Fatum et Fides - part I&II - [Terminée - R-NC17]

je me demande vraiment comment tout ca va finir

Ah j'ai trouvé ça trop mignon le petit baiser lol mais je suis pas ship pour moi c'est impossible lol!

Ah mais s'il part ça va faire du mal à Mac alors faut que Harm il divorce, que Jordan meurt à la fin et tout le monde il est content
pardon m'emporte !!!

En tout cas j'adore vraiment cette fic!! Marchi beaucoup

Chapitre 29

JAG, une semaine plus tard.

_ Madame un appel pour vous sur la trois. Un certain Luis, fit Tiner.

Mac laissa ses photocopies en plan et rejoignit directement son bureau. Elle prit le temps de fermer la porte derrière elle, et décrocha sans aucune hésitation.

_ Luis ?

_ Mac, bonjour.

_ Bonjour, comment allez-vous mon Père ?

_ Il faut que nous parlions de ce qui s’est passé Mac.

_ Pour ma part, c’est déjà oublié, mentit-elle.

_ Pas de mon côté. Il faut que nous en discutions rapidement, s’il vous plaît.

_ D’accord. Je peux passer après mon service. Si ça ne vous dérange pas.

_ Parfait, je vous attendrais près du confessionnal.

_ Vers 18h, ajouta-t-elle.

_ Bien. A tout à l’heure alors.

_ Au revoir Luis, dit-elle.

Elle reposa le combiné et regarda machinalement sa montre. Elle réouvrit la porte et tomba nez à nez avec le Capitaine Rabb. Ils ne s’étaient pas ré-adressés la parole depuis leur violente altercation.

_ Major…

_ Capitaine.

_ Si on discutait ?

Elle sourit en entendant cette phrase. Il y avait à peine quelques minutes Luis proférait les mêmes mots.

_ Quand ?

_ Ce soir, 18h ça vous irait ?

_ Je suis prise ce soir, Capitaine.

_ Dîner ? l’interrogea-t-il

_ Oui, mentit-elle à nouveau.

_ Je le connais ?

_ Vous devenez trop curieux Rabb. Nous parlerons plus tard. On m’attend.

Elle lui tourna le dos et se redirigea vers la photocopieuse.

_ Vous l’aimez ? fit-il

_ Ca ne vous regarde pas, et je ne pense pas que vous seriez à même de comprendre ce genre de relation.

Il se sentit blessé par la remarque de sa collègue. Il préféra laisser la discussion et partit loin du plateau.

*********

_ Mon Père ? appela Mac doucement.

_ Je suis là, lui dit-il. Il sortit du confessionnal.

_ J’espère que je ne vous dérange pas dans un moment de prière ?

_ Entrez dedans, nous devons parler.

_ Dans le confessionnal ? lui demanda-t-elle surprise.

_ Oui.

Il reprit sa place initiale à gauche et elle pénétra dans l’endroit sombre à droite. Elle s’assit sur le siège de velours bordeaux, un peu râpé. La targette s’ouvrit et l’ouverture grillagée par de petits trous aux formes un peu orientales laissèrent passer un brin de lumière qui permit à Mac de distinguer certains traits de Luis.

_ Pardonnez – moi Mac, car j’ai péché en vous embrassant, dit-il.

C’était un instant surréaliste. Le prêtre allait se confesser à une simple paroissienne. A cette femme qui avait ravivé la flamme qu’il avait tenté d’éteindre et de ne jamais rallumer.
Désappointée, désorientée par la tournure des évènements Mac préféra garder le silence. Quant à Luis, il raconta son histoire de A à Z en n’omettant pas le fait qu’il avait déjà goûté au plaisir de deux corps ne faisant qu’un alors qu’il était déjà un servent de l’église.

_ Je ne peux plus vous voir Mac. Je me sens défaillir quand vous êtes à mes côtés. Les choses ont pris une ampleur que je n’aurai jamais dû laissé faire.

_ Luis, je suis désolée d’avoir provoqué un tel désastre, mais pour être franche…Je n’ai pas oublié ce baiser.

Un long silence s’installa. Qui allait maintenant sortir en premier de cet endroit étroit ? Allaient-ils pouvoir se faire face après un tel aveu ?

_ Nous ne pouvons pas, Mac. Nous ne pouvons pas, répéta-t-il.

_ Je sais.

Elle sortit finalement la première. En comprenant, il l’imita et bientôt, ils se retrouvèrent les yeux dans les yeux.
C’était un désir plus fort que tout. Elle se jeta sur lui et l’embrassa fougueusement. Il plaça ses mains sur ses reins et la passion prit le dessus.

Sous les yeux de Dieu, la nuit tombant, dans la fraîcheur d’une église, un homme et une femme répétaient la même danse qu’Adam et Eve avaient initiée pour l’éternité.


A suivre

OH MY GOD je n'en peux plus mdr chu en train de péter un cable (amis un bon cable mdr)

Outin Macab tu me mets dans tous mes états mdr quel pouvoir as-tu sur moi??? mdrrrrrrrrrrrr

Je suis FAN de ta fic, outin et chu shipper mais d'une force mdr outin là j'ai le cerveau en ébullition tin vive Mac et Luis outin de tin de tin de tin mdr!!!

Merki merki merki Macab pour cette superbe fic

Bah alors ma chtite Anne Soooooooo, ayé tu vas nous refaire une piscine olympique tellement t'es toute nexcitée du gnoki???


Je suis contente que tu sois shipper (enfin sauf gemmabell qui l'aime pas trop Luis LOL) de Mac et du prêtre parce que pour le prochain chapitre, tu vas jouer avec ta chtite fleur comme dirait finou


Affaire à suivre

Et oui a y est chu déjà toute mouillée d'ailleurs j'ai le tuba ety les palmes parce que la pièce est remplie!!!!

Outin bah vive le prochain chapitre, merci de m'avoir prévenue, comme ça je vais préparer ma tite fleur pour un sacré round mdrrr!!

Dsl pr le HS mais je me devais de te remercier Macab!

Bah de rien, ça me fait plaisir de vous faire plaisir et pis si en plus je sais que je te donne ( vous?) de quoi jouer avec votre chtite fleur et qu'en plus ça te fait faire du sport alors .....



Et voui pardon pour le HS lol

Merci à mon Loulou qui va me prendre le pc, vous avez la chance d'avoir chapitre plus tôt que prévu



Chapitre 30

ATTENTION NC17


_ Il faut que nous allions ailleurs, réussit-il à articuler entre plusieurs assauts de langue provenant de Mac.

_ Où tu veux, ajouta-t-elle les paupières closes concentrée sur ce qu’elle faisait.

Il la stoppa et lui attrapa la main. Leurs doigts se croisèrent instinctivement et il l’amena dans une pièce prévue pour qu’il se change et prépare l’office.

Là il poussa la porte du pied, et donna un coup de clé rapide sans même en avoir conscience. C’était un réflexe. Elle le coinça entre le bureau et elle et reprit là où elle avait dû s’arrêter.

_ Mac, nous ne devrions vraiment pas…

Mais la tentation était trop forte. Retrouver la sensation de lèvres chaudes, humides et gonflées par l’envie contre sa bouche lui avait manqué, plus qu’il ne l’aurait cru. La langue de sa partenaire chercha la sienne pour entamer le ballet habituel. Elle avait mis toute son ardeur de côté afin de donner à cet instant un effet magique et sensuel. Luis était partagé entre l’excitation et la faute. Il aimait se laisser aller à ce qui deviendrait un moment de volupté mais la notion de péché lui taraudait l’esprit. Il y pensait cependant de moins en moins au fur et à mesure que le temps avançait.
Les mains tremblaient légèrement et son cœur s’emballait. Il crut même, un court instant, que les pulsations si forte de son sang allaient faire rompre son aorte ou sa veine cave.

Les mains du Major cherchaient à retirer la soutane en vain, car elle ne trouvait pas la fermeture. Hors d’haleine, elle le regarda et lui sourit.

_ Luis, pourquoi ne portes-tu pas une chemise et un pantalon comme tout prêtre moderne ?

Il se mit à rire et lui montra que le zip était placé sur le côté. Ce fut lui qui prit possession de sa bouche cette fois-ci. Ses pulsions le guidaient, elle était irrésistiblement belle. Faire l’amour c’était comme faire du vélo. Une fois qu’on avait la technique tout allait de soi. Et ça ne s’oubliait pas. Les sensations qu’il croyait perdues recouvraient leur puissance et leur effet. Les mains du représentant de Dieu déboutonnèrent la veste kaki et la firent tomber à terre. Bientôt la chemise suivit puis il aida le Major à faire passer sa soutane par dessus sa tête. Il portait encore un maillot de corps blanc et un pantalon. Pour la première fois de sa vie, mac mettait à nu un prêtre. Ses mains caressèrent a travers le tissu blanc les muscles. Ils semblaient plutôt proéminents ; chose insoupçonnable quand on le voyait vêtu de sa robe noire.
Les yeux de Luis se focalisèrent sur la poitrine ferme de Sarah. Ses seins étaient enfermés dans un écrin de dentelle rouge. Ils posa ses lèvres sur le galbe doux, à la texture de la peau de pêche, après avoir pris soin de les humecter de la pointe de sa langue. Mac, les mains dans la chevelure mi-longue de son futur amant appuya le geste. Elle enfonça un peu plus la tête dans le creux de sa poitrine. La gorge déployée elle lui offrait une vaste vue de plaine et de monts.
Déjà les doigts habiles du prêtre cherchaient à dégrafer le soutien-gorge. La chose faite, il partit de la base du cou de Sarah et parcourut sa peau avec une délicatesse et une lenteur exquises en laissant un mince filet humide comme trace de la voie imaginaire qu’il traçait partout sur sa peau. Il zigzaguait, suçait, embrassait ça et là. Il prit un téton durci par le plaisir dans sa bouche et le mordilla avant de descendre sur le ventre plat pour jouer autour du nombril. Elle haletait de plus en plus sachant pertinemment que bientôt, elle et lui ne formeraient plus qu’une seule et unique personne.
Pressée de connaître cet instant, elle défit sa jupe elle-même et se retrouva en culotte devant lui. Le temps que le morceau de l’uniforme touche le sol et rejoigne le reste, le Père Luis avait enlevé son maillot de corps. Maintenant, les peaux se frôlaient, se touchaient, se caressaient. Des frissons s’emparèrent des deux corps et un courant électrique leur parcourut l’échine chacun leur tour. Ils alliaient vitesse et douceur dans leur découverte de l’un et l’autre. Mais aucun signe de violence provenant de pulsions incontrôlables ne venaient rythmer le moment. Sensualité et sensations de premiers émois. C’était leur première fois à tous les deux et le fait que Luis soit prêtre jouait sans doute dans l’excitation mutuelle. Les mains parcouraient chaque centimètre carré du corps de l’autre. Ni Mac ni Luis n’eut le temps de comprendre comment ils avaient finalement fin,i par se retrouver nus.
Ils se dévoraient goulûment des yeux. Chacun sut qu’ils ne pourraient plus se passer l’un et de l’autre. Ils n’avaient pas encore accompli l’acte en lui même mais ces simples préliminaires étaient tributaires d’un nouveau chapitre qui s’ouvrait sur leurs vies.
Il s’allongea à moitié sur les vêtements jonchés là et à moitié sur le dallage froid. Sa peau transpirait et la sensation duelle du chaud se mélangeant à la fraîcheur ne fit qu’augmenter son érection. Elle se positionna à califourchon sur lui, proche de son membre érigé, prenant un malin plaisir, à la limite du sadisme, à lui faire sentir sa moiteur. Signe qu’elle était prête pour lui. Prête à faire l’amour à un homme soi-disant intouchable. Prête à faire l’amour à un prêtre. Elle joua encore avec lui, en l’embrassant, en le mordillant. Elle sentait sur sa peau le léger tremblement de son amant. Avait-il peur ? Elle posa ses mains sur celles de Luis qui se trouvaient sur ses hanches pour le rassurer. Puis elle planta son regard dans le sien dans un silence seulement perturbé par les respirations plus bruyantes qu’à la normale. Enfin, elle se souleva doucement et s’empala le plus lentement possible sur lui. Il ferma les yeux, elle se mordit la lèvre inférieure.
Il émit un grognement animal. Enfin, Luis était l’homme et non plus le prêtre. Elle menait la danse des amants aussi bien que n’importe quelle mission. Elle se laissait transporter par les émotions qui envahissaient tout son être pour finir par transmettre ses sensations. Luis appuyait chaque mouvement par un coup de bassin de plus en plus prononcé. Déconnecté de la réalité, il avait oublié son statut. Il était simplement entrain d’accomplir son devoir d’aimant. Son devoir d’homme amoureux. Elle augmenta la cadence. Les voix n’émettaient que des grommellements. Tout devint flou pour eux. L’amour les transporta dans un autre monde : celui où les papillons de l’estomac venaient maintenant jouer sous les paupières. Ils laissèrent retomber toute la tension durant quelques secondes. Il l’entoura de ses bras puissants quand elle se retira pour s’allonger sur lui. Elle entendit son cœur battre la chamade à travers sa poitrine et qui faisait écho au sien. Luis ouvrit les yeux. En face de lui, au dessus de la porte, une croix de bois qui symbolisait Jésus crucifié. Il déglutit et ferma les yeux. Il comprit qu’il venait de la perdre à cet instant. Mais chaque problème en son temps. Il se devait de profiter de son corps autant qu’il le pourrait.

Avant…..Avant qu’il ne doive choisir une nouvelle fois sa voie….


A suivre

Chaleuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuur Vite j'retourne jouer avec ma chtite fleur
& MA chtite fleur Na mais Oh !!
Merciiii maaaa Chouuuuuuuuuup

OH MY GOD (encore une fois mdr)!!!

Poutin que les papillons virevoltent OMG mdr !!!

A yest ma chtite fleur est toute épuisée mtn mdrrr!!!

MERKIIIIIIIIIII ma tite Macab ce chapitre est extraordinaire!!!

Comme je pars voir Mickey, Minnie, et toute la clique et que je ne serai re que samedi voici trois suites! Merci pour vos commentaires


Chapitre 31

Deux semaines plus tard

_ Bonsoir, Mac ! clama Harriet une bouteille de jus de fruit dans une main et un bouquet de fleurs dans l’autre .

_ Entrez ! Mais il ne fallait pas ! J’avais dit de ne rien amener . Vous êtes impossible Lieutenant Sims, fit Sarah en prenant son ton de Major tandis que le sourire qu’elle exposait la trahissait.

Elles s’installèrent dans le sofa, devant la télé allumée seulement pour le fond sonore, et grignotèrent tout en papotant de tout et de rien. Tout le staff du JAG fut passé en revue, même Harm. Evoquer cet homme provoqua un léger pincement au cœur, mais elle nourrissait en son sein une relation bien plus importante pour elle maintenant. Luis était l’homme qu’il lui convenait. Sa conscience lui rappelait souvent qu’elle couchait avec un homme d’église, mais cela ne lui apportait pas plus de remords que le simple fait d’y avoir pensé. Elle trouvait que la situation était excitante. Et elle commençait à aimer réellement Luis. A avoir des sentiments si profonds pour lui qu’elle n’en éprouvait paradoxalement aucune peur.

_ Ah, au fait, Mac, j’ai amené une série for-mi-da-ble, déclara Harriet toute heureuse de sortir de son sac, un air triomphant, le DVD.

Elle donna la jaquette à son amie qui l’étudia. Son cœur rata un battement quand elle vit la pochette. Cette dernière apparaissait comme le reflet de sa propre vie.

_ Vous connaissez Les Oiseaux se cachent pour mourir ? C’est une histoire d’amour extraordinaire entre un prêtre et une femme qui l’aime plus que tout, s’extasia la jeune femme blonde.

Mac déglutit sans rien répondre.

_ Et puis Richard Chamberlain en curé moi j’en redemande ! Surtout quand on voit ses petites fesses à l’écran, rigola-t-elle tout en rougissant.

Mac se leva et se força à sourire. Elle mit le disque dans le lecteur et la nuit s’ouvrit sur la fiction. Mais Harriet était à des années lumières de savoir qu’à côté d’elle, Meggie Cleary* l’héroine de la série portait le nom de Sarah Mackenzie dans la réalité.

Alors que les heures défilaient et que la relation amoureuse prenait un certain tournant Mac fit un transfert de ses propres expériences sur les images qui se répercutaient sur sa rétine. Ce n’était plus le père Ralph de Bricassart avec Meggie, non c’était Luis avec Sarah.

_ Harriet, souffla Mac.

Mais elle était plongée dans la fiction, les larmes aux yeux.

_ Harriet, répéta-t-elle.

_ Oui ?

Mac avait les larmes qui déferlaient le long de ses joues.

_ Cette histoire, c’est la mienne, lâcha-t-elle.

Harriet ne comprit pas tout de suite les mots. Elle secoua la tête et leva un sourcil puis ouvrit la bouche sans pour autant qu’un son en sortit.

_ Vous…Prêtre…Ensemble ? arriva-t-elle juste à articuler.

Le Major répondit par l’affirmative de la tête.

_ Qui ? questionna-t-elle…Oh mon dieu, le père Luis, n’est-ce pas, répondit-elle avant même que son amie n’ait eu le temps de le faire.

_ Je crois que je l’aime autant que j’ai pu aimé le Capitaine Rabb, Harriet.

Pour la première fois depuis des années, Sarah Mackenzie, assise confortablement sur son divan se livra entièrement à la seule femme en qui elle avait totalement confiance. Ca pouvait prendre des allures de séances de psy mais elle n’en avait rien à faire. Garder la relation secrète c’était formidable mais avec tout l’amour qu’elle contenait, une seule envie la taraudait : le crier au monde entier…Chose qu’elle ne pouvait se permettre.

·*Les héros de la série s’appellent Meggie Cleary et Ralph de Bricassart.


A suivre

Chapitre 32

Plusieurs semaines après.

Le temps arrêta ses pulsations pour s’écouler en un flot qui le submergea jusqu’à ne plus avoir de sens, seulement une dimension démesurée, plus réelle que le temps réel ( citation du livre )
Il l’avait façonnée et moulée inconsciemment par l’écoute et les conseils qu’il lui avait prodigués. Encore une fois, ils venaient de partager un moment de délectation. Un moment de plaisir intense sous les yeux de Dieu. Ce soir, Luis prierait plus fort de nouveau. Pour que le Seigneur lui pardonne ses faiblesses, pour qu’IL absolve ses péchés et qu’IL lui promette le paradis. Le Père Luis n’avait pas ressenti de si grand bien être intérieur depuis le jour où il avait prononcé ses vœux solennellement.

_ Je t’aime Luis.

Elle le formulait pour la première fois. Serrée dans ses bras, tout était sorti naturellement. Ses mains caressaient son torse musclé.

_ Luis ?

_ Oui ?

_ Je me sens bien, avoua-t-elle.

Il ne répondit rien par la parole mais il la serra plus fort contre son cœur.
Elle ferma les yeux. Les cloches de l’église indiquèrent six heures passées et elle devait rentrer. Elle s’écarta de lui, chercha son string et son soutien gorge qui avait voltigé à travers la pièce. Il mit son pantalon sans rien en dessous et passa sa chemise noire en prenant soin d’attacher au moins quelques boutons. Il l’accompagna jusqu’à la porte de derrière. Elle s’agrippa à son cou et l’embrassa langoureusement. Il aimait ces instants pour lui si romantiques. Il ne lui fallut pas longtemps pour réagir de nouveau sentant le corps encore tiède de sa partenaire contre le sien.
Leurs lèvres se détachèrent. Les yeux dans les yeux, des étincelles de désir jaillissaient. Il posa sa main sur les fesses de la femme qu’il aimait et profita encore quelques instants d’elle dehors, dans le parc sombre.

_ On se voit demain ? demanda-t-il

_ Oui, même heure, même endroit, fit-elle en rigolant.

_ Je ne peux plus me passer de toi, Mac.

_ Je ne suis plus Mac pour toi, je suis Sarah, Luis.
_ Aimerais-tu que je passe chez toi, Sarah ?

_ Mais tu disais que le seul endroit où nous serions sûrs de ne pas nous faire pincer serait l’église….

_ J’ai envie de te faire ce cadeau…

Pour toute réponse, elle réitéra un baiser passionné.

_ File.

_ Je t’aime, répéta-t-elle.

_ Moi aussi, Sarah…

Elle s’éloigna en trottinant, joyeuse et épanouie comme jamais. Elle se sentait légère. Aucun problème ne pouvait l’atteindre car elle était aimée et elle aimait.
Cependant, assise sur le banc de pierre, Mme Westerly, la plus vieille bigote chrétienne de Washington sans doute avait tout entendu et tout vu. Choquée et sans voix, elle sentit son corps défaillir. Comment le Père Luis, le prêtre qu’elle affectionnait tant pouvait-il se rendre coupable d’un tel acte ?

Le destin…. Sarah Mackenzie avait eu une vie sentimentalement catastrophique depuis sa naissance. Parents, amants, tout ce qui touchait à l’amour était comme anéanti à son simple contact. Dieu rappelle toujours aux âmes pécheresses le mal qu’elles ont commis.


A suivre

Chapitre 33

Le lendemain matin

La sonnerie du téléphone fit sursauter Mac. Elle sortit son bras chaud de sous la couette et le contact avec l’air frais ambiant de la pièce lui donna la chair de poule.

_ Allô, dit-elle d’une voix endormie et involontairement suave.

Elle avala sa salive pour qu’elle n’ait plus la gorge sèche, conséquence de son sommeil la bouche entrouverte.

{_ C’est moi ?}

_ Luis ? fit-elle peu sûre

{_ Oui. Je suis désolée de te déranger Sarah, mais je dois te parler immédiatement}

Son ton était paniqué ce qui gêna le Major. Elle se mit en position assise dans son lit.

_ Qu’est ce qui se passe ?

{_ Rejoins- moi au café de la 7ème rue}

_ Luis, qu’est ce qui se passe ? répéta-t-elle. Pourquoi es-tu si affolé ?

{_ Je ne préfère pas en parler au téléphone. Je t’attends d’ici une heure.}

_ Attends !

Mais elle n’entendit que la tonalité pour réponse. Elle secoua la tête mais en son for intérieur elle comprit qu’une mauvaise chose se tramait. Son cœur battait plus vite qu’à l’ordinaire au réveil. Elle se sentit défaillir en posant ses pieds par terre. Elle passa rapidement à la salle de bain, enfila les vêtements qu’elle trouva poser sur le rebord de sa baignoire sans même faire attention si les couleurs coordonnaient.

Elle attrapa ses clés et sa veste.

Dans le bar, peu de personne était là. L’odeur du café vint chatouiller ses narines. Au fond, assis sur une banquette, le Père Luis patientait. Ses yeux étaient gris. Gris comme la fois où elle l’avait vu la repousser. Son instinct sut immédiatement de quoi il en retournait.

_ Salut, dit-elle

_ Bonjour, désolé de t’avoir réveillée.

_ Qu’est ce qui se passe Luis ? Jamais je ne t’ai vu si paniqué !

_ On a été vu hier soir. L’archevêque m’a appelé juste avant que je ne le fasse pour toi. Je vais partir Sarah. Je vais m’en aller d’ici peu.

_ Comment ça ? Quoi ? Je ne comprends pas ! commença-t-elle à parler en haussant le ton.

_ C’est fini…Notre idylle est morte hier soir, fit-il aussi froidement qu’il le put. Mais ses yeux le trahissait, comme le petit trémolo de son menton.

_ Noooon, non. Je ne veux pas. Il y a sûrement un moyen. Dis que c’est faux. Que ses accusations sont totalement erronées. Mens Luis.

_ C’est impossible.

_ Si c’est possible. Tu couches bien avec moi chaque jour sous les yeux de ton Dieu.

_ Sarah, j’ai déjà commis cette faute ! Je vais être envoyé en pénitence au fin fond d’un pays dont je ne connaîtrais la destination qu’une fois à l’aéroport.

Elle se retint autant qu’elle le put. Les larmes ne coulèrent pas, mais les sanglots s’emparèrent de son corps. Des sanglots qui la faisaient tressaillirent de la tête au pied.

_ Partons, quittons tout, lâcha-t-elle.

_ Jamais je ne pourrais quitter les ordres. Je t’aime Sarah, mais j’aime aussi notre Seigneur. J’ai choisi de consacrer ma vie à Dieu, et même si j’ai péché par deux fois, je ne peux renoncer à tout ceci. C’est un équilibre dont j’ai besoin.

Le Major avait connu les mots blessants. Elle se croyait blinder contre l’effet qu’ils pouvaient avoir. Elle s’était une fois de plus trompée. Les paroles de l’amour sont des couteaux qui tranchent la chair et dont les blessures ne cautérisent jamais.

_ Qui nous a dénoncé ? Je veux un nom, cria-t-elle en se levant.

Les seules personnes présentes la regardèrent.

_ Calme-toi.

_ Je m’en fous Luis, je m’en fous que tout le monde sache que je couche avec un homme de l’église catholique maintenant que nous sommes pris au piège.

C’était son cœur de femme meurtrie qui parlait. Le Père Luis semblait calme. Il ne haussait jamais la voix et aucune émotion ne transperçait de par son comportement.



Mais Sarah Mackenzie n’en versa aucune. Pas cette fois-ci et surtout pas une nouvelle fois devant lui.


A suivre

Outin alors déjà devant les oiseaux se cachent pour mourir je pleure au point de me déshydrater mdr mais alors là ça va pas s'arranger lol!!

Poutin de Madame Westerly (oops pardon) !!!

Nan mais a yest j'ai toutes les images de la série qui me reviennent en tête mdr tin trop belle histoire d'amour!!

Poutin et Mac qui dit Je t'aime à Luis et lui aussi !!

Enfin voilà mon coeur s'emballe mdr bon excusez moi je dois aller voir une certaine Mme Westerly on a un compte à régler mdr !!

En tout cas Macab waouhhhhhhhhh ta fic

Ouaaaaaaaa j'ai honte là mdr je suis la tâche qu'est même pas ship Mac/Luis .

Et là je vais me faire lincher mais j'ai jamais vu ni lu les oiseaux se cachent pour mourir (oui je sais LA HONTTEEEEEEEEEEE ).

mais je l'adore cette fic même si je suis pas ship et inculte !!!

Et j'ai hâte de connaître le dénouement de tout ça!!

Chapitre 34

Plus tard dans la matinée

Anéantie. Le terme était un euphémisme par rapport à ce qu’elle pouvait ressentir. Luis avait dû partir voir son supérieur et elle n’avait même pas pu l’embrasser. Elle nourrissait l’espoir qu’elle allait le revoir avant la décision pour qu’elle se donne une dernière fois à lui. Qui sait peut-être cela le ferait-il changer d’avis. Lorsqu’elle était jeune, le sexe était son seul moyen de pression et sa seule manière d’obtenir ce qu’elle voulait de la part de ses petits amis.
Sarah conduisait mais c’était comme s’il y avait le pilote automatique. Ses yeux fixaient la route et son esprit revoyait les moments heureux avec Luis.
Elle se stoppa devant le bâtiment qu’elle connaissait quasi par cœur. Elle coupa le moteur. Elle inspira, sortit et alla frapper à la porte du second étage.

_ Major ?

_ Harriet est là ?

Bud comprit qu’elle avait besoin de parler, mais sa femme n’était malheureusement pas disponible.

_ Non, elle est sortie faire quelques courses. Mais elle devrait rentrée..

_ Dites lui que je suis passée, coupa Mac. Merci Bud, au revoir.

Bud eut l’impression que son supérieur hiérarchique et son amie venait de prendre dix ans en une seconde.

********

Ses mains frappaient la porte d’acier. Elle semblait épuisée et pourtant elle trouvait encore l’énergie en elle de se retrouver devant le seuil de l’appartement de celui qu’elle considérait à la fois comme responsable et non responsable de son état actuel.
La porte s’ouvrit sur Jordan Parker vêtue d’un short et d’un débardeur. Les yeux de Sarah qui fixaient jusqu’à présent le sol remontèrent doucement des orteils à la tête, comprenant que la personne qu’elle pensait avoir en face d’elle n’était pas celle escomptée. Son regard s’arrêta quelques instants sur le ventre quelque peu arrondi de la jeune femme.
Son cœur rata un battement. Un vague sentiment d’envie prit possession de ses tripes. Harm allait être père et elle n’était pas au courant. Depuis qu’elle avait entamé sa relation avec Luis, ils ne s’étaient pas adressé la parole concernant leur vie. Rapport professionnel, point barre.
Il y avait un fort contraste entre eux deux. Il avait réussi sa vie dans tous les domaines que se soient. Il allait découvrir les joies d’avoir un enfant. Et elle ? Elle se retrouvait avec une vie merdique et chaotique, une vie faite de vide. Une vie sans Luis, une vie sans enfant et une vie remplie de défaites.

_ Bonjour Jordan, marmonna Mac la voix étranglée

_ Mac ? Est ce que vous allez bien ?

_ Pas vraiment. J’aurai aimé parler à Harm, s’il vous plaît.

Jordan se poussa pour la faire pénétrer dans l’appartement. Comme à l’accoutumée, il était parfaitement rangé.

_ Il n’est pas là. L’Amiral l’a envoyé à Miramar pour une affaire. Vous n’étiez pas au courant ?

Comment avait-elle pu oublier !? Elle était avec lui dans la salle de débriefing quand le Pacha avait donné les nouveaux dossiers.

_ Ah, si…Oui j’avais oublié. Je vais m’en aller, dit elle précipitamment.

_ Major, je peux peut-être vous aider ? Qu’est ce qui se passe ?

_ Rien. Rien du tout, Jordan.

Elle l’attrapa par le bras et la fit faire volte face.

_ Ne me mentez pas, Mac. Je sais que vous êtes mal. Je ne suis peut-être pas la personne à qui vous voulez vous confier, mais je pensais que nous étions amies.

Sarah Mackenzie éclata de rire. Un rire de nervosité car la situation n’avait absolument rien d’hilarante.
Le Capitaine Parker l’amena jusqu’au fauteuil. Elle la fit asseoir et alla remettre de l’eau dans la bouilloire.

_ Major Mackenzie ? dit-elle en revenant près d’elle.

_ J’aime un homme que je ne possèderai jamais.

Parker eut un haut le cœur.

_ Son âme appartient à Dieu et je ne possède que son corps, annonça Mac.

Jordan s’en voulut d’avoir pensé que Mac parlait de Harm. La première larme perla en silence.

_ Je ne comprends pas, souffla la psychologue.

Un silence s’installa.

_ J’ai une relation avec un prêtre.

La femme enceinte se leva et regarda son amie. Jamais elle n’aurait pu imaginer qu’elle franchirait ce cap. Jamais elle n’aurait pu penser que Sarah Mackenzie puisse coucher avec un homme de Dieu. Elle la pensait pieuse et droite. Elle s’était dupée elle-même.

_ Qu’est ce qui vous a poussé dans les bras d’un homme que vous ne pourrez jamais totalement avoir ? questionna Jordan.

Les prémices d’une thérapie s’annonçait.

_ Un autre homme qui appartient à une autre, répondit du tac au tac Sarah en fixant son regard dans celui de l’analyste.

_ Je sais…vos sentiments pour mon mari, avoua Jordy.

_ Vous l’avez eu. Et je vous ai toujours menti ou presque. Luis ressemble à Harm sur bien des points et mon cœur a fini par vibrer pour prêtre autant que mon corps continue de vibrer pour Harmon quand je suis à ses côtés. Je suis en proie à deux amours. Deux amours impossible. Mais je pensais posséder l’un. Finalement, mon cœur se retrouve encore au centre d’une histoire qui n’aboutira jamais.

Un nouvel ange passa. Les révélations fusaient.

_ Mon mari cache son jeu plus que vous ne le pensez. Il me répète qu’il est heureux. Je porte son enfant et je sais que c’est important pour lui. Mais il vous a perdu, Major. Il supporte mal la distance que vous avez installée.

_ Je ne vous le prendrai pas Jordan. Harm s’habituera à notre fossé. Et il y sera obligé.

La porte s’ouvrit sur un Harm en sueur. Immédiatement, ses yeux se posèrent sur sa partenaire de travail.

_ Mac ?

Elle se leva.

_ J’allais partir. Félicitations à vous deux pour le bébé.

_ Mac, attendez, s’il vous plaît.

Mais elle ferma la porte avant qu’il n’ait le temps de dire un mot de plus. Parker regarda son mari. Un malaise s’installa.


A suivre

AAAAAAAHHHHHHHHHH NON MAC FAIT PAS DE BÊTISESSSSSS

Et puis Harm en plus maintenant si Jordan elle est enceinte on est pas dans la merde tiens !!!!!!!!!!

J'espère que ça va s'arranger pour Mac la pauvreeeee

Merci pour cette suite

Merci Gemmabell

Ptite suite

Chapitre 35

Quand Mac franchit le seuil de sa porte totalement dépitée et fatiguée moralement et physiquement. Ses pas claquaient lourdement sur le parquet du couloir. Elle alluma la lumière instinctivement, jeta ses clés sur le meuble tout proche et sentit sous sa chaussure quelques choses craqueler.
Une enveloppe blanche estampillée d’une croix et d’une église donnait la réponse à sa question. Elle se hâta de fermer la porte et se précipita vers son salon. Sarah ne prit même pas le temps de déboutonner sa veste et elle s’assit sur sa table basse après avoir dégager d’un grand coup de bras les quelques magazines qui trônaient là.

Elle approcha le bout de papier près de son nez et huma afin de voir si cette enveloppe et cette lettre avaient l’odeur singulière de son amant. Sa déception fut grande quand elle s’aperçut que ce qu’elle tenait n’avait la fragrance que du papier.
Le Major ferma les yeux. Elle hésita longuement à l’ouvrir. C’était peut-être l’ultime mot de Luis, si elle l’ouvrait et qu’il n’y en avait plus après celui-ci, plus jamais elle ne recevrait de lettres inédites venant de lui.

Délicatement, du bout des doigts elle déchira l’enveloppe scellée. Elle en tira quatre feuilles petit format, manuscrite seulement au recto. Pour la première fois, elle découvrit son écriture. Jamais, ils n’avaient échangé de mots ou quoique se soit qui puissent être une trace écrite. Tout semblait si parfait. La date et le jour étaient inscrits en haut. Son prénom était centré. Elle n’eut pas le courage d’entamer la lecture. Son cœur s’emballait déjà et elle passa le bout de ses ongles sur le papier comme pour sentir les pleins, les déliés et le relief des coups de crayon. Elle s’imaginait Luis, assis devant son bureau, sa tête penchée sur le côté comme il le faisait quand il réfléchissait ou qu’il se concentrait.

Elle reposa le tout sur la table basse et décida d’aller prendre une douche. Elle se savait incapable de lire les lignes maintenant. Car découvrir ce qui était marqué, c’était accepté que leur relation était terminée. C’était prendre conscience qu’elle avait échoué encore.

Elle passa la soirée en essayant de s’occuper. Ses yeux tombaient inéluctablement sur l’objet de son désir. Car, oui, ce qu’elle souhaitait avant tout c’était de découvrir ce que recelait la missive.
La forte tentation poussait son cœur à parcourir les lignes. Elle livrait bataille avec sa raison pour résister. Cependant, elle sut qu’elle ne le pourrait. Elle n’était pas arrivé à freiner son envie de Luis, comment pouvait-elle attendre plus longtemps quant à la lecture de cette lettre.
Combien de temps s’écoula ? Elle ne se posa même pas la question. Les mains tremblantes, posées tout contre son cœur, enserraient les morceaux de papier. Ce qu’elle avait retenu de tout ça, c’était qu’il partait dès ce soir pour un pays qu’elle connaissait seulement par le biais d’une mission. Elle ferma les yeux et se revit habillé de son tailleur, un enfant dans les mains, Harm non loin d’elle. Il était toujours présent dans ses souvenirs, quoiqu’elle fasse, il faisait partie de sa vie jusqu’à il y avait très peu de temps. L’Irlande. Luis partait en Irlande.

Sarah ne chercha même pas à prendre ses jambes à son cou pour le rattraper. Elle avait cédé son meilleur ami par amour, elle aliénerait une fois de plus l’homme qu’elle aimait par amour. Elle se rendit compte que la vie n’était qu’une réitération de faits. Elle rangea précieusement la lettre dans son enveloppe, alla la mettre dans un coffret de bois où plusieurs photos et autres missives se trouvaient déjà, et la referma. Certaine d’une chose : elle ne réouvrirait cela que lorsque le destin lui dicterait le moment.


Il y a des hommes qui préfèrent la solitude... pour vivre davantage leurs propres remords et leur propre tristesse.
(Hugo Pratt)


La solitude que c’était imposée Luis venait bien d’un remord et d’une tristesse profonde lorsqu’il s’était engagé dans la prêtrise. Mais aujourd’hui, déchiré entre l’amour qu’il vouait à son Dieu et l’amour qu’il vouait à une femme, un homme avait choisi pour lui : La solitude était sa destinée. Il ne pouvait aimer qu’une seule et unique personne. Et cette personne se devait être une instance supérieure immatérielle.

A suivre...

C'est vraiment mais vraiment magnifiquement bien écrit !!! C'est vrai en + je veux pas dire de choses qui pourraient froisser qui que ce soit mais quand tu parles des règles de l'église et tout c'est écrit de façon remarquable et je te félicite je pense que ça a pa du être très très facile !!!

Voilà lol sinon j'ai toujours hâte d'en lire plus, de connaître le fin mot de l'histoire et de voir Mac heureuse pauvre bichette.

Chapitre 36

Le lendemain matin

_ Harriet ?

La jeune femme blonde pénétra chez son amie sans même attendre un geste de sa part.

_ Bud, m’a dit que vous n’alliez pas bien hier. J’ai tenté de vous joindre au moins cinquante fois sur votre téléphone portable et chez vous ! Bon dieu, jura le lieutenant, que se passe-t-il ?

_ Il est parti…

_ Luis ?

_ On me l’a enlevé, on nous a séparés…

Elle se sentit défaillir. Mais, elle n’avait pas la force de pleurer. Les larmes ne coulaient même plus. Elles étaient taries par toute la tristesse qui s était emparée du Major.
Le naturel d’Harriet revint au galop. Sans l’autorisation de sa supérieure, elle se dirigea vers la cuisine où elle chercha de quoi faire du café. Jamais, elle n’aurait osé en temps normal, mais la situation qu’elle vivait en cet instant n’avait rien d’habituel. A circonstances particulières, comportements singuliers.

_ Racontez-moi tout, fit Sims de sa voix la plus douce.

Elle s’installa aux côtés de Mac, sur une chaise de la table de salle à manger. Elle posa délicatement ses mains sur les siennes, signe de compassion, d’un élan d’énergie mais surtout geste d’une amitié plus que sincère.

_ Il m’a appelé hier matin pour que nous nous voyons. Sa voix était…paniquée, il était préoccupé. J’ai senti au fond de moi qu’il se tramait quelque chose.

_ Que vous a – t –il dit ?

_ Il avait reçu un appel lui disant qu’on nous avait surpris.

_ Comment ça surpris ? questionna Harriet qui ne put s’empêcher d’imaginer une scène non appropriée.

_ Nous nous sommes embrassés et étreints derrière l’église. Mais il faisait nuit et nous pensions que nous étions seuls. Nous n’avons pas fait attention. Et j’éprouvais de plus en plus de mal à me séparer longtemps de lui. J’avais besoin de sentir son corps, Harriet.

_ Vous êtes amoureuse, Sarah.

Mais elle ne répondit rien. Un silence s’installa dans la pièce. Harriet se racla la gorge, car elle ne savait pas vraiment que dire ou que faire. Son amie avait le cœur brisé, mais elle était dans l’impossibilité de recoller les morceaux. Finalement, Mac aurait eu une aventure avec Harm, tout aurait été plus simple.

_ Que s’est-il passé ensuite ? osa demander la jeune femme.

_ Je suis allée voir Harm.

Elle se sentit presque soulagée à la révélation.

_ Mais il n’était pas là. J’ai déballé le tout à Jordan. Quelle ironie !

_ Et ?

Il fallait qu’elle la fasse parler par tous les moyens.

_ Vous saviez, n’est-ce pas, qu’elle attendait l’enfant de Harm ?

Les yeux de Sarah devinrent des lances. Le regard noir et perçant. Harriet ne put que baisser la tête.

_ Oui, j’ai été l’une des premières dans la confidence, avoua-t-elle.

_ Il est heureux, il avance, c’est bon pour lui, ponctua Mac.

_ Jordan vous a – t-elle aidé ?

_ Je lui ai parlé sincèrement pour une fois. Harm est arrivé et je suis partie après l’avoir félicité pour la bonne nouvelle.

_ Mac, ne lui en voulez pas. Il souhaitait vous le dire, mais il attendait le bon moment.

_ Je l’aurai su le jour où Jordan aurait accouché, Harriet. Harm n’a jamais su saisir les bons moments.

_ Et vous ?

Le lieutenant Sims comprit qu’elle avait peut être été trop loin. Mais la seule réponse à laquelle elle eut droit c’était un sourire jaune. Un sourire teinté de regrets et d’amertume.

_ Luis avait certaines ressemblances physiques avec Harm. L’avez-vous aimé pour Luis ou bien pour l’image qu’il dégageait ?

_ Comment pouvez-vous douter de mes sentiments envers l’homme qui m’a fait oublié celui que je ne pouvais avoir, s’emporta Sarah.

Enfin, Harriet arrivait à tirer de son amie des fortes émotions. L’échange entre elles deux allaient pouvoir se poursuivre dans les confidences…Confessions auraient été sans doute le terme approprié. Mais seul Luis maîtrisait ceci.


A suivre...

OMG tant de choses à dire mdr et je sens que je ne vais pas encore trouver les mots lol!!

Alors d'abord je suis trop triste pour ma Macounette di namour si elle veut moi chu là je veux bien la réconforter !!!

Poutin mais quand j'ai lu les chapitres précédents outin j'avais les larmes aux nyeux pour elle (un roh Macmouah pour Mac )!

Poutin et Jordan qui est enceinte, Mac qui se prend tout dans la tête la pauvre (aller deux roh Macmouah pour Mac mdr)!!

Mais en même temps poutin chui partagée parce que j'ai envie que Mac finisse avec Luis et oui chu trop shipper a yest chu mordue, mais bon si Harm avait une envie de cocufiage et qu'il aille voir Mac poutin je dis pas nan non plus mdr (outin chu méchante envers Jordan là mdr poutin qu'ils soient heureux au moins une fois même une nuit mdr (mais bien sûr qu'ils ne souffrent pas après lol) poutin j'ai l'esprit qui chauffe mdr je crois que je veux trop de choses lol)

Bon ma chtite Macab POUTIN JE L'AIME TA FIC!!!

Bravo c'est superbe

Merciiiiiiiiiiiiii


Chapitre 37

Deux semaines plus tard.

_ Etes vous certaine de votre choix ?

_ Oui, Monsieur. J’ai servi mon pays, j’ai donné du temps à ce que je savais bon pour moi. Mais j’ai évolué et j’ai besoin de tourner la page.

L’Amiral n’insista pas vraiment. C’était comme s’il avait compris sans rien demander.

_ Mac, puis-je faire quelque chose pour vous ?

_ Amiral, vous avez été toujours là. Merci d’avoir été mon supérieur et mon ami. Mais je dois continuer de flâner sur le chemin de ma vie seule.

_ Que dire, mis à part bon vent et bonne route ?

_ Bonne chance, esquissa-t-elle un sourire

Il passa devant le bureau, elle se mit au garde à vous.

_ Repos, Marines !

Il ouvrit les bras et l’étreignit tel un père le ferait avec sa fille. Le moment du départ avait sonné.

_ Vous êtes une femme pleine de secret Mackenzie.

_ Ne m’en veuillez pas AJ. Je continuerai de vous donner de mes nouvelles.

_ Ce n’est pas seulement l’armée que vous quittez, n’est-ce pas ?

_ Non, vous avez raison. Je déménage de Washington. Cet endroit est le témoin d’évènements qui m’empêchent de devenir ce à quoi j’aspire aujourd’hui.

_ Prenez soin de vous, Mac, ajouta Chegwidden. Vous allez nous manquer.

_ Merci Monsieur. Pour tout.

_ Bon courage pour votre nouvelle vie.

_ Au revoir, fit-elle en partant.

Elle prit le temps pour la première fois de bien regarder le plateau central. Elle eut l’impression d’être, pour une fois, une vraie spectatrice plutôt qu’une actrice. C’était une vraie fourmilière. Quelques militaires semblaient concentrés, d’autres discutaient, certains couraient.
Dans son bureau, la porte close et les stores tirés elle décrocha lentement chaque cadre, commença à ranger ses affaires personnelles. Elle ne devait plus rien à son corps d’armée et les Marines ne lui devaient plus rien.
Le Major Sarah Mackenzie redeviendrait une simple civile dans les jours à venir. Elle eut un pincement au cœur, car elle quittait pratiquement 15ans de sa vie. Son engagement avait été précoce mais il lui avait sauvé la vie. L’image de son oncle Matt fière vint percuter son esprit.
Elle se concentra par la suite sur le bloc de bois aux lettres dorées où son grade, nom et prénom figuraient. Elle le mit précautionneusement dans le carton à cet effet.

Les quelques coups brefs et distincts contre le chambranle de la porte lui permirent de reconnaître instantanément le visiteur.
Le jeune quartier Maitre Tiner, aide de camp de l’Amiral depuis plusieurs années était là.

_ Madame, puis-je entrer ?

_ Bien sûr Tiner, fermez la porte derrière vous.

_ J’ai appris votre départ sans le vouloir. Enfin, je veux dire, j’ai écouté un bout de votre conversation avec l’Amiral, avoua-t-il en rougissant.

Elle lui fit son regard méchant mais elle ne put s’empêcher de sourire.

_ Madame, vous allez nous manquer, madame, répéta-t-il.

Mac ne le pensait pas si émotif.

_ Merci, Jason, osa-t-elle dire.

_ Qui va crier après le Capitaine Rabb maintenant ? clama-t-il en croyant faire de l’humour.

Mais la réplique eut l’effet d’un coup de poignard.

_ Vous savez Quartier - Maître, le Capitaine Rabb arrive très bien à se débrouiller sans moi pour avoir des joutes verbales.

Tandis qu’elle rangeait ses codes pénaux, elle lui en tendit un.

_ Pour vous, en souvenir d’une Marines terrassant les petits calamars comme vous ! rit-elle.

Il le prit et le garda sous le bras. Puis il lui offrit son plus beau salut et partit. Mac continua de s’occuper de ses cartons. Ce qu’elle ignorait c’était que ce geste aux apparences anodines allait faire naître la vocation d’un nouvel avocat.


A suivre...

Moi je suis bien d'accord avec Tiner!!
Elle nous fait quoi notre petite Mac ?? Elle a vraiment pas l'air d'aller bien ( enfin c'est mon opinion ) j'suis triste pour elle tient!!!!
Vivement la suite!!!!

Et oui Mac s'en va pour venir me rejoindre !!!

Outin de tin elle va chercher Luis???? OMG dis moi ouiiiiiiiiiiiiiiiii!!!

Poutin de tin trop trop toujours et encore bien mdrrrrrrrr!!!

Merchi pour cette fic !

Antépénultième chapitre..... La fin est proche

Merci pr vos commentaires, j'espère que la suite vous plaira

Chapitre 38

Au bureau du JAG, dans la soirée.

Son bureau avait été clos toute la journée. Elle n’en était sortie que pour déjeuner et se rendre aux toilettes mais elle refermait toujours la porte. Harm, présent, se questionnait sur le comportement des plus bizarres et avait tenté d’aller à la pêche aux informations, mais en vain.
Il attendit patiemment toute la fin de la journée pour l’attraper avant qu’elle ne quitte les locaux. Alors que tout le monde désertait pour retrouver ses pénates, il restait là. Et elle aussi.
Enfin, elle ouvrit la porte. Il crut halluciner quand il s’aperçut qu’elle tenait entre ses mains deux grosses boites à archives.
_ Mac ?

Elle sursauta le pensant loin de Falls Church.

_ Vous êtes encore là ?

_ Je ne voulais pas vous faire peur.

_ Y’a pas de mal.

Elle posa à terre les boites. Sarah Mackenzie lui fit face. Une dernière fois.

_ Qu’est ce que vous faîtes ? demanda-t-il.

_ Je…m’en vais.

_ Où ça ?

_ Du JAG.

_ Mais enfin, Mac, vous ne pouvez pas partir comme ça !

_ Et pourquoi ?

_ Parce que quitter ceci, ça voudrait dire que plus rien n’est important pour vous.

_ C’est le cas Harm.

Le Major se retourna vers sa porte et gratta les lettres noires peintes sur sa vitre.

_ Définitivement ? s’étrangla la voix du Capitaine.

_ Oui.

_ Qu’allez vous faire ?

_ Empaquetez mon appartement et fuir Washington.

_ Pourquoi ? Non, vous ne pouvez pas Mac !

_ Je ne vous demande pas votre avis, Harm. C’est une décision longuement réfléchie. J’ai mûri et pris du recul. Je dois changer de peau et de vie. Je veux être Sarah Mackenzie, la civile et non la militaire.

_ Pourquoi ? Pourquoi maintenant ?

_ Pourquoi ? répéta-t-elle. Parce que la Sarah Mackenzie, Mac, que vous connaissez, la militaire, ne peut devenir une femme accomplie si elle demeure ainsi. Vous avez fait parti de ma vie et je ne veux plus. Nous nous sommes fait assez de mal comme ça.

_ C’est à cause de mon mariage avec Jordan Parker, n’est ce pas ?

_ Ne vous croyez pas le centre du monde et le nombril de mes problèmes, même si vous ne présumez pas trop pour une fois….cracha-t-elle.

_ Elle m’a dit la raison de votre venue.

Elle se sentit à la fois trahie et soulagée.

_ Alors pourquoi me torturez ? Prenez vous un certain plaisir à le faire ?

_ Bon Dieu, Mac ! Un prêtre ! Mais où aviez-vous la tête !

C’en était trop. Elle finit par exploser et laissa ses émotions prendre le dessus.

_ Vous êtes bien trop rigide pour comprendre ! Je l’aime Harm, autant que j’ai pu dépenser de l’énergie à espérer pour vous et moi un « nous. » Luis m’a ouvert les yeux, m’a révélé à moi-même. On me l’a enlevé. Je ne le reverrai sans doute jamais de ma vie et vous vous me jugez ! Mais qui êtes vous donc pour vous comportez ainsi ?! Je vous hais Harmon Rabb Junior. Tout autant que j’ai pu nourrir un amour secret pour vous. Allez au diable.

Elle se baissa, ramassa ses affaires, lui tourna le dos et partit. Il resta bouche-bée quelques instants et leva les yeux qui vinrent se porter sur la petite plaque suspendue au dessus de la porte. Celle qui comportait aussi le grade et le nom de l’officier qui occupait le bureau.

_ Mackenzie, gronda-t-il.

Elle se stoppa, soupira et se retourna. Il lui envoya sa plaque.

_ Adieu, Marines.

Il passa à ses côtés et l’embrassa sur la joue la sachant les mains occupées. Cela signait leur dernier contact physique. Vexé au plus profond de lui, il n’en montra rien et préféra se la jouer une dernière fois, déconcertant.

A suivre....