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 Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]

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ANNE CHARLOTTE
morguy
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morguy
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MessageSujet: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeSam 7 Avr - 1:49

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_Inconnu à cette adresse
_auteur: Morguy
_adresse e-mail:morguy1988@hotmail.fr
_Rating:PG-13
_Catégorie:Romance et souvenirs
_Personnages:tous les persos récurents de JAG
_Spoiler: Aucun (Ben voui c'est fini)
_Résumé:Un boulet de la saison de 8 et sa vengeance personnelle Rolling Eyes Wink
_Disclaimer:« La série JAG ne m'appartient pas. Elle est en la possession de DPB, Bellisarius Production, CBS et Paramount. Je ne fais qu'emprunter les personnages un petit moment, mais je promets de les rendre plus tard. Je ne touche aucune somme d'argent pour cette histoire. Ce n'est qu'un divertissement. »
_note de l'auteur: C'est un mélange de hasard et de destin...d'amitié aussi comme d'hab...Je n'ai emprunté que son titre a Kressmann Taylor, l'intrigue est la mienne, les paroles de chansons sont celles de Dalida et de Lynda lemay, juste pour la beauté des textes
Bonne lecture et laissez vos commentaires Wink


Pour ne pas vivre seul,
On vit avec un chien,
On vit avec rire,
Ou avec un souvenir…


Massachusetts

Un sonnerie, puis deux…une troisième…une dernière s’enchaîna avant qu’il ne se décide à raccrocher.
Sa main vint se perdre dans sa chevelure quasi inexistante et d’un geste rageur il insulta la cabine téléphonique qui une fois de plus se faisait muette.

Mais à quoi pouvait-il s’attendre ?... Ça va faire deux ans, deux ans qu’il essaie sans relâche, chaque jour, à la même heure, les quatre numéros qu’il a gardé précieusement dans une de ses poches ce jour où on lui a ordonné de fuir…
Et lui a obéit, laissant derrière ces personnes qu’aujourd’hui il cherche à retrouver…Ces personnes…

Ses yeux tombèrent sur les chiffres agglutinés sur les morceaux de papier froissés et limés par le frottement quotidien de la toile de jean et de ses paumes tremblantes.
Aujourd’hui encore était un jour perdu, enfin c’est ce qu’il pensait jusqu’à ce que la petite silhouette de Timothee Lawrence apparaisse à ses côtés en lui tendant un gant de baseball qui lui aussi ne datait pas d’hier.
_Merci AJ, il est vraiment magique ce gant, je lui ai demandé de saisir la balle à chaque tour…Et, et ben c’est ce qui s’est passé…A chaque tour…Maman à dit que j’étais SON champion…alors merci…Lâcha fièrement le petit garçon.
L’ancien amiral gloussa légèrement devant l’entrain du gamin et lui ébouriffa les cheveux en saisissant l’objet dit « Magique ».
_De rien Tim, c’était vraiment un très beau match, et je suis certain que le mérite ne revient pas qu’au gant. Expliqua l’ex SEAL.
_T’être bien…Mais quand même à chaque tour…souffla l’enfant toujours époustouflé par sa performance. P’t’être bien que si vous lui demandiez, il pourrait faire en sorte que vous retrouviez vos amis… Sourit Tim une lueur dans les yeux alors qu’il attendait la réaction de son coach.
_Tu sais quoi Timmy, je pense que je vais essayer de faire ça… rit l’officier à la retraite. Maintenant tu ferais bien d’y aller ta maman t’attend…
_Yep… A Lundi ‘J…
_ A lundi Tim…

L’homme regarda le petit garçon courir vers sa mère avant de poser son regard sur le gant puis sur les numéros… « P’t’être bien que si vous lui demandiez, il pourrait faire en sorte que vous retrouviez vos amis… ».
Un instant seulement ses doigts vinrent frôler le plastique du combiné avant qu’il ne secoue la tête, un sourire triste sur les lèvres.
Un gant magique…Soupir

Il se dirigeait vers le local de rangement, ramassant les dernières traces des supporters quand quelque chose vint frapper ses tibias, tout du moins vint s’y coller.

Pestant, il se baissa pour fourrer les deux pages de journal dans le sac de déchets quand la photo qui illustrait les quelques lignes noircies, le fit stopper net.

Légèrement caché par une mascotte, et un grand sourire sur le visage une paire d’yeux dont il pouvait facilement imaginer la couleur le fixait.
Ce regard venait se planter directement dans ses prunelles grises bleutées comme elles ne l’avaient pas fait depuis plus de deux ans…deux ans…

Alors dans le silence de cette fin d’après midi son rire résonna.
Ca IL ne pouvait pas le prévoir…


Il est un temps où le hasard s’allie au destin.

A suivre…
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ANNE CHARLOTTE
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeSam 7 Avr - 2:48

super une nouvelle fic de ta part je me demande se qui va se passer
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nady
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nady


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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeSam 7 Avr - 13:21

Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am21_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am21_t une nouvelle fic de ta part qui je suis sûre sera aussi belle que les précédentes...

Début prometteur... j'ai pas encore tout compris... une autre suite pour m'éclairer?? Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Em06_t

Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am01_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am01_t
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeSam 7 Avr - 21:47

Merci pour vos commentaires les gens, merci de suivre toutes mes histoires... Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
Arrow Bonne lectureWink

Pour ne pas vivre seule
Je t'aime et je t'attends
Pour avoir l'illusion
De ne pas vivre seule
De ne pas vivre seule



Okinawa

Et la voilà, là où tout avait commencé, il y avait de cela des années à présent, mais elle était de nouveau là…Seule cette fois. L’ironie avait voulu qu’elle rencontre Kate Pike, un jour pour une affaire routinière, son lot quotidien. Elles avaient parlé de leurs erreurs, de leurs occasions manquées…et de Lui. Bien sûr de Lui, de qui d’autre ?... Cet homme qu’elles avaient en commun, ce Capitaine

Elle avait demandait pourquoi et comment le Colonel des Marine’s avait pu se retrouver ici…Seule… La jeune femme pour toute réponse lui avait seulement rendu un sourire des plus tristes, de ceux qui savent qu’il n’y a plus d’avenir, seulement ce présent errant.
Le Capitaine de Frégate l’avait regardé, la scannant presque, ne comprenant pas comment une femme qui avait renoncé à un mariage –consciemment ou pas- pour un autre homme, pouvait laisser partir ledit homme sans chercher à avoir de ses nouvelles. Le silence encore une fois avait fait écho à ses questions…

Puis elles s’étaient quittées à défaut d’être amies, en étant des alliées, l’une ayant promis de retrouver leur amour perdu commun, l’autre mettant tous ses espoirs dans cette promesse.

Un an, c’était il y a un an…Et aucune nouvelle, pas un seul coup de téléphone, ou une quelconque carte, rien…
Une larme s’échappa des ses yeux d’ébène alors qu’elle regardait le tableau des vols au départ.

Ce type était le diable, il avait ruiné sa vie, tout du moins une partie de sa vie, un peu plus de deux ans pour être exact, mais désormais elle en avait assez, assez de détourner son regard des amoureux enlacés ou d’avoir les yeux embués à chaque fois qu’elle voyait un enfant courir ou jouer.

Elle en avait simplement assez. Elle voulait le revoir. Elle allait jouer sur le terrain de l’enfer, mais tant pis, elle voulait revoir ses yeux et sentir son odeur, elle voulait toucher son visage et entendre sa voix…Goûter ses lèvres…Une dernière fois, une unique fois…Ultime fois

S’avançant vers la porte d’embarcation, elle se retourna une dernière fois, serrait dans sa main son insigne de lieutenant colonel, laissa une légère empreinte dans sa paume rougie.
Dans un dernier soupir elle la glissa dans la poche arrière de son jean, cette vie se finissait aujourd’hui, mais sans Eux, elle n’avait pas beaucoup d’intérêts, pas de disputes, pas de gaffes, pas de soutien, de divergences pas même de coup d’éclat… encore moins de coups de feu dans une salle de tribunal.

Sa main vint sécher la larme désuète et tendant son billet à l’hôtesse au sourire conventionnel, elle s’envola vers Montpelier, vers le Vermont, vers la seule personne dont elle pouvait encore espérer avoir des nouvelles sans la condamner d’un quelconque façon à une vie ruinée…

IL ne pouvait la lui enlever… Elle était son dernier lien avec sa vie passée, elle ne pouvait être menacée, elle était jeune, inconsciente du dilemme et de la fatalité qui se jouait dans un passé inoubliable…

Montpelier, le Vermont…Chloé…

Dans l’Enfer brûlent des flammes, l’une d’elle porte le nom d’Espoir…

A suivre

:ovni:


Dernière édition par le Dim 8 Avr - 0:24, édité 1 fois
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeDim 8 Avr - 0:24

Aller je mets encore une suite, je suis motivée là, peut-être encore une autre un peu plus tard, histoire de vous planter le décor...
Arrow Bonne lecture Rolling Eyes Wink Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t

Pour ne pas vivre seul
On fait des cathédrales
Où tous ceux
Qui sont seuls
S'accrochent à une étoile



Gaète


Il raccrocha le combiné dans un sourire où se mêlaient à la fois l’espoir et la déception.
Il avait été déçu par ce en quoi il croyait, enfin tout du moins par une partie de ce en quoi il croyait.

Croire… Ce verbe qui le tourmentait depuis plus de deux années, deux années passées sous le soleil d’Italie, deux années à couvrir des affaires qui sans cesse le ramenaient à ces personnes dont on l’avait prié d’oublier le nom.
Oublier le nom des personnes qui l’avaient aidées à avancer, à laisser derrière lui ces préjugés qu’il pensait véritables.

Croire…il croyait en Dieu, il continuait à y croire, c’était grâce à Lui qu’il avait trouvé le réconfort de tenir sans Eux, Eux qu’il ne pensait pas si indispensables à sa propre santé « sentimentale ».
Un sourire apparu un instant alors que le souvenir d’une affaire sur des accords nucléaires entre la Russie et les Etats-Unis, une vision et un aveux lui revenaient en mémoire.

Il croyait en la rationalité, Elle en ses certitudes extrasensorielles…Ca lui manquait… Plus étrange encore les conflits personnels qui régissaient le plateau de Q.G du Jag lui manquaient… Ils lui manquaient tous sans exception.

Le mauvais café de Tiner, les sentiments à peine voilés de ses meilleurs amis, l’amour incontestable que Bud et Harriet se portaient, l’étrange faculté de l’Amiral de lire entre les non-dits de ses officiers ou encore la tendance prononcée de Coates pour l’insubordination..
Tous, lui manquaient.

Il saisit sa casquette et la posa sur le carton où s’accumulaient le peu d’affaires qui se trouvaient dans son bureau.
Un dernier signe de tête à son commandant et aux rares officiers avec qui il avait tenté de ce lier et il franchit la porte qui annonçait son retrait de ce monde qui l’avait déçu, ce monde qu’il lui avait pris plus que des collègues…Des amis…Ces amis que l’on ne trouve qu’une fois, de ceux qui vous accueillent sans condition, sans préavis…Ceux qui vous disent "toujours" et à qui vous promettez "à jamais…"

Ces amis qu’il va chercher, malgré cet homme, malgré les menaces, malgré la distance et l’inconnu.

Son regard se posa sur le paquet de lettres, qu’un élastique tenait assemblées. Toutes portaient la même mention « Inconnu à cette adresse », alors ils n’étaient plus là où tout avait commencé, IL avait vraiment bien fait son travail, comment ?... Il ne le savait pas encore mais avec Eux il pourrait le découvrir… Si seulement il pouvait les retrouver…

Refermant le coffre de sa voiture, son regard se porta sur le clocher de l’église où tant de cierges avaient brûlé pour chacun de ses amis, il sourit une dernière fois pensant aux paroles que son père lui avait dit plus tôt « quelque soit ce en quoi tu crois garde la foi…garde la fois »…Ce en quoi il croyait ?... En ce lien qui le poussait à quitter un monde qu’il avait aimé servir…ce lien l’amitié…

Secouant la tête, il rentra dans sa voiture. Il lui restait des affaires à emballer.


Quelque part brillent les étincelles de quelques bougies, elles portent toutes le même nom…Fraternité…

A suivre…
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeDim 8 Avr - 2:02

Voilà la suite promise...
Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Arrow bonne lecture Wink Rolling Eyes


Pour ne pas vivre seul,
Moi je vis avec toi
Je suis seul avec toi,
Tu es seule avec moi.



Ciudad del Este

Il souffla en déposant ses sacs au pied de la table en terrasse du café de l’aéroport.

Cette chaleur était inhumaine, comment pouvait-on seulement envoyer des gens ici, comment pouvait-on leur demander de servir l’Amérique dans des conditions pareilles…

Deux ans dans cette région des Terres de Feu et l’Alaska lui semblait être le Paradis sur Terre…
En une gorgée il avala l’eau tiède qui accompagnée son sandwich et demanda un autre verre d’eau…avec des glaçons…

Il ferma les yeux et se passa une main sur le visage, il venait de démissionner de la Marine américaine, voilà s’était fait, cette idée lui trottait dans la tête depuis presque un an mais jusqu’ici il espérait encore un signe de vie de l’un d’Eux.
Mais apparemment Eux aussi étaient coincés, bloqués…menacés… ou quelque autres adjectifs des moins charmants.

Une jeune femme lui apporta son verre d’eau avec un sourire charmeur, sourire qu’il lui retourna aisément sans le côté charmant cependant.
Ce côté il le gardait pour quatre femmes et une plus précisément. Ces femmes qui lui manquaient toutes à leurs manières…Et puis Elle… cinquante trois lettres… c’était le nombre d’enveloppes sans réponse qui s’accumulaient dans un coin de son sac une pour chaque Etat sans compter trois pays européens. Il avait tenté toutes les bases mais toujours « Inconnu à cette adresse » lui revenait comme la pire des sentences…

Un klaxon et des cris le sortirent de ses pensées alors que son regard se posait sur les deux chauffeurs qu tentaient en vain de trouver un responsable à l’accident qu’ils venaient de subir… Tandis que l’un des deux abattait son pong sur le visage de l’autre, le Capitaine de Frégate secoua la tête. C’était la façon dont se réglaient les affaires dans ce pays, dans cette ville, dans cet enfer…

Sa main vient chercher un bout de papier plié dans sa poche, lentement il le déplia et sourit à la fine et belle écriture qui ornait le papier à lettre coûteux que sa mère affectionnait tant…

Milwaukee. Wisconsin. Il secoua la tête rien qu’en pensant à cette idée, cette drôle d’idée, mais une idée qui allait peut-être lui permettre de les retrouver. Il sourit. De son sourire charmeur cette fois. Sa mère est une des femmes de sa vie. Une importante femme de sa vie… Quand il lui à dit qu’il voulait quitter l’armée, elle n’a rien dit, elle a approuvé, comprenant implicitement que si depuis plus de deux ans, son fils n’avait pas prononcé une seule fois le nom des ses anciens collègues et amis c’est qu’il se trouvait dans une situation bien plus compliquée que tout ce qu’elle pouvait imaginer.

Alors rentrant dans une sorte de paranoïa, elle lui avait écrit cette lettre comme pour être sûre que personne ne soupçonnerait l’espoir qu’elle voulait lui transmettre, l’espoir de retrouver sa raison de vivre…Ces femmes qui le faisaient sourire… Cette femme qui le faisait vivre… Ces personnes qui l’ont fait grandir…

Et Lui avait comprit. Entre les lignes il avait vu ce rendez-vous avec le hasard et le destin que sa mère lui offrait sur un plateau d’amour…
Seulement il leur restait un dernier obstacle à franchir, et pas des moindre le pire, le plus vicieux, le plus malsain, le plus rancunier… Cet homme et son besoin insatiable de pouvoir.
Cet ennemi à la tête d’un empire corrompu… Celui qui les avait séparé…

Une dernière gorgée, un dernier regard aux voitures aux moteurs fumants, à ce pays brûlant, à cet enfer qu’il quitte pour en trouver un autre…
Mais pourtant l’espoir…

Dans sa poche une lettre où l’on peut lire « Espérance »…avec de la chance…


A Suivre…
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nady
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeDim 8 Avr - 20:41

Je commence à comprendre... Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Em05_t Ils sont tous sépraés et tu vas les faire se retrouver,en gros quoi... lol Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Em05_t

magnifique fic, j'adore les phrases... tout en douceur. Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t

surtout ne t'arrête jamais... Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am02_t
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeDim 8 Avr - 22:24

Quelque chose comme ça Nady mais en fait il suffit de trouver le boulet pour trouver ce qui les a séparé Laughing Razz Wink
Arrow Belle lecture Rolling Eyes Wink Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t


Pour ne pas vivre seul
On vit pour le printemps
Et quand le printemps meurt
Pour le prochain printemps


Hawaï

Poussant une poussette où dormaient deux bébés de quelques mois, l’homme ne fit pas attention à la douleur qui le lançait dans sa jambe meurtrie. Sa femme le suivait de près tenant d’une main celle encore potelée de son fils aîné et poussant un chariot où s’accumulait un nombre impressionnant de valises et bien sûr le jeune James Kirk Roberts qui d’une façon des plus naturelles, mâchouillait la lanière de cuir du sac à main de sa maman.
Cette dernière poussa un soupir désespéré et pour la centième fois de la journée enleva le morceau de cuir pour le remplacer par une tétine que le garnement s’empressa de laisser choir dans son maxi-cosi afin de reprendre la lanière aimée.
Levant les yeux pour tomber sur les départs imminents, la jeune femme blonde ne put empêcher un sourire d’éclairer son visage halé par le soleil Hawaïen.
Enfin ils allaient retrouver le continent.
Bien sûr pas le continent qu’ils avaient laissé, mais tout de même ils quittaient enfin cet enfer aux allures de Paradis.

Arrivant aux côtés de son mari elle vint poser sa tête sur l’épaule de ce dernier et ferma un instant les yeux.
Les mois à venir n’allaient pas être de tout repos, loin de là mais que pouvaient-ils faire d’autre ?...
Depuis deux mois Bud envoyait sans relâche ses qualifications aux bureaux d’avocats les plus côtés, mais apparemment IL n’avait pas fait que stopper toute promotion, IL avait aussi fait en sorte qu’une fois hors de l’armée leur vie soit un enfer.
Enfer qui à ce moment précis portait le nom de Madame Beaumont-Sims…

Saint-Paul, Minnesota. Ses parents les attendaient, son père lui ayant trouvé un emploi dans sa société.
Elle sera la liaison entre les clients et Lui…le patron.
Son mari serait Homme au foyer, en attendant de trouver une solution, la solution…
Père au foyer avec pour nounou attitrée une belle-mère on ne peut moins plaisante…
Là-bas aussi ce serait l’enfer mais un enfer connu, un enfer qu’avec de la chance ils pourraient et sauraient dompter…Cet enfer dont ils voulaient venir à bout…
Cet enfer Lui

Son regard se posa alors sur chacun de ses enfants. Quatre. Quatre beaux enfants, des anges devrait-elle dire quand elle revoyait les deux années passées ici, et les torrents de larmes qui en avaient découlé.
Ces deux ans passés dans une base perdue sans marque d’amitié ou de quelconques autres liens…Rien. Rien qui ne valait de sacrifier sept magnifiques années, ces années avec Eux…
Quatre enfants et tous n’en connaissaient qu’un…Le trois autres étaient nés ici, dans ce pays brûlant aux rêves illusoires…Un seul, un enfant de cinq ans qui aujourd’hui encore ne comprend pas où sont allées ces personnes qu’il aimait et qui l’aimaient. Qui ne comprend pas…

_Maman ?...
_Oui mon cœur ?...
_Est-ce que Parrain et Marraine reviendront nous voir quand on sera chez Grand Pa ?...
_Je ne sais pas chéri…Répondit la jeune femme blonde la voix seulement un peu trop tremblante.
_Mais on sera à la maison, on sera là où ils doivent être…Alors pourquoi ils ne pourraient pas venir.
_Je ne sais pas où sont ton Parrain et ta Marraine AJ. Je ne peux pas leur dire de venir, parce que je ne sais pas où ils vivent. Tenta d’expliquer l’ex-lieutenant. Mais ceci n’empêcha pas les larmes de se former dans les yeux bleus de son plus grand fils.
_Ils ne m’aiment plus… J’ai fait des choses pas bien pour qu’ils ne m’aiment plus ?... Pourquoi ils ne sont plus là, pourquoi ils ne veulent plus me parler ou vous voir ?... Supplia l’enfant en laissant les larmes salées tomber sur sa chemise fleurie.

Alors ce fut son père qui se mit à sa hauteur.
_Hey, bonhomme regarde moi… commença-t-il d’une voix douce. Quand son regard capta celui de son enfant il sourit doucement.
_Ne crois jamais que ton Parrain et ta Marraine ne t’aiment pas…Tu m’entends AJ, ne laissent jamais personne te dire qu’ils t’ont abandonnés et surtout ne crois pas que tu as fait quelque chose de mal… D’accord ?... C’est une histoire d’adultes et tu n’y es pour rien…Tu m’as bien compris AJ…
Le petit garçon approuva essuyant du revers de sa main les larmes solitaires qui persistaient.
_Alors on va les revoir ?... Demanda-t-il tout de même.
_C’est une promesse. Le rassura son père.

Saisissant de nouveau la poignée de la poussette tandis que son fils faisait de même avec la main chaleureuse de sa mère, ces cinq personnes partaient vers l’espoir.

Il y a le Diable qui se demande où sont ses ennemis et il y a Eux… Les anges qui se demandent où sont leurs amis…

A suivre…
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bathilde
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeLun 9 Avr - 0:13

Dsl un peu à la traine !
Je viens de découvrir ta fic et je ne suis pas déçue de ce que je trouve.
Il m'a fallu un peu de temps pour rentrer totalement dans l'histoire mais maintenant je suis absorbé !
Vivement la suite Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 11 Avr - 0:03

Voilà les deux dernières personnes après on commencera les recherches ou plutôt les retrouvailles Razz Razz Laughing Laughing
Merci pour tous vos commentaires vous êtes géniales Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Laughing
Arrow Bonne lecture Wink Rolling Eyes


Pour ne pas vivre seul,
On se fait des amis
Et on les réunit
Quand vient les soirs d’ennui



Washington

Elle ne pouvait s’empêcher de fixer cette porte, ces lettres d’or qui la narguaient en alignant dans une écriture parfaite un nom qu’elle ne voulait pas.
Pourtant elle n’avait rien contre ce nom, il était d’ailleurs très bien ce nom…Pour un remplaçant…
Le Major Général Gordon « Biff » Cresswell… Qu’avait-elle à lui reprocher ?... Pas grand-chose à part de ne pas s’appeler Albert Jethro Chegwidden. Voilà ce qui n’allait pas cet homme n’était pas AJ Chegwidden et quoiqu’elle puisse dire ou faire ceci la rongeait de l’intérieur…

Ses yeux se posèrent sur le plateau où vagabondaient comme toujours les différents grades des officiers vaquant à leurs taches routinières. Pas de cris, pas de rires, même les sourires se faisaient rares.
Oh, il y avait bien cet arrogant Lieutenant qui apparemment avait convoité toutes les jolies avocates en devenir de cet immeuble pour les laisser choir avec un mot rapide au lendemain d’une nuit illusoire. Mais ce n’était pas comme avec Eux

Elle ne l’aimait pas ce « Vic » et pourtant il la faisait sourire. Pas qu’elle soit intéressée par ces nuits sans suite, non son cœur appartenait à un autre, seulement si parfois le cœur n’y étais pas le matin pour se diriger vers Falls Church il lui suffisait de s’imaginer les conversations légèrement mesquines et sournoises qu’elle allait partager avec les Lieutenants Graves et Mayfield pour que la motivation apparaisse doucement…mais sûrement.

Pour autant son regard triste ne s’échappait pas de ses prunelles chocolat, non les yeux rivés sur ces bureaux elle attendait toujours de voir le Capitaine Rabb sortir un sourire en coin du bureau de sa partenaire cette dernière lui courant après, lui attrapant la manche et lui lancer un « on verra ça devant le Juge » avant de lui proposer un chinois pour dîner. Elle espérait entendre le lieutenant Sims qui demandait à son mari de ne pas oublier de passer prendre AJ à la sortie de son entrainement de football tandis que Bud parlait avec Tiner du dernier logiciel à la mode. Au loin devrait se tenir le Capitaine Turner qui d’un air faussement grave, superviserait cette ambiance surréaliste en secouant la tête, tandis que l’amiral sortirait de son bureau en se massant déjà les tempes avant de rentrer au cœur de la bataille.
Mais il n’y avait personne, personne de son passé en tout cas, seulement des petits nouveaux qui faisaient d’elle une ancienne pas du tout préparée, une ancienne abandonnée…Encore une fois.

Rassemblant la dernière paperasse qui s’étalait en vrac sur son bureau, elle sourit quand en entendant le rire typique et communicatif de Catherine Grave résonnait sur le plateau presque désert, puis doucement elle le vit s’approcher son badge visiteur sur la poitrine…
Il était désormais un visiteur lui qui si longtemps avait fait vivre cet endroit…
Avec les autres.

Agrandissant son sourire au son du sien elle s’approcha lentement de cet homme qu’elle aimait depuis… Elle ne savait plus…Mais les dix derniers mois qu’ils avaient passés ensemble avaient été magiques.
Au début ils avaient eu peur de se voir…De se retrouver, mais ils ne savaient pourquoi IL n’en avait que faire, il n’y avait eu aucune réflexion, pas même une recommandation, ou un ordre… Alors ils s’étaient vus…Puis revus…Très vite s’était devenu un besoin presque vital, se retrouver pour se raconter ce que l’on avait vécu, les souvenirs…Eux
Et puis l’espoir…Comme IL ne voyait aucune menace en eux, il leur suffisait de le prendre à revers…

Alors ils avaient commencé à éplucher la planète entière, juste pour les revoir une fois…Juste pour être certain que tout ceci avait bien existé, parce que leurs souvenirs ne leur permettaient plus de se sentir si légers… Juste les revoir une fois

Il la prit dans ses bras en déposant un doux baiser au creux de son cou parfumé, elle s’enfonça dans la chaleur de son manteau. Doucement il vint poser son index sous son menton et lui sourit de ce sourire qu’il ne réservait qu’à elle.
_J’ai trouvé quelqu’un.

Alors ses yeux pétillèrent attrapant rapidement sa veste et son calot elle passa son bras sous le sien et le pressa pour sortir au plus vite de ce bâtiment, saluant sommairement le reste des officiers présents.
Resserrant son manteau tandis que les premiers flocons d’un hiver précoce venaient mourir sur le bitume, elle attendit qui lui dise tout. Voyant l’espoir et la joie qui perçaient l’éclat brun des yeux de sa compagne, Jason Tiner lui tendit une feuille de papier journal…Un journal qui venait de l’Illinois avec cette photo de cet homme… cet homme.
Elle lui sauta au cou, sourit, pleura et l’embrassa…
Enfin…

Quelque part un homme attend…Eux viennent le chercher, pour ensemble partir à la recherche de leur empire déchu… leur famille.

A suivre…
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 11 Avr - 0:18

bon moi je suis toujour un peu largué mais j ai l habitude quand je lis tes fics Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Em06_t mais ensuite ça s'éclaire toujours
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 11 Avr - 20:15

Voilà les premières retrouvailles Razz
Bref les paroles de chansons sont celles de Lynda Lemay et de Jimmy Ruffin...
Merci pour vos superbes commentaires Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
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J'veux bien t'aimer
Mais comment est-ce
Que j'peux t'aimer
Si j'te vois pas



Wisconsin


Il souffla d’épuisement alors qu’il enlevait la dernière planche de bois pour la jeter sur l’immense tas qui s’agglutinait derrière lui. Voilà, maintenant ça ressemblait enfin à un hangar… il regarda les quatre avions qui se trouvaient dehors, le sien étant sans conteste le mieux conservé. Mais avec un bon coup de peinture et un peu de bricolage son affaire pourrait commencer à se faire un nom.

Il sourit. S’approchant de « Sarah » il vint la caresser en laissant la foule de souvenirs l’ensevelir. De sa restauration aux cris de joie de Bud, à l’enthousiasme de Meredith et bien sûr à cette chevauchée à la fois fantastique et effrayante dans les Appalaches…avec Elle

Il secoua la tête, il continuait, il la cherchait partout téléphonant aux bases, demandant à quelques uns de ses anciens camarades s’ils ne l’avaient pas rencontrée…Son ange gardien…
Mais rien pas une seule trace c’était comme si elle s’était évaporée, comme si tous avait été dissous dans un verre à la mesure de l’Univers.

Un énorme bruit le fit sortir de ses pensées et en une fraction de seconde il se retourna vers la source du vacarme, ce qu’il vit le surprit.
Un petit garçon qui ne devait pas avoir plus de quatre ans le regardait avec ses grands yeux d’un vert émeraude empli d’une peur clairement visible. Sur son dos un sac bien trop gros pour lui touchait presque Terre et dans ses mains ce qui semblait être une photo se froissait sous la pression apeurée de ses mains.

Tentant un doux sourire vers l’enfant pour le rassurer, le Pilote s’approcha doucement. Le petit garçon ne bougea pas.
_ Hey bonhomme que fais-tu là ?...
_J’attends mon Papa… Il aime les avions lui aussi mais il est partit au ciel avec…Maman a dit trop haut pour qu’il revienne un jour mais moi ch’uis sûr qu’il va revenir…Alors comme toi t’as des z’avions ben va sûrement revenir ici…
Le cœur de l’ancien Capitaine de frégate se serra quand il comprit que ce petit garçon attendait en vain. Son père ne reviendrait jamais.
_Et ta Maman où est-elle, je vais te raccompagner chez toi, d’accord… Tente-t-il en s’accroupissant pour mieux observer son petit invité.
_Elle est partie…Murmura l’enfant.
_Au ciel ?...
_Non, non, maman n’aime pas très beaucoup les z’avions, non elle est partie, elle m’a laissé chez Dame Erin et elle est partie.
Alors le Capitaine comprit. « Dame Erin » était en fait Erin Swan la gérante du centre social de la ville.

Belmont n’était pas une grande ville bien au contraire. En arrivant à Milwaukee Harm avait retrouvé sa mère et Frank mais bien vite il lui avait fallu autre chose…Autre chose que la paperasse juridique de la firme Chrysler, autre chose que cette grande ville où il ne connaissait personne. Alors il était venu se perdre ici. Il avait trouvé ce hangar et ces quelques avions à restaurer et maintenant il souriait en La cherchant.

_ Dis moi, c’est quoi ton nom ?... Demanda doucement le pilote en captant le regard légèrement apaisé du petit garçon.
_Miller… Mackenzie Miller… Souffla le petit garçon…
Au prénom de l’enfant Harm arrêta de respirer un instant… Puis il secoua la tête, le Monde pouvait parfois être très petit.
_Mackenzie, hein ?...C’est un très joli prénom… Sourit l’ancien avocat.
_’Ci…Rit doucement le petit garçon. Dis je peux rester là alors. Tu sais j’ai pris beaucoup d’affaires…Toutes… et des couvertures aussi…Des marshmallows alors je peux vivre ici…Pour attendre mon Papa…
Harm regarda l’espoir qu’affichait le visage innocent de cet enfant à qui on avait menti…Pour son bien certainement mais on l’avait conforté dans un vain espoir qu’un jour il reverrait son père.
_Tu sais il fait très froid ici et je ne suis pas sûr que tu ais dit à Dame Erin où tu allais elle doit sûrement s’inquiéter à l’heure qu’il est. Alors je te propose que je te ramène au centre et si je vois ton Papa je le conduirais là-bas…Qu’est-ce que tu en dis ?...

Oui…Oui, lui aussi lui avait menti, lui aussi lui faisait croire en cet espoir qui n’avait plus lieu d’être, mais qui était-il pour faire basculer le monde de cet enfant de quatre ans ?... Il n’était personne, il n’était qu’un homme qui chaque matin partait à la conquête d’une femme aux allures de courant d’air, il n’était qu’un homme qui avait espérait pendant trente ans de retrouver ce père qui lui aussi avait volé un peu trop près du soleil…
Il était comme ce petit garçon…il n’avait que l’espoir…

Devant l’approbation de l’enfant, il se releva et lui prit son sac à dos bien trop grand…et bien trop lourd. Le garçonnet le surpris encore, quand le plus simplement du monde il passa sa main dans celle, forte et rassurante, du Pilote.
Ce dernier sourit et tous deux partirent.

Erin Swan était une femme adorable, légèrement voutée mais toujours aussi vivante avec des étincelles dans les yeux. Les enfants étaient sa vie.
Le centre social de Belmont compté seize enfants placés et deux familles entières. Toutes ces personnes vivaient dans trois maisons légèrement au dehors de la ville. Trois belles maisons, anciennes et chaleureuses d’où des rires s’échappaient toutes la journée durant.
_Harm ?... fit la vieille dame an voyant la grande stature de l’homme apparaître au loin, sans qu’elle ne reconnaisse tout de suite le petite silhouette à ses côtés.
Quand elle le reconnu un soupir de soulagement et d’exaspération s’échappa de son corps préoccupé.
_Mr Miller, mais où es-tu encore allé te fourrer regarde-moi ça, dans quel état tu t’es mis. Fit-elle en saisissant le torchon à sa ceinture et tentant désespérément de rendre une couleur convenable au visage de son petit hôte. Tu es bon pour un bain… et tu as intérêt à frotter…allez file voir Jessie qu’il t’arrange…
_’Voir, fit l’enfant en faisant un grand signe à Harm avant de courir vers la maison.
_Au revoir Mac… Répondit-il en secouant la tête, quand il reconnu le diminutif qu’il venait d’employer.
_Il ne vous a pas gêné au moins ?... vous savez les enfants qui sont ici sont assez calmes mais lui…Lui il n’est pas comme les autres c’est un rêveur… Un utopiste… Rigola doucement Erin.
Harm posa une main sur l’épaule de la vieille dame pour la rassurer, ne vous inquiétez pas Erin, il a été parfait…Lui sourit-il. Je dois y aller mais je passerai demain pour votre problème d’étanchéité avec le toit.
_Merci Harm, à demain… Et je ne pense pas que Mackenzie viendra vous embêter de nouveau… Lâcha-t-elle doucement.
_Je vous l’ai dit…il ne m’a pas embêté…

Puis il reprit sa route, retournant chez lui, seul. En passant devant l’épicerie de Mr Brooks il remarqua à peine l’équipe de télévision qui interviewer l’entraineur de l’équipe de football qui allait disputer, par on ne savait quel miracle, le championnat d’Etat.
Demandant à Harold Brooks de mettre les tomates et la salade qu’il venait de prendre sur sa note, il se dirigea vers cette maison qu’il avait trouvé parfaite en arrivant ici. Parfaite pour une famille. Cette famille qu’il n’avait pas.

Il soupira, monta les trois marches grinçantes, poussa les deux portes et se dirigea vers son répondeur. Même si ce dernier ne clignotait pas il écouta tout de même la rengaine du « Vous n’avez aucun nouveau message » avant de se diriger vers la cuisine avec Jimmy Ruffin en musique de fond…

What becomes of the broken hearted
Who had love that's now departed?
I know I've got to find
Some kind of peace of mind

Maybe.





La voiture s’arrêta face à l’enseigne du hangar « Mackenzie-Rabb », les deux jeunes femmes ne purent s’empêcher de sourire.
Le pluie torrentielle qui s’abattait ne leur permettait pas de voir les détails de l’établissement qui se trouvait un peu plus loin cependant toutes les deux reconnurent le jaune de cet avion qui surgissait de ce passé qu’elles avaient mis tant de mal à retrouver…jusqu'à ce reportage télévisé il y avait de ça quelque mois.

Elle avait pleuré quand elle avait reconnu son immense silhouette passée en coup de vent à travers l’objectif du cadreur. Elle avait pleuré, elle l’avait vu mais où était-il ?... Elles s’étaient tues toutes les deux pour entendre de quelle équipe parlait le reporter…Belmont. Wisconsin.
Elle avait pleuré, maintenant elle avait peur. Cette peur irrationnelle. Et si elle ne l’aimait plus ?... Si lui, ne l’aimait plus. Si cette sensation perpétuelle de vide n’était qu’une illusion, si c’était simplement dû à ce que lui avait dit le médecin il y avait plus d’un an et qu’elle voulait nier cette situation en le revoyant, Lui.

Elle secoua la tête, il fallait qu’elle le voit ne serait-ce que pour lui faire des adieux corrects. La jeune fille qui l’accompagnait la poussa doucement, en lui disant de courir pour ne pas être trempée, elle attendrait là et viendrait la secourir si elle n’était pas revenue dans une demi-heure.
Elle lui sourit et sortit en courant.

Soudain elle s’arrêta. Il était là, un peu plus loin. Elle pouvait jurer que c’était lui, même avec les rideaux d’eau qui s’abattait sur elle, elle savait que c’était lui.
Alors son cœur rata un battement avant de se tordre à la vue du petit garçon qui semblait l’aider à repeindre un vieux coucou.
Il avait avancé…Il avait trouvé un nouvel amour…Il l’avait oublié… Et LUI avait réellement gâché sa vie.

Elle voulu repartir en courant vers la voiture. Elle allait se retourner quand il la vit. Il sut que c’était elle… Il sourit, elle ne bougea plus. Elle ne pouvait pas, elle voulait le sentir une dernière fois, elle voulait qu’il la prenne dans ses bras, elle voulait entendre sa voix…encore

Elle continua sa marche humide vers lui, Lui fit de même vers elle, ils avançaient doucement comme par peur que le mirage disparaisse plus vite, la pluie s’abattait avec de plus en plus de force mais aucun d’eux ne s’en préoccupaient.

Ils s’arrêtèrent à quelques mètres l’un de l’autre, ils se regardèrent. Partageant leurs larmes et leurs sourires. Dans un dernier élan ils se prirent dans les bras et cette fois pleurèrent…
Comme ils n’avaient jamais pleuré…

I'll find a way somehow
I'll be searching everywhere


A suivre…
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeJeu 12 Avr - 22:54

Deuxième retrouvailles. Wink
Merci Corinne Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
Toujours les chansons de Linda Lemay et Jimmy ruffin
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Son regard est pur l'enfant
il regarde l'océan
il pense à l'autre rivage
imagine d'autres visages



Minnesota

Bud Roberts, se laissa aller contre le dossier de son fauteuil alors qu’une main lasse passait sur ses traits tirés.
Pourquoi faisait-il ça ?...Ah, oui bien sûr parce qu’un homme avait ruiné toutes ses chances.
Il referma le journal dans un geste rapide et rageur. Rien, pas une seule annonce à laquelle il puisse répondre, pas un seul travail, rien.

Son regard vint se poser sur son fils aîné qui tenait toujours dans les mains l’énorme gant que son grand-père lui avait acheté, lorsqu’il l’avait accompagné à ce match de base-ball il y avait de cela bientôt un mois. Depuis AJ ne s’en séparait jamais, s’amusant à faire sourire ses petits frères et sœur avec.

L’ex-lieutenant secoua la tête. Il n’avait pas encore posait LA question aujourd’hui, cette question qui les rendait fous. Tous fous, ces quatre adultes impuissants face à l’innocence de cet enfant. « Est-ce que Parrain a appelé ?... » « Y a-t-il une lettre de Marraine ?... »
Non AJ, non il n’y avait rien parce que personne ne savait où ils étaient et Eux aussi ne devaient pas savoir où leur filleul se trouvait.
Quelque part au milieu de cinq continents, au mieux de cinquante Etats, quelles étaient leurs chances ?…
S’ils pouvaient à peine joindre Mickey comment réussiraient-ils à retrouver un seul d’entre Eux…Un seul…

Il se leva et se dirigea vers l’immense jardin qui s’apparentait plus à un parc, contenu du fait qu’il s’étendait sur plusieurs hectares. Il saisit son fils cadet et regarda sa belle-mère prendre soin des jumeaux.
Elle n’était pas si mauvaise, non, elle avait compris que tout ce foutu bazar n’était pas de leur faute, qu’ils avaient seulement été pris dans une chose qui les dépassait et qu’ils ne pouvaient contrôler… Seuls en tout cas c’était impossible.

Lydia Sims sourit doucement à son beau-fils avant de lui tendre son fils.
_Vous n’aviez rien trouvé ?... fit-elle plus comme une affirmation que comme une question.
L’ancien officier se contenta de secouer la tête en regardant les yeux bleus de son fils lui sourirent.
_Roland m’a téléphoné, il m’a dit de vous dire qu’il avait un problème de juridiction avec un client…un italien, qui voudrait négocier une part de l’entreprise pour la développer en Italie. Roland n’a pas bien compris…cet homme…j’ai oublié son nom, quelque chose en « Ti », enfin ce client lui a assuré qu’il arrangerait tout avec un avocat. Nous avons pensé à vous.
Bud la regarda légèrement surpris.
_Vous savez pour vous remettre dans le bain. Lui sourit-elle.
Il lui sourit en retour tout en approuvant.
_Ah votre père aussi a téléphoné, il ne pourra pas venir pour Noël, quelque chose avec son affaire florissante qu’il ne peut abandonner…Expliqua-t-elle en se remémorant les paroles du Premier maître à la retraite Roberts.
_Il n’était pas là pendant les deux Noëls que nous avons passé à Hawaï…Il a dû trouver meilleure compagnie… Peut-être viendra-t-il pour l’anniversaire d’AJ… Soupira le jeune homme en se levant pour aller coucher ses deux derniers enfants.
_Bud… Appela sa belle-mère alors qu’il posait un pied dans la maison. Il se retourna une question dans les yeux.
_Vous savez…maintenant que vous êtes revenus…je…je suis sûre que ça va aller… Fit-elle en y mettant toute la confiance qu’elle pouvait.
Il lui sourit doucement, tristement avant de lui répondre.
_Je ne vois pas comment ça pourrait-être pire…



Son père lui tint la porte alors qu’elle rentrait à l’intérieur de l’immense maison les bras chargés de provisions. Elle soupira doucement, une journée de plus venait de s’écouler. Une journée à faire semblant, une journée à croire que tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Mais aucun d’entre eux n’étaient aussi lâches pour voir la vérité telle qu’elle était…
Ici était bien pire qu’Hawaï, ici était un terrain de jeu miné par les souvenirs, les rires autant que les peines, les sourires aussi bien que les larmes…Mais toujours partagées, partagées par ces personnes qui par leur absence agrandissaient leur présence lointaine et nostalgique.

Elle vint embrasser son mari puis fit le tour de ses enfants, enfin elle alla étreindre sa mère et se posa sur le canapé de cuir chaud dans un soupir de soulagement.
_Bud, Lydia vous a-t-elle parlé de ce client qui souhaiterait rencontrer un consultant légal pour exporter l’entreprise en Italie. Monsieur…heu comment était-ce déjà…ah, oui, Parretti…Alberto Parretti. J’ai pensé à vous, enfin si ça ne vous gêne pas… Expliqua Roland Sims.
L’ancien lieutenant avait tiqué un instant sur le nom du client qui lui rappelait un vague souvenir vieux de plus de sept ans, mais sourit finalement à son beau-père.
_Bien sûr…Ca me remettra dans le bain. Répondit-il en partageant un regard complice avec la mère de sa femme.
Se remettre dans un bain où il n’était même pas sûr de pouvoir replonger un jour… Soupirs…


As I walk this land with broken dreams
I have visions of many things
Love's happiness is just an illusion
Filled with sadness and confusion





Un sourire se dessinait avec facilité sur le visage de cet homme en costume trois pièces. Il sourit à la jeune femme qui lui demandait de patienter quelques instants.
Quelques instants seulement, bien sûr il pouvait attendre, attendre avec ce sourire qui ne le quittait plus.

Il avait aperçu de loin cette jeune femme blonde, il avait voulu courir vers elle, mais non, il s’était retenu. Elle était souriante comme toujours, elle avait encore ce même enthousiasme qui ensoleillé à sa façon le plateau des opérations du Jag.
Là dans son tailleur bleu pastel, il l’aurait reconnue parmi mille autres. Expliquant à quelques gros bonnets de la société paternelle quels avantages leur apporteraient tels ou tels investissements. Oui c’était bien elle, cependant il avait remarqué que son aisance n’était pas la même, les sourires plus timides, plus rares aussi, mais c’était elle et juste pour ça il était heureux.

S’enfonçant un peu plus dans la banquette moelleuse de la salle d’attente ses yeux se perdirent sur les grosses lettres de métal qui s’étalaient derrière les trois secrétaires qui jonglaient tant bien que mal avec les différents téléphones.

« Sims&Co », il secoua la tête se rappelant de ce jour, de ce bout de journal qui l’avait d’abord énervé puis émerveillé…
Ce petit garçon, ces traits qu’il connaissait par cœur… AJ Jr Roberts…son homonyme, sa fierté aussi, bien qu’il ne le dise pas souvent toutes ses personnes dont on l’avait séparé étaient sa fierté. Il était fier d’avoir un jour pu les connaître, d’avoir pu les guider et d’avoir tant reçu en retour.
Oui il était fier…

Il ferma les yeux et lâcha un soupir de soulagement, un de ceux qui étaient restés bloqués dans sa gorge pendant les deux dernières années. Il les avait retrouvés, ce morceaux de papier tout froissé, ce match de base-ball, cet homme d’affaire juste assez célèbre pour qu’on le mentionne dans un journal et le voilà. Saint Paul. Minnesota. Où commence l’espoir.

La voix douce d’une secrétaire l’interpella, il lui sourit et s’avança vers la porte, la main sur la poignée il lança un dernier regard vers la jeune femme blonde qui un peu plus loin se passait une main sur son visage fatigué.
Il sourit en imaginant sa réaction dans quelques minutes, il rit quand dans sa tête résonnaient déjà les hurlements de sa fiancée, de ce couple d’anciens lieutenants et des enfants. Il gloussa, ouvrit la porte et déchira le silence par sa présence. Présence inespérée.




Monsieur Parretti…Bien sûr…Comment avait-il pu passer à côté de ça…Alberto Parretti c’était si…si évident…

Roland comprit, il se souvint de cet homme, il s’éclipsa, alla chercher sa fille.
Les deux hommes se regardèrent, se toisant, un imperceptible sourire sur les lèvres, un soulagement si grand qu’un rire nerveux s’échappa de leurs corps tendus.

Le fou-rire se répercuta dans la pièce amenant dans les yeux de ces deux hommes des larmes où se mêlèrent soulagement, joie, bonheur, appréhension et timidité.

Le bruit de la porte que l’on ouvre arrêta les rires mais pas les larmes, pas même les sourires.
Elle entra totalement dans la pièce et ne put rien dire ou faire.
Non elle ne fit rien, son regard passant d’un homme à l’autre pendant plus d’une minute. Puis soudain un sanglot la secoua, puis un autre et les larmes coulèrent en silence à travers un rire joyeux.
Les deux hommes approchèrent, elle vint se glisser dans l’étreinte du plus ancien… Et le fou-rire reprit…
Rires, larmes…bonheur…

What becomes of the brokenhearted


A suivre…
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeSam 14 Avr - 16:29

Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am04_t J'adorrreeeeee!!!

Ils commencent enfin à se retrouver!! et c'est si bien dit!!

la suite stpppp Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Em06_t
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeLun 16 Avr - 14:16

voici la suite, une ou deux autres mercredi... Wink

Je tiens à préciser que les différentes retrouvailles ne se passent pas au même moment, comme leurs retours aux USA ne se sont pas effectués a la même période Laughing Ca aurait été un peu trop de hasard Razz Rolling Eyes

Mille mercis pour vos supers commentaires Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t

Arrow Bonne lecture Wink


Avec ce sentiment d'oublier quelque chose
Je remettais la boîte à sa place avec soin
Je n'ai jamais su garder mes paupières closes
Quand mes yeux se mettent à pleurer de vieux chagrins



Illinois

Il rabattit le col de sa veste dans l’espoir d’arrêter le vent glacial qui jouait avec sa peau et la refroidissait un peu plus à chaque rafale. Dévalant les dernières marches il jeta un regard périphérique aux étudiants qui l’entouraient.

Professeur. Professeur de droit pour être exact.
Comme à chaque fois que cette pensée lui traversait l’esprit un sourire naquit sur les lèvres de l’ancien Capitaine de frégate, alors que dans sa tête résonnaient les paroles qu’il imaginait être celles de son meilleur ami. Lui, professeur, lui qui prônait tout haut, lors de ses années d’Académie, que jamais il ne revêtirait l’uniforme d’enseignant. Cette blouse qui vous donnait des sourires par devant et des boulettes salivantes une fois le dos tourné. Et Harm qui riait l’appelant pendant des mois « Monsieur Turner »…
Il soupira et gloussa au milieu des étudiants espiègles, moqueurs et amoureux…
Où était-il son élève Rabb maintenant ?... Il l’ignorait…

Se mélangeant à la foule qui débordait des trottoirs de Chicago, il continua à sourire quand une silhouette familière, vint taper son œil.
Le bonnet chocolat qui couvrait sa tête laissait apparaître les doux reflets roux de sa chevelure. Elle se tenait là, droite, gracieuse comme toujours, les yeux perdus sur cette vitrine aux sonorités de vacances de Noël. Elle rigolait avec la femme à ses côtés, pointant du doigt les grenouillères d’enfants et les chaussures de bébés. Ses mains venaient se frotter l’une contre l’autre pour qu’elle puisse les réchauffer.

Il sourit, elle était là…Il s’approcha, accélérant le pas alors qu’elle continuait son chemin vers la galerie marchande. Il ne fallait pas qu’il la perde, pas encore une fois, pas après ces deux années…Avec Elle, il pourrait le retrouver son « élève Rabb ».

Voilà, plus que deux pas et sa main toucherait son épaule. Bizarrement elle tremblait, cette main qui allait délivrer le bonheur. Mais il ne recula pas, elle était si près…si près…sa main vint se perdre sur son manteau de velours noir, et doucement, au ralentit, comme dans un film, elle se retourna. Il attendit puis désespéra.

Alors que son regard plein d’espoir rencontrait deux prunelles d’un bleu transparent, il sentit ses yeux le piquer. Ce n’était pas Elle. Ce n’était pas ses prunelles chocolats, ni sa peau de miel, pas même ses traits où se mêlaient douceur éternelle et douleur passée. Rien… Ce n’était pas elle.

Secouant la tête comme pour se réveiller de ce mauvais rêve, il bredouilla quelques excuses que la jeune femme accepta dans un sourire, repartant déjà vers son amie délaissée.
Lui ne bougea pas, laissant son dos se perdre sur une vitrine multicolore, il tenta de reprendre son souffle. Celui qu’il avait perdu alors que son âme s’écrasait encore une fois sur le parvis glacé.

Non, cette femme n’était pas Sarah Mackenzie, sa meilleure amie, la femme qui faisait sourire son ami d’adolescence, la Marines qui savait ébranler ses convictions. Non elle n’était pas Sarah Mackenzie. Et Lui était perdu, dans le froid, sous la neige, son cœur se remettant doucement à battre.



Les yeux perdus sur ce vieil album photo, il écoute le message de son père. Il ne pourra pas venir ce soir, un problème avec l’Amiral Spencer, rien de grave, une révision de son sermon, il passera demain. Il lui souhaite de passer une bonne soirée et est prié de passer son bonjour à Varèze. Le message se termine et la voix de son père résonne dans ses derniers mots ; « L’espérance et la foi font parfois de grandes choses… » Il ne comprend pas ces mots, plutôt il ne les croit plus, bientôt quatre mois qu’il est ici et voilà que maintenant il en vient à imaginer ces personnes qu’il tente inlassablement de retrouver… L’espérance et la foi, hein ?...

Vidant la dernière gorgée de son café froid, sa main passa sur la dernière photo de son album. C’était le Noël qu’ils avaient passé ensemble.
Meredith était au piano un bonnet de père Noël sur la tête, elle bougeait au rythme de ses notes, petit AJ sur ses genoux. Derrière elle, une main sur son épaule l’Amiral regardait les mains de sa bien aimée voguer sur l’instrument, un mélange d’étonnement, d’amour et de fierté dans le regard. Il souriait.

Chantant et rigolant la famille Roberts au complet se tenait en demi-cercle autour de l’instrument. Bud faisant doucement danser sa femme qui riait en tournant, avant de tomber dans les bras de son mari, qui la serrait un peu plus fort contre sa poitrine, ses yeux pleins d’étincelles de joie se posaient sur son père et son frère, qui trinquaient dans un clin d’œil. Il pouvait encore entendre le rire de Big Bud…

De l’autre côté du piano Jason Tiner murmurait quelque chose à l’oreille de Jen, elle riait en laissant sa tête se perdre sur l’épaule de son ami, sa main perdue sur son bras, les yeux fermés dans lesquels on pouvait imaginer le tumulte d’émotions qui balayait les Noëls malheureux.
Lui se tenait en retrait, comme toujours, regardant d’un œil attendrit la scène qu’il avait sous les yeux, ne regrettant pas un instant sa nouvelle affectation.

Une famille c’est ce qu’ils étaient cette photo en était la preuve vivante… Père, filles, fils, frères, sœurs, cousins…Une famille où chacun veillait sur l’autre, près à se jeter sur celui qui deviendrait une menace…
Ses yeux juste un peu humides finirent leur course sur les deux enfants terribles de cette famille.

Là, un peu plus loin entre l’entrée et le salon, ils regardaient, eux aussi le bonheur qui illuminait cette maison. Cependant en y regardant de plus près on pouvait voir dans leurs yeux qu’ils ne se souciaient guère de la musique.

Lui derrière elle, ses bras l’entourant aisément, la serrant contre sa poitrine. Elle, le dos sur son torse et la tête légèrement callée dans le creux de son épaule, appréciait sa chaleur et son odeur…Ils étaient dans leur monde.
Ce monde parfait pour Eux mais qu’ils ne partageaient que trop rarement… bien trop rarement.

Il rit un instant, pour Lui…Pour qui d’autre ?... Il regarda sa montre et referma ses souvenirs. Attrapant sa veste et ses clés, il sortit et se dirigea vers la seule bonne chose que l’exil lui avait apporté…La femme de sa vie…

Une famille, ils étaient une famille, tous prêts à se jeter sur la première menace…seulement Lui, ils ne l’avaient pas vu venir…


the roots of love grow all around
But for me they come a tumblin' down
Every day heartaches grow a little stronger
I can't stand this pain much longer






L’atmosphère était brumeuse, calme, jazzy et mélancolique. Ils avançaient main dans la main, elle pour cacher sa peur, son excitation, Lui pour la réconforter et aussi, un peu, pour les mêmes raisons.

L’aumônier Turner leur avait dit qu’il serait là, mais toujours subsistait ce doute, un changement de programme, un problème de dernière minute…et s’il n’était pas là…

Le bar était plein, ils essayaient de se glisser à travers les gens sans trop les déranger mais l’excitation et l’appréhension ne faisant pas bon ménage plusieurs soupirs, plus ou moins forcés suivaient leur parcours.
Du regard ils le cherchaient, elle se mettant sur la pointe des pieds, Lui lâchant des « pardons » sur leur passage.

Soudain elle le vit…Sur une banquette, en retrait, il sirotait une Margarita, le regard perdu sur la scène, ses yeux brillant d’amour pour la jeune femme qui y chantait.
Figée, elle n’osait plus faire un pas, comme si, si elle avançait, IL surgirait de nulle part et les séparerait encore une fois…Plus loin, plus longtemps…
Une main rassurante dans le bas de son dos la fit continuer. Alors ne prenant plus gare ni à la musique, ni aux soupirs, elle alla vers lui. Il la suivit. Souriant.


Son regard ne voulait dévier des courbes parfaites de son amante, mais un besoin inexplicable de tourner son regard s’empara de lui. Abandonnant sa paille et posant son verre, ses yeux vinrent à la rencontre de la personne qui timidement, avançait vers Lui.

Les larmes vinrent pour Elle, elle pleurait pour tous les trois.
Lui se leva, se passant la main dans les cheveux, une fois, et puis deux, encore une fois… Il s’avança. Elle accéléra, il fit pareil.
Ils n’étaient rien l’un pour l’autre, il ne l’avait pas sauvé de la prison, il ne l’avait pas protégée de son père, ils n’étaient rien que des collègues… Des collègues appartenant à la même famille…
Peut-être est-ce pour ça qu’il lui ouvrit les bras et qu’elle vint s’y perdre dans un murmure aux allures de « Enfin… ». Peut-être est-ce pour ça qu’en refermant les bras sur ce corps tremblant de bonheur, il sut que dorénavant toujours son cœur battrait…Peut-être est-ce pour ça qu’il partagea ce rire trop bruyant avec le jeune homme qui les yeux brillants, regardait ces retrouvailles, leurs retrouvailles…
Peut-être pour ça…

what's become of the brokenhearted
Who had love that's now departed
I know I've got to find some peace of mind, help me


A suivre…
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeLun 16 Avr - 14:45

Super, j'adore de trop.
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 18 Avr - 16:02

moi aussi j'aime beaucoup vivement la suite!
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMar 8 Mai - 4:28

Une petite suite, désolée pour l’attente mais la fin d’année est un peu chargée et le syndrome de la page blanche se fait parfois sentir. Embarassed Rolling Eyes Embarassed
Enfin merci pour tous vos commentaires superbes…
Parole de Lynda lemay Wink
Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
Arrow Bonne lecture… Wink


J'veux bien me
Moquer du proverbe
Qui dit " loin des
Yeux, loin du cœur "

Dieu que c'est faux
Que c'est acerbe
Que c'est exprès
Pour nous faire peur



Wisconsin

« Muter toutes ces personnes ?... »
« Oui…Il y a entre vous une sorte d’inceste non consommé qui a assez duré… »

8-18 :Fortunate son.



La pluie ne s’était pas arrêtée mais ils n’en avaient que faire. Elle entendait son cœur, là, tout contre son oreille, ses larmes se mêlant au tourbillon chaud de cette pluie battante.
Elle pleurait, elle riait, elle vivait de nouveau, aux battements de cœur de cet homme qu’elle avait cru ne jamais revoir, ces battements qui désormais semblaient s’apaiser, eux qui s’étaient fait violence au moment de l’étreinte désespérée qui les avait uni à nouveau.

Elle ne voulait plus bougeait, comme de peur qu’il disparaisse, emportait dans un soupir de soulagement de sentir de nouveau son odeur à la sienne. Les yeux toujours fermés elle comptait le temps. Dix sept minutes. Dix sept minutes de pur bonheur, au milieu de nulle part, dans la tourmente d’un orage, apaisé de le retrouver. Heureuse

Elle le sentit bouger et leva les yeux vers Lui. Les larmes vinrent de nouveau titiller ses yeux d’ébènes. Deux ans. Deux longues – trop longues – années. Sans lui. Sa main forte et chaude passa sur son visage inondé, faisant et refaisant ses traits gracieux et parfaits qui lui avait tant manqué. Puis dans un soupir où venaient se perdre soulagement et joie il déposa un baiser sur son front.
Non pas que le besoin de goûter ses lèvres n’était pas présent, seulement ce n’était pas le bon moment. Peut–être avait-elle quelqu’un, il avait vu la voiture arrivait, elle était du côté passager…

Secouant la tête dans l’espoir de faire disparaître ses pensées désastreuses, il la serra une fois encore contre son corps, elle était là, bien là, alors il se promit une chose : plus jamais il ne la laisserait partir, pire encore plus jamais il ne laisserait personne la lui enlever…Jamais

_Il y a quelqu’un qui m’attend… lâchèrent-il en même temps, amenant un sourire sur leurs lèvres.
_Oui je peux voir ça…commenta-t-elle son regard se portant sur le petit garçon qui avait désormais plus de peinture sur le visage qu’il en avait mis sur l’avion.
Suivant son regard, l’ancien Capitaine sourit puis secoua la tête avant de se perdre dans la chaleur du cou de sa partenaire…sa partenaire…
_Il aime peindre. Gloussa le Pilote en se laissant porter par le parfum de son amie.
Elle rigola à son tour avant de répondre.
_La jeune fille qui m’accompagne adorait se joindre à ce petit artiste. Murmura-t-elle en caressant les cheveux de l’homme qu’elle aimait.
Il fallu quelques secondes à Harm pour enregistrer les paroles de la jeune femme. Quand enfin il comprit un soupir de soulagement accompagnait d’un immense sourire s’échappèrent de lui.
_Chloé… Lâcha t-il, plissant les yeux dans le vain espoir de reconnaitre la silhouette de la jeune fille à travers les rideaux de pluie et les vitres de la voiture.
Le frissonnement qui s’empara de sa meilleure amie lui fit capter son regard de nouveau.
_Que diriez-vous de trouver un endroit un peu plus chaud ?...Sourit-il en déposant une fois encore un baiser sur le front de la Marines.
Elle approuva simplement, ne voulant pour autant se détacher de lui.
_Je vais aller récupérer le petit Picasso qui se trouve là-bas et vous et mademoiselle Madison n’aurez qu’à nous suivre jusqu’à chez moi. Je vous promets un bon feu de cheminée et des vêtements secs…
_Le Paradis. Murmura-t-elle en retour, posant son menton sur la poitrine de son partenaire et plongeant son regard dans ses yeux océan.
_N’est-ce pas…Souffla-t-il…
Elle brisa la connexion en riant.
_Je devrais y aller ça va faire vingt huit minutes que je suis là et Chloé devait venir me secourir si je n’étais pas revenue d’ici une demi-heure…
Il rigola doucement mais grogna quand elle commença à s’éloigner.
_Hey… Je ne vais pas repartir…Fit-elle doucement en captant le regard légèrement apeuré du Pilote.
_Je sais…je sais, c’est juste que… que deux ans c’est long…beaucoup trop long…
Elle sourit tristement et lui caressa sa joue mal rasée…
_On vous suit... Murmura-t-elle avant de se diriger en courant vers la voiture garée à quelques mètres.

Lui, la regarda partir, une étrange sensation au creux de l’estomac. Non, elle n’allait pas disparaître, elle allait l’attendre là-bas dans cette voiture, mais en aucun cas elle allait repartir. Il n’y survivrait pas…Pas après les dernières minutes.

A son tour il fit son chemin vers le hangar, trouvant un autre Mackenzie, beaucoup plus coloré.
_Et bien Monsieur Miller, je vois que l’on s’amuse bien par ici. Fit l’ancien Capitaine en enlevant des mains potelées du petit garçon, le pot de peinture et le pinceau.
_Je voulais faire des fleurs… Murmura l’enfant, ce qui fit rire Harm.
_Nous verrons ça demain mon pote, j’ai des personnes à te faire rencontrer, nous rentrons. Lança le Pilote en décrochant sa veste du porte-manteau, pour la passer au bambin. L’averse avait été soudaine et il n’avait pas pensé à prendre de vestes en venant ici, accompagnés par les doux rayons matinaux du soleil.
Il remonta la fermeture et serra la capuche avant d’admirer son travail et sourire. Elle était bien trop grande pour le petit garçon qui malgré ses effort marchait dessus. Il secoua la tête et le prit dans ses bras. Mackenzie enfouit son visage au creux de l’épaule de son protecteur et se laissa bercer par la course jusqu’au VSU.

_ C’est ton amoureuse?...Demanda le bambin sa voix se perdant au creux de l’oreille de l’ancien Marin.
_J’espère bientôt… Souffla ce dernier.
_Elle est belle… Murmura son protégé, ses yeux se fermant légèrement.
L’ancien Capitaine de Frégate sentit son cœur rater un battement.
Oui belle… Elle était belle…

Ouvrant les portières, le Pilote installa le garçonnet dans son siège et l’attacha, une fois sa tâche accomplie, il se dirigea vers sa place de conducteur, ne pouvant empêcher son regard de dévier vers la voiture garée un peu plus loin. Elle était toujours là…Toujours là…

Il sourit à travers les rideaux de pluie, persuadé que si elle ne pouvait le voir, elle sentirait au moins ce sourire…
Rigolant à son trop plein de bonheur il grimpa dans le véhicule et se mit en route vers les révélations qui l’attendaient, qui les attendaient…

Une ancienne Marines trempée et souriante revint vers la voiture et une fois au sec, balaya de son visage les mèches trempées qui cachaient à peine sa joie.
Chloé regarda le visage lumineux de sa « grande sœur », et tout en redémarrant le moteur, elle se mit à fredonner…
_Harm et Mac cachés dans un trou…Ils ne font rien qu’à se faire des bisous…
Pour simple réponse le rire de Mac emplit la voiture… Elle rit avec elle…Enfin

A suivre…
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeJeu 17 Mai - 14:44

Toujours aussi bien.
La suite stp
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeVen 25 Mai - 23:18

Voui, je sais ça fait encore un petit moment que je n’avais pas mis de suite et je suis désolée seulement…examen, examen quand tu nous tiens, tu ne nous lâches plus Embarassed Embarassed Rolling Eyes
Bref mille mercis pour tous vos commentaires…
Belle lecture… Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t

J'veux bien forcer
Tous ces hasards
Qui r'fusent de jouer
En notre faveur


Minnesota

« -Muter toutes ces personnes ?...
_Oui il y a entre vous une sorte d’inceste non-consommé qui a assez duré »
8-18 : Fortunate Son.




Elle était bien. Légère, oui elle était légère… Peut-être parce que l’étreinte de l’homme qui la tenait dans ses bras était à la fois forte et désespérée, inespérée et revigorante… souffle de vie…

Ce souffle qu’elle avait perdu il y avait plus de deux ans et qu’à cet instant elle sentait s’emparer de nouveau de son corps tout entier…Son corps, son cœur et son âme… elle était de nouveau elle-même, Harriet Sims-Roberts, une jeune femme pétillante et pleine de vie. L’espoir était là et son sourire réapparaissait avec sincérité et bonheur.

Ses yeux vinrent se perdre sur son mari, juste à côté, sur son visage revenaient ses petites rides de bonheur, près de ses yeux, juste au dessus de ses lèvres. Le bonheur. Il trépignait, imaginant les yeux de son fils ainé, son rire, sa joie… Enfin

L’ancien SEAL se détacha de celle qui avait été sa subordonnée, toujours un sourire bien en place.
_Alors quatre enfants ?... Demanda-t-il plus comme une affirmation que comme une question.
_Comment ?... Questionna Harriet, ses yeux s’agrandissant. AJ secoua doucement la tête et fouilla dans la poche arrière de son jean, il en sortit un morceau de papier journal froissé. Il le déplia et la tête du plus vieux des enfants Roberts apparut, une de ses mains ornée du fameux gant qui ne le quittait plus.
Le couple sourit en remerciant intérieurement Roland Sims d’avoir eu l’idée de ce match de Baseball.
_Mais alors vous étiez aussi dans le Minnesota ?... Interrogea Bud.
_Non, non…Massachussetts …
_Mais alors comment, je veux dire ce journal il n’est pas publié en Massachusetts…
_Le destin, le hasard, la chance, je crois que je ne préfère pas savoir Bud… Sourit son ancien commandant.

Le couple sourit en retour que c’était bon, maintenant tout allait bien aller… Oui, ils allaient les retrouver, tous et ensuite, ensuite commencerait la bataille. S’ils avaient perdu la première, celle qui allait venir serait magistrale, elle ne laisserait place à aucun faux pas, à aucune erreur.
Il y aurait bien trop d’espoir et d’avenirs, bien trop de conséquences et de désastre en jeu pour seulement imaginer qu’ils la perdent…


But, I'll be there for you (When the rain starts to pour)
I'll be there for you (Like I've been there before)
I'll be there for you ('Cause you're there for me too)




La voiture vint s’échouer doucement, presque timidement dans les graviers qui introduisaient l’immense demeure des époux Beaumont-Sims. Des rires d’enfants s’échappaient des hectares de verdure et le nœud au creux de l’estomac d’AJ Chegwidden ne faisait que s’accroitre…
La main douce d’Harriet se posa sur son épaule et l’apaisa un peu tandis que l’immense porte en bois verni s’ouvrait sous la main heureuse de Lydia Sims.
La femme alla à la rencontre de cet homme qui annonçait un nouveau départ et se laissa tomber dans une étreinte désespérée et soulagée. Légèrement surpris l’ancien SEAL se pressa de refermer ses bras sur la silhouette enjouée mais choquée de celle qu’il n’avait vu qu’une fois, il y avait de cela des années, lorsque par bonne conscience et par plaisir il s’était avancé vers elle et lui avait demandé une danse…C’était il y plus de sept ans lors de ce mariage aux mille péripéties. Ils avaient dansé mais ne s’étaient rien dit, pourtant l’Amiral qu’il était, avait bien compris que Lydia Sims était, certes une personne bien trop fière mais aussi bien trop sensible…Ils avaient dansé et aujourd’hui à cet instant, il était désormais sûr qu’ils étaient amis…
Ils se séparèrent en se souriant doucement et elle guida toute la troupe vers le jardin…et les enfants…


Il lance des pierres dans l’étang. Inlassablement sa main vient de perdre dans les graviers, avant de s’élancer dans les airs et de s’ouvrir libérant son paquet minéral, restant figé dans l’air où joue une douce brise, jusqu’au « Plouf… » qui le fait sourire une demi seconde avant de recommencer son travail. A ses côtés son petit frère le regarde faire, silencieux durant toute la manœuvre et lâchant un éclat de rire bruyant au moment où les pierres percutent la surface lisse de l’eau.
Jimmy en demande encore et lui, l’aîné continue, il sait qu’il va se faire disputer, qu’il n’a pas le droit mais il en a marre. Marre de passer ses journées dans une école où il n’a pas de copains, marre d’essayer d’expliquer à Thomas qu’il n’y a aucune différence entre un Tomcat et un F-14, marre de surveiller la boite aux lettres où aucune lettre ne lui est adressée, marre d’attendre que le téléphone sonne et que quelque part dans le monde, y résonne la voix de son parrain ou de sa marraine, la voix d’une personne d’avant… Avant Hawaï, avant ici, avant Jimmy et les jumeaux…
Une personne d’avant quand son Parrain l’emmenait voler, quand sa marraine lui parlait des Carnosaures, quand il pouvait jouer avec le fauteuil de l’Amiral et se cacher sous le bureau du procureur…Avant quand il y avait du monde et que sa maman souriait, même après bébé Sarah… Que son papa riait, même après l’Afghanistan … Quand tous se retrouvaient à Noël, à Pâques, à Thanksgiving et aux anniversaires… Quand la famille était grande…et heureuse. Avant



Il entendit les pas des adultes se rapprocher mais n’arrêta pas pour autant son jeu futile mais apaisant. Soudain son petit frère se rapprocha de lui, une étrange impression sur le visage, une de celle qui annonçait la visite d’une personne étrangère. Les pas se firent moins nombreux et ce ne fut finalement plus qu’une paire de semelles qui se dirigea vers les deux petits garçons.
Les derniers cailloux qu’il tenait dans la main vinrent se perdre à ses pieds, accompagnant son espoir d’un bruit apaisant. Il sourit. Sous la pression qu’exerçait son petit frère sur sa main, sous les larmes refoulées qui ornaient les yeux de son visiteur, sous les battements de son cœur qui s’accéléraient, il sourit.
Resserrant la petite main de son frère dans la sienne et lui donnant un regard plein de tendresse il avança vers cet homme qui un jour avait porté deux étoiles. Il avança en essayant de ne pas paraître trop pressé, comme pour savourer chaque nouveau pas, comme pour préserver le plaisir de cette sensation au creux de son estomac, cette chose prisonnière de l’amour, de la peur et de l’impatience.
Puis soudain il n’eut plus à attendre, tout d’un coup il fut pris dans une étreinte qui le ramena vers ses premières années, quand trop jeune encore, il ne mesurait pas la rareté du bonheur et la durée éphémère du plaisir…Quand la seule chose qu’il comptait était les moutons et les sourires.
Depuis ces deux dernières années il avait compté les jours, aujourd’hui son sourire était revenu…


But, I'll be there for you (When the rain starts to pour)
I'll be there for you (Like I've been there before)
I'll be there for you ('Cause you're there for me too)




_Vous avez trouvé quelqu’un d’autre ? demanda Harriet, alors que le soleil déclinait laissant derrière lui son tracé multicolore.

Ils avaient passé l’après midi à parler de leurs vies, du Massachussetts, d’Hawaï, des matchs de baseball et de la joie des enfants, des longues journées à chercher un emploi qui n’arrivait pas, de la chance d’avoir encore quelques attaches familiales.

On avait présenté les enfants, petits anges heureux de rencontrer un nouvel ami, un membre de cette famille disparue.
Après le diner AJ Jr avait trouvé sa place sur les genoux de cet homme qui dans son cœur avait la place d’un autre grand père, un grand père qui comptait autant que les deux autres, un homme qui avait peut-être même plus souvent rendu son sourire à sa maman et sa confiance à son papa que Bud Roberts Sr et Roland Sims réunis.
La tête calée dans l’épaule de l’ancien Amiral ses paupières se faisaient lourdes sous les mots espérant des adultes qui l’entouraient, tant pis il saurait plus tard, confiant il s’endormit dans ces bras qui lui avaient manqués.

_Non… J’ai appelé des milliers de fois leurs portables, j’ai envoyé des e-mails, j’ai même essayé de contacter les parents de Harm, mais rien…Aucune réponse. Soupira AJ, son exaspération prenant un instant la place de la joie qui émanait de son cœur.
_Je suppose que vous non plus. Continua t-il ses lèvres formant un doux sourire.
Bud secoua la tête avant de répondre.
_On a essayé les mêmes méthodes que vous, on a même passé une annonce en rusant un peu, rigola l’ancien lieutenant. Mais rien, et je ne comprends pas comment un seul homme peut réussir une chose pareille.
Je veux dire, il n’a pas seulement fait en sorte qu’on ne sache pas comment nous retrouver ou bien où chercher, il a aussi ruiné toutes possibilités d’avenir professionnel. IL ne peut pas avoir réussi ça tout seul ?... Grogna le jeune homme.
_Je pense savoir comment il s’y est pris… Commença l’ancien SEAL, sa main passant doucement sur le dos du petit garçon qui dormait dans ses bras.
Il a opéré de la même façon qu’avec nous… Il a fait pression, sur un certain nombre de personnes, des personnes influentes, de celles qui pouvaient faire en sorte que six demandes de transferts soient effectuées sans aucune question, ou encore que six officiers se retrouvent avec des blâmes dans leurs dossiers sans qu’aucune enquête à proprement dite n’est était engagée. Expliqua-t-il.
_Alors ce n’était pas seulement sur nous… Murmura Harriet, un sanglot dans la gorge. Vous aussi il vous a menacé.
AJ la regarda, sachant au fond de lui qu’il allait devoir faire un aveu, qu’il allait devoir leur dire comment cette petite ordure l’avait tenu éloigné de ces personnes à qui il tenait tellement, comment il avait presque réussi à faire de sa vie un enfer. Décidant de laisser le moment venir, il demanda.
_Qui a-t-il menacé ?... souffla-t-il faisant une note mentale que si cet homme avait menacé un des enfants du couple, la vengeance qui germait dans le fond de son esprit, allait devenir plus dramatique qu’il n’y avait songé.
_Mike. Conta simplement son ancien subordonné ;
Bien sûr, Mike. Il était toujours dans la Marine, à disposition de cet homme, à la merci de ses états d’âmes. Juste sous la main, le moyen de pression idéal et tellement simple.
Ce type savait où toucher et comment procéder. La bataille s’annonçait compliquée.
_ Vous ne l’avez pas revu lui non plus ?... Tenta doucement l’homme aux cheveux grisonnants.
_On ne peut même pas lui téléphoner ou lui écrire, le seul lien qu’on est avec lui c’est par mon père, mais ce n’est pas pour ce qu’on le voit, qu’on peut être au courant de ce qu’il devient. Fit Bud résigné.

Un lourd silence s’installa, chacun pensant que peut-être maintenant qu’ils étaient trois, ils pourraient contrecarrer leur adversaire commun, leur cauchemar.
Ce fut Harriet qui brisa leurs pensées pleines d’avenir.
_Et vous AJ, sur qui a-t-il menacé ?...
Le regard de son ancien commandant alla sur les différentes têtes blondes désormais toutes endormies, sur les genoux des différents adultes avant de reposer ses yeux sur la jeune femme blonde.
_Vous… Lâcha-t-il dans un murmure. Vous tous, Mac, Harm, Sturgis, Jen, Bud et vous, il vous a tous menacé…


When it hasn't been your day, your week, your month, or even your
year
I'll be there for you (When the rain starts to pour)
I'll be there for you (Like I've been there before)
I'll be there for you ('Cause you're there for me too)


A suivre…

P.S : Musique des The Rembrandts et Lynda Lemay
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeVen 1 Juin - 19:04

Voilà une petite suite les gens, je suis toujours en exams alors dès que j’ai un peu de temps…
‘Fin mille et mille mercis pour vos commentaires, surtout vu le temps entre les posts merci de continuer à suivre mon histoire. Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
Bonne lecture, parole de lynda lemay. Rolling Eyes

J'te l'avais dit, c'soir-là
Que le mal était fait
Qu'un coeur brisé comme ça
C'était brisé correct

Qu'y s'en remettrait pas
Même s'y finissait presque
Par donner l'impression
D'être encore en fonction




Illinois

Elle regardait la fumée s’échapper entre ses mains. Elle sourit. Elle n’avait pas encore touchée sa tasse, comme par peur que si elle les quittait des yeux ils disparaîtraient, comme deux ans auparavant et qu’il lui faudrait recommencer cette lutte acharnée à la poursuite du passé. Et ça elle ne le voulait pas, elle ne le voulait plus.

Elle se lança et ses lèvres vinrent rencontrer le liquide chaud aux senteurs de fruits rouges. Son amant vint poser sa main sur sa cuisse, la sensation de chaleur qui l’envahissait fut doublée par ce geste. Elle ferma les yeux et les ouvrit de nouveau sur celui qu’elle venait de retrouver. Sa main tenant celle de cette jeune femme qu’ils avaient écouté chanter les classiques du Blues et du Jazz un peu plus tôt dans la soirée, après les larmes et les fous-rires.

Elle était heureuse, elle pensait aux autres, quelque part et espérait qu’eux aussi avaient retrouvé quelqu’un, qu’à cet instant ils avaient cette même sensation de bonheur. Elle espérait et se convint que quelque part ils n’étaient pas seuls.

Il était tard, ils le savaient au dehors la circulation s’était apaisée, des flocons vinrent se donner en spectacle au milieu de ce silence réparateur, eux ne dirent rien. Comme si finalement, ils savaient ce que les autres avaient vécu.
Ils le savaient.

Ils avaient appris ce qu’était l’absence, la vraie, celle que l’on n’attend pas, celle qui paraît irréelle tellement elle fait mal, celle qui vous accompagne un jour comme les autres et ne vous quitte plus…jamais…Cette absence qu’on ne connaissait pas et qui soudain par la volonté d’un seul homme devient permanente, habituelle et routinière. Devient vôtre vie.
Non, ça ils n’avaient pas besoin de se l’avouer, ils le savaient, ils l’avaient appris.
Ce qu’ils voulaient savoir, c’étaient les belles choses, l’amour, la joie…

Les tasses étaient vides, les yeux fatigués et les pensées brouillons pourtant on commençait à parler, juste pour ne pas se quitter…encore…

L’ancien sous-marinier regarda les mains liées de ceux qui autrefois furent ses subordonnés.
_Depuis combien de temps vous êtes vous trouvés, ou devrais-je dire retrouvés ?...
Les deux jeunes gens sourirent doucement, juste un peu gênés, juste un peu rougissants.
_Ca va faire presque un an. Répondit Tiner.
L’autre, l’homme à la peau d’ébène n’y croyait pas, presque un an, ils étaient ensembles depuis plus de dix mois et Lui n’avait rien vu, n’avait rien fait, n’avait rien dit.
_Comment ?... Demanda l’ancien Capitaine de Frégate.
_Par hasard. J’étais toujours à Washington, je suis restée au Q.G du Jag, je ne sais pas pourquoi IL a dû croire que je n’étais pas dangereuse, que j’étais la petite nouvelle et que ni vous, ni moi ne chercherions à nous retrouver. IL a eu tord. Elle sourit et reprit.
_Un jour je suis sortie tard du bâtiment, il ne restait plus que moi et le gardien, je l’ai salué et suis partie en direction de ma voiture, quand au milieu du parking, je l’ai vu, tout seul, accablé. Nos regards se sont croisés et je crois que chacun de nous a repris espoir. Je me suis retrouvée dans ses bras, là au milieu du parking et soudain j’ai eu peur, je me suis tournée vers le gardien, je l’ai regardé l’air suppliant de rien dire, il m’a regardée et a sourit.
Elle s’arrêta juste pour sentir la main de Tiner se serrer un peu plus autour de la sienne.
_Alors on s’est vu en cachette au début du moins pendant les trois premiers mois, puis au fur et à mesure on a fréquenté des espaces publics, toujours rien pas de menaces ou d’avertissements, c’était comme s’IL nous avait oublié, Jason venait même au Jag et jamais on a dû s’inquiéter de Lui. Alors on s’est mis à chercher, un peu partout sur toutes les bases du continent, dans tous les bureaux du Jag que l’on pouvait trouver mais rien… Jusqu’à il y a deux mois où l’on a reçu cette lettre, je ne sais pas comment il a su que nous étions toujours à Washington ; où comment il a fait pour savoir que nous nous étions retrouvés mais l’écriture de vôtre père accompagnait ce bout de papier journal.

L’homme libéra doucement les mains de sa compagne qui depuis le début écoutait cette histoire qu’elle ne soupçonnait pas si dévastatrice, elle lui sourit, tandis qu’il attrapait le morceau de papier froissé. Il rigola doucement en ce souvenant du comment cette photo avait fini dans ce journal.

Un étudiant de deuxième année avait participé à un concours, un faux procès avait été mis en place, il représentait l’accusation et avait gagné l’affaire sur les conseils de son professeur de droit Mr Turner. Il avait voulu faire cette photo avec lui…
_Il faudra que je pense à remercier Henry pour ça…et mon père… Sourit l’ancien officier en reposant le journal sur la table basse et d’attirer de nouveau sa compagne vers lui.

Le silence reprit ses droits, ce fut Jen qui le rompit.
_Avez-vous eu de leurs nouvelles ?... Demanda-t-elle dans un souffle.
_Non…Répondit l’ancien Capitaine, ses pensées divaguant vers la jeune femme qu’il avait vue plutôt dans la journée mais qui n’était pas elle… Non, il y a encore huit mois j’étais en Europe, à Gaète en Italie. Et j’étais seul. Soupira l’ancien sous-marinier.
_En revenant j’ai fait pareil que vous j’ai fouillé un peu partout mais je me suis fait prendre et IL a menacé mon père, alors mon père a cherché pour moi…Et vous voilà…
_Et nous voilà… Sourit à son tour la jeune femme. Et maintenant on sait qu’on va pouvoir les retrouver, on sait qu’IL a ses limites, qu’IL ne peut pas tout savoir ou tout contrôler, et même s’il le peut, alors on va se rendre invisible…
_Invisible ?... Comment ?... Questionna son ancien supérieur.
_On va aller dans le seul endroit où il ne s’attend pas à nous voir. Répondit Jen.
_Washington… Poursuivit Tiner.

Bien sûr… Washington, là où tout avait commencé là où IL avait tout détruit…là où ils allaient renaître…
Il sourit aux deux jeunes gens enlacés devant lui, puis il se tourna vers sa compagne, dans ses yeux brillait une prière silencieuse, une question qu’il n’osait poser tellement il attendait la réponse.

Varèse vint poser sa main sur la joue de l’homme qu’elle aimait depuis le premier jour, cet homme qui au fond de son cœur avait laissé une empreinte pleine de douceur et d’amour, de promesses et d’éternité.

Dans un souffle elle vint le libérer de ce poids invisible, doucement comme un secret elle lui dit.
_Je viens…


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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 21:12

toujours aussi bien
vivement la suite!!!
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morguy
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 18 Juil - 2:23

Re moi, voici une autre suite de cette histoire, excusez moi encore pour l’attente.
Merci pour vos commentaires et votre soutien. Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Am06_t
Arrow Bonne lecture
Parole de Lynda Lemay.

T'aimer d'amour
Et de chagrin
T'aimer pour rien
Les yeux humides

J'veux bien t'aimer
Mais pour être franche
J'suis pas solide
Si j'te vois pas



Wisconsin

« -Muter toutes ces personnes ?...
_Oui il y a entre vous une sorte d’inceste non-consommé qui a assez duré »
8-18 : Fortunate Son.


Les deux voitures s’arrêtèrent devant la maison qui paraissait bien grande pour un seul homme. Mac regarda quelques instants l’image de cette bâtisse aux allures de familles à travers les rideaux de pluie et se dit que c’était tout ce dont elle avait toujours rêvée, la cerise sur le gâteau fait de chaussures confortables, d’une bonne carrière et d’un homme bien. Elle secoua la tête un étrange sourire sur les lèvres ; sur ces trois dernières choses, seules les chaussures confortables étaient acquises. Pour l’instant…

Elles virent Harm et ce petit garçon dont elles ne savaient encore rien, courir vers le porche dans le vain espoir de ne pas finir totalement trempés. A leur tour elles se jetèrent sous les trombes d’eau et les rejoignirent.
L’ancien Capitaine de Frégate regarda quelques instants la jeune fille qu’était devenue cette enfant qu’il avait descendue du haut d’une cage d’ascenseur.
Doucement il fit un pas en avant et la prit dans ses bras, il ne savait pas bien pourquoi mais quelque part sa présence rendait cet instant réel, en la voyant, en la regardant, en saisissant l’étincelle qui luisait dans son regard il était sûr qu’elles étaient là, que ce n’était pas encore un de ses rêves quasi permanent depuis les deux dernières années.
Le surprenant elle se laissa aller dans cette étreinte, sa tête vint se poser tout près de son cœur et lentement ses doutes s’apaisèrent. Maintenant qu’ils étaient réunis ça allait aller, comme toujours quand ils étaient ensembles, comme ce soir de Mai où elle avait convaincue sa « grande sœur » que son pilote de partenaire était vivant… Perdu au milieu de l’océan, certes mais vivant.

Elle sourit, elle aimait son père, elle l’aimait profondément de cet amour qui lit une fille à son père, ce lien spécial et indestructible, pourtant il y avait toujours eu chez Harm cette force sourde et apaisante, cette chose spéciale qui redonnait espoir.
C’était une des raisons pour laquelle elle était venue, parce que cet homme même s’il n’avait été qu’une drôle de silhouette bienveillante pour elle, avait toujours été là, et le serait toujours, elle en était sûre. Elle était venue pour ça, parce qu’elle avait besoin de lui et aussi pour entendre de nouveau le rire de celle qu’un jour elle avait voulu appeler maman.
Elle se dégagea lentement, priant intérieurement que les larmes qu’elle retenait n’échappent pas à son contrôle mais alors que le liquide salé s’écoulait sur l’une de ses joues elle sentit, le pouce de cet homme retrouvé et sourit avec plaisir.
Oui tout allait redevenir comme avant.

C’est alors qu’un petit bonhomme de quatre ans décida de faire son entrée, un peu timide mais tout de même en confiance, il s’approcha en mettant sa petite main dans celle de son protecteur, et tandis que Chloé se baissait pour être à sa hauteur ses lèvres s’ornèrent du plus beau des sourires.
_’Jour. Tenta-t-il en faisant un salut militaire. Les deux jeunes femmes rirent doucement, avant que Mac ne prenne la parole, se mettant à son tour à la hauteur de l’enfant.
_Je vois que la relève est assurée. Sourit l’ancienne Marines, avant de tendre la main vers le bambin.
_Mac. Fit-elle en souriant. Le petit garçon allait saisir sa main quand le prénom prononcé par la jeune femme l’arrêta net.
Harm sourit en secouant la tête, et l’enfant leva les yeux vers lui.
_T’as entendu…Hein dis…Fit-il entre amusement et inquiétude.
_Oui bonhomme j’ai entendu. Répondit le Pilote en ébouriffant les cheveux du petit garçon. Puis comprenant les regards interrogateurs des deux jeunes femmes, il continua.
_Sarah Mackenzie, Chloé Madison voici Mackenzie Miller. Monsieur Miller voici Sarah, ou Mac et Chloé, elles vont rester avec nous un petit moment.
A ses mots le sourire de Mackenzie s’agrandit de nouveau et au lieu de tendre la main vers les nouvelles venues, il leur donna à chacune une étreinte enfantine.
_Que diriez-vous d’avoir le reste des explications à l’intérieur devant un bon feu de cheminée ?... Proposa l’ancien Capitaine de Frégate, alors qu’un éclair déchirait le ciel, il attrapa Mackenzie et déverrouilla la porte.
_Bienvenue au Rabb’s Palace…
Rires



J'veux bien t'aimer
Bien entendu
De toute façon
Est-ce que j'ai le choix

Je suis piégée
Je suis perdue
Je tourne en rond
Je t'aime déjà



Alors c’était donc ça toute l’histoire, pensa Mac alors qu’elle regardait Harm caresser le petit dos de l’enfant qui s’endormait doucement la tête sur les genoux du Pilote, le pouce dans la bouche et ce qui semblait avoir un jour été un ours en peluche dans la main. L’image était parfaite et elle se demanda quand ce petit homme prendrait conscience de la réalité dans laquelle il vivait, quand il comprendrait que son père s’était envolé pour toujours et que sa mère ne reviendrait sûrement jamais.
Pourtant si son esprit, sa raison avait des doutes, son cœur était persuadé que tout irait bien pour lui, il avait le meilleur ange gardien, et elle se doutait bien que cet ange gardien allait devenir un jour ou l’autre son papa, elle l’avait vu dans les yeux de celui qui autrefois avait été son partenaire.

Elle laissa encore son regard voguer sur le petit ange quelques instants et son cœur se serra, comme à chaque fois que ses yeux se posaient sur un enfant, un enfant qui n’était pas le sien, un enfant qu’elle ne pourrait jamais avoir, plus maintenant…
Chloé remarqua le regard blessé de sa grande sœur et voulu lui prendre la main mais ses yeux tombèrent sur le visage de Harm, qui lui aussi avait capté la douleur qui régnait sur les traits gracieux de sa meilleure amie, elle sut ce qu’il lui restait à faire.
_Et bien…Je crois qu’il est temps pour moi d’appeler ça une nuit. Fit la jeune fille dans un bâillement légèrement forcé.
Harm détacha son regard de l’ancienne Marines et sourit à Chloé. Ses yeux se posèrent sur la petite forme endormie sur ses genoux et son sourire s’élargit encore plus.
_Je monte avec Toi, je vais mettre ce matelot au lit. Il se leva prenant soin de ne pas réveiller le petit garçon, puis il se tourna vers Mac.
Ne bougez pas Ninja-girl, j’ai quelque chose pour vous. Lui dit-il dans un sourire de Flyboy.
Son amie sourit tendrement, son cœur s’emplissant de joie à l’évocation de son ancien surnom.
Chloé l’embrassa avant de suivre le Pilote à l’étage. Elle lui donna une dernière étreinte en guise de bonne nuit et allait passer la porte de sa chambre quand la main de Harm saisit doucement son poignet.
_Chloé, est-ce que quelque chose ne va pas avec Sarah ?...
La jeune fille le regarda doucement, elle passa une main que le dos du petit garçon qui sommeillé toujours dans les bras de l’ancien Capitaine, puis elle saisit les yeux inquiets de ce dernier.
_Oui, quelque chose ne va pas…mais je ne peux pas parler pour elle. Commença la jeune fille puis voyant l’inquiétude grandir encore un peu sur le visage du Pilote, elle saisit sa main et lui donna une gentille pression. Elle te le dira Harm, elle va t’en parler. Si on est là c’est aussi pour ça…Parce que la personne la plus importante de sa vie lui manquait et qu’elle avait besoin de toi pour traverser cette épreuve. Termina-t-elle avant de déposer un baiser sur la joue de l’homme qui lui sourit en retour.
_Bonne nuit, Chloé.
_Bonne nuit, Harm.

Alors qu’elle fermait la porte il se dirigea vers la chambre de Mackenzie. Il le déposa dans son lit et le couvrit doucement. Il balaya les cheveux qui tombaient sur le front de l’enfant et l’embrassa doucement.
_Tout va bien aller, maintenant… Je te le promets. Un doux soupir lui répondit et il sourit en déposant un nouveau baiser sur le front chaud du petit garçon.
_Bonne nuit Mack…

Il sortit sans faire de bruit et se dirigea vers sa propre chambre. Il ouvrit son placard et chercha une boite sur la plus haute étagère. Il la posa ensuite parterre et l’ouvrit lentement, ses mains presque tremblantes. Elles étaient là, leur nombre augmentant au fil des années, deux ans de pensées, de sentiments s’émotions, de regrets, de remords et d’amour. Deux années pleines de mots qu’elle n’avait pu lire, les enveloppes revenant encore et toujours avec cette même motion « Inconnu à cette adresse »…
Il attrapa le paquet et redescendit au rez-de-chaussée, il la trouva sur le canapé en train de feuilleter un album photo, elle souriait alors que les photos défilaient sous ses yeux. Des photos du Jag, de leurs missions, de leurs diners de réveillon, de leurs anniversaires, puis des photos d’eux seulement, des photos heureuses, d’autres surprenantes, l’album se terminait sur des photos de Harm et Mack repeignant les divers avions du hangar ou jouant simplement.
Il pouvait voir ses doigts passer sur les images et son regard changer quand ses yeux croisaient ceux rieurs d’AJ jr, ou de Mackenzie. Il décida d’approcher et de poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis un moment.

Il s’assit à côté d’elle posant les lettres sur l’accoudoir sur sofa, elle ne le regarda pas tout de suite alors il su que son inquiétude était fondée. Doucement il mit son index sous le menton de la jeune femme et tourna son visage vers lui, ce qu’il vit lui fit mal au cœur. Sa meilleure amie avait les yeux rougis et des larmes continuaient de couler sur ses joues. Sans attendre il la prit dans ses bras, elle s’y effondra laissant couler le mal qui la rongeait depuis un an et sortir la douleur qui avait prit place depuis plus de deux ans. Là dans ses bras, elle redevint elle-même, meurtrie, apeurée mais vivante.

Il fallu vingt bonnes minutes avant que les dernières larmes ne s’écoulent. Elle les essuya rapidement et regarda dans les yeux de son meilleur ami, il comprit, elle voulait lui dire, seulement elle ne pouvait pas, elle n’y arriverait pas, parce que si elle lui disait, si elle lui expliquait ce mal qui la rongeait, alors il deviendrait réel, et elle n’aurait plus rien à espérer… Plus rien
Mais elle avait tord, et dans ce même langage des yeux qu’elle avait utilisé il lui dit. Il lui dit que tout était encore possible, qu’aujourd’hui était un nouveau départ et que plus rien ne les séparait, qu’elle devait avoir confiance et espérer. Il lui dit et elle le crut.
Toujours entourée de ce silence apaisant elle se leva et fouilla dans son sac à main, elle en sorti quelque chose que Harm ne put discerner jusqu’à ce qu’elle lui tende un paquet d’enveloppes tamponnées de la même phrase qui avait ornée les sienne. Il sourit doucement en les prenant, il les regarda un instant avant de saisir son propre paquet et de lui tendre en retour.
Elle le regarda surprise puis rigola.
_Vous savez parfois c’est effrayant cette façon que nous avons de penser pareil. Fit-elle entre deux éclats de rire.
_Je trouve aussi. Répondit Harm en partageant son rire.
Elle redevint sérieuse et lui dit doucement.
_Tout est là-dedans…Je vous vois demain. Dit-elle simplement avant de le surprendre en déposant un doux baiser sur ses lèvres. Bonne nuit.
_Bonne nuit Sarah. Fut la seule chose qu’il put répondre, apeuré de perdre la sensation de ses lèvres sur les siennes.

Mais demain ne vint pas, tous deux se perdirent dans le passé, assis sur leurs lits respectifs chacun se perdit dans ce qu’avait été les deux dernières années sans l’autre. De Ciudad Del Este à Okinawa, de jours plein d’espoir aux peines déchirantes, aux sanglots récurrents. De la certitude de se retrouver bientôt aux jours routiniers qui faisaient de ces retrouvailles un jour lointain…un jour impossible…
De la rencontre incongrue et singulière d’un ancien pilote de la Navy avec un petit garçon de quatre ans à l’annonce désastreuse qu’Elle ne pourrait peut-être jamais concevoir.
Durant plus de quatre heures, ils lurent leurs vies, cette vie que finalement ils avaient partagé, ils avaient connu quelques joies, de nombreuses peines et avaient vécu dans le même manque de l’être aimé. Oui, aimé. Car chaque lettre, chaque missive se terminait par ces trois mots. Ce « Je vous aime » qui tout au long des années s’était vu apprivoiser devenant doucement mais sûrement un simple et doux « Je t’aime ».

Je vais t'aimer
Même si tout ça
C'est sans issue
C'est impossible

Mais j'vais t'aimer
C'est une promesse
Est-ce que t'entends
C'que j'te dis là ?!!


Elle referma la dernière l’enveloppe, refaisant pour la millième fois les courbes de l’écriture de l’homme qu’elle aimait. Cet homme qui l’aimait aussi, elle le savait maintenant.
Elle sourit et en une seconde sortit de ses couettes. Elle ouvrit doucement la porte de sa chambre pour ne pas réveiller la maison endormie, et alors qu’elle se glissait dans le couloir, elle dû retenir un cri de surprise tandis qu’un Harmon Rabb tout aussi éveillé, se tenait juste en face d’elle, un sourire sur le visage.

Ils se regardèrent juste quelques secondes avant qu’un même élan ne les guide dans les bras l’un de l’autre. Leurs lèvres se cherchèrent alors que leurs mains trouvaient déjà le chemin qu’elles n’avaient encore jamais exploré.
Attrapant le Tee-shirt de son partenaire et sans briser le contact de leurs lèvres, Mac le conduisit à l’intérieur de sa chambre, le Pilote n’objecta pas fermant de son pied la porte de la chambre en question.
La dernière chose dont tous les deux furent conscients, fut le bruit que firent les cinquante trois enveloppes en touchant le sol.

A suivre
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMer 18 Juil - 12:24

TROP TROP BIEN
VIVEMENT LA SUITE !!!
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitimeMar 24 Juil - 15:34

Excellent !!! Vivement la suite...
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MessageSujet: Re: Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours]   Inconnu à cette adresse [PG-13-en Cours] Icon_minitime

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