Merciii ma crevette
Appartement de Harmon Rabb Jr
Washington, DC
Le Lendemain - Mon chéri… il faut se lever…
La voix de Sarah susurrée à mon oreille est si douce, que cela procure l’effet contraire sur moi : au lieu de me faire lever, elle m’engage encore plus dans mon sommeil.
- Non. Fis-je la bouche tordu du à mon visage enfoncé dans le cousin.
- Ca fait cinq fois que le réveil sonne, sourit-elle dans sa voix, cela ne fait que retarder l’inévitable ! Finit-elle comme une évidence.
- Non… je suis malade ! Dis-je encore endormi.
Elle rit doucement, et l’envie de rester au lit avec elle toute la journée se fait de plus en plus ressentir.
- Tu devrais montrer à ton Amiral préféré que tu as l’étoffe d’un bon officier. Tu ne voudrais pas le décevoir.
J’ouvre un œil pour voir l’expression de son visage, si elle semble sérieuse.
- Tu rigoles ?!
Elle ferme les yeux sur ses actions vaines de me faire lever. J’en conclu que j’ai, en quelque sorte, gagné les minutes de plus que je m’octrois.
Soudainement, Sarah, par le côté du lit, passe sa main sous le drap et me caresse le creux du dos. L’effet est garantie, je pousse un soupire de profond bien être à cette agréable sensation qui me réchauffe la peau. Je continue de me délecter avec encore plus de détermination sur mon oreiller.
Ses lèvres m’embrassent la base de la nuque, ce qui me fait frissonner.
Puis, sans que je ne mis attende, sa main s’aventure sur mes fesses.
- Allé Mat’lot ! Au boulot !! Fit-elle en me donnant une tape sur mes six heures.
Je gémis de mécontentement, et surtout de cette petite torture qu’elle vient de m’infliger.
Résigné, j’ouvre les yeux d’un regard très contrarié, quand devant moi Sarah accroupie me regarde avec les yeux plissés et brillants accompagné d’un très charmant sourire.
Je grimace, et elle m’embrasse sur les lèvres.
- Le café va être froid. Dit-elle en se relevant en partance vers la cuisine.
J’ai juste le temps de lui attraper le bras, de me mettre sur le dos, et de la faire s’allonger sur le lit. Je me mets sur mes genoux, et m’étends de tout mon corps sur elle afin de la bloquer.
- Colonel, l’autorité publique vous déclare coupable de torture envers un officier de la Marine. Dis-je du plus sérieux que je le pouvais.
- Vraiment ?! Fit-elle dans un rictus.
- La cours vous condamne a…
Je cherche la bonne sentence qui pourrait du mieux me satisfaire. Je réduis l’écart entre nos deux visages, et frôlant les siennes je reprends.
- … a me faire l’amour et a m’embrasser jusqu’à la fin des temps…
- Hum, une peine plutôt alléchante, fit-elle mine de constater en regardant en coin d’œil. Mais, nous n’avons pas le temps. Nous allons arriver en retard.
Son regard traduit tout de même sa déception. J’enchéris par mes talents d’avocat.
- Comment ça, tu ne connais pas la légende ?!
- Quelle légende ?! Demande t-elle rentrant dans mon jeu.
- Le grand Harmon Rabb Jr, qui dégaine plus vite que son ombre. Finis-je avec mon Flyboy grin et un clin d’œil.
- Oh, je connais celle de tes mains...
- Aussi !
- Bien alors, la cours demande une démonstration.
- Est-ce un ordre ?!
- Vous serez puni d’abstinence pour une durée indéterminée, si celui-ci n’est pas exécuté dans la seconde !
- A vos ordre mon…
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que Sarah s’est saisi à deux mains de mon visage pour m’embrasser avec fougue. La seconde de surprise passée, je lui réponds en mêlant nos langues entre elle, pour que je puisse sortir en entier des draps et me mettre entre les cuisses de Sarah.
Je suis tout excité, et mon membre s’est élevé déjà depuis longtemps, un des nombreux problèmes auxquels, nous, hommes, devons faire face chaque matin que Dieu fait…
Sarah est en uniforme et je réalise que je ne lui ai jamais fait l’amour habillé ainsi. Sa jupe m’offre le plaisir de réduire les désagréments à mettre en œuvre pour me trouver en contact même avec sa féminité. Ainsi sa culotte glisse sur ses jambes pour finir chemin un peu plus loin, et mon caleçon suit le même trajet.
Je suis entièrement nu contrairement à Sarah, et les médailles accrochées sur son uniforme me font frémir.
Ma légende se révèle être exacte, et il ne me fallut guère de temps à trouver plaisir suprême à lui en procurer. Ses gémissements m'animent dans mon apogée. Nous frôlons du bout des doigts pour une courte durée, le ciel qui maintenant nous connaît, peut nous compter parmi ses meilleurs âmes performantes à trouver allégresse et jouissance parfaite.
Je m’étale sur le lit, reprenant un souffle convenable.
- Les conclusions de la cours ? Demandais-je en tournant la tête pour la regarder récupérer.
- Satisfait à l’unanimité. S’étonne t-elle.
Je ris et roule sur le côté pour passer mon bras sur son buste, et l’embrasser dans le cou.
- Tu ne sembles plus malade à présent ?! Constate t-elle amusée.
- J’ai eu droit à de très bon soin. Souris-je.
- Allé, nous allons arriver en retard tous les deux, et je ne veux pas que l’on attire sur nous les regards.
- Ok, compatis-je, pars, je te rejoins au bureau après ma douche.
- Mince, je n’ai pas le temps d’en reprendre une ! Peste t-elle contre le temps.
- Ce n’est pas grave, tu la prendras au JAG.
- Ouais… je vais faire ça.
Une seconde de silence passe, avant qu’elle ne reparle.
- Bon, j’y vais, mais ne tarde pas trop !
- Promis.
Elle se penche vers moi pour m’embrasser, et se redresse du lit. Elle descend des escaliers et rassemble ses affaires.
- Sarah attends !
- Quoi ?! Fit-elle en se mettant dans mon champ de vision.
- Tu as oublié quelque chose.
Son regard cherche ce qu’elle aurait bien pu omettre de prendre. Je penche ma tête sur le côté, la regardant faire, quand je lève la main, et retrouve au bout des doigts son sous-vêtement.
Je ne peux m’empêcher de rire silencieusement, mais mon grand sourire me trahis.
- Ah très drôle !
Elle s’approche de moi, et me retire d’un coup sec le tissu. Elle repart dans le salon, et est sur le point de partir.
- Tu ne la mets pas ?! Demandais-je comme dépassé par les évènements.
- Dans la voiture. Fit-elle à présent de son plus beau et grand sourire. A tout à l’heure mon chéri. Finit-elle en me narguant.
Je suis estomaqué sur ce qu’elle va être sur le point de faire, et que je ne sois pas là pour le voir. Une mine dépitée voile mon visage, disparaissant à la sonnerie du téléphone.
- Allo. Dis-je hésitant voyant toujours devant mes yeux la vision de Sarah dans sa voiture.
- Bouge-toi d’aller sous la douche !
Je ris avec éclat, quand elle raccroche. Je décide qu’il est quand même temps d’aller me préparer quand une idée fleurit dans mon esprit et que je tente d’élaborer durant le trajet vers le JAG.
QG du JAG
Falls Church – Virginie
8h39 G.M.T.Je sors de l’ascenseur, et jette comme à mon habitude, un regard tout autour de moi, tout en pénétrant sur le plateau. Je suis aussitôt stoppé dans ma surprise par l’Amiral qui me regarde de haut, le regard interrogateur.
- Vous venez d’arriver ? Demande t-il calmement.
- Oui… avouais-je, apeuré de sa réaction.
- Vous êtes en retard ?
Je perçois dans son intonation, une question qui m’étonne et de par sa conduite.
- Oui, je suis désolé Monsieur… Tentais-je de me justifier précipitamment.
- Mac aussi ?!
- Non, Monsieur, repris-je encore plus qu’ébahis qu’il ne m’en tienne pas rigueur. Elle a du arriver à l’heure. Pourquoi ?!
- Vous la voyez ?
Son comportement est très étrange, lui connaissant des mauvaises humeurs sur ce genre de situation, quand il ne peut rien contrôler. Et, à la lumière des évènements récents, s’inquiète de notre sort s’il était connu de tous s’avèrerait très compromettant pour la carrière de Mac et moi.
- Je ne suis pas encore allé dans mon bureau.
- Elle n’est pas dans le sien. Tout ne se passe pas comme vous le voulez entre vous ? s’intéresse t-il.
- Oui, tout va bien Monsieur, merci. Mais, elle doit être dans le coin. Dis-je en balayant le plateau du regard.
- Très bien, reprit-il en inspirant et effaçant son regard sombre, si vous la trouvez, dites lui qu’elle vienne dans mon bureau, il y a un problème avec son affaire en cours.
- Quel genre de problème Monsieur ?
- Dites lui simplement que je veux la voir Capitaine.
- A vos ordre Monsieur. Me raidis-je aussitôt.
Il effectue un demi-tour et se dirige vers son bureau à grand pas. Je l’observe relevant mes sourcils, plus qu’étonné de cet échange, puis j’en profite pour rejoindre le mien afin d’y poser mes affaires, avant de partir à la rencontre de Sarah, sachant peut-être où elle se trouve…
Douche du JAG
Niveau InférieurAvant de venir, je me suis assuré que personne ne me regardait. Quand j’ai masqué les pistes, j’ouvre la porte non sans un dernier regard inquisiteur vers ma droite et ma gauche, et m’engouffre vers les vestiaires, avant de rejoindre le coin des douches.
J’entends que quelqu’un y est par le bruit de la pression de l’eau. Je ne me pose même pas la question s’il s’agit de Sarah où d’une autre personne, et retire ma veste d’uniforme, en la déposant sur un banc en bois, jusqu’à ce que j’aperçoive une veste des Marines, et par sa taille, en déduis qu’il se trouve être celle d’une Marines Lieutenant Colonel de surcroît. Ce n’est pas une majorité les temps qui court au JAG, donc cela ne peut être qu’elle.
Alors, je fais traîner sur le banc ma veste, pour la poser à côté des affaires de Sarah, retirant en même temps ma cravate et défaisant le col de ma chemise. Puis, tout s’enchaîne très vite, et je me retrouve en tenue d’Adam.
Mener principalement par une levée d’excitation que quelqu’un puisse rentrer et nous surprendre, ou dans l’immédiat me surprendre en tenue légère, il n’empêche que je suis peu rassuré.
Je me dirige à pas feutré à l’origine même du bruit du flot, et la vapeur d’eau devient de plus en plus importante. Malgré tout, entre les séparations entre les douches, j’aperçois des mèches de cheveux dépasser.
Je commence à sourire à la future réaction de Sarah, et cela me mets hors de moi, tout en essayant de me contrôler.
Et puis, j’arrive à sa douche. Elle est de dos et l’eau déferle sur son corps en toute beauté. Ses fesses sont fermes et magnifiques, la chute de ses reins à me faire défaillir sur place et l’élégance naturelle qu’elle dégage m’attire tout contre elle.
Elle ne ressent pas ma présence, alors je m’avance, et frôle puis épouse son corps avec le mien.
Elle réagit instantanément en se contractant et se retournant illico les mains en position de combat.
- Haaaarm !!! Ca va pas non !! Tu m’as fait peur…
Elle reprend peu à peu ses esprits et je ne peux m’empêcher de rire par le faciès qu’elle a pu avoir.
- C’est pas drôle !! Fit-elle en me tapant sur l’omoplate.
Je calme mon hilarité et la prends dans mes bras en la charmant. Je frisonne au contact de l’eau plus présente sur moi. Elle se décontracte doucement, et mes mains s’emploient à re-re…redécouvrir son corps, commençant par… sa poitrine.
Elle profère des doléances à mon égard tout en haletant à mes bons œuvres. Sa langue vient capturer quelques gouttes qui volent autour de nous.
- L’Amiral te cherche… Dis-je en embrassant son cou avec ferveur.
- Ah, gémit-elle dans un premier temps. Il… il t’a dit pour quelle raison… ?! Arrive t-elle à dire victime de mes baisers.
- Un problème avec ton affaire en cours… mais il ne m’a pas dit pourquoi…
J’augmente l’intensité de mon embrassade, en déviant sur un de ses seins. Elle refoule les cris qui la tenaillent, et nous ne faisons que nous caresser et nous frotter. Une des mains de Sarah se pose sur ma fesse en la malaxant de ses ardeurs.
- Harm… Soupire t-elle.
Quand elle se délecte comme cela, elle ne fait qu’accroître mon besoin d’elle, qui en devient presque incontrôlable et paradoxal.
J’ai tellement envie d’elle qu’il faut que je prenne un maximum sur moi même pour ne pas lui faire l’amour ici. Elle n’arrive bientôt plus à rester maître d’elle, et si l’un de nous ne trouve pas la force de cesser tout ceci, il arrivera ce qui devra arriver…
Elle passe les bras autour de mon cou afin de se tenir tandis que sa jambe se lève et m’entoure la hanche. De ce fait, elle se retrouve plus accolée à moi, et mon regard passe de désireux à enivré par sa beauté.
Plus nous restons sous cette douche, plus le risque s’agrandit à nous faire découvrir.
- Sarah… Fis-je dépité.
Elle entend l’intonation de ma voix, et comprend aussitôt.
- Je sais… Dit-elle lâchant prise.
Je baisse la tête, et nos fronts se maintiennent accablés par l’eau qui coule sur nous. La même moue s’affiche sur nos visages, et nos regards se croisent pour constater la même désillusion, suivit par conséquence de nos sourires nous redonnant du baume au cœur.
Elle se détache de moi, et pivote sur elle même pour tourner le robinet.
- Je n’ai rien pour m’essuyer. Fis-je me rendant soudain compte.
- J’ai ce qu’il faut, t’inquiètes. Sourit-elle.
Posée sur le coin du mur, deux serviettes trônent. Elle m’en tend une, et s’enroule dans la seconde qu’elle tient fixée roulant les bords.
Je me sèche, et observe qu’elle ne fait rien.
- Qu’est c’qu’il y a ?
- Rien, j’attends que tu ais fini… pour mes cheveux. Justifie t-elle.
- Oh…
Je continue à me tarir pour ne pas faire s’impatienter Sarah qui de plus est, est attendue dans le bureau de notre commandant.
- Tu peux y aller. Me dit-elle en prenant la serviette que je lui tends.
- Non, je ne te laisse pas seule, surtout te sachant comme ceci !
- Harm, c’est bon, je suis une grande fille. Plaisante t-elle.
- Bon, je t’attends devant la porte alors. Et pas de négociation ! Fis-je catégorique.
- Ok, si tu veux.
- Bien, fais vite.
Je dépose un baiser furtif sur ses lèvres avant de reprendre ma hauteur.
- C’est toi qui me dit ça ! Rit-elle.
- Femme, on obéit !! Fis-je sévère avant d’éclaté de rire à son étonnement.
- Goujat !
Elle me lance en pleine figure sa serviette sans que je ne m’y attende. Elle tombe dans mes mains et je lui redonne, en lui souriant dans une moue, et un clignement d’œil.
Elle me lance en pleine figure sa serviette sans que je ne m’y attende. Elle me tombe dans les mains et je lui redonne, tout sourire dans une moue, et un clignement d’œil.
- Allé, file !
Elle accompagne ses paroles d’un geste, celui de me fouetter les fesses maintenant, avec cette même serviette.
Je fais un bon essayant d’y échapper mais non, un « clac » retentit, et Sarah est littéralement morte de rire à la marque rouge qui apparaît. Je me frotte le côté de ma fesse la plus atteinte en grimaçant.
Je porte mon regard sur elle, la défiant.
- Tu ne perds rien pour attendre. Fis-je aussitôt sur elle, en y posant mes mains.
Son rire empli de plus en plus les locaux tandis que je la chatouille, et lui pince ses six heures.
- Je suis… désolée de ce que j’ai… fait… Finit-elle ne pouvant plus s’arrêter de rigoler pour que je cesse de la taquiner.
- Ouai… ouai… Dis-je en continuant un petit peu encore.
Puis, quand je la vois se protéger et qu’elle tente de me repousser, j’en conclu qu’elle en a eu assez.
- Et ne t’avises pas à recommencer. Terminais-je en la pointant du doigt.
Elle rechigne en tirant la langue et je lui lance un regard faussement indigné. Un sourire emplie nos visages, et je sors de cet endroit clos. Je reviens sur mes pas, et me penche en me retenant au mur pour l’embrasser. Elle fait de même avec la paroi et nous faisons un bisou tout mouillé.
A suivre