvrit un œil.
M- Vrai ?
H- Oui.
Harm installa le plateau sur le lit pendant qu’elle s’installait à moitié sur lui. Sarah attrapa un toast et tendit le bras pour prendre le pot de nutella.
M- Chéri, je suis trop petite, tu peux me faire ma tartine. S’il te plaît !
H- Oui.
Une fois la tartine prête, il l’approcha de la bouche de Mac mais au dernier moment il la retira pour la remplacer par ses lèvres. Le plateau fut déposé bien vite sur le sol pour que leurs ébats ne soient pas dérangés.


Quelques heures plus tard

Harm se réveillait doucement sous le regard tendre de sa femme.
M- Ta mère nous a appelé pour aller manger.
H- Y a longtemps ?
M- 2 Minutes. Alors lève toi et habille toi.
Aussitôt dit aussitôt fait, 5 minutes plus tard il était habillé et prêt à descendre.
H- Alors on est pas encore prête, et ton entraînement de Marin’s ?
M- Harm ! Gronda-t-elle d’un ton menaçant.
H- Je rigole ! Tu sais bien que j’aime te taquiner.
M- Oui bah fais bien attention !
Tous les deux essayaient de garder un minimum de sérieux durant leurs boutades.
T- Alors vous êtes prêt ?
M- On arrive.
Une journée de plus se déroula dans la bonne humeur et la joie.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau d’Harm
15h00

Mac était venue avec les 3 enfants pour faire un petit coucou à Harm et en profiter pour aller apporter au général sa démission. Elle et Harm en avaient parlé pendant quelques semaines mais elle avait décidé d’arrêter de travailler pour s’occuper de ses trois enfants et bientôt de son quatrième.
M- Coucou…
Il leva la tête d’un épais dossier.
H- Salut. Tu es toute seule ?
M- Non, Kate est avec Jen et les deux monstres sont partis voir le général.
GC- COLONEL, CAPITAINE DANS MON BUREAU ! ! ! !
H- Et merde qu’est ce qu’on a encore fait ?
M- Un bébé mon chéri, rien que ça.
H- Je sais ça !
Ils partirent vers le bureau de leur supérieur sous les regards interrogateurs de leurs collègues. Ils entrèrent et virent les deux terreurs assises dans les grands fauteuils imposants face au bureau.
H- Monsieur, pour le bébé on allait vous le dire c’est juste qu’on attendait le bon moment.
GC- Hein ? Quoi ? Quel bébé ?
M- Harm ! La démission, c’est ça monsieur ?
GC- Oui, pourquoi je l’apprends par vos enfants ?
M- C’est un peu à cause d’eux que je démissionne alors c’est un peu normal qu’ils vous l’annoncent.
GC- Donc vous allez vraiment arrêter de travailler pour ces monstres ?
M- Et oui.
GC- Vous avez vraiment beaucoup de chance, en s’adressant aux enfants. Vous passerez nous voir de temps à autre colonel.
M- Avec plaisir monsieur.
GC- Et félicitations.
H- Pourquoi ?
M- Harm, le bébé !
GC- Bon capitaine retournez travailler et bonne chance à vous Mac.
M- Merci monsieur.
Harm partit se remettre au travail et Sarah rassembla les 3 enfants pour repartir.

Washington D.C., Maison des Rabb
Piscine
16h00

Six mois s’étaient écoulés depuis la démission de Mac, son ventre était bien arrondi et le plâtre rose avait disparu. Ils étaient tous ensemble dans la piscine, Kim et Ryan jouant ensemble et Harm s’occupant de sa femme et de Kate.
M- Touche, elle bouge.
R- Et nous on peut toucher ?
M- Oui, venez.
Ils s’approchèrent doucement vers leur mère mais là, le labrador de quelques mois qui était jusqu’ici sur la terrasse sauta dans la piscine et nagea vers eux.
H- Pepsi ! Sors de l’eau !
Pepsi lui lança un regard triste.
M- Chéri laisse le, il ne fait rien de mal. Il veut juste participer à notre discussion.
H- D’accord.

Peu de temps après…

M- Je sors, je suis un peu fatiguée. Qui veut venir ?
K- Moi je reste avec papa !
R- Moi aussi !
M- Kate ?
Ka- Mama ! Dit-elle en tendant les bras à sa mère.
M- Ah au moins une avec moi.
H- Deux, dit-il en voyant Pepsi sortir de l’eau.
Sarah mit Kate dans son trotteur et s’allongea sur un transat. Pendant quelques minutes, elle regarda son mari jouer avec Kim et Ryan. Harm avait les deux enfants accrochés à son cou, riant aux éclats. Puis elle sombra dans le sommeil. Elle fut réveillée une heure après par un tir d’arme à feu puis des cris. Se levant rapidement, elle vit l’eau de la piscine devenir rouge de sang.
H- Les enfants, sortez vous mettre à l’abris, vite !
M- Kim, prends doucement Kate et met la à l’intérieur avec vous, fais attention. Ryan tu appelles le Général et une ambulance, d’accord ?
R&K- Oui !
Harm était sorti de l’eau en se tenant l’épaule gauche, Sarah le tira dans la maison.
M- Harm, ça va ?
H- C’était pour Kim.
M- Quoi ?
H- La balle, c’était pour Kim.
Ryan entra avec le téléphone en main.
R- Maman, le général il a dit qu’il arrive et l’ambulance aussi.
M- C’est bien mon poussin, retourne avec tes sœurs.
R- Papa ta quoi à l’épaule ?
H- Rien. Va au salon.
Il repartit.
M- Je peux regarder ?
H- Chérie…
Quelqu’un toqua à la porte.
M- J’y vais.
H- Tu n’es pas folle, j’y vais !
M- Tu restes avec les enfants, t’es blessé ta pas le choix.
Elle prit son arme de secours et se dirigea vers la porte. Elle l’ouvrit d’un coup pointant son arme vers le visiteur.
?- Mac, ce n’est que moi.
M- Désolée général.
GC- Tout le monde va bien ?
M- Harm est touché.
H- Bonjour monsieur.
GC- Ca va ?
H- Ca pourrait aller mieux.
K- Maman, y a l’ambulance devant la maison.

Washington DC, Hôpital
Chambre 354
17h30

Harm était allongé, l’épaule enroulée dans un grand bandage blanc, Kim et Ryan s’étaient endormis sur un fauteuil tandis que Kate dormait dans les bras de sa mère. Dehors le général expliquait l’histoire aux deux policiers venu voir le blessé.
H- Sarah, ça va ? Tu es toute pale.
M- Je ne sais plus trop.
H- Viens là, suggéra-t-il en ouvrant son bras valide.
Elle posa Kate dans son siège et alla se serrer contre son mari.
M- J’ai peur pour toi, pour les enfants…
Il commença à lui caresser les cheveux en lui chuchotant des paroles réconfortantes mais malgré ses efforts elle craqua, et des larmes coulèrent sur ses joues.
H- Sarah, stop. Fais moi un grand sourire, regarde tout le monde est vivant et on va avoir un bébé dans trois petits mois.
M- Tu es…
Elle fut coupée par les policiers qui lui demandaient de sortir pour prendre sa déposition.
M- Je reviens.
H- Y a intérêt.

Couloir

Elle sortit en fermant la porte derrière elle.
P1- Voulez-vous asseoir ?
M- Non, ça va. Peut-on faire ça rapidement, Kate va bientôt se réveiller.
GC- Prenez votre temps, je m’en occupe.
M- Merci.
P2- Alors que s’est-il passé ?
M- Je me suis endormie près de la piscine et je me suis réveillée à cause du tir et des cris des enfants. Je n’ai rien vu, j’étais trop inquiète pour les enfants.
P2- Vous êtes sure de ne pas avoir vu le tireur ?
M- Oui.
P1- Il faudrait que vos enfants répondent à nos questions.
M- Mes enfants ? Pourquoi ils n’ont rien vu, ils n’ont que 5 ans.
P2- Vous pourrez rester, mais c’est la procédure.
M- Vous voulez le faire quand ?
P1- Maintenant s’ils sont en état, sinon il faudra passer au poste dans la semaine.
M- Je vais les réveiller.
Elle revint quelques minutes plus tard avec Ryan dans les bras, de tous petits yeux mal réveillés.
P1- Alors bonhomme, tu te souviens de ce qui s’est passé ?
R- Maman, c’est qui eux ?
M- Des policiers, raconte leur ce que tu as vu quand tu étais à la piscine.
R- D’accord, alors avec papa on jouait avec le ballon, Kim et moi on gagné et d’un coup il a sauté devant Kim et après il avait tout bobo au bras.
M- C’est tout ?
R- Bah oui, maman je dois parler aussi de quand on est sorti de la piscine ?
P2- Tu as vu quelque chose ?
R- Bah y avait un monsieur derrière le mur du jardin quand on est rentré et même que je l’ai dit à Kim, il était tout en noir et il avait un grand pistolet comme ce que t’utilisais maman.
M- Lequel ?
R- Celui que tu as sur la photo dans ton bureau, tu es par terre, allongée dans la boue et tu vises pour tirer.
M- Oui je vois.
Mac leur fit une description rapide du type d’arme et alla chercher Kim qui raconta la même chose que son frère.
M- Bon voilà, vous avez les dépositions des enfants.
P1-Votre amiral nous a dit que vous aviez 3 enfants, on en a vu que 2.
M- C’est un général. Et la petite dernière ne parle pas encore, elle n’a que 9 mois.
P1- Bon bah nous avons donc fini.
M- OK.
Elle revint dans la pièce et retira Kate de son siège.
H- Vous devriez rentrer vous reposer et revenir demain matin.
M- Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne idée.
H- Pourquoi ?
M- Il sait où nous habitons et je ne pourrais jamais les protéger tous les 3 s’il revenait.
GC- Si vous acceptez, je pourrais venir chez vous et veillez à ce qu’il n’arrive rien.
H- Tu serais d’accord ?
M- Pourquoi pas.
GC- Les enfants, dîtes bonne nuit à votre papa.
R- Pourquoi papa ne rentre pas à la maison ?
GC- Venez, je vais vous expliquez.
Il partit avec les enfants.
H- Alors, on ne vient pas me dire bonne nuit ! Dit-il sur le ton de la rigolade.
M- Si.
Elle déposa ses lèvres sur les siennes, le baiser fut rapide.
H- Que ça ?
M- Quoi que ça ?
H- Viens là.
Il la tira vers lui et l’embrassa plus langoureusement.
M- Bonne nuit.
H- Je t’aime.
M- Moi aussi.

Washington DC, Maison des Rabb
Salon
02h00

Sarah était allongée sur le canapé, sous une épaisse couverture, la télécommande à la main.
GC- Mac que faites-vous là ?
M- Je n’arrive pas à dormir.
GC- Et vous regardez Massacre à la tronçonneuse pour vous endormir, c’est ça ?
M- Ca ne marche pas.
GC- Je me doute bien.
Il lui prit la télécommande et éteignit la télé.
GC- Vous devriez monter vous coucher.
M- Pas vraiment envie.
GC- Allez Mac, je suis sûr que vous êtes épuisée.
Des petits pas venant vers eux se firent entendre.
K- Maman, j’ai peur je peux dormir avec toi ?
M- C’est que maman parle avec le général…
Kim la regarda tristement.
GC- Allez y, je m’occupe du reste.
Elle monta se coucher avec Kim.

Quelques heures plus tard

Mac se réveilla au son des pleurs de Kate, se dégageant délicatement des bras de Kim elle partit la chercher.
M- Alors ma chérie, tu as faim ?
?- Ma chérie ? Je croyais que c’était moi ton chéri !
Elle se retourna et trouva…
M- Harm ! !
H- Oui, c’est moi.
M- Ah ah très drôle… Tu m’as manqué cette nuit.
H- Ah oui ?
M- Oui. Quand es-tu rentré ?
H- Dès que les médecins m’ont dit que je pouvais sortir, j’ai filé dans un taxi pour rentrer.
M- C’est génial !
H- Le général vous a préparé un petit déjeuner et quand il m’a vu rentrer il a proposé que j’aille vous chercher.
R- Maman !
K- Papa !
H- Bon bah je crois qu’ils sont réveillés.
M- Tu n’as plus qu’à aller les chercher maintenant.
Ils les entendirent descendre.
H- On n’a plus qu’à descendre.
M- Je la recouche et j’arrive.

Cuisine

GC- Alors bien dormi les monstres ?
K&R- Oui !
K- J’ai entendu papa parler de petit déjeuner alors j’suis descendu.
R- Moi je l’ai suivi.
Ils s’installèrent autour de la table.
R- On pourra aller se baigner après ? Si te plait !
GC- Je ne pense pas.
R- Pourquoi ?
M- Parce que c’est comme ça !
R- Mais maman…
M- Stop ! J’ai dit non c’est non ! Maintenant mange et après tu iras jouer dans ta chambre.
R-M…
Harm lui fit un petit signe de tête lui disant de s’arrêter s’il ne voulait pas s’attirer les foudres de sa mère.
GC- Les crêpes sont prêtes, qui en veut ?
K&R- Moi !
M- Moi je vais monter me coucher je suis crevé.
H- Tu ne manges pas ?
M- Plus tard.
Sarah partit en traînant des pieds.
H- Ola, je vais aller voir ce qui se passe.
Il la suivit jusqu’en bas des escaliers où il l’attrapa par la taille.
H- Hop, toi, reste la. Dis moi ce qui se passe !
M- Je suis crevée, je me suis couchée tard hier.
H- Sure ?
M- Oui.
H- Ce n’est pas bien de mentir colonel !
M- Harm… c’est juste un petit coup de blues.
H- Suis moi.
Elle le suivit jusque dans la pièce qui faisait office de bureau.
H- Viens dans mes bras. Un grand câlin et ce sera fini.
Mac vint se coller dans ses bras
H- Alors ?
M- Ca bouge à l’intérieur.
H- Plus que 3 petits mois.
M- Tu rigoles, c’est long 3 mois surtout quand tu as un poids comme ça dans le ventre.
H- Mais tu aimes ça être enceinte ?
M- Bah bien sûr que oui !
Elle bailla puis se frotta les yeux.
M- Dodo. Je veux faire dodo.
H- On dirait un enfant. Tant que tu y es, tu ne veux pas que je te borde.
M- Non, je pense que ça va aller.
Sarah alla se coucher tandis qu’Harm retournait en bas.
GC- Tout va bien ?
H- Juste un petit coup de fatigue, elle est partie se coucher.
GC- Et vous, votre épaule c’est comment ?
H- Bien, ce n’est pas une blessure douloureuse. Je reviendrais au J.A.G. lundi matin comme si de rien n’était.
GC- Je vous donne 2 semaines de permission.
H- Mais…
GC- Occupez-vous de votre famille, le J.A.G. s’en sortira s’en vous.
H- Merci général.
GC- Il n’y a pas de quoi.
Kim arriva en courant dans la cuisine des larmes sur les joues.
K- Papa, Ryan m’a tiré les cheveux.
H- Viens là.
Il la prit dans ses bras.
H- Où t’a-t-il fait mal ?
Elle mit ses deux mains sur la tête en essayant de tout couvrir.
K- Tout partout la tête.
H- Bisous magiques.
Le papa commença à lui faire de petits bisous sur la tête avant de la chatouiller, ce qui la fit éclater de rire.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau de Vukovic
11h00

Harm venait d’entrer dans l’ancien bureau de sa femme et maintenant celui du lieutenant Vukovic. Il était arrivé en remplacement de Mac, mais il n’était guère apprécié par l’équipe.
H- Lieutenant, j’ai une cours martiale cet après-midi et j’ai oublié le dossier chez moi, pourriez vous aller me le chercher ?
V- Je ne pense pas, j’avais prévu d’aller déjeuner avec…
H- Annulez !
V- Mais…
H- C’est un ordre !
V- Oui, monsieur.
H- Merci lieutenant.
Il repartit aussi vite qu’il était arrivé.

Maison des Rabb

Quand la porte s’ouvrit Vukovic tomba face à une femme magnifique.
V- Bonjour madame, je viens chercher le dossier que le capitaine Rabb a oublié.
M- Entrez.
Quand elle se mit de profil pour le laisser rentrer, il s’aperçut enfin qu’elle était enceinte.
M- Pourquoi le capitaine vous a-t-il envoyé au lieu de venir ?
V- Déjeuner à l’extérieur madame.
M- Mac pas madame. Voulez-vous boire un café ?
V- Je veux bien merci.
Ils se dirigèrent vers la cuisine où les trois enfants étaient attablés.
K&R- Bonjour !
Ka- B’jour.
V- C’est à vous tout ce petit monde ?
M- Oui, Kim, Ryan et Kate. Bon je vais vous chercher ce dossier, faites connaissance.
V- OK.
Mac partit prendre le dossier dans le bureau pendant que le lieutenant regardait les enfants d’un air dédaigneux. Il n’aimait pas les enfants. Quand tout à coup Kate souleva son assiette de pâte et se la retourna sur la tête. Vukovic la regarda en rigolant.
V- Qu’est ce qu’elle est bête cette gamine !
R- C’est pas une gamine !
M- Lieutenant, le dossier. Et je souhaiterais que vous montriez un peu plus de respect à l’égard de Kate.
V- Ouais c’est ça.
M- C’est un ordre !
V- Doit je vous rappeler que vous n’êtes plus dans l’armée Mac…
M- Finalement pour vous ça restera madame.
V- En tout cas, le capitaine a bien choisi son petit lot, un bon p’tit cul et une paire de seins parfaits pour être b...
Le poing de Mac l’atteignit à la pommette et il s’effondra.
V- S….
M- Si vous osez dire ça, je…
V- Je… quoi ?
M- Sortez !
V- Ou quoi ?
M- Pepsi…
Le grand labrador beige s’approcha en montrant les crocs. Le lieutenant fila en vitesse.
M- Merci Pepsi.

Washington D.C., QG du JAG
Bureau de Harm
14h00

V- Capitaine votre dossier.
Harm remarqua le bleu qu’il avait maintenant sur sa pommette.
H- Que vous est-il arrivé ?
V- Porte.
H- Merci, pour le dossier lieutenant.
Il partit. Directement Harm saisit son téléphone.
H- Sarah, que lui as-tu fait ?
M- Je l’ai frappé !
H- Mais pourquoi ?
M- Il a mal parlé.
H- Et ?
M- Et quoi ?
H- C’est tout ! Tu l’as frappé uniquement pour ça ?
M- Il a mal parlé de Kate et de toi…
H- Et ?
M- Il a dit que… que j’étais bonne à …
H- Ca va j’ai compris, j’irais le voir. Je rentre vers 17h30.
M- OK, à toute à l’heure.
H- Je t’aime.
M- Moi aussi.
Il la raccrocha et partit à la recherche du lieutenant.
H- Lieutenant, puis-je vous parlez ?
V- Oui.
H- Ne parlez plus jamais de mes enfants en de mauvais termes et surtout Sarah n’est pas qu’une femme désirable, c’est une personne sensible.
V- Oui monsieur, se faisant tout petit
H- Mac ne vous a pas loupé.
Il partit le sourire aux lèvres.

Washington D.C., Maison des Rabb
Chambre de Harm et Mac
17h45

H- Coucou.
M- Coucou.
H- Où sont les monstres ?
M- Kim et Ryan sont partis dormir chez Harriet et Kate a décidé de prolonger sa sieste.
H- Alors on est tous seuls.
M- Oui, c’est ça.
Ils s’enlacèrent et Mac partit léchouiller le cou de son amant.
Ka- Mama mama mama.
H- Bah ça n’aura pas duré longtemps. Tu veux que j’y aille ?
M- Oui, je veux bien. Je ne veux plus affronter ces escaliers.
Il l’embrassa rapidement sur la joue et monta les marches 4 à 4 pour aller voir sa fille chérie.
H- Ma puce qu’est ce qui va pas ?
Ka- Papa !
Kate paraissait surprise.
Ka- Veux mama, pas papa.
H- Mac, cria-t-il, elle te veut toi.
M- Sûr ?
H- Oui.
M- Bon bah j’arrive.
Quand elle arriva enfin Kate tendit les bras en direction de Harm.
Ka- Papa !
H- Sarah je te promets qu’elle…
M- Je sais, ça fait 2 fois qu’elle le fait.
Elle la prit dans ses bras et vit que les yeux de la petite s’humidifiaient.
Ka- Veux papa !
Kate fixa les yeux de sa maman avec ses grands yeux bleus.
M- Harm prend la, elle me fait les yeux de cocker battue.
Ka- Coké ahu ?
H- Tu ne préfères pas qu’on s’en occupe à deux ?
Ka- I te plait mama.
M- Ok.
Ils partirent vers la salle de bain pour une petite toilette qui se finit en bataille d’eau

Washington D.C., Hôpital
Chambre 462
10h00

H- Sarah, pourquoi ne dors tu pas un peu ?
M- Harm sa fait 11 heures que les contractions on commençaient, la péridural ne fait plus effet.
H- T’en veux une autre ?
M- Tu rigoles, se serait presque comme l’invitée à être en retard toute sa vie.
H- Bien au moins, elle tiendra un peu de moi, Kate c’est ton portrait craché sauf pour les yeux.
M- Commence pas à te plaindre, c’est moi qui a mal.
La porte s’ouvrit sur Harriet, Kate, Kim et Ryan.
Ha- Alors où elle est cette petite ?
M- Toujours au même endroit.
Ha- Quoi ? toujours pas !
M- Non. C’est le phénomène retard de Harm.
H- Pépèp, je suis pas d’accord.
M- Tu sais qu’elle a déjà une semaine de retard.
H- Et alors ?
Ka- Mama !
K- C’est quand tu rentres ?
R- Tu nous manques beaucoup.
M- Que voulez vous ?
K- Ba rien, c’est juste que papa.
R- Il passe son temps avec la voisine.
M- La blonde ?
R- Oui !
M- Je crois que sa y est là, elle arrive.
H- Il suffisait de t’énerver un peu, c’était presque trop facile. Merci les enfants.
M- Quoi ? C’était pas vrai alors.
H- Non.
M- Chéri, viens prêt de moi…
H- je préfère rester un peu éloigné, je tiens à la vie.
M- Harm ! Ici !
Elle avait agrippé un bout du drap avec sa main et l’avait si fortement serré que les jointures de ses mains étaient devenu blanche.
Ha- Allez on va y aller, au revoir Mac, Harm.
K&R&Ka- ‘voir.
M- Harm, j’ai trop mal ! Ramène tes 6heures près de moi.
H- J’arrive.
M- Plus vite !

Quelques heures plus tard

H- C’est qui va aller voir sa maman ? c’est … en faite comment on va l’appeler ?
M- Bonne question, réfléchis y le temps que je reprenne des forces, je suis morte.
H- Me laisse pas choisir seul, sa doit pas être si fatiguant d’accoucher…
M- Quoi ? Répète un peu !
H- Je retire, j’ai rien dit !
M- J’éspère. Passe la moi.
Il lui tendit le petit bout de chou.
M- Pour le prénom on pourrait demander aux enfants comme pour Kate.
H- Ouais. Je vais les chercher.
Harm revint avec les 3 enfants et Harriet.
Ha- Alors, elle est enfin là cette petite chipie ?
M- Oui, enfin !
H- Bon les enfants, on a une mission pour vous, vous allez choisir un prénom pour le bébé.
K- C’est déjà fait…
R- On veut quelle s’appelle Kylie.
M- Ok. Va pour Kylie.

20 ans plus tard, Maison des Rabb

Ky- Papa, tu peux venir m’aider ?
H- J’arrive, tout de suite.
Harm arriva en costar cravate, il était encore très beau malgré son âge.
H- Alors qu’est ce qu’il y a ?
Sa fille lui tendit un cahier bourré de calcul compliqués, elle s’était lancée pour devenir pilote de chasse, c’était la réplique de Harm, la seule à être entré dans l’armée mais aussi la seule à être passionné d’avion.
H- Kylie ! T’es pas encore prête, ta sœur et ton frère vont bientôt arrivé !
Ky- Je gère papa, ne t’inquiètes pas.
H- Tu te souviens qu’on a promis à ta mère d’être à l’heure tous les deux.
Ky- J’avais oublié sa.
H- Bon je te laisse te changer, dans 10 minutes habillée en bas.
Il repartit et alla dans la chambre de Kate.
H- Prête ?
Elle sortit de derrière son placard dans une robe noir, classique mais sexy.
Ka- Ce n’est pas moi qui a des problèmes avec l’heure.
H- Très joli la robe.
Ka- Merci.
H- Tu sais si Kim vient avec quelqu’un ?
Ka- Oui.
H- C’est celui qu’elle a rencontré à San Diego ?
Ka- Non, c’est Kévin, il est dans sa classe en fac de médecine.
H- Ok.
Il descendit rejoindre sa femme.
M- Waou tu es à l’heure. L’exploit !
H- Sarah…
M- Je rigole.
Il la prit dans ses bras et l’embrassa. Quelqu’un toqua à la porte, elle y alla avec lui.
K- Salut maman.
Elle la prit dans se bras.
Kev- Bonjour.
K- Maman, tu te souviens de Kevin !
Kim était surexcité, elle s’accrocha au bras de son ami.
K- On a une bonne nouvelle.
Kev- J’ai demandé votre fille en mariage et elle a accepté.
H- C’est génial.
M- Bienvenu dans la famille.
Ils s’installèrent tous au salon jusqu’à ce que quelqu’un frappa de nouveau à la porte.
H- J’y vais.
Quand il ouvrit, il vit Ryan porté son fils de quelque semaines dans ses bras et sa femme Caroline.
R- Salut papa.
C- Bonjour.
H- Bonjour, vous trois. Allez au salon, je vais chercher la retardataire.
Ils partirent chacun de leur côté.
Quelques minutes plus tard, il redescendit avec Kylie.
R- Toujours en retard !
K- Comme papa.
Ky- Je ne suis pas vraiment en retard, j’étais presque au bon endroit…
Ka- Mais pas à l’heure !
Ky- Ce n’est pas grave, toute façon aujourd’hui c’est mon anniversaire donc je fais ce que je veux !
Ils passèrent l’après midi à papoter et a fêter l’anniversaire de Kylie. En fin de soirée, Harm prit Mac à part dans la cuisine. Il la posa sur le comptoir et l’embrassa.
H- Je t’aime.
M- Je t’aime aussi.
Leur regard se croisa et tout le bonheur qu’il avait en eux passa dedans. Ils étaient heureux comme ils ne pensaient jamais l’être.
fin

Alors là j'ai pas vu la fin arriver... J'étais à fond dedans!!

Je sais que j'ai pas souvent posté de comm pour ta fic (ou pt etre meme pas du tout...) vraiment très désolée pour ça Honte à moi!!

J'attendais juste qu'elle soit finie... ben oui j'ai plus le temps de lire toutes les fics alors j'avoue que je sélectionne...

Maintenant que j'ai fini la tienne, je regrette pas du tout de l'avoir lue!! J'adore ces petites situations familiales que j'imaginais pas forcément pour eux, et puis leurs répliques savamment dosées... J'adore aussi les voir avec tant d'enfants, ça leurs va bien et puis ça montre ce que j'aurais tant voulu voir dans jag: eux deux formant une famille!!

Enfin, c'est une jolie petite fic à lire pour se remonter le moral!! Ecrite avec beaucoup d'imagination et que j'ai adorée!!!!!