Les méandres de la vie [Terminée] Première Partie.

vivement la suite! veut que s'arrange entre Harm et Mac! suis triste que mac déteste harm mais ça a s'aranger hein? en tout ca c'est génial! vivemnt le prochain chapitre

AnneSo a écrit:

Et un peu d'action pour Finou ce serait bien, on va pas la laisser passive, la pauvre!! mdrrr!!

Merci ! merci bcp pour ton soutien mdr Voilà ce qu'il te reste à faire ma choup et sitépé, pas un cacolac, je n'irai pas à dire Harm, car c'est la propriété privée de Mac et que je n'en viendrai jamais à lui voler, enfin nous sommes deux âmes en peine d'amour et dans un moment de sollicitude et de réconfort tout peut arriver pour se soutenir et se consoler
En tout cas, viv'ment la suite de lundi, je love cette fic. Mouah

Mais ne vous inquiétez pas, Delphine va être une vraie petite chi$use de première LOL Merci bcp pour tous vos commentaires.
Je suis heureuse que cette fic vous plaise.
Voici donc le chapitre 21

Chapitre 21

2 Août 2006
Hôtel « Le Plazza Parisien ».
Paris, Vème

Il l’avait vu. De ses propres yeux, dans les bras d’un autre. Au bien sûr, il savait bien au fond de lui qu’elle ne resterait pas célibataire. Comment le pouvait-elle ? Elle était une véritable beauté.
Son cœur battait à la chamade et sa poitrine le serrait. Heureux et malheureux. Excité et dépité. Il avait tant rêvé cet instant. Et maintenant qu’il l’avait vécu, que lui restait-il ?
Il devait prendre l’air. Ici c’était irrespirable. Son instinct lui dicta de retourner au pied de l’immeuble, de sonner et de lui parler.

Plus tard dans la soirée

Maintenant qu’il était là, il était dans l’impossibilité de faire ce que lui disait sa conscience. Il eut toutes les peines du monde à traverser pour être devant la porte. Il la regardait comme le Saint Graal. La bouche à moitié ouverte, il n’entendit pas la jeune fille l’interpeller.

_ Pardon, j’aimerai rentrer chez moi, monsieur.

Il sursauta. Elle le regarda.

_ On ne s’est pas déjà rencontré ?
_ Non, je ne crois pas.

Il avait un gros accent. Remarquable. Le même que sa voisine. Sa voisine ! Ca y’est elle savait qui il était.

_ Vous voulez entrer ? lui proposa-t-elle.

Il paniqua. Il regarda partout autour de lui.

_ Monsieur ? Vous voulez monter ?
_ Non, non, merci.

Il commença à partir. Elle savait qu’il fallait qu’elle fasse quelque chose. Autant tenter le tout pour le tout.

_ Harm, ne partez pas. Je sais que vous êtes là pour elle.

Il se stoppa. Il se retourna.

_ La pour quoi ?
_ Pour elle, Monsieur Rabb. Pour Sarah Mackenzie.

Il resta bouche-bée.

_ Montez, je crois que vous avez besoin d’un bon café.

Poutin c'est court ma choup Mais j'adore c'est trop fort
Merchiiii bcp, viv'ment la chuiteuh et que je soit une chieuse mdr

Petite suite, mais super mimi.

Plus je la lis, plus j'adore.

Vivement la suite. J'ai hâte de savoir ce que va bien pouvoir se raconter Harm et Delphine. Je sens qu'on va pas s'ennuyer.

Chapitre 22

1er septembre 2006
Ecole Américaine.
Cours de récréation.

Premier jour d’école pour les enfants. Sarah avait son emploi du temps depuis hier. Il était proche de celui de son compagnon qui par ailleurs ne lui avait pas adressé la parole depuis ce qui s’était passé.
Elle s’avança vers lui. C’était ridicule de s’être disputé pour une hallucination de sa part.

_ Pierre, je peux te parler s’il te plaît ?
_ Ce n’est ni le lieu, ni le moment. Si tu te soucis de comment je vais, tu n’as qu’à passer chez moi. Tu connais l’adresse, répondit-il rapidement et froidement.
_ Ok, comme tu voudras.

La journée passa sous tension. Les enfants faisaient connaissance avec leurs camarades et leur nouvelle maîtresse. Plus les heures passaient et plus son envie d’aller régler ses comptes décroissait.
Lorsque la cloche indiqua 15h30, la fin des cours. Elle se sentit soulagée. Elle avait connu tant d’années cette sensation. La tension sur le lieu de travail. Les envies contradictoires : régler le problème et refuser de faire le premier pas. Elle ne voulait pas revivre ça.
Elle rangea rapidement ses affaires et quitta l’école sans passer par la salle des professeurs, son habitude.
Elle traversa le parking.

_ Sarah, attends, hurla une voix masculine.

Elle se retourna pour voir Pierre.

_ Quoi ? demanda-t-elle.
_ Excuse-moi pour tout à l’heure, je ne voulais pas te blesser. J’ai été trop froid.
_ Tu avais raison ce n’était ni le lieu, ni le moment. Tout comme maintenant.

Mac se remit à marcher.

_ Mackenzie, tu m’énerves. Je fais un pas, tu recules.
_ Et quand c’est moi qui fait un pas c’est toi qui recule. Finalement, nous ne sommes peut-être pas fait pour être ensemble.

Il l’attrapa par le bras.

_ Mais qu’est ce que tu me chantes là ?
_ Ecoute, j’ai connu cette relation trop longtemps. Je m’en suis échappée. Ce n’est pas pour me replonger dans ceci.
_ Essaierais-tu de me dire que tu romps avec moi ?

Elle fit un mouvement de bras pour se dégager de l’emprise de son petit ami.

_ Oublie-moi, je ne suis pas la femme qu’il te faut.
_ Sarah !

Mais Sarah Mackenzie était déjà partie en courant.

La vie n'est pas une suite, mais un fouillis de bris et de ruptures entremêlés.

a pout'!
j'love de trop sur cte fic moi !
et pour la maxime finale, suis trop d'accord!

Ah j'adore, il est violent pas que j'aime qu'on fasse du mal à Mac mais j'ai hâte de voir la suite simplement !!!
Merchi ma choup, viv'ment la chuiteeeuh

Ah j'adore trop ta fic.

Bien fait qu'elle ait rompu. On ne parle pas comme ça à un ancien marine

Et puis son coeur n'appartient qu'à une personne

Vivement la suite

Chapitre 23

3 Août 2006
Appartement de Delphine
Paris, XIIème

Delphine n’en revenait pas de ce qu’elle faisait. Elle se mêlait ouvertement de la vie privée de sa voisine et amie.
En montant les marches, elle fut prise d’une peur panique de rencontrer Mac. En étant sur le même palier, les chances de se croiser étaient plus développées.

_ Il ne va pas falloir faire de bruit. Sarah habite juste en face de mon appartement.

Les yeux d’Harmon s’agrandirent. Il était seulement à quelques mètres de la femme qu’il n’avait cessé d’aimer.

Delphine introduisit la clé dans la serrure, fit passer son invité en premier et de dépêcha de refermer la porte.

_ Ne faites pas attention au désordre, fit-elle alors qu’elle allait dans la cuisine mettre la cafetière en route.

Il observa avec minutie chaque recoins du studio. Il y avait deux chevalets dont l’un placé près de la grande fenêtre. L’autre trônait au milieu du salon. Des feuilles de dessins jonchaient le sol, des fusains, crayons, gommes étaient partout. Il regarda avec attention chaque croquis qu’il voyait.
Il tomba sur un portrait. Le portrait de Sarah Mackenzie. Chaque trait tracé semblait parfait. Harm remarqua quelques rides naissantes au coin des yeux de son ex-partenaire. Il ne les connaissait pas et l’envie subite de poser ses lèvres sur celles-ci vint le titiller. Des brides de la seule et unique nuit qu’ils avaient partagée refirent surface.

Delphine était appuyée contre le chambranle de la porte.

_ Je travaille sur ce dessin depuis plusieurs jours.

Il sursauta.

_ Je ne voulais pas vous offenser en fouillant.

Elle se mit à rire.

_ Fouiller ? Vu le bazar qu’il y a ici, vous ne fouillez pas ! Vous ne faîtes que ramasser.

Un sourire se fit sur le visage de son invité.

_ Vous avez l’air proche, lança-t-il.
_ Nous avons fait connaissance.

Harm reposa le dessin là où il l’avait trouvé. Il savait qu’il ne fallait jamais déranger une personne inorganisée.
_ Venez, le café est prêt.

Il s’avança vers la kitchenette.

_ Parlez-moi d’elle, s’il vous plaît.

Ils s’installèrent autour de la table ronde, tasse de café fumante. La nuit promettait d’être longue.

Super suite.

J'ai hâte de savoir ce que Delphine va raconter sur les 3 ans où Harm n'a pas eu de nouvelle de Mac.

Vivement le prochain chapitre.

Bon je sais je suis pas pardonnable de pas poster de com sur ta fic biquette...

Mais pour être honnète j'ai décrété que je ne lisé plsu que les fic complète, fini la torture et l'attente de la suite des fics... Donc j'attends patiemment de voir le mot fin apparaître à la suite de l'un de tes chapitres.

Toute fois, j'avoue que je viens régulièrement, quand ma connexion ne fait pas des siennes pour récupéré les nouveau chapitre et les copié collé dnas un fichier. Comme ça une fois fini j'aurai tout le loisir de la lire à mon aise.

J'aurais donc une petite question, combien cette fic comporte t'elle de chapitre, car suivant le nombre je vias plus pouvoir résister et commencer à lire ça desuite...lol

En tout cas même sans l'avoir lu je suis sure qu'elle est géniale.

MDR Sarah lol je ne sais pas vraiment combien de chapitres comporte ma fic! Faut dire que j'écris selon l'inspiration, lol, mais je pense que y'en aura bien 50. Comme ils sont courts ça va relativement vite. En tt cas, y'a pas de souci, tu fais comme tu le sens...tu liras quand elle sera terminée, comme ça tu péteras qu'une seule fois un câble LOL tu sais quoi je crois que c'est toi qui a la bonne technique!

Merci pour ta marque de confiance, ça me fait plaisir.

Chapitre 24

14 Août 2006
Appartement de Sarah Mackenzie
Paris, XIIème.

_ Ca sent le brûler non ?
_ Merdeeee, mon gratin !!! dit Sarah en se levant pour courir éteindre le four.

A discuter sans s’arrêter, elle avait oublié de vérifier la cuisson de son repas.
Delphine arriva morte de rire.

_ J’appelle pour une pizza ! Comme d’hab ? interrogea la jeune étudiante.
_ Ouais.

Tandis qu’elle appelait en renfort la pizzeria, le portable de Delphine se mit à sonner. Elle posa sa main sur le combiné

_ Réponds pour moi, s’il te plait.

Le temps qu’elle arrive, le correspondant était tombé sur le répondeur. Quelques secondes plus tard, un texto indiqua qu’un certain R-H avait laissé un message vocal.
Delphine avait raccroché.

_ La pizza sera là dans 45 min. Alors c’était qui ? questionna-t-elle son amie.
_ Je n’ai pas eu le temps de répondre, mais R-H t’a laissé un message.

Delphine se sentit rougir ce qui n’échappa pas aux yeux de Sarah.

_ Ah oui …R-H…hum…
_ Alors c’est qui ce R-H ?

L’étudiante essaya de formuler une réponse rapide dans sa tête.

_ Humm… un étudiant avec qui je bosse sur un…euh…projet d’art.
_ Ah oui ? Et c’est quoi son prénom ? Sarah savait qu’elle la mettait mal à l’aise.

Elle ne pouvait pas lui dire que R-H signifiait Rabb-Harmon.

_ Romain.
_ C’est mignon comme prénom, Romain… Romain et Delphine.
_ Sarah, arrête, ce n’est pas du tout ce à quoi tu penses.

L’institutrice se mit à rire à son tour.

_ Allez, c’est bon, dis-moi que tu as un petit ami.
_ Mais, je n’ai pas de PETIT-AMI !!!

Puis tout alla très vite dans la tête de la jeune femme. Si elle lui disait qu’elle avait un petit ami, elle pourrait être sûre de ne pas être déranger par Sarah certains soirs où elle devrait voir Harmon. Mais elle n’aimait pas mentir.

_ Ok, ok, Romain et moi…On se fréquente…

Sarah s’approcha de son amie.

_ Ah oui ?? Depuis quand ?? Raconte-moi !!
_ Je ne préfère rien dire pour l’instant. J’espère que tu ne m’en veux pas mais c’est tout…récent donc…laissons faire les choses.
_ Je respecte ta décision. Mais j’aimerai bien qu’un jour tu me le présentes !
_ T’inquiètes pas, tu découvriras bien vite son visage, murmura-t-elle.
_ Qu’est ce que tu as dit ?
_ Que j’avais faim et que j’avais hâte qu’on nous livre la pizza.

Chapitre 25

3 Août 2006
Appartement de Delphine
Paris, XIIème

_ Je ne connais pas grand chose de la vie de Sarah Mackenzie.
_ Elle ne vous a rien dit sur son passé ?
_ Pas grand chose. J’ai dû lui tirer les vers du nez.
_ Parlez- moi de sa vie actuelle, alors.

Delphine qui avait bien deviné qu’il tenait toujours à elle.

_ Elle est institutrice dans une école américaine. Elle aime son travail, même si je pense qu’elle ne s’épanouit pas autant qu’elle ait pu l’être en Amérique. Elle a…quelqu’un dans sa vie depuis cinq mois.

Il but une gorgée de café.

_ Je l’ai vu l’embrasser tout à l’heure.

Delphine ne put s’empêcher d’aller chercher son paquet de cigarette. Elle en alluma une, tandis qu’elle s’appuyait sur le rebord de la fenêtre.

_ Elle m’a parlé de vous. Vous êtes sur pas mal de photos dans son appartement. Cependant elle évite toutes discussions vous concernant.
_ Mac me déteste.
_ Mac ? fit –elle surprise.
_ C’est comme ça que je l’appelle.
_ Au contraire, je crois qu’elle s’oblige à vous détester. Je pense que la réalité est différente.
_ J’ai été un véritable salaud. Jamais une femme ne pourrait me pardonner.

Delphine ne savait pas trop comment se comporter.

_ Dans quel plan, Delphine t’es-tu mise !? Ma grande, tu ferais mieux de bosser dans le social ! se dit-elle à elle-même à haute voix.

Il la regarda et souleva un sourcil. La jeune fille se sentit gêner et tira sur sa cigarette.

_ Enchanté Delphine, fit-il.

Dans le moment, elle ne lui avait pas donné son identité.

_ Il s’appelle Pierre et il est son collègue, lâcha-t-elle.

Elle s’était dit que plutôt elle aurait crevé l’abcès mieux ça serait. Ils auraient tourné autour du pot durant plusieurs minutes.
Harm prit la petite cuillère et fit comme s’il avait encore du sucre dans sa tasse.

_ Il a l’air très amoureux. Et elle…
_ Ils le sont.

Il inspira.

_ C’est bien qu’elle soit heureuse.

Il se mordit la lèvre inférieure.

_ Même si c’est sans vous ? tenta Delphine.

Il leva la tête et la dévisagea.

_ Ouais, même si c’est sans moi, dit-il avec résignation.

Il but sa dernière gorgée de café, se mit debout.

_ Merci pour tout, Delphine.

Il lui tendit la main.

_ Ne lui dites pas que vous m’avez vu. Le Devil Dog Marines qu’il y a en elle pourrait bien ressortir.

IL sourit en repensant à tout ce qu’il avait vécu en sa compagnie.

_ Harm, attendez. Je ne suis pas sûre qu’elle soit si amoureuse qu’elle le dise. Je crois… je crois qu’elle vous aime encore.
L’amour c’est une maladie qui rend mauvais. Dès que l’on aime vraiment quelqu’un, on ne peut s’empêcher de lui nuire, même et surtout si l’on veut le rendre heureux…

Super suite. Ils sont vraiment compliqués ses 2 là. Vivement de lire la suite car je suis accro.

Ta fic est vraiment crop crop bien !!!
Deux mots: LA SUITE!!!!

Wow, super suite. J'adore trop ta fic

Vivement la suite.

Bon, ben j'adore trop...

Go Delphine... Les fr st la pr régler le pb des deux Ricains !!!! Même pas capable de se dire leurs sentiments


j'adore de trop ma biquette, elle est excellente la ff et je pète tt le tps un cable...

Mais bon, c'est qd mm triste pr Pierre, parce que c'est pas le méchant gars et que le pauvre il vient de mettre les pieds ds un truc pas fini dps une decennie !!!!

Enfin... shipper que je suis ! Vive harm & mac

Mdr

Viv'ment la suite

Merci pr vos commentaires, ca fait plaisir


Chapitre 26

14 Août 2006
Appartement de Sarah Mackenzie
Paris, XIIème.

Le livreur venait de repartir. Mac alla dans la cuisine, découpa la pizza en bonnes grosses tranches et elle rejoignit sa jeune amie, déjà installée sur le tapis près de la table basse, prête à dévorer.

_ Je pensais que tu aurais invité Pierre.
_ Ce n’est pas parce qu’on est ensemble qu’on doit se coller vingt quatre heures sur vingt quatre.

Elle s’était un peu emportée lorsqu’elle avait dit ça.

_ Non, je sais Sarah. Je...disais juste ça comme ça.

Son regard était fuyant.

_ Ca faisait longtemps qu’on avait pas dîné ensemble, fit-elle en souriant. Ce sourire qui dit « changeons de sujets ».
_ Ouais, ça c’est vrai !!!

Elles continuèrent de parler. Mais Delphine était du genre têtue et obstinée. Et elle revint à la charge plus tard dans la soirée.

_ Dis-moi, est ce que je peux te poser une question personnelle ?
_ Vas-y.

Elle se racla la gorge.

_ Est ce que tu as aimé Harm ?
_ Oui, je l’ai aimé.
_ Non, pas aimer dans ce sens là…

Les joues de Delphine se tintèrent de la couleur pourpre.

_ Oui, nous avons eu une relation…plus qu’éphémère que la vie d’un papillon mais aussi belle que sa naissance.
_ Okay.
_ Pourquoi voulais-tu savoir ça ?
_ Je suis curieuse. Ton appartement est empli de photos de Harm et aucune de Pierre…

Touchée. Elle avait touchée la corde sensible.

_ Je ne suis pas sûr que Pierre soit l’homme qu’il me faut…
_ Sous-entendrais-tu qu’Harmon Rabb est l’homme qui te conviendrait ?

Sarah s’était-elle mal exprimée ? Ou bien sin inconscient aurait-il révéler la vérité ?
L’institutrice hésita quelques instants à dire qu’elle avait cru apercevoir son ex-partenaire dans la rue tandis qu’elle embrassait Pierre. Mais elle se résigna à ne rien dire. Son esprit revint sur Harm. Il était sans doute le seul à la comprendre parfaitement. Le seul avec qui elle avait pu apercevoir ce qu’était le bonheur. Elle avait effleuré durant une seule et unique nuit la douceur des ailes des anges. Il y a des choses qui se devaient de n’être jamais révélées et celle-ci en faisait évidemment partie. Delphine avait beau être une personne en qui elle avait confiance, ce qu’elle avait pu ressentir pour cet homme ne devait plus jamais sortir de son cœur et de ses lèvres.

_ Je ne sous entends rien du tout. Ce qui a été fait a été fait. Je vis dans le présent et plus dans le passé.
_ Alors tu devrais enlever tous ces cadres qui te lient encore à ce que tu n’aspires plus.

Sarah Mackenzie se leva, prit un cadre et se dirigea vers la poubelle. Mais c’était trop dur.

_ Il y a des choses dont on ne peut se séparer, susurra Delphine.

Trop beau ce nouveau chapitre.

J'adore quand Mac dit: "Nous avons une relation plus qu'éphémère que la vie d'un papillon mais aussi belle que sa naissance."

C'est trop beau. De même quand elle parle d'avoir effleuré la douceur des ailes des anges quand elle pense à son unique nuit d'amour avec Harm.

J'adore trop ta fic.

Elle n'a pas oubliée harm meme si ca fait 3 ans qu'elle est parti. Son amour pour lui est toujours resté le meme. Elle a beau aller voir ailleurs elle en revient toujours a harm. J'espere qu'elle va suivre son coeur qui dit "Harm et Mac forever" bon c'est vrai que je voudrais bien. On verra bien la suite de ton histoire s'ils sont ensemble à la fin ou pas. vivement la suite et continue j'adore.

Comme je l'ai expliquée dans le second topic, je termine de poster la fin de la première partie.

Bonne lecture.



Chapitre 27

7septembre 2005
Appartement de Delphine
Paris, XIIème

Harm venait rendre visite régulièrement à la jeune étudiante qui profitait au maximum de ses vacances. Il avait trouvé un petit appart, hors de prix, dans un quartier ni sympathique ni terrible. Mais il avait grandement besoin d’un coup de main de la jeune fille pour remplir toute la paperasserie de l’administration française. L’ex-Capitaine ne maîtrisait pas parfaitement la langue ce qui justifiait sa venue chez la voisine de palier de Sarah.

_ Merci pour tout, Delphine. Sans toi, je serai perdu.

Le tutoiement s’était installé rapidement entre eux. Bien qu’elle était impressionnée par le charisme de l’homme qui se tenait devant elle, sans vraiment faire attention, elle avait changé de registre avec lui naturellement.
Il avait pris pour habitude de venir en journée. Mac travaillait durant ce laps de temps, ils étaient ainsi certains qu’ils ne la rencontreraient pas.

_ Il va falloir que tu trouves du travail, Harm. Tu ne pourras pas vivre indéfiniment sur tes économies.
_ Je cherche. Je pensais que je trouverais un job dans le droit. Mais votre système judiciaire est un peu différent du nôtre.
_ Les seuls boulots que tu risques de trouver pour commencer ne sont pas du tout dans ta branche. Mais bon, il va falloir que tu t’y mettes.
_ Ouais.

Machinalement il regarda l’heure sur la pendule placardée au mur.

_ Je dois filer. Sarah ne devrait plus tarder. Elle rentre manger et il est midi moins dix.

Il se leva, suivi de la future archéologue, puis ils s’étreignirent amicalement.

_ Bon, si tu as d’autres soucis avec tes papiers tu n’hésites surtout pas.

Tandis qu’elle disait ceci, elle tourna la poignée de sa porte. Elle l’ouvrit entièrement et Harmon sortit.

_ Encore merci, gratifia-t-il la demoiselle.
_ Allez, arrête de me remercier, je vais finir par rougir.

Au moment où ses paroles sortirent de sa bouche, Sarah Mackenzie apparut. En face d’eux, elle les observait. Le trousseau de clés qu’elle tenait vint percuter le sol carrelé, ce qui résonna.
L’homme qu’elle croyait avoir halluciné se trouvait définitivement bien à quelques pas de sa personne.

Delphine se sentait mal à l’aise. S’il y avait eu un trou de souris elle se serait volontiers dirigée dedans.

Mac ramassa ses clés à terre, s’avança fièrement vers sa porte introduisit la bonne clé et entrouvrit la porte. Puis, elle se retourna et pointa le doigt sur Harm :

_ Toi, je ne veux plus jamais te revoir.

Elle déplaça de quelques centimètres son index le pointant sur son amie.

_ Quant à toi…

Sa voix se brisa, elle pénétra dans son appartement et claqua la porte.

Chapitre 28

20 Août 2005
Les jardins du Luxembourg
Paris, VIème

Sarah Mackenzie prenait un bain de soleil sur un banc, lunettes de soleil vissées sur le bout du nez. Elle avait donné rendez-vous à son amie pour un déjeuné. Delphine était une étudiante vacancière et elle se levait tard. Elle n’était jamais à l’heure, ni en avance. Toujours en retard. Le militaire qui était en Sarah bouillit au début mais depuis le temps elle s’était habituée.

_ Salut Sarah !
_ Hey !

Elle lui fit une petite place à ses côtés.

_ Quoi de neuf aujourd’hui ?
_ Je profite de la journée. Je ne fais rien. Et j’ai faim ! déclara le sourire aux lèvres Sarah.

Elles se regardèrent pour éclater à nouveau dans un fou rire. Elles se levèrent, puis se dirigèrent vers leur petit bistrot préféré.
Elles s’installèrent à la terrasse.

En attendant qu’on les serve, elles entamèrent une discussion sur tout et rien.

_ Ca fait longtemps que nous ne sommes pas allées se faire une journée shopping ou art.
_ C’est vrai ! Mais bon, l’art j’en ai un peu ras la casquette. J’ai reçu mon sujet de mémoire à faire, ça va pas être de la tarte.

Sarah prit un morceau de pain dans la petite corbeille.

_ Je suis sûre que tu vas y arriver, y’a pas de raison que tu te laisses déborder par ceci, essaya-t-elle d’articuler le plus clairement possible tandis qu’elle mâchouillait
sa mie de pain.
_ Tiens, tu peux me passer un bout, Mac, s’il te plait.

Delphine se rendit compte qu’elle avait gaffé. A force de dire Mac avec Harm, elle n’avait pas fait attention. C’était devenu comme un automatisme. Ce qu’elle redoutait le plus était arrivé, sa langue avait fourché.

_ Mac ? questionna son amie.

La panique s’empara d’elle. Son cœur s’emballa, elle commença à sentir ses mains devenir moites.

_ Oui, c’est joli Mac nan ?

Elle improvisait totalement. Son cerveau n’arrivait plus à lui dicter la moindre idée.
L’institutrice ne réagit pas.

_ Sarah ? Qu’est ce que tu as ? C’est à cause du Mac ? J’ai entendu à la tv que les noms de familles qui commençaient par Mac étaient généralement abrégés pour un petit surnom en Mac.

Ce surnom que personne n’avait usité depuis trois ans maintenant la bouleversa, mais elle n’en montra rien.

_ Disons que je n’ai pas l’habitude que l’on m’appelle ainsi, dit-elle en lui tendant le dudit morceau de pain.

La jeune étudiante comprit qu’elle lui mentit. C’était peut-être la première fois, ou peut-être pas. Mais elle ne lui en voulut pas. Elle savait qu’elle avait vécu quelque chose de fort. Les discussions qu’elle avait eues avec Harmon avaient été plus qu’explicatives sur le comportement de son amie.

Delphine voulait lui dire qu’elle savait. Mais elle tourna sept fois sa langue dans sa bouche et changea de sujet afin de faire oublier la boulette qu’elle venait de faire.

Chapitre 29

7septembre 2005
Appartement de Delphine
Paris, XIIème

Les yeux de la jeune fille croisèrent celui de l’ex-amant de son amie. Ils traduisaient son désarroi.
Il souleva les épaules, tourna les talons et s’en alla. Delphine resta plantée là sur son palier.
Elle s’avança devant la porte d’entrée de sa voisine. Elle hésita à frapper puis son poing vint se s’arrêter à quelques centimètres du bois massif.
Elle soupira, regarda ses pieds puis partit en direction de son studio.
La porte close, elle s’appuya contre. Puis prise d’une fureur subite, elle décida que ça ne se passerait pas comme ça.
Delphine se rendit une nouvelle fois devant la porte de sa voisine et frappa de toutes ses forces.

_ Sarah, ouvre moi.

Elle tambourina sans cesse.

_ Sarah ouvre moi ! Allez, je vais tout t’expliquer.

Elle tapa de toutes ses forces. La concierge interpellée par les cris monta les marches.

_ Qu’est ce qui se passe ici, fit-elle d’un ton bourru.

Delphine rouge de colère se tourna vers son interlocutrice.

_ J’essaie de lui faire ouvrir cette put*in de porte !!! Ca se voit pas ???
_ Dites-donc la petite demoiselle là, je ne vous ai pas agressée.
_ Veuillez m’excuser, mais j’ai peur qu’elle…

Elle chercha quoi dire pour justifier son acharnement.

_ …qu’elle fasse une grosse bêtise. Chagrin d’amour, ajouta-t-elle dans la précipitation.

Sarah, qui se trouvait de l’autre côté, avait tout écouté. Elle tourna la clé dans la serrure et déverrouilla le système.

_ Ce n’est rien Madame, ne vous inquiétez pas, je vais PAR-FAI-TE-MENT bien.

Puis elle tira par le bras, Delphine afin de l’entraîner dans l’appartement.

_ Qu’est ce qui te prends ? hurla Sarah
_ Au moins, je suis sûre que comme ça tu m’adresses la parole.
_ Je ne suis pas prête à te pardonner ce que tu as fait. Depuis quand me trahis-tu ? Je te croyais mon amie.
_ Et toi depuis quand me mens-tu ?

Sarah savait explicitement de quoi il s’agissait.


L’institutrice était plantée là devant sa boite à lettres. Elle ne cessait de ressasser ce court instant qu’elle avait vécu quelques jours auparavant. Son esprit lui avait sans doute jouer un mauvais tour. Elle ne pouvait pas croire qu’il était là, ce n’était pas possible.

Une main sur son bras vint la tirer de sa rêverie presque cauchemardesque.

_Sarah ? demanda la voix inquiète.
_ Ah Delphine, c’est toi.
_ Ca va ? T’as l’air complètement paumée…
_ Tout va bien, je pensais à…
_ Oui ?
_ Rien d’important.

Elle ramassa son courrier. Elles montèrent ensemble les étages.

_ T’es toute pâle. Quelque chose te contrarie ?
_ C’est…mon…

Delphine espérait qu’enfin Sarah lui dirait qu’elle avait revu l’homme qu’elle avait aimé et aimait.

_ Boulot, finit-elle par dire en ajoutant un vrai-faux sourire.

Le nom de Harmon Rabb Junior brûlait les lèvres de la jeune étudiante. Elle avait envie de lui crier qu’elle était au courant, qu’elle le côtoyait depuis peu et qu’il souhaiterait tant lui reparler. Mais sa gorge se serra. Le fait était là. Sarah Mackenzie lui mentait.

Aux questions indiscrètes, réponds par un mensonge

FIN DE LA PREMIERE PARTIE