Fatum et Fides - part I&II - [Terminée - R-NC17]

Merci Corinne !!!

Bon comme j'ai pratiquement fini la fic, je vous mets une suite LOL

Chapitre 18

Quelques mois plus tard

Le grand jour était arrivé rapidement. L'annonce du mariage n'avait pas été celle qu'elle avait espérée. Elle aurait voulu qu'elle et Harm ait une conversation pour qu'elle lui expliquât avec ses mots et son point de vue concernant sa décision. Mais l'amiral remarquait toujours les changements. Finalement c'est sous les yeux de ses amis et de l'homme qu'elle allait épouser qu'elle avait répondu par l'affirmative à son supérieur hiérarchique. Son regard croisa celui de son partenaire depuis des années au même instant, avant qu'elle ne se perde, une fois de plus, dans un baiser langoureux sous les félicitations joviales d'Harriet et le discours incompréhensible de Bud, dont seule Mac avait capté ce qu'il lui avait dit. Harm semblait finalement heureux pour elle, plus que Sarah n'avait pu s'imaginer. Elle occultait sans cesse que le coeur d'Harmon Rabb était pris par Jordan.
Mais aujourd'hui ses souvenirs semblaient bien loin puisqu'elle était en compagnie de sa dame d'honneur, le lieutenant Sims.

_ Vous êtes splendide Major! Babilla Harriet plus stressée que la mariée elle-même.

Le regard de Mac s'illumina quand elle se vit, vêtue de sa robe blanche et de son décolleté plongeant, laissant apparaître ses formes généreuses, d'habitude cachées par l'uniforme kaki.

_ Madame; je suis si contente pour vous! S'exclama le jeune lieutenant aux bords des larmes.

_ Aujourd'hui, c'est Mac, Harriet! Merci du compliment, la gratifia-t-elle d'un sourire crispé et mal à l'aise.

On frappa à la porte. Jordan passa la tête dans l'embrasure.

_ C'est l'heure, mesdames! Tout le monde n'attend plus que la mariée!

Elle referma derrière elle. Le Major Mackenzie sentit une vague de chaleur prendre part de tout son être. C'était enfin le moment tant attendu depuis des semaines de préparation et de stress.

Harriet passa devant, ouvrant ainsi la voie. L'amiral l'attendait non loin pour l'amener tout droit devant le représentant de Dieu et son futur époux impatient. La musique traditionnelle commença. Elle ferma les yeux et en une fraction de seconde, elle se revit dans la même chapelle lors du mariage de son meilleur. Jamais, à ce moment là, elle n'aurait pensé que son tour viendrait si rapidement. Elle marcha au rythme solennel et tint fermement le bras viril de son supérieur.

_ Mes biens chers frères. Nous sommes réunis aujourd'hui, en la sainte maison de Dieu, pour unir cet homme et cette femme, par les liens sacrés du mariage.

Le reste du discours, un peu longuet, Mackenzie ne l'écouta pas vraiment. Elle se concentra sur les rangées de bancs devant elle, où bon nombre de gens qu'elle chérissait était venue la voir. Elle scruta chacun secrètement. Bud filmait la scène du premier rang.

_ Mickael Brumby, consentez-vous à prendre Sarah Mackenzie ici présente pour femme. De l'aimer, de l'honorer et de la chérir dans le bonheur ou dans l'adversité, dans la richesse ou dans la pauvreté jusqu'à ce que la mort vous sépare?

_ Oui, je le veux.

Il prit délicatement la main de sa future femme, retira le gant de soie blanche et passa l'alliance symbolisant leur union à l'annulaire gauche.

Le prêtre attendit quelques secondes avant de reprendre la parole.

_ Sarah Mackenzie , consentez-vous à prendre Mickael Brumby ici présent pour époux. De l'aimer, de l'honorer et de le chérir dans le bonheur ou dans l'adversité, dans la richesse ou dans la pauvreté jusqu'à ce que la mort vous sépare?

Son coeur s'emballa. Ses yeux s'embrumèrent. Quoi de plus normal quand on comprend que l'homme qui est en face de vous représente tout l'amour qu'on puisse vous porter. C'est une émotion qui ne se vit qu'une seule et unique fois. La chair de poule s'empara de tout son corps et un frisson parcourut son échine de bas en haut.

_ Mic, je suis désolée. Je ne ...peux pas. Tu me donnes tout l'amour et la tendresse dont j'ai besoin mais en t'épousant je me mens à moi-même et je te mens par la même occasion. Je ne veux pas que notre couple n'aille que dans un seul sens. Tu trouveras la femme que tu mérites. Pardonne-moi.

Elle retira sa main toujours dans la sienne, attrapa le bord du bas de sa robe et prit ses jambes à son coup, laissant l'assemblée bouche-bée et Mic dépité. Le revirement de situation avait été une telle surprise qu'il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. Seuls, Harriet et Harm s'étaient regardés au même moment, ayant un réflexe identique. Ils partirent rejoindre Sarah Mackenzie qui venait d'abandonner devant l'autel un mari éploré.

A suivre

merci à Finou et à Tomcat qui subissent la lecture de plusieurs chapitres chaque jour! Zêtes super les filles


Chapitre 19

Même jour

_ Mac? Maaaccc? Cria Harmon en cherchant du regard désespérément son amie.

La chapelle n’était pas très grande mais le parc l’environnant si. Il était bondé de petits talus et de petites fougères qui formaient des buissons, offrant de nombreuses cachettes.

Après plusieurs minutes, il la trouva. Harriet avait le cœur en mille morceaux de voir son visage noirci par les traces de mascara coulé.

_ Major, murmura-t-elle

Elle vint s’asseoir à sa droite tandis que le capitaine prit place à sa gauche. Ils ne savaient pas comment s’y prendre. Elle se laissait aller à toutes les émotions qu’elle contenait en elle depuis tant de temps. Personne n’ouvrit la bouche. Seul le contact physique de deux mains réconfortantes sur les épaules dénudées de l’ex-futur-mariée donnait le ton de l’atmosphère.

Ainsi le temps s’écoula. Mais aucun des trois ne sut exactement combien de minutes ou de secondes s'évanouirent. A ce moment là, chaque nano-seconde paraît une éternité. Pourtant au loin, les voix des invités se faisaient entendre. Les moteurs de voitures grondaient. Certains partaient, d’autres restaient en attendant d’en savoir un peu plus.
Les sanglots remplacèrent peu à peu les larmes et elle chercha à rependre sa respiration normale. Elle s’était totalement vidée.

_N'approchez pas je suis la femme la plus immonde qui soit, je laisse au pied de l'autel l'homme qui sera sans doute le mieux pour moi ….

Harriet comprit qu’elle était de trop à cet instant précis. Il y a des choses qu’une femme saisit. Elle se leva et jeta un regard compatissant à Harm. Par ce regard, elle lui fit comprendre que c’était de lui qu’elle avait le plus besoin et non d’elle. Il était son meilleur ami.
Elle partit donc en direction des personnes rassemblées pour leur donner quelques brèves nouvelles.
Il remercia mentalement le lieutenant Sims d’être aussi compréhensive. Il passa ses bras instinctivement autour d’elle.

_ Chut, Sarah….Vous n’êtes pas un monstre. Vous êtes courageuse. Vous avez su dire non alors que vous auriez pu céder à la pression…

_ Je suis la femme la plus immonde qui soit, répéta-t-elle.

_ Non, vous vous êtes seulement rendue compte à temps que ce que vous alliez accomplir n’était pas votre désir le plus profond. Il vous pardonnera avec du temps.

_ Mon amour pour lui n’est pas aussi fort que…

Elle s’étrangla et replongea dans un déversement immense de larmes.

_ Que quoi ? questionna Harm.

Il se devait de lui faire cracher le morceau.

_ Que quoi ? insista-t-il

Elle ouvrit la bouche et marmonna la réponse. Mais prise d’une nouvelle crise de convulsions de sanglot il ne saisit pas la réponse.

_ Je n’ai pas compris, Mac. Dites-moi, vous vous sentirez mieux après.

_ …que l’amour que j’ai pour vous…cracha-t-elle.

Un craquement de branche cassée les fit sursauter. Jordan accompagnée du prêtre, le père Luis étaient là. Les yeux de Jordan s’assombrirent. Elle croisa le regard de son mari dace à l’aveu de sa meilleure amie. Elle s’efforça de sourire, mais sut que Sarah Mackenzie lui avait menti à elle aussi. Une montée de colère s’empara d’elle mais bientôt elle se resaisit. Le Major Mackenzie avait baissé les bras et n’avait livré la bataille. Elle aurait gagné sans doute, mais face au bonheur de son partenaire et du sien, Sarah avait laissé Jordan épouser Harm. Quelles qu’en soient les conséquences pour elle.

Gustave Thibon a écrit:

L'amour commence par l'éblouissement d'une âme qui n'attendait rien et se clôt sur la déception d'un moi qui exige tout.

A suivre ....

pauvre Mac !!

Alors avant d'aller plus loin ...

Chapitre 17

BERKKKKKK

Chapitre 18

YOUPIIIIIIIII

Chapitre 19

J'espère vraiment que tout va s'arranger, j'ai peur, et que Harm va arrêter de se voiler la face sinon

Merci pour cette fic trop trop géniale Macab !!!!!!!!!!!

je suis bien d'accord avec ananas, pauvre mac!!!
j'ai hâte de savoir la réaction de Harm!!!!!
bonne écriture!!!!

Chapitre 20

Mac se mit debout et essuya de son revers de la main ses joues tièdes par les pleurs et salies par le maquillage. Harm rejoingnit Jordan et laissa son amie, seule face au prêtre.
Le silence s'installa et surtout un sentiment de malaise. Elle se retrouvait devant le réprésentant de Dieu, celui qui aurait dû célébrer l'amour. Mais, ce pêtre se retrouvait face à une femme en proie à un rejet de l'homme qu'elle pensait pouvoir aimer.
Grand, brun, athlétique, les yeux bleus, s'il n'avait pas eu la soutane elle aurait pû jurer qu'il était mannequin ou bien travailler dans le domaine de la mode. Il était une véritable gravure de beauté. Il portait bien l'habit de pauvreté et le col blanc. Elle n'avait aucunement envie de parler cependant il était le seul à pouvoir l'écouter sans la juger. Harm aurait bien pu tenir ce rôle de confident, mais il était malencontresement le principal accusé dans l'affaire.

_ Mon père, je suis...désolée d'avoir...

_ Non. Si les choses se sont déroulées ainsi c'est que le Seigneur en avait décidé ainsi. Il vaut mieux maintenant que dans deux ans. L'amour est un sentiment si fort qu'il ne faut pas s'engager sans s'y préparer et être sûr.

Mac le dévisagea. Il avait choisi les bonnes paroles et sa tonalité de voix si douce l'apaisait. Comment cet homme pouvait-il penser ceci? Elle aurait cru qu'il l'aurait poussé dans le sens contraire de ce que ressentait son coeur.

Elle le regarda droit dans les yeux et finit par s'écrouler une fois de plus dans les bras de cet homme. Aucune ambiguïté. Les bras de Harm lui rappelait son amour interdit, ceux de Mic l'amour impossible mais ceux du prêtre étaient neutre. Comment pouvait-elle se montrer si faible devant cet inconnu. Ce qu'on pouvait dire de la foi de Mac c'était qu'elle n'était pas très présente dans sa vie. Elle n'était pas une de ses femmes qui, chaque soir, priait. La seule messe qu'elle suivait avec ferveur était celle qui fêtait la naissance de Jésus. Noël. Parce que, depuis qu'elle côtoyait les Marines, elle avait compris que ce jour avait son importance. Ses parents, peu fervent pratiquants, ne l'amenait pas. Elle avait connu John Farrow au Japon et lui avait montré que ce jour était important. Et puis, elle avait côtoyé Harm. Son père ayant disparu en décembre, ce moment signifiait beaucoup pour lui.

_ Vous êtes vous déjà confessée? demanda Luis.

Elle se décolla de lui et essuya ses larmes avec le bout de tissu blanc que le prêtre lui tendait.

_ Jamais, mon père.

_ Il serait peut-être judicieux de faire part de vos maux à....

Il pointa son index en direction de lui et enfin du ciel.

_ Je ne sais pas ce qu'il faut ...exactement faire... dit-elle en répondant mal à l'aise.

Il lui montra le chemin qui passait par derrière le bâtiment de pierre. Elle le suivit sans grande conviction, sentant que le moment bouleverserait à jamais sa vie.
Le confessionnal était situé au milieu des rangées sur les bas côtés. La nef centrale était totalement vide et les fleurs blanches représentaient les seuls indices qu'un événement, soit-disant heureux, aurait dû être célébré ici.

L'endroit était paisible. Le père Luis entra dans le caisson de bois et s'installa. Sarah Mackenzie se positionna devant l'entrée. Elle ferma les yeux, inspira profondément. Sa main tremblante poussa la porte et elle vint s'asseoir dans le lieu qui avait sans doute entendus le plus de pêchés.

_ Pardonnez-moi mon père car j'ai pêché, marmonna Mac en prenant la réplique tant entendue dans des téléfilms.

Luis sourit en écoutant la phrase.

_ Je vous écoute, les mots que vous prononcerez seront un secret inviolable entre le Seigneur et vous. Il vous absoudra. N'ayez crainte.

Les mains jointes sur ses genoux, stressée et le coeur serré, le Major Mackenzie, Marines des Etats-Unis, entama le long récit de sa vie en évoquant chaque méandre.

Ce qu'elle ignorait, c'est que le confessionnal deviendrait rapidement son QG.

FIN DE LA PREMIERE PARTIE

Alors là déjà Harm il me déçoit ! Alors lui il va voir ses fesses !!!!!!!!!

Vraiment j'espère que ce gentil prêtre va aider Mac ... mais il me parait bizarre ce prêtre quand même "Il vaut mieux maintenant que dans deux ans." harm sort de ce corps

Absolument géniale cette première partie Macab, je pensais pas que je pourrai lire une fic où Harm est avec une autre et délaisse Mac comme ça lol!
Merci en tout cas de nous en faire profiter et on attend la suite avec impatience !!!!

Fatum et Fides Part II

A/N: Merci à Tomcat pour le montage photo, et aussi merci encore à vous de me lire. On attaque les 20 derniers chapitres!
Bonne lecture


SECONDE PARTIE

Chapitre 21

Quelques mois plus tard
Son mariage raté, Mic était venu chercher ses affaires durant la période où elle avait passé du temps dans le Vermont. Chloé, sa petite soeur, pouvait comprendre malgré son jeune âge. Elle avait appris à apprécier Mic au fur et à mesure mais ce qu'elle voulait vraiment c'était voir sa mère de substitution heureuse. Et pour cela, il n'y avait qu'une seule personne qui lui faisait briller les pupilles comme les astres dans le ciel noir.
Aujourd'hui, elle avait repris son travail au sein du JAG en prenant grand soin de ne pas évoquer les faits qui s'étaient déroulés. Le staff l'avait accueiilli chaleureusement cependant les regards en disaient plus qu'il ne faudrait. Elle comprit que beaucoup attendait une explication de sa part. Harriet la laissa tranquille une bonne partie de la matinée, mais les questions pesantes et incessantes l'amenèrent à aller parler à sa supérieure mais avant tout à son amie.

_ Madame? murmura le lieutenant de sa voix la plus douce.

_ Entrez Harriet.

Mac se leva et rejoignit en quelques pas sa subalterne.

_ Comment allez-vous Madame?

_ Bien. Je me sens reposée, mentit Mac.

_ Bien, répondit le lieutenant en écho à la réponse du Major.

Elle se tripota les doigts et chercha rapidement comment aborder le sujet.

_ Allez-y Harriet. Que voulez-vous?

Elle leva les yeux et se sentit rougir.

_ La plupart de vos amis, présent à votre...euh ...cérémonie, aimeraient savoir si...enfin....qu'advient-il de votre...engagement, termina Sims par un filet de voix.

_ Dites-leur la vérité Harriet. Il n'y aura plus de mariage et que Mic est reparti. Et...remerciez-les de leur générosité. Je leur rendrais leur don sans problème.

Les deux femmes laissèrent un silence s'installer.

_ Mac, si vous avez besoin de quoi que se soit, je suis là, fit Harriet le plus sincèrement.

_ Je me débrouille seule, Lieutenant, répondit Sarah Mackenzie froidement.

Cela n'avait pas été volontaire mais elle arrivait mal à supporter la compassion et la pitié. Même si elle savait que ce qu'elle avait interprété pour de la pitié n'en était pas. Elle se rendit compte qu'elle avait été beaucoup trop dure. Elle avait littéralement tranché la main adjuvante que son amie lui avait tendue. Le lieutenant ravala sa salive, claqua des talons, la salua et s'en alla avant même d'en avoir l'ordre.

_ Harriet, attendez....Pardonnez-moi...susurra Sarah comprenant qu'il était trop tard.

Elle se rassit dans son fauteuil de cuir et se tourna pour faire face à la fenêtre. Elle se maudissait d'avoir été si cruelle envers elle. Elle resta ainsi quelques minutes puis prit le combiné de téléphone.

{_Allô?} fit la voix masculine

_ J'ai besoin de vous, articula péniblement de Mac.

{_ Vous pouvez toujours compter sur moi, vous le savez, je vous l'ai dit}

_ Je sais....

Elle raccrocha sans même donner plus d'indices. Ils n'avaient pas donné d'endroit où se retrouver car pour eux deux c'était évident.



A suivre...

Alors là je dois dire que j'ai peur lol !!!! Elle va pas finir avec le prêtre quand même ??????? Enfin on verra !!!

OMG c'est Luis Il est trop SEX !!!

Ma Choup tsé tout le bien que je pense de ta fic, alors continue comme cha, c'est perfect

pas avec le pretre quand meme hein???????????

Hey tout le monde!

Je vois que vous vous interroger sur les personnages, et les méli-mélos à venir !

Rappelez-vous l'entête du début de la fic et vous trouverez les réponses à vos questions, maintenant vous le pouvez mdrrr

Merci pour vos commentaires, je ne le répèterai jamais assez

Petite suite !

Chapitre 22

Le temps de rejoindre le point de ralliement, Mac passa par les jardins fleuris et odorants du Potomac. Là, elle emprunta l'allée des promeneurs. Elle déambula la tête totalement ailleurs.

_ Mac????

La voix de l'homme qui se trouvait non loin d'elle la ramena à la réalité.

_ Vous aviez l'air à dix mille pieds!

Devant le Major Mackenzie se tenaient Jordan et Harm, bras dessus bras dessous, amoureux.

_ Je sais que c'est vous le pilote et moi la rampante, Harm.

Jordan sourit à la petite boutade.

_ Vous êtes en congés vous-aussi Major? demanda-t-elle

_ Non, j'ai ...un rendez-vous avec un client. Et comme j'avais un peu d'avance j'en ai profité pour venir me promener.

Elle crut que son mensonge n'allait pas passer. Or, il coula comme l'eau sous les ponts.

_ Bon, bah, Harm je vous vois au bureau quand vous reviendrez, et euh...Jordan, à bientôt.

_ Mac, vous allez bien? s'inquiéta-t-il

_ Je vais bien, merci.

Elle le gratifia de son faux sourire.

Ils la saluèrent et ils repartirent collés serrés. Mac se retourna sur le couple quelques secondes plus tard. Il avait sa main posée sur sa hanche et elle sa main calée dans la poche arrière de son jean. Cette image lui brisa le coeur.
Elle réprima au plus profond d'elle-même toute une montée de larmes. Ils avaient l'air si heureux. Envieuse, elle ne l'avait jamais été réellement.

Le Major s'enfuit à toute vitesse.

Elle arriva devant la chapelle. Une fois à l'intérieur, la magie opéra. L'atmosphère si détendue et le silence l'apaisèrent.

_ Père Luis, appela Mac en le voyant debout dans l'allée centrale.

_ Mac, dit-il gentiment. Je vous attendais.

Il lui montra le banc de bois ciré. Brillait-il par la cire ou bien par la lustration des pantalons qui venaient frottés le bois.

_ Peut-on parler ici sans entrer dans le confessionnal? l'interrogea Mac.

Luis émit un sourire à la question de la femme devant lui.

_ Il ne faut pas croire que les choses sont si conventionnelles à l'église.

_ J'ai besoin de vous, laissa échapper Sarah.

Et devant la détresse du Major, Luis lui prit les mains et l'écouta attentivement. Les yeux marrons chocolat fondirent quand les sanglots furent remplacés par des mots.


********

Si elle savait ce que c'était que d'avoir un meilleur ami à qui se confier, en revanche avoir un prêtre pour confident Mac n'en avait jamais fait l'expérience. Elle découvrait la foi & la Bible et s'étonnait même à lire quelques passages des évangiles dès qu'elle était seule chez elle. C'était une sorte de révélations à soi, un nouveau chemin qui s'ouvrait à elle. Le père Luis était toujours présent, quelque soit l'heure ou le jour. Certains membres de la communauté religieuse se réunissait chaque mercredi afin de parler. Ca ne ressemblait en rien aux organisations "des anonymes" cependant l'écoute et le partage régnaient. Le Major Mackenzie s'était toujours refusée d'y aller, pensant qu'elle devenait une de ses femmes à la piété omniprésente. Elle se voyait déjà revendiquer l'abstinence et le dévouement de son temps à Dieu et autrui. Sarah ne voulait pas en arriver là. Ce qu'elle voulait c’était trouver du réconfort ailleurs que dans les bras d'un homme marié.
Son moral revenait peu à peu et elle ne se laissait plus aller à des flots de larmes incessants. Pourtant, le père Luis lui avait conseillé de se vider de tous ses sentiments afin qu'elle puisse repartir sur des bases saines. Car enfouire ce que l'on ressent sur des sentiments déjà refoulés ne finit par donner qu'un tas de plaies mal soignées. Et immanquablement, ces mauvaises choses finiront par ressortir en terrassant tout l'être et l'âme de la personne. Mais, têtue comme elle était, elle avait préféré mettre de côté encore sa peine et de rebâtir sa vie sur de nouvelles bases. Luis qui n'imposait rien approuva sa décision et l'encouragea.


A suivre

Oulà, Mac flirte avec l'interdit....

Et la fin de ce chapitre ne m'inspire pas beaucoup de bonnes choses. Je sais pas pourquoi.

Bon je verrais bien dans la suite avant de me prononcer plus sur ce que je pense.

Super suite et j'adore toujours autant cette fic.

Entre l'un qui est marié avec une BIP (dsl pour celles qui aimes Jordan^^) et l'autre qui est limite a flirté avec un prete mais où vont-ils comme ça ??

Sinon j'adore trop ta fic !!!!!!!

Vite la suite !!!!!

Chapitre 23


Au Jag, tout était rentré dans l'ordre. Mis à part la relation plus que tendue entre Harriet et Mac. Le lieutenant avait été plus que meurtrie par l'attitude de celle qu'elle pensait son amie. Sarah se sentait très mal à l'aise dès qu'elle croisait son regard et cherchait par tous les moyens à renouer le contact de façon sympathique. Mais, elle n'agissait pas, ses stratégies ne dépassaient pas sa boite crânienne.
Harm, sur son petit nuage, avait remarqué que les deux femmes ne se parlaient plus. Il aurait aimé s'en mêler mais son esprit vagabondait ailleurs. Il était heureux et comprenait enfin ce que cela signifiait. Il aurait tant aimé partager cette joie avec le Major. Mais pour lui, cela s'avérait un peu délicat. Rabb ne savait pas comment elle gérait le départ de Mic, et surtout comment elle pourrait prendre le fait que lui veuille lui confier tous les bienfaits du mariage. Chose à laquelle, elle avait renoncé il y a seulement 4 mois. Mais, le visage du Major rayonnait. Les traits tirés avaient quasiment disparus. Harmon pensa qu'elle avait retrouvé sa sérénité et soupçonnait même qu'un homme en soit la cause. Or, il connaissait Sarah mieux que quiconque. La perspective qu'elle se soit jetée corps et âme dans une relation amoureuse le surprit car ce n'était pas du tout son genre. Elle préférait attendre.

_ Major, puis-je vous parler un moment? demanda Harm tandis qu'il était proche de la photocopieuse où se tenait sa partenaire.

_ Euh, bien sûr Harm. Qu'est-ce qui se passe?

_ Vous avez le temps pour un café?

Il lui offrit son sourire à la flyboy. Elle acquiesça de la tête. Ils prirent l'ascenseur et descendirent à la cafétéria. Ils seraient plus tranquille pour bavarder.

Installés l'un en face de l'autre, ils sirotaient leur boisson chaude. Mac avait bien évidemment pris de quoi manger.

_ Ca fait longtemps qu'on ne s'était pas retrouver tous les deux, fit Harm.

_ Le temps passe si vite, répondit Mac en soufflant.

_ C'est vrai, admit-il

_ Le mariage vous a ouvert, Harmon Rabb Junior.

_ Et quand est-il de vous, Mac? Comment allez-vous depuis la...le départ de Mic? hésita-t-il à demander, mais puisqu'elle avait tendu une perche...

_ Je vais bien. Pourquoi tout le monde tend à croire que je vais mal? J'ai eu une mauvaise période, le contre coup…Mais je remonte la pente.

_ Vous ne vous confiez plus à moi, Mac. Suis-je si distant?

_ Non, Harm. Il y a simplement des promesses qu'on ne peut pas tenir. Rester amis proches en fait partie.

_ Ce n'est pas parce que je partage ma vie avec Jordan qu'on ne peut pas s'octroyer un moment pour que nous parlions.

_ Je vais bien Harm. J'ai appris à me séparer de vous et à ne plus obtenir quelques conseils que se soient de votre part. Vous avez votre vie et j'ai la mienne. C'est dans la logique des choses.

Elle le regarda et lui sourit. Les mots de sa partenaire lui brisèrent un peu le coeur. Il savait qu'elle était forte. Mais, il avait toujours cru qu'il savait combler ses moments de faiblesses.

_ Parlez-vous au moins à une personne?

_ J'ai, en quelque sorte, un homme dans ma vie, Capitaine.

_ Vous pouvez toujours compter sur moi, vous le savez n'est-ce pas?

Il lui prit la main et la serra un peu. Elle dut faire face à un nouveau flot d'émotions. Elle pensait s'être détachée de lui, mais finalement dès qu'il était trop proche d'elle, Mac finissait par retomber dans la souffrance. Elle ne pensa plus qu'à une chose : retrouver le père Luis. Il saurait la réconforter. Pleurerait-elle? Sans doute plus, mais sa tristesse serait palpable encore pour longtemps.
Le Major retira sa main brusquement. Sa froideur fit comprendre à Harm qu'il ne serait plus celui qui la soutiendrait. Il l'avait définitivement perdue.

_ Je dois y aller, Sarah. Ma cours martiale m'attend.

_ Merci pour le café Harm.

Il l'avait appelé par son prénom. Une des rares fois. Mais, par ce geste, elle sut que sa relation avec Harm avait pris un nouveau tournant. Ce n'était sans doute pas plus mal.

A suivre...

Super suite.

Vivement la prochaine. Mais je devrais attendre mercredi maintenant

toujours aussi bien
vivement la suite

Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii


Chapitre 24

La chapelle se teintait une fois de plus de cette couleur qui mélangeait la légère luminosité et le gris. Une pénombre presque éclairante. Un clair-obscur qui reflétait les sentiments du Major. Compatissante et intransigeante, amoureuse et délaissée, heureuse et malheureuse. Ce trop plein de contraires finissait par la mener à la perdition. Les seules choses auxquelles elle croyait étaient beaucoup trop spirituelles pour qu’on puisse les toucher. Une unique personne pouvait prétendre pouvoir atteindre ces cimes si hautes : le père Luis. Il était devenu son repère. Celui sur qui elle pouvait se reposer, celui sur qui son espoir d’être un jour heureuse reposait. Beaucoup consultait un psychologue mais son choix à elle était singulier. Il avait l’écoute et le secret professionnel pour lui-aussi. Son divan s’appelait banc de bois lustré ou bien siège de velours du confessionnal mais aucun psy ne portait la soutane aussi bien.
D’un pas feutré, Mac alla s’asseoir sur le second banc. Elle contempla les vitraux dont elles connaissaient chaque couleur et chaque représentations, fixa les bougies qui se consumait au fur et à mesure.
Non loin d’elle, le prêtre était agenouillé et priait. Il invoquait sans doute le Seigneur pour qu’Il guérisse les malades, qu’Il donne du courage aux désarmés par la vie. Mais priait-il pour lui ? Luis écoutait toute la journée les plaintes et les problèmes de ses paroissiens mais avait-il quelqu’un vers qui se tourner ? Dieu n’était-il que son unique confident ? Plusieurs questions la taraudaient mais le Major n’avait jamais osé poser la moindre question.

Elle ferma quelques instants les yeux et inspira. Quand elle les réouvrit, il se trouvait devant elle. Sarah aurait pu juré qu’elle pouvait suivre une trace humide sur sa joue dont la source était l’œil. Aurait-il pleuré ?

_ Mac, vous êtes ici depuis longtemps ?

_ Non, mon père. Je viens ici trouver les réponses que je cherche.

_ Les trouvez-vous seulement ? demanda-t-il

_ Et vous ? lâcha-t-elle.

Pour toute réponse il lui sourit.

_ La plupart de nos questions restent sans réponses parce qu’on ne se donne pas la peine de les trouver au fond de soi, Mac.

Elle savait qu’il avait raison. Celles qui la hantaient étaient celles qu’elles rejetaient en bloc. Elle détenait la clé. Mais parfois, il faut une main étrangère pour la mettre dans la serrure et ouvrir la porte qui mène au repos.

_ Mon père, j’ai peur, lui confia-t-elle.

_ De quoi ?

Elle hésita longuement.

_ De vous parler librement.

Elle évita son regard par tous les moyens.

_ Vous avez le droit à votre jardin secret. Je ne suis pas détenteur de tous les savoirs et je ne peux que vous conduire sur le chemin de votre vérité. En aucun cas, je ne peux la découvrir et l’accepter à votre place. Nous portons chacun notre croix.

_ Mais quand le chemin est épineux et rocailleux , vous êtes celui qui se charge de panser nos plaies. Vous écoutez et conseillez tellement de monde. Mais vous qui vous écoute ?

Enfin, elle s’était lancée.

_ Je suis le gardien de bien des secrets mais je m’en réfère au plus haut. Je ne suis qu’un réceptacle.

_ Mon père, qui êtes-vous vraiment ?

_ L’enfant de Dieu, Mac.

Sa voix était monocorde.

_ Non. Qui se cache derrière cette soutane ? Ne vous demandez-vous jamais ce que vous seriez si vous n’étiez pas prêtre ? Quel homme seriez-vous devenu ?

Le cœur de Luis loupa un battement. Jamais on ne lui avait posé ces questions. Sans le savoir, elle mettait le doigt sur un nœud. Elle réveillait une vieille blessure.

_ Je suis devenu ce que Dieu avait prédit pour moi, Major.

Mais ses yeux le trahirent. Car chaque être en ce monde cache toujours une part de lui aux autres. La sagesse ne s’acquièrent qu’aux grès de certaines souffrances. Le père Luis savait de quoi il en retournait.

A suivre

Chapitre 25

Dans la soirée

Harriet préparait le repas tandis que Bud était devant le téléviseur, totalement absorbé par le nouvel épisode de sa série préférée. Ce n’est que le bruit de la sonnette qui le tira de la fiction. Il se leva, maudissant intérieurement celui qui osait le déranger pendant ce moment.

_ Major Mackenzie ? dit-il étonnée en voyant son supérieur devant lui sur le seuil de l’appartement qu’il partageait avec sa femme.

_ Est-ce que je vous dérange, Bud ?

_ Non, Madame, bien sûr que non. Je ..euh…

Il se trouva dans une position qui lui parut fortement inconfortable.

_ Entrez.

Il la laissa pénétrer dans la pièce.

_ Harriet, le Major Mackenzie est là, cria le jeune lieutenant.

Sa femme arriva le torchon entre ses mains entrain de s’essuyer.

_ Bonsoir Madame.

_ Harriet, j’aurai aimé que nous parlions.

Bud, qui savait la situation repartit prendre sa place au creux de son canapé, et laissa les deux femmes seules à la porte de la cuisine.

_ Prenez place Major, je vais nous faire un thé.

Mac retira son calot, et posa sa veste sur le dos de la chaise. Elle croisa les jambes et regarda son amie s’affairée.

_ Je tenais à m’excuser pour l’autre jour, fit Sarah d’une voix douce.

_ J’ai mal réagi moi aussi. Je n’aurai pas dû vous tourner le dos comme je l’ai fait. Vous souffrez du départ de l’homme que vous avez failli épouser et je n’y ai pas été avec le dos de la cuillère.

_ Harriet, vous n’êtes pas du tout responsable. Vous m’avez tendu une main amicale. Vous vouliez m’aider mais mon orgueil de Marines a pris le dessus. Je déteste me montrer faible et je crois que j’ai dépassé le quota depuis que j’ai lâchement abandonné Mic devant l’autel.

La jeune femme blonde vint près d’elle et agrippa sa main.

_ Comment allez-vous Madame ?

_ C’est Mac ou Sarah ce soir, Harriet, répliqua-t-elle avec un clin d’œil.

La bouilloire émit un sifflement strident prévenant que l’eau était prête.

_ Mieux. Beaucoup mieux.

De l’eau bouillante versée sur le thé émanait une vapeur odorante. Une odeur de jasmin.

_ Le capitaine Rabb y est-il pour quelque chose ?

Les yeux de Mac se fermèrent et elle bougea la tête de droite à gauche mimant un « non ».

_ J’ai rencontré quelqu’un qui me guide. Quelqu’un qui ne me juge pas et qui n’est pas réellement impliqué dans ma vie.

_ Il vous aide à trouver la paix ?

_ Bien plus que ça. Il est devenu mon confident.

_ Un second Harm n’est-ce pas ? osa demander Harriet

Sarah Mackenzie n’avait pas envisagé un jour qu’Harm serait remplacé par une autre personne. Dès qu’elle évoquait sa vie au sein du JAG ou bien sa vie personnelle, irrémédiablement Rabb avait une place dans la conversation. Une place importante.

_ Le père Luis est un homme étrange et singulier.

La bouche de son amie forma un « o » parfait.

_ Le prêtre qui devait célébrer la cérémonie ? questionna-t-elle curieuse et étonnée à la fois.

_ Lui-même. J’ai trouvé en la chapelle un endroit apaisant. Et un être constamment à l’écoute.

Harriet but une nouvelle gorgée. Elle observa le visage de son amie. Mais elle ne dit rien car elle ne pouvait déduire des conclusions trop hâtives. Cependant elle comprit bien plus qu’elle ne laissa en paraître.

_ Merci d’être venue…Mac.

_ Non, merci à vous Harriet d’être mon point de repère féminin dans ma vie.

L’échange dura plusieurs minutes encore avant que Sarah ne prenne conscience que la jeune femme blonde avait un homme qui l’attendait pour la soirée. Tandis qu’elle se retrouverait seule, une fois de plus, dans cet appartement dont elle connaissait les moindres recoins.


A suivre

J'adore ta fic Macab... Je vois que l'on va bientôt arrivé à la fin... J'ai hâte de savoir ce qui va se passé !!!

Merci bien !!!

Enfin bientôt à la fin tout est relatif quand même mdrrr

Il reste 15 chapitres. En sachant que je ne posterai pas mecredi soir et jeudi toute la journée et bah j'essaie de mettre jusqu'a 3-4 suites dans une même journée...

Voiliouuuuuuuuuuuuuuuuuu suite dans l'aprem

Chapitre 26

Le lendemain

_ Vous êtes un homme tellement mystérieux, mon père…

_ Nous ne devrions pas nous engager sur cette voie là, Mac. Il doit y avoir une certaine distance entre le prêtre et ses paroissiens.

_ Pourquoi ? Que faisons-nous de mal ?

_ Vous parlez de moi, c’est mal.

Il tenait fermement entre ses mains la Sainte Bible. Si fortement que ses phalanges devinrent blanches sous la pression.

_ J’aimerai tant en savoir plus. Je me confie à vous, vous apprenez à me connaître mais en retour je suis dans le flou le plus total en ce qui vous concerne. C’est une position qui me met mal à l’aise.

Elle posa ses mains sur les siennes.

_ Mac, c’est impossible.

Elle l’observa silencieusement.

_ Vous avez une close dans vos vœux qui vous interdit de fraterniser avec vos paroissiens ?

Il sourit au terme de la fraternisation.

_ Avec mes paroissiens non, mais avec les paroissiennes oui, répondit-il dans un souffle.

Elle retira immédiatement sa main.

_ Je comprends, fit-elle un peu sèchement.

_ Ne m’en voulez pas, Mac. C’est mon travail qui veut ça.

_ Je comprends, répéta-t-elle.

_ Mac….

Elle se leva déçue. Mais finalement que s’était-elle imaginée ? Il n’allait pas changer pour elle. Beaucoup de femmes devaient l’apprécier.

_ Je dois filer. J’ai une cours martiale que je dois préparer.

_ D’accord. A bientôt Melle Mackenzie.

_ Oui, à bientôt.

Elle s’éloigna sans même jeter un dernier coup d’œil à celui qu’elle pensait être son nouvel ami. Il la regarda, le cœur serré, partir.
Puis il s’agenouilla au milieu de l’allée centrale , sur les grosses dalles froides du bâtiment.

_ Pardonnez-moi Seigneur car j’ai péché. J’ai juré de ne plus toucher une femme de ma vie. Je ne romprai pas mes vœux mais donnez-moi la force de résister à Sarah Mackenzie, marmonna Luis.

Finalement, elle n’avait pas tort, Sarah Mackenzie avait fait du père Luis un confident. Mais savait-elle le pouvoir qu’elle pouvait exercer sur lui ?


A suivre

Outin a y est je suis shipper mac et le père Luis mdr!!

Outin mais à tel point que j'en peux plus mdr pinaise pourquoi il est prêtre merdeuhhhhhhh lol!!!

Macab j'adore ta fic vive la suite!!!

Et bah parce que Mac choisit toujours des hommes particuliers ma chtite Anne So lol

Merci

Suite lol


Chapitre 27

Le même jour, en soirée.

Le dernier CD de Snow Patrol tournait dans la platine et Sarah Mackenzie nettoyait de fond en comble sa salle à manger et son salon. Elle maniait le balai avec agilité et laissait passer toute la pression qu’elle contenait dans ce simple acte qu’était le nettoyage. Elle dépensait un bon nombre de calories, oh sûrement pas autant qu’en allant faire un jogging mais au moins elle se bougeait.
La chanson termina et un silence de quelques secondes se fit entendre. C’était le moment qu’avait choisi l’invité pour donner quelques coups sur la porte.

Elle courut mettre en sourdine sa musique, se regarda quelques secondes dans le miroir au dessus de son meuble où était la chaîne hi-fi et alla ouvrir sans même regarder dans le judas.

_ Bonsoir, fit la voix masculine.

_ Bonsoir, entrez, dit-elle.

Elle ne s’attendait pas à ce qu’il vienne lui rendre visite.

_ Jordan sait que vous êtes ici si tard ? demanda Mac

_ Je n’ai pas de compte à lui rendre si j’ai envie de passer vous voir, répondit-il. Vous êtes ma meilleure amie et si j’ai envie de discuter avec vous, pourquoi m’en empêcherait-elle ?

_ Un café ?

_ Pourquoi pas.

Il posa sa veste et fit comme chez lui. Il avait tellement l’habitude de venir ici avant qu’il ne devienne proche de Parker. Il s’installa dans le canapé et regarda les cadres photos posés tous sur la table alors que le chiffon pour faire la poussière traînait sur le rebord de la cheminée.

Elle revient quelques minutes plus tard un plateau entre les mains.

_ Qu’est ce qui vous amène Harm ?

_ Vous.

Elle ne s’attendait pas à une réponse aussi directe.

_ Moi ? Quoi moi ?

_ Vous m’évitez toujours.

_ Je ne vous évite pas, Harm. Je prends seulement du recul par rapport à notre relation. Les choses changent et nous en avons déjà discuté.

_ Et si j’ai besoin de vous, comment je fais ? C’est injuste votre démarche. Elle est égoïste, cracha Harmon Rabb Junior.

_ Nous ne pouvons plus passer des nuits entières à parler de tout et de rien. Vous avez une femme Harm. Comprenez vous la différence que cela fait ?

_ Egoïste ? Sans doute, mais vous n’êtes pas censé ignorer les sentiments que j’éprouve à votre égard. J’ai eu besoin de ce fossé pour mettre les choses au clair ! Alors qui est égoïste dans l’histoire ? Vous croyez que je peux d’un coup de baguette magique effacer ce que je ressens ? Si vous me croyez si forte Harm, c’est que vous ne me connaissez pas si bien, finalement, s’emporta –t-elle.

_ Mac….

_ Non, c’est trop facile de vous pointer chez moi et de faire comme si de rien n’était. Et puis, j’arrive très bien à me passer de vous, ce qui n’est apparemment pas votre cas…

_ Vous êtes mon amie, Mac ! Ou du moins, je le croyais. Mais cette personne que vous avez de nouveau dans votre vie semble m’avoir chasser complètement de la votre.

Elle leva les mains au ciel et les doigts écartés elle battit l’air de la pièce.

_ Partez, ça vaut mieux pour vous comme pour moi.

_ Nous ne sommes plus sur la même longueur d’onde alors…

_ Nous ne l’avons jamais été je crois, sinon vous ne seriez pas marié avec Jordan et je ne serai pas là à m’énerver contre vous.

_ Ou peut-être que si parce que nous ne sommes sans doute pas fait finalement l’un pour l’autre…

_ Sans doute.


A suivre...

Chapitre 28

Le lendemain

_ Mac ?

_ Mon père, s’écroula-t-elle en larmes une nouvelle fois devant lui.

Il ne put garder la distance et la prit dans ses bras se maudissant déjà.

_ Il est revenu hier soir…Je pensais l’avoir banni de mon cœur, mais les plaies sont encore sanguinolentes. Quand vais-je finir par accepter la réalité ?

_ Quand vous ouvrirez votre cœur à quelqu’un d’autre, chaque souffrance deviendra un peu moins lourde.

Elle releva la tête et s’essuya ses yeux humides.

_ Regardez-moi je pleure encore comme une gamine.

Il posa ses mains de part et d’autres de ses joues et avec ses pouces il stoppa une larme qui perlait sur sa joue droite avec son pouce.

_ Pardonnez –moi Seigneur pour ce que je vais faire, finit-il par susurrer.

Ses lèvres vinrent se poser sur celles de Mac qui se laissa faire. Un chaste baiser qui ne dura que trois secondes dans une église totalement déserte.

Quand il comprit qu’il avait mal agi, il se sépara rapidement de la femme qu’il tenait proche de lui et s’éloigna près de l’autel. Sarah resta interdite.

_ Je n’aurai pas dû, dit-il tandis que l’écho de l’église répétait le dernier mot.

_ Mon père, ce n’est pas grave, un simple moment d’égarement. Je ne dirais rien je vous le promets, essaya de le convaincre Mac en sachant pertinemment qu’elle avait apprécié elle aussi le moment.

_ Partez, Mac. Je vous en prie.

La voix étranglée, le Major Mackenzie aurait pu jurer que ses yeux s’étaient teintés d’une couleur grisâtre.

_ Mon père…Luis….S’il vous plaît.

Mais il avait prit la fuite par une porte des bas-côtés.

Flashback

L’archevêque Pablo De Vasquès se tenait assis confortablement sur son siège de cuir derrière le bureau massif.

_ Luis, qu’avez-vous fait ?

_ Monseigneur, j’ai trahi la confiance de l’église, la confiance de notre Seigneur et votre confiance.

Il était ami avec Luis. Il l’avait pris sous son aile quand il faisait son séminaire et depuis les deux hommes partageaient une intimité. Pablo ne pouvait que le comprendre, il était lui aussi passé par là et cela ne l’avait pas empêcher de gravir les échelons de la hiérarchie de l’église catholique.

_ Je sais. Les choses se savent vite. Je vais vous envoyer dans un autre pays pour votre pénitence. Vous ne devez plus jamais rencontrer ce genre de tentation Luis.

Il était prêtre d’une paroisse brésilienne et il avait couché avec la femme qu’il avait tant aimé et qui l’avait abandonné pour aller avec un autre. Sa déception avait été si forte que Luis s’était consacré entièrement à sa foi. Il avait trouvé en la religion le réconfort. Mais, un mois après avoir prononcé les vœux fatidiques de pauvreté, chasteté et dévouement, il avait revu cette femme. Son cœur s’était fendu en deux, le mettant ainsi en proie à des sentiments contradictoires. Mais l’envie de connaître à nouveau de bonheur d’être avec cette jeune fille l’avait emporté et il avait fini par commettre le péché de la chair. Il devrait alors lui aussi, à l’instar de Jésus, faire son chemin de croix, loin du Brésil. Loin de cette tentation nommée Lucia.

_ Où vais-je Monseigneur De Vasquès ?

_ A Washington, père Luis.

Le lendemain, habillé de sa traditionnelle soutane noire au col blanc il était dans l’avion en partance pour la capitale fédérale des Etats-Unis.

Fin du Flashback




Mais dans le cas de Luis le repentir annonce la faute, une nouvelle fois.


A suivre